
Quand Valentine plonge nue dans l’eau noire du bain de minuit,
Elle rit comme si la fraîcheur lui paraissait indispensable
D’autant que la belle ingénue, perverse de jour comme de nuit,
Mime le geste du pêcheur cherchant la moule dans le sable.
Mais que Valentine est jolie lorsqu’elle est ainsi transformée
Par l’eau de la claire fontaine aussi noire que ses envies !
Malgré le miroir malpoli qui renvoie son corps déformé
Et qui nous masque l’incertaine câlinerie qui la ravit.
Valentine reviendra vite, au cours de la semaine prochaine
Car elle a pris goût au plaisir de se baigner nue dans l’eau fraiche.
À minuit afin qu’elle évite d’être surprise sous le chêne
En train d’éveiller les désirs d’un importun plutôt revêche.
Tableau de Prisque sur https:www.artmajeur.comprisque .