
Ange des infinis, sentinelle éternelle,
Tu gardes le portail du passage des vies ;
Fidèle à la croisée communicationnelle,
Ce carrefour sacré, ce divin pont-levis.
Tu surveilles la voie privée de l’inconscience ;
Cette route assombrie perdue dans la poussière ;
Conjointement tu veilles l’allée de la conscience ;
Ce chemin lumineux noyé dans la lumière.
Parfois tu déverrouilles les portes de nos âmes ;
Tu nous permets de revenir à la maison
Pour un enseignement qui devient le sésame
Qui nous donne l’accès à une autre raison.
La nuit quand tu allumes la lampe du sommeil,
Tu nous fais lâcher prise à la réalité
Et tu dégages alors l’écluse du soleil
Qui répand dans nos corps ta prodigalité.
Quand nous serons devant l’ultime croisement,
Que nous devrons quitter la terre de nos parents,
C’est toi qui guideras nos pas courtoisement
Jusqu’à ce que notre être devienne transparent.
Tableau de Fabienne Barbier
Laisser un commentaire