
Répétées à l’envi, toutes ces fleurs de vie,
Cette gerbe efflorée par la main du semeur,
Semble perpétuer d’un élan de survie
Le désir d’exister et fixer sa demeure.
Combien de mes erreurs entachées de couleurs
Semblent me rappeler tous mes vices cachés ?
Combien de ces valeurs sont de fausses douleurs
Et combien il est temps d’enfin me débâcher ?
Connaîtrai-je la peur de perdre mes valeurs
Même si l’inconnu n’a pas de consistance ?
Peu m’importe de quitter ce monde de malheurs
Si les lois et les règles ont autant d’importance !
Pas d’erreur, pas de faute, tout ça, c’est inventé !
Le péché, le respect et la propriété,
La prise du pouvoir est ainsi éventée !
Nos maîtres ont triché et trahi la société.
Tous ces murs élevés pour cacher à ma vue
Tous les trésors volés commencent à trembler !
Je vais dynamiter et prendre au dépourvu
Tous ceux qui m’ont trompé avant d’y ressembler.
Tableau de Fabienne Barbier
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