
L’œil embrasé de Neptune me semble un peu taciturne.
Il ressemble à un soleil qui prétend nous réchauffer.
Mais si on s’approche un peu de l’obscurité nocturne,
Ce ne sont que des démons en train de philosopher.
Tous ceux qui cherchent l’espoir de se montrer au soleil
Doivent payer leur tribut à cet archange déchu
Qui leur a fait miroiter mille millions de merveilles,
À condition de payer à leur bassinet pêchu !
Ce sont de vrais parasites qui survivent de l’espoir
De tous ceux qu’ils font rêver en promettant le succès,
Qui après avoir craché tombent dans le désespoir
De n’avoir ni retombées, ni ouverture, ni accès.
Parfois ils font des tournées, soi-disant près du public…
On se retrouve coincé entre les fruits et légumes
Au sein des supermarchés à faire, comme une supplique,
Des cadeaux aux ménagères dans un climat d’amertume.
Quand vous voyez s’élever ces sémaphores abusés
Laisser-les s’époumoner, laissez-les à leur sommeil.
Éloignez-vous du halo des promesses désabusées
Et croyez en votre cœur, c’est votre intime conseil.
Tableau de Fabienne Barbier
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