
La colombe est l’oiseau, de toutes les frontières,
Aux ailes déployées d’une énergie de paix.
Dans ce monde cruel, elle est l’antimatière
Qui va l’anéantir sur le fil de l’épée.
Si les guerres éternelles crachent toujours la haine,
La souffrance et l’envie sans cesse ensanglantées,
Elle n’abroge pas les lois manichéennes
Mais ampute les cœurs qu’elle doit transplanter.
Car le mal crée le doute et le mal crée la peur !
Le mal n’est pas mauvais, simplement opposé !
Opposé à l’écho doté d’un cœur frappeur
Qui créa par amour ce monde indisposé.
Mais le mal est vital pour que naisse l’amour.
Le mal est cette erreur glissée dans le mantra.
Prononcez le bien fort, que sonne le désamour
Qui appelle l’écho à grands coups de fatras !
Dans le volcan qui gronde apparaît la colombe.
Elle plonge dans le cœur de l’océan de lave.
Elle donne son cœur en entrant dans sa tombe
Et le Phénix renaît libérant les esclaves.
Tableau de Fabienne Barbier
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