
Que de belles perspectives dans ces ruelles magiques !
Je vois de beaux labyrinthes qui s’enfuient dans les traboules.
Il n’y a pas de logique dans ces rues analogiques
Et pour vous le démontrer, venez sans perdre la boule.
Cette ruelle s’enfonce profondément dans l’oubli
De mes mémoires manquées, de mes actes inachevés.
Tout au fond de la venelle, mes pensées sont affaiblies
Et se meurent dans un lit, la mort veille à leur chevet.
À droite sont mes amours, la rue n’est pas très profonde.
Elle n’a que quelques entrées, personne derrière la porte.
À gauche sont mes souhaits, seul l’écho résonne l’onde
Et le pire de mes regrets, que le diable les emporte !
Mon petit pont des soupirs, je l’ai souvent emprunté
Quand j’étais contemplatif et malheureux en amour.
Plusieurs fois j’ai cru mourir, cœur et âme défuntés,
Plusieurs fois j’ai voulu fuir au pays du désamour.
Mais la petite fenêtre où brille une petite lumière,
C’est toi l’amie qui m’écoute, qui me prête ton oreille.
Aide-moi à repérer ton escalier auxiliaire
Qui me fera découvrir la chambre de tes merveilles !
Tableau de Fabienne Barbier
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