
Je passais souvent devant sa fenêtre,
Elle avait appris à me reconnaître.
Au son de mes pas, elle avait compris
Que je m’approchais ; j’en étais épris.
Elle était coquine et savait montrer
Ses charmes indiscrets et les démontrer.
Elle posait nue devant sa fenêtre
En sachant très bien ce qui allait naître.
Vous l’avez compris, la belle ingénue
Était séduisante au-delà des nues !
Mes yeux se posaient tout déshabillés
Sur cette poitrine toute émerveillée !
Des seins merveilleux qui me regardaient
Tout droit dans les yeux et me provoquaient.
Quand je m’arrêtais devant sa fenêtre,
Elle se relevait pour me compromettre.
Les mains sur les hanches, les jambes écartées,
J’étais fasciné devant sa beauté.
Son sexe épilé semblait murmurer
« Viens me délivrer, je suis emmurée ! »
J’ai frappé un coup au pas de sa porte,
Tant pis si j’ai tort, le diable m’emporte !
Elle m’a ouvert, tout comme une offrande
Elle m’a offert enfin de la prendre.
Tableau de Fabienne Barbier
Laisser un commentaire