
Tu es si mystérieux perdu dans ton silence
Qu’on peut se demander quel est ton labyrinthe,
Ce chemin tortueux qui semble intolérance
Et qui te fait subir une vie de contrainte.
En as-tu trop conté dans tes vies antérieures
Que tu t’es condamné à sceller tes secrets ?
T’en es-tu trop ouvert aux étoiles postérieures
Pour t’être renfermé dans ton monde discret ?
Longtemps j’ai essayé de percer tes murailles.
J’ai aussi essayé de les pulvériser !
Je l’avoue je n’ai fait que combattre à mitraille
Puis m’étais résigné sous couvert de risée.
Il m’a fallu briser moi-même ma carapace,
À tous les préjugés lâcher-prise et oser !
C’est en étant moi-même au-delà de l’impasse
Et devenant ainsi si métamorphosé.
Tu avais simplement commencé à montrer
Ton refus d’exister dans un monde imparfait.
Où la compétition nous force à démontrer
Un destin détourné, aveugle et contrefait.
Tu avais tout compris mais ne savais que dire.
Je n’avais rien compris comme un handicapé.
Tu avais tracé la route que je devais agrandir
Pour présenter au monde une foi décapée.
Je pensais au début qu’il s’était renfermé
Qu’il s’était isolé et vraiment empêtré.
Mais c’est son extérieur qui se trouve enfermé
Et c’est lui qui ne sait pas comment y entrer.
Tableau de Fabienne Barbier
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