Le cheval de cirque

Le cheval de cirque

L’air ridicule et boute-en-train,
Bougeant son cul avec entrain,
Contrairement à son cousin,
Jamais n’a été argousin.

Loin de la guerre et des conquêtes,
Fuyant les règles et l’étiquette,
Il s’en fut cheval saltimbanque
Loin des soucis des comptes en banque.

Vous le verrez souvent jongler
Les soirs d’hiver, malgré l’onglée,
Perché comme une libellule
Sur un fil tel un funambule.

Il n’est pas mathématicien,
Mais avec l’oncle Félicien,
Il sait compter jusqu’à six cents,
Frappant le sol en hennissant.

Il est bien connu des angliches
Avec son poulain, sa pouliche.
Il a juste un petit défaut :
Quand il calcule, souvent c’est faux.

Tableau de Fabienne Barbier

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