Chacun son chat

Chacun son chat

Une petite bête qui se couche sur moi
Et qui cherche tendresse et ne sait quel émoi !
Un amour instinctif qui réclame caresses,
Un amour protecteur d’une douce paresse.

Tu refuses de manger ton repas préféré
Tant que je n’ai pas flatté ta douce robe de laine.
Tu bois uniquement dans ton pot référé :
Dans ce pot du bambou que je gorge d’eau pleine.

Quand je sors, tu me guette et tu dardes l’oreille ;
Quand je rentre tu m’accueilles juste derrière la porte.
Ton plus précieux jouet à nul autre pareil :
Un ruban élastique, tout le reste peu importe.

Tu n’es pas un morfale, tu n’es pas un voleur !
Si je laisse à portée n’importe quelle denrée,
Tu viens curieusement en respirer l’odeur ;
Ça suffit à ton goût et j’en suis dégenré.

Quand je vais m’allonger sur mon lit un moment,
Tu accours où que tu sois au son des couinements
De mon sommier de bois et, pour lire un roman,
C’est presque chimérique sous tes ronronnements !

Tableau de Fabienne Barbier

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *