Il court après les oiseaux, il veut apprendre leur secret La magie qui fait voler, échapper à l’attraction. Il croit fort qu’il est capable d’accomplir un vol concret En aspirant les nuages et en capter leur traction.
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Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Les cygnes ne trompent pas l’arche de l’alliance ! Au pays des sophistes, les cyclistes pédalent, Tous les autres freinent à mort pour la mésalliance, Certains se graissent la patte et les autres cavalent.
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Prête-moi ton oreille, je te prête mon mur ! Si tu ne m’entends pas je ne puis effriter L’écorce de ton cœur par un divin murmure. Je ne saurais crier, je préfère éviter.
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La fortune est aveugle et avance guidée Par un poisson volant qui tient une lanterne. Comment pourrais-je faire pour la téléguider Vers ma petite porte, lui servir de gouverne ?
J’aurai beau allumer toutes mes suspensions, Illuminer mes lampes et tous mes lampadaires, Cette fortune aveugle ne prêtera attention Ni à mes connaissances et ni à mes lumières.
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Que de belles perspectives dans ces ruelles magiques ! Je vois de beaux labyrinthes qui s’enfuient dans les traboules. Il n’y a pas de logique dans ces rues analogiques Et pour vous le démontrer, venez sans perdre la boule.
Cette ruelle s’enfonce profondément dans l’oubli De mes mémoires manquées, de mes actes inachevés. Tout au fond de la venelle, mes pensées sont affaiblies Et se meurent dans un lit, la mort veille à leur chevet.
À droite sont mes amours, la rue n’est pas très profonde. Elle n’a que quelques entrées, personne derrière la porte. À gauche sont mes souhaits, seul l’écho résonne l’onde Et le pire de mes regrets, que le diable les emporte !
Mon petit pont des soupirs, je l’ai souvent emprunté Quand j’étais contemplatif et malheureux en amour. Plusieurs fois j’ai cru mourir, cœur et âme défuntés, Plusieurs fois j’ai voulu fuir au pays du désamour.
Mais la petite fenêtre où brille une petite lumière, C’est toi l’amie qui m’écoute, qui me prête ton oreille. Aide-moi à repérer ton escalier auxiliaire Qui me fera découvrir la chambre de tes merveilles !
Quand j’amarre ma barque à l’entrée de tes rêves Je deviens capitaine et t’emmène en voyage Par devant l’océan et les îles sans trêve Je te fais découvrir l’amour dans mon sillage.
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