
J’étais assis sur la terrasse
Avec ce blues qui me tracasse,
Solitaire dans mon impasse,
Escorté des pies qui jacassent.
Derrière les fenêtres en face
J’ai entraperçu avec grâce
La brune à l’étoile fugace
Qui arborait cet abraxas.
Je ne sais pourquoi quelle audace
M’a fait fixer cette rosace
Qui m’a fait ressentir la trace
D’un sentiment qui me dépasse.
Je n’ai pas le cœur perspicace
Pour percer cette carapace
Mais cet apparat m’embarrasse
Et envahit tout mon espace.
Je sens en moi ce feu vorace
Et pour que je m’en débarrasse
Je vais franchir cette crevasse
Et tenter de rompre la glace.
Elle n’était pas très loquace
Mais m’a retrouvé sur la place,
Et en manière de préface,
Subrepticement, elle m’embrasse…
Tableau de Fabienne Barbier
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