La sirène aux seins doux

La sirène aux seins doux

Chaque fois qu’elle s’accoude au rebord de la piscine
Et que ses seins généreux défient l’anti gravité,
Mon regard, pourtant hautain, retombe au pied des glycines,
Soumis à leur tentation et leur attractivité.

Seuls peuvent rivaliser ses beaux yeux myosotis ;
Cette flamme bleue intense qui m’impose le silence ;
Tandis que ses mamelons n’ont pas besoin de notice
Pour m’ordonner le respect fors de cette ambivalence.

Mais la sirène est muette et ne sait dire « je t’aime »
Elle ne sait que sourire et hypnotiser ses prises.
Ça commence par les yeux, son plus précieux système,
Et s’achève par les seins dans une double surprise.

Pour apprivoiser la nymphe, il faut passer par derrière,
Prendre les seins dans ses mains et les masser tendrement.
Lorsqu’elle ferme les yeux, ne pas faire machine arrière
Et l’embrasser sur la bouche un peu plus allègrement.

Beaucoup d’hommes ont essayé et beaucoup d’hommes ont péri.
La sirène n’admet pas qu’il puisse y avoir un faux pas.
Si j’ai su plaire à son cœur contre toutes intempéries
C’est en lui goûtant son lait et savourant ce repas.

Tableau de Fabienne Barbier

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