
C’est la rose des dimanches, nacrée d’un blanc rassurant
Mais dorée d’un feu ardent qui exerce dans son cœur
Une flamme qui me parle dans un éclair fulgurant,
Qui a besoin de structures contre les fausses rancœurs.
Elle lutte pour survivre dans ce monde égoïste,
Une touche féminine de la couleur de la rose
Pour soulignes ses attraits, comme un rite judaïste,
Elle borde de son sang pour quitter son air morose.
Pauvre rose du dimanche, oubliée les autres jours,
Juste à peine courtisée dans quelques moments volés.
Comme un cœur fier de comanche, elle voit à contrejour,
Toutes les infidélités consumées et convolées.
Tous ses pétales se tordent se posant mille questions,
La faisant tourner en rond et l’empêchant de pousser.
Mais ce sont toutes ces structures qui l’enferment en congestions
Comme une cage trop petite de mouvements repoussés.
Moi qui parle et qui écoute la rose qui a le blues,
Je n’ai rien à décider, juste à comprendre et l’aider.
La rose devra quitter la sécurité jalouse
Qui l’écartèle alentour et l’empêche de plaider.
Tableau de Fabienne Barbier
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