
Rien ne parait bouger sur la plage immobile.
Les vagues sont figées, les rochers sont soudés.
Le temps est suspendu, la distance est débile.
Le soleil est coincé, l’horloge s’est accoudée.
Le rêve est utopique, le tableau est chimère.
Pour la carte du temps, l’effet est bien amer !
Comment peindre du temps, sa vision éphémère ?
Le flux et le reflux s’annihilent dans la mer.
L’écho est ainsi fait, il ignore le futur.
Car il n’existe pas, c’est la démonstration.
S’il existait alors, serait déconfiture,
La raison de l’écho et de la création.
Tableau de Fabienne Barbier
Laisser un commentaire