Mon arbre et moi

Mon arbre et moi

Heureux qui trouve son arbre pour attacher sa survie.
Souvent quand le sol s’incurve, les pieds ne suffisent plus.
Il m’est bon de rencontrer, sur la pente asservie,
Ce précieux pin parasol qui tout de suite m’a plu.

Que la nature me pardonne si je le découpe en épieux.
Je le débite en sauvage pour m’en construire un abri,
Une table et quatre chaises, une armoire et puis un pieu ;
Quand la nature est cruelle, je la couvre de lambris.

Même si après ma mort, on m’y glissera dedans,
Je n’en veux pas à mon arbre, cela nous va comme un gant !
Une étrange association de deux enfants de la terre
Qui s’unissent comme ils peuvent mais s’aiment comme deux frères !

Tableau de Fabienne Barbier

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