
Paris, la ville lumière, mais aussi cité lunaire.
Quand j’observe ses quartiers, la lumière est contrôlée.
Une étrange sensation, parmi tous ces luminaires,
Me provoque un vrai vertige où je me sens enrôlé.
Des quartiers de pleine lune aux ruelles animées,
Ou lumières décroissantes où la tour touche la nuit,
Ou lanternes en croissance du sommeil des opprimés,
Ou quartiers « Nouvelle Lune » dans le soleil de minuit.
Moi, je suis à Notre-Dame et tout tourne autour de moi !
Dans ma petite île vieille, je regarde l’infini
Dans le fleuve du Léthé que je traverse en émoi.
Sur mon bateau immobile, mon destin se définit.
Et les belles parisiennes fleurissent toutes au printemps.
Les parisiens en colère se reposent en été.
Mais quand l’automne résonne tout s’agite juste à temps
Et l’hiver couvre de rides même les eaux du Léthé.
Toutes ces lumières fusent, hypnotiques et décalées.
Elles troublent ma vision et veulent me formater.
Ce sont des fausses lanternes qui mentent et font avaler
Un programme démoniaque pour tous les ânes bâtés.
Tableau de Fabienne Barbier
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