
Juste après l’équinoxe, le hibou est ravi.
Quand les nuits se rallongent, son domaine s’étend.
La nature se recouvre d’un obscur préavis
Pour offrir aux nocturnes un terrain compétent.
Ils sont tous à la fête, les chouettes et les grands ducs
Pour célébrer le culte des oiseaux de la nuit.
Du haut de son grand chêne, survolant l’aqueduc,
Le hibou récupère son royaume de minuit.
Ses grands yeux d’oiseau-phare guideront les nomades
Et tous ceux qui auront besoin d’être éclairés.
Sa majesté de l’ombre sonnera la chamade ;
Elle est gardien de nuit ; ainsi, vous lui plairez.
Entendez-vous le son de ses hululements ?
C’est pour vous inviter le soir à ses banquets !
« Hou Hou, où êtes-vous ? » dit amicalement
Votre ami le hibou ; vous lui avez tant manqué !
Quelle belle saison quand arrive l’automne !
Quand les feuilles s’envolent et la nature s’endort !
Et tandis qu’on entasse aux greniers autochtones,
Le Roi-Hibou referme la boîte de Pandore.
Tableau de Fabienne Barbier
Laisser un commentaire