
Tout au bout de la semaine, c’est la plage du dimanche.
Aux fins fonds des terres basses, à l’extrême longitude.
Personne n’y vient plus pêcher, personne se retrousse les manches,
Le travail est prohibé, on a perdu l’habitude.
Plage ouverte à rêver, sentir l’esprit divaguer,
Faire la grasse matinée, bercé par le bruit des vagues.
On y fait aussi la sieste, laissant son cœur s’évaguer,
Oubliant tous les soucis, endormis dans la madrague.
Du lundi au samedi, personne n’y vient jamais.
Seuls les fous, les vagabonds dont le temps est relatif.
Ainsi que quelques artistes, Du Bellay ou bien Manet
Qui savent s’y ressourcer et rester contemplatifs.
Tableau de Fabienne Barbier
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