
Elle avait l’air ailleurs, perdue dans ses pensées.
Elle qui était toujours dynamique et enjouée.
Qui a pu la blesser, qui a pu l’offenser,
Pour arborer ainsi une mine bafouée ?
On a dû la surprendre, elle a dû se méprendre.
Il est des situations difficiles à prévoir,
Parfois imprévisibles, délicates à comprendre
Et qui laissent le cœur teinté de désespoir.
Son esprit est figé et son cœur est blessé.
Elle a le corps vidé de sa source de vie.
Son regard est lointain et son âme oppressée
Tente de retrouver l’aide pour sa survie.
Je la connais si bien, Vénus, ma tendre amie.
Je suis allé la voir avec l’ami Saturne.
Seul le Maître du temps peut panser l’infamie
Et lui faire quitter ses pensées taciturnes.
Tableau de Fabienne Barbier
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