
Le dimanche à la fortune, le dimanche plus une thune !
Dans les semaines discrètes j’ai marché les poches vides.
J’ai trouvé quelques billets dans la rue bien opportune.
Pas de quoi faire un banquet, mais boire l’esprit impavide !
À la fortune du pot, parfois c’est juste une soupe,
Quelquefois c’est remplacé par un sommeil prolongé.
Lorsque ma cocotte danse, c’est rarement dans ma coupe
Ou alors dans un potage particulièrement rallongé.
Ne croyez pas que j’ai faim, que j’ai peur des lendemains !
C’est juste pour une période, un transit en quelque sorte !
Et puis il faut que je marche pour aspirer dès demain
À suivre mes intuitions qui m’ouvriront une porte.
Tableau de Fabienne Barbier
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