
Dans la chaleur brûlante sous le soleil d’été,
Les couleurs étouffantes ont envahi l’espace.
Le temps a suspendu les horloges hébétées
Et le clocher s’accroche et sa cloche trépasse.
Même l’ombre est fumante quand on sait la trouver,
Les chênes responsables en sont tout désolés.
Ils ne sont pas coupables et n’ont rien à prouver
Aux cigales en chœur crissant leurs triolets.
C’est en pleine lumière quand tu es à mon bras,
La tête la première posée sur mon épaule,
Que tu m’invites à l’ombre faire « Abracadabra »
Rythmés par les oiseaux et tournés vers les pôles.
Tableau de Fabienne Barbier
Laisser un commentaire