Ces rivages lointains

Ces rivages lointains

Perdu sur l’atlantique dans un monde insolite
Où les bateaux qui passent sont des barques en papier,
Le soleil qui flamboie comme un aérolithe
Qui ne tombe jamais, l’éternel contre-pied !

Ces rivages lointains sont comme des vacances.
Éternel estivant dans un cycle sans fin,
Comme si je devais agir en conséquence
Et tout recommencer jusqu’à vivre, enfin !

Souvent je suis parti dans ces contrées lointaines
Pour échapper au monde et trouver mes racines.
Imaginer alors que je suis capitaine
Et que j’ai navigué sous les fourches caudines.

Dans mes rêves érotiques, j’en ai vu des guerrières,
Farouches et altières dans leurs habits de fées.
Elles m’ont enseigné les arts de la prière
Et elles m’ont aimé sans jamais me bluffer.

Toutes ces connaissances, aujourd’hui je les cite
Dans mes phrases et mes mots et mes déclarations.
Si vous vous retrouvez dans mes mots implicites,
C’est que vous participez à mes aspirations.

Tableau de Fabienne Barbier

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