
Le matin quand je vois toutes ces bouteilles vides,
L’alcool évaporé dans mes cellules grises
Me rappellent au passé des mémoires livides
Sans cesse refoulées mais jamais bien comprises.
Les doux rêves berçant du vin doux sur mes lèvres
Me sont enchantement, je pars en éclaireur.
Je fais une excursion sur le chemin des fièvres
Qui me font échapper au monde de terreur.
Surtout ne croyez pas que j’ai l’alcool facile ;
C’est juste une méthode avec modération.
Il n’y a pas d’abus le soir au domicile
Mais c’est juste l’ivresse de l’accélération.
Tableau de Fabienne Barbier
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