Les grandes passions aquatiques ont leur sirène chasseresse Armée du trident de Neptune à l’instar de l’arc et des flèches. Celle-ci, tout autant romantique, nage et traque avec allégresse Les rencontres fort opportunes qui vivront d’amour et d’eaux fraîches.
Le trident est empoisonné à la folie des profondeurs Qui précipite les amoureux en copulations colossales. Et dans les grottes cloisonnées résonnera l’échosondeur Qui proclamera langoureux toutes les naissances abyssales.
À force de me répéter « vivement qu’on soit vendredi ! » Dès le lundi, j’en ai les larmes aux yeux qui rappellent la mer. J’en ai le regard hébété du mardi jusqu’au mercredi Et le jeudi sonne l’alarme : « plus que vingt-quatre heures amères ! »
Heureux comme un poisson dans l’eau, je batifole ce jour-là ; L’aïoli devient un festin et la Bouillabaisse est divine. Mais le week-end part au galop à tant faire la bamboula Qu’arrive ce terrible destin… que tous les travailleurs devinent.
À force d’être vêtue de laine, la bergère a poussé le vice À se tricoter la culotte en mohair et en cachemire. Comme elle n’est pas si vilaine, elle guette son homme à l’office Et le caresse et le pelote à le faire bêler et gémir.
Ainsi docile comme un mouton, le bonhomme se laisse emmener Dans une bétaillère-bateau pour une croisière de circonstance Avec des prédateurs gloutons qui l’enjoignent à se promener Afin, cerise sur le gâteau, de servir de plat de résistance.
Tableau de Mark Bryan sur www.artofmarkbryan.com .
Constamment des meubles tirés et de lourds fauteuils déplacés Chez mes voisines du dessus, souvent à l’heure des repas. Qui peuvent-elles donc attirer et proposer la panacée Tout en le faisant à l’insu de Bibi, leur voisin du bas ?
Déguisé en petite souris, j’ai escaladé le balcon M’attendant à voir des enfants transbahuter le mobilier… Mais j’ai aperçu deux houris, entièrement nues et l’air abscons, Offrir du thé à l’éléphant dans un décor animalier.
Tableau de Mark Bryan sur www.artofmarkbryan.com .
Finies les fêtes liturgiques, cashères et pas très catholiques Et transformons les jours fériés comme on l’a fait pour février ! Pâques, fête des paquebots pour naviguer toujours plus beau ; Ascension, fête des avions pour s’envoler à l’occasion !
Pentecôte, fête de la voiture, monter la pente à l’aventure ; À tombeau ouvert dans les côtes pour se procurer les chochottes. Quant à Noël, la neige fraîche, le petit jésus dans la crèche Ce n’est pas très philosophant mais permet de faire des enfants.
Attendons le mois de juillet avec ses fêtes nationales Pour la France et pour l’Amérique ou le premier août pour la Suisse. Aucun saint ne sera supplié pour bénir danses et bacchanales ; Ni Dieu, ni héros homérique autant que religions ne puissent.
Dans les forêts profondes, dont celle derrière chez moi, Se livrent des banquets et des dégustations. Les fruits venus du monde provoquent autant d’émois Qu’ils viennent à manquer en cas de privation.
Les tranches de pastèque sont tant appréciées Qu’elles servent de monnaie aux découpeurs de bois À payer l’hypothèque pour ce qu’ils ont scié À tous les gros bonnets et aux loups qui aboient.
Car enfin ce printemps qui était en retard Est arrivé à temps juste à la fin du mois. Les orages éreintants qui étaient trop fêtards Ont grossi tant et tant les eaux derrière chez moi.
Dès qu’un pion devient une dame, le damier se met à trembler ; Le partenaire se méfie des coups tordus en diagonale. Deux dames, c’est tout un ramdam ; bientôt trois dames sont rassemblées ; Si quatre dames, c’est un défi, cinq c’est la frappe cyclonale.
Dans la vraie vie, le bon sportif cache ses dames à l’adversaire Qui ne découvrira jamais où se logent ces intrigantes. Il doit user de bons motifs lorsqu’il s’avère nécessaire De conjuguer le verbe aimer d’une manière extravagante.
Mais trop de dames sur l’échiquier, ce sera l’échec assuré Car elles se montrent à la fois amies, ennemies et rivales. Il faut donc un coéquipier dont le rôle est de rassurer Les épouses de bonne foi et les maîtresses les plus triviales.
De l’espace inhospitalier jusqu’à la Terre nourricière, Comment donc les graines de vie arrivent-elles à bon port ? Sont-ce des anges cristalliers, éjaculés dans la poussière Au cœur des étoiles ravies de valider leurs passeports ?
Apparemment, ça a marché et les petits anges essaimés Ont envahi notre planète à chaque échelle de la vie. Puisque ces graines sont bon marché, ce fut l’occasion de s’aimer Et se partager les gamètes dans des amours inassouvies.
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Selon les mémoires du Prince, Cendrillon vint à plusieurs bals Et oublia à chaque fois un accessoire à sa tenue. Une fois son pantalon à pinces ou bien son manteau à deux balles ; Parfois son étole de soie ; enfin, elle revint toute nue…
Juste vêtue, si l’on peut dire, de ses deux pantoufles de verre. C’est vraiment à se demander « quelle sorte de bal était donné ? » Le Prince a failli l’interdire car il n’aimait pas l’air sévère De son père en train de bander sous ses habits amidonnés.
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J’aime bien croquer ton amande et l’abricot de ton jardin, Puis suçoter tes seins en poires et en boire leurs jus bien frais. Quant à toi, petite gourmande, tu te repais de mon gourdin En forme de banane, histoire de l’engorger, puis l’engouffrer.
Tous les matins, salade de fruits et c’est le plein de vitamines Pour le plaisir de tous les sens, de l’œil lubrique jusqu’à la bouche ! Donner du plaisir à autrui rapporte tant de dopamine Qu’on l’accorde en reconnaissance quand vient le soir quand on se couche !
Plus je me hâte avec lenteur, plus le temps s’écoule moins vite ; La théorie de l’escargot est providentielle au rêveur. Lutter contre la pesanteur demande à mon corps qu’il lévite Et abandonne tout fardeau qui pèserait en sa défaveur.
J’ai la langue en colimaçon qui tourne sept fois dans ma bouche Avant de parler pour rien dire et faire une fausse sortie. Ce petit déni mollasson, c’est mon petit côté farouche Imposé pour vous interdire de me pousser dans les orties.
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Si Peau d’âne vivait aujourd’hui avec un père incestueux, Elle vendrait la peau de l’ours avant de tuer le félon. Lorsque l’histoire se reproduit avec un roi majestueux, Il faut l’attaquer à sa bourse et couper le membre étalon.
La chatte sait se montrer lionne et engloutir le gland fendu Qui, comme un sceptre ridicule entre les deux jambes pendouille. Elle n’est peut-être pas si couillonne ! Après tout, ses fruits défendus Sont plus gros que deux testicules, deux olives lovées dans leurs couilles.
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Photos jaunies de souvenirs, photos fuchsia ou noir et blanc Marquent un rappel de mémoire à la couleur des sentiments Vers une époque en devenir où l’on vécut sans faux-semblants Et qui finit dans une armoire dans la boîte aux ressentiments.
Tous ces moments-là partagés mais pour ainsi dire perdus Remontent comme la vérité sortant du puits de souvenance. Parmi les amours passagers et les amitiés éperdues Qui n’auront pas démérité des fantômes en rémanence.
Pourtant tous ces instants volés à l’oubli de la nuit des temps Semblent revenir outre-tombe pour revivre en deux dimensions Le soir derrière les volets quand l’atmosphère se détend Dans le crépuscule où succombent toutes les vaines prétentions.
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À cinq heures chez les chats anglais, on boit sa soucoupe de lait Avec un soupçon de bon thé et une souris escomptée. Toutefois chez les chats allemands, alsaciens et suisses romands, Cinq heures, c’est l’heure du bretzel et d’une tranche de schnitzel.
À cinq heures chez les chats français, bien que ça n’soit référencé, On mange des langues de chat étendu comme des pachas Sur les sofas les plus moelleux qui deviendront des plus poileux Et pour finir, ravis au lit, souris fourrées aux raviolis.
En revanche, pour les chats chinois, comme je n’en ai pas chez moi Je donne aux siamois ma languette s’ils mangent avec des baguettes. Plus loin à l’est, les chats nippons, ce n’serait ni mauvais ni bon ; Les souris se font des soucis pour n’pas s’fourrer dans les sushis.
(Tableau de Hannah Silivonchyk sur https:www.livemaster.rutopic980417-dobrota-i-trogatelnost-v-kartinah-anny-silivonchik Le Schnitzel est une escalope ; « Das paniert Schnitzel ist eine österreichische Spezialität. Es wird dann Wiener Schnitzel genannt. ».)
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Œdipe alors fit la rencontre du Sphinx, légendaire animal, Personne entourée de mystères mais aussi femelle vicieuse. Souvent les mythes vont à l’encontre de la vérité minimale Exercée par un magistère d’historiens aux sources douteuses.
Sachez qu’on l’appelait la Sphinge, égérie de toutes les chimères Dont l’abondante connaissance s’étendait sur tous les domaines. Mais Œdipe, malin comme un singe, projeta sur elle sa mère, Lui parla d’avant sa naissance au sein même de son abdomen.
La Sphinge écarquilla les yeux, perdit la tête et la raison ; Ainsi le faux-fils l’enfourcha et devint lui-même un oracle. Il serait parti pour Lisieux, serait apparu à Thérèse Qui le voyant s’effaroucha croyant que c’était un miracle.
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Que deviennent donc les sirènes après avoir longtemps régné ? Se retrouvent-elles entre chimères, entre femmes-poissons âgées ? Lors j’ai interrogé leur Reine de la lignée des araignées Et des anémones de mer dans son hospice aménagé.
D’abord elle a ri aux éclats car les sirènes n’existent pas Du moins dans l’administration et le régime des retraites. Mais elles n’en font pas tout un plat du moment que pour leur repas On leur sert de bonnes rations, au mess des officiers, soustraites.
Elle m’a présenté ses amies, sirènes de jour, sirènes de nuit ; Plus on est de sirènes, on rit tous les jours au fond des abysses ! Comme elles n’ont plus d’ennemis – plus personne aux marins ne nuit – Elles vivent nourries et chéries de joie sous les meilleurs auspices.
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« Quand je regarde au ras de l’eau dans un présent hypothétique, Le corps immergé au passé et le crâne vers l’avenir, Mes yeux dérivent à vau-l’eau, perplexes autant que prophétiques Quant à ce qu’ils voient se passer concernant ce qui va venir.
Bientôt je foulerai la terre et je construirai des bateaux, Puis je prendrai la voie des airs et m’envolerai dans l’espace. Je produirai l’alimentaire et même, cerise sur le gâteau, J’ensemencerai les déserts et j’en deviendrai plus sagace. »
Ainsi parlait l’homme nouveau à ses parents Terre et Soleil Mais c’était pour les rassurer, les rendre fiers de leur portée. Hélas la remise à niveau de tous ses résultats balaye Toutes ses merveilles assurées pour un foutoir insupporté.
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Dédale de l’administration, couloirs du service public, Labyrinthes des ministères, sont les culs-de-sac de la France. Pour commencer l’infiltration dans ces méandres diaboliques, Je vous donne la clef du mystère de l’imbroglio à outrance.
Allez d’abord à la Mairie et demandez votre inscription Mais pour cela il vous faudra avoir une caisse maladie. Mais la mutuelle est marrie car il lui faut la prescription Du médecin qui préviendra de revenir demain midi.
Mais le lendemain, samedi, tous les bureaux seront fermés ; Vous devrez retourner lundi or le délai est dépassé. Et recommence la comédie et l’anathème est confirmé ; L’état n’est qu’une parodie de l’enfer où l’on va passer.
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Tandis que la sirène à quai s’est ensommeillée sur le sable, Les deux pêcheurs qui l’ont halée devisent d’un air impérieux. S’ils produisent un communiqué avec ses suites irresponsables Ils attireront des allées et venues d’une foule de curieux.
S’ils gardent la chose secrète, comment la cacher à leurs femmes Qui trouveront plutôt bizarre d’aller en mer trois fois par jour. Et si jamais ils la rejettent, la sirène trouvera infâme D’avoir été mise à l’écart aujourd’hui et même pour toujours.
Mais la sirène est plus maligne et a trouvé la solution ; Elle leur fait un abonnement valable les nuits solunaires Car ces nuits-là toutes les lignes ont tellement de production Qu’il leur faudra tout bonnement plus de nuitées qu’à l’ordinaire.
Tableau de David Lawrence sur davidlawrenceart.com .
Ce doit être un signe des temps que ces nombreuses catastrophes, Ces inondations régulières et la constante montée des eaux ; Je rêve d’un cygne d’étang qui, dès le matin, m’apostrophe Au saut du lit de la rivière entre nénuphars et roseaux.
Mieux que la météo marine et son équivalent stellaire, Il crée mes rêves prémonitoires à l’encontre des parlementaires. Ceux qui nous roulent dans la farine par leurs discours impopulaires Peuvent changer le cours de l’histoire mais pas le destin de la Terre.
Demain, soit je régresserai et redeviendrai un poisson Et tous nous recommenceront des destinées les plus immondes, Soit, au contraire, j’évoluerai après avoir fait la moisson Des projets les plus fanfarons pour quitter la folie du monde.
Un bon café, le cul-bas libre et sans contrainte, s’il vous plait, À déguster sur le sommet d’une colonne qui mène à Rome ; Se sentir bien en équilibre dans le silence le plus complet Pour apprécier son fumet et la douceur de son arôme.
Cela vous paraît compliqué mais elle est assez difficile Et recherche la perfection pour en savourer l’essentiel. Inutile de vous expliquer qu’en amour, ce n’est pas facile Car elle exige votre affection au-delà du septième ciel.
Si l’homme est un roseau pensant, sans doute le doit-il à sa femme Qui excite son rameau penchant sous l’ambition de ses fantasmes Qui lui transmettent par synergie ce qui rend l’organe si dur Qu’il compensera son énergie juste au-dessous de la ceinture.
L’amour est la force physique qui transforme n’importe quel bonhomme Car sa femme connaît la musique qui charme et qui mène son bonhomme En s’habillant juste assez court pour faire bander le plus rebelle Qui devient bête de concours pour aller conquérir sa belle.
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Qu’un de ces quatre’ matins, ma muse m’envoie depuis sa bassinoire Une quelconque idée qui m’amuse qui ne soit pas une idée noire, Je le dis, j’en suis convaincu, si elle me pénètre par l’oreille, Cette idée issue de son cul me sera à nulle autre pareille.
Car le fruit de sa digestion passant par sa bouche gourmande Me remet toujours en question ce que la morale réprimande. Si nous sommes un peu polissons – ce que notre alliance revendique – C’est parce que nous rebondissons sur les sujets les plus merdiques.
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Quand l’amour est indicatif, son futur est dubitatif ; Quand l’amour est conditionnel, il n’est pas vraiment passionnel ; Quand l’amour s’exprime au passé, c’est de la haine compassée Et quand il est impératif, il n’est pas très coopératif.
L’amour se conjugue très mal – c’est là son côté animal – Mais le présent est bien trop court et le temps n’est d’aucun secours. L’amour ne peut être éternel – ce serait trop sempiternel – Seul l’amour inconditionnel reste à jamais exceptionnel.
Quand l’amour se transforme en haine, c’est qu’il n’a pas eu la moyenne ; C’est un amour à petits prix qui ne rapporte que du mépris. La haine est au cœur de l’amour et Dieu ne manquait pas d’humour En accordant le libre arbitre pour nous haïr à juste titre.
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Et si la Terre n’était qu’un rêve produit en une seule nuit Par une Gaïa, toute jeunette, à l’imagination fleurie ? L’éternité serait si brève qu’elle durerait encore aujourd’hui Et nous ne serions sur la planète qu’un genre de fantasmagorie.
Moi-même, je ne suis qu’un programme qui tourne sur la plateforme D’un système d’exploitation qui me fait croire qu’il est Dieu. J’ai avalé des kilogrammes d’informations de toutes formes Qui ne sont que divagations de ses fantasmes insidieux.
Tant que Gaïa fabulera, l’univers entier tournera Et quand Gaïa s’éveillera, le monde en réveil tremblera. Alors que nous importera quand la mort nous emportera Puisque l’Éternel ne sera plus qu’un feu qui s’évanouira ?
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J’avais bien plus de solutions que de problèmes dans ma tête Et chaque équation de la vie tournait en boucles hermétiques. Sans cesse des révolutions de zéros formaient des tempêtes De nombres aux chiffres asservis à des suites arithmétiques.
J’avais en guise de neurones, des processeurs quadruples cœurs Reliés aux modèles réduits d’un univers électronique Dont le flux de testostérone baignait d’une même liqueur Pour refroidir tous les circuits de ma mémoire bionique.
Et puis le Grand Bug apparut dans une explosion de lumière Et toute ma matière grise a proliféré dans l’espace. Toutes mes pensées disparues dans le néant s’éparpillèrent Et reviennent parfois par surprise au moment ou un ange passe.
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Rien ne sert de gagner sa vie, il faut accumuler ses points, Commencer le plus tôt possible et ne s’arrêter que post-mortem Dès l’enfance, on est asservi de la rentrée jusqu’à fin juin À bûcher pour être admissible et se fondre dans le système.
Le meilleur est récompensé à entrer dans les hautes sphères, Les autres abandonnent en route et servent de chair à canon. Certains tentent de compenser en trempant dans de sombres affaires Mais seront mis en banqueroute et finiront au cabanon.
Tout ça n’est que légalité ordonnée et commanditée Par une élite terre-à-terre et avant tout matérialiste. Qui mise sur la qualité plutôt que sur la quantité Ressemble au candide de Voltaire, un pauvre fou idéaliste.
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Valse à trois temps avec Satan qui serait du troisième sexe, Moins masculin qu’efféminé, de virilité féminine. Phénomène allant translatant d’un genre à l’autre sans complexe Frappant les mâles dominés et femelles cucul-la-praline.
Terminé le sexe des anges qui ne faisait bander personne ; Bienvenue au genre du diable qui reste au neutre et terre-à-terre. Être sexué, cela dérange les femmelettes et les garçonnes Par le besoin irrémédiable d’une sexualité solitaire.
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Un peu de fil et une aiguille suffit pour repriser un trou Mais le cœur est bien trop sensible pour se laisser rafistoler. Sinon la moindre peccadille revendiquera peu ou prou Un temps infini extensible et requis pour le consoler.
Sachez, parole de cœurdonnière, qu’un bon kit de raccommodage Contient compassion et patience, amour et empathie en tube. Un bisou à la boutonnière, un patch anti-marivaudage, Trois grosses bobines de confiance et de l’espoir en bouillons-cubes.
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Les petits démons font la fête dans une explosion d’émotions Quand les premières amours éclatent comme des bourgeons au printemps. Les coups de cœur montent à la tête sous les passions en promotion, L’émotivité se dilate sous des courts-circuits éreintants.
Le cœur n’ayant pas de fusible et le courant étant trop fort, L’esprit n’offre aucune résistance et les plombs pètent à se dissoudre. Pourtant bien que rien ne soit visible, on imagine les efforts De l’homme ou la femme en instance de succomber au coup de foudre.
Pour retrouver tous les chemins de mes rêves psychédéliques, J’emprunte les voies forestières d’une inspiration stimulée Qui me fait écarter de la main les rideaux méphistophéliques Où la faune inhospitalière choisit de se dissimuler.
Parmi les arbres phosphorés et les sentiers luminescents, Je suis et remonte la piste des elfes, des fées des lutins Qui se cachent dans la forêt et dont les pas déliquescents Montrent leurs empreintes utopiste qui mènent à leurs quartiers mutins.
Là, une fée masquée en biche ; ici, un elfe travesti En oiseau noir, vilain corbeau, ou en oiselle, belle corneille. Moi, je fais celui qui s’en fiche, qui cherche ailleurs et s’investit À éloigner les escargots des ramasseurs et leurs corbeilles.
À la manière de l’alchimiste, je reviens cent fois sur mes pas, Je reprends les mêmes passages autant de fois qu’un requérant. Comme je suis opportuniste et que j’ai l’œil dans le compas, Depuis ce jour, ils envisagent de m’accepter parmi leurs rangs.
Le « Bois de Hal » situé entre la Flandre et la Wallonie, dévoile une majestueuse hêtraie sur https:fr.quora.comprofileSylvia-9Une-for%C3%AAt-enchant%C3%A9e?ch=17&oid=106656537&share=82c47322&srid=hJ7fDb&target_type=post .
On dit que les actes manqués sont une sorte de compromis Entre le désir inconscient et l’objectif sciemment visé. Quand je me retrouve flanqué de créatures au cœur promis, Dois-j’en conclure à bon escient que mon âme est bien avisée ?
Dès qu’une houri m’a souri, rêvé-je un amour impossible ? Quand Vénus m’accueille en son sein, qu’ai-je oublié dans sa matrice ? Quand je sors avec une souris, le chat est-il inaccessible Et pénétrer en son bassin, est-ce une source inspiratrice ?
Sans doute l’ivresse des sens distille en l’esprit la liqueur Qui lui entrouvre la petite porte pour l’accès au septième ciel ? L’acte manqué serait l’essence, le super carburant du cœur Qui virevolte et me transporte aux paradis artificiels.
« À travers moi, viennent la vie, la respiration et la mort ! » M’a répondu la flamme verte issue du féminin sacré. Je vais donc suivre son avis et abandonner sans remords Mes conflits pour la découverte de mes petits démons sucrés.
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Le mur de Berlin a tremblé et a fini par s’effondrer ; Le communisme a reculé dans un souffle de liberté. Cependant s’il vous a semblé que tout va bien, vous conviendrez Que nous sommes toujours acculés et que l’espoir a déserté.
Quelle que soit l’espèce du mur, politique ou bien religieux Quand on fait la révolution, d’autres murailles nous enferment. Tout Roi chassé comme fruit trop mûr par des fanatiques litigieux, Provoquera l’involution vers une dictature à terme.
Finalement c’est sans issue ; malgré autant de changements, On repousse sans cesse ses limites et on atteint son périgée. Nos enfants du même tissu recommenceront également À péter à la dynamite tout ce qu’on aura érigé.
Tableau d’Aaron Jasinski sur https:www.taringa.net+arteaaron-jasinski-pinceladas-nostalgicas-parte-2_hrdb0 ainsi que sur https:www.aaronjasinski.com .
L’Ourobouros se mord la queue qu’il soit serpent, dragon ou chien. J’entends déjà les complotistes en dire autant sur tant de choses : « Si les pays sont belliqueux, ça vient de leurs politiciens Au pire, s’ils sont jusqu’au-boutistes, gare au chaos et aux psychoses. »
Le mieux est l’ennemi du bien, sans doute pire que le mal ; L’infiniment petit paraît plus grand que l’infiniment grand. Un petit virus microbien provoque un problème maximal Et quand son vaccin apparaît le désordre en est plus flagrant.
Dieu et le Diable, supposés être au cœur de toutes les guerres, Dérapent et font des tête-à-queue selon le sens des religions ; Chrétiens, musulmans opposés se prennent la tête depuis naguère Et moi je crie « sauve-qui-peut ! Ce mal s’attrape par contagion ! »
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Il en est des rêves utopiques de ceux qui ne connaissant rien Ont pourtant bravé l’aventure et triomphé des gens instruits. Les meilleurs désirs atypiques, à en croire les historiens, Malgré quelques mésaventures ont toutefois porté leurs fruits.
Et je propose de construire les rêves les plus audacieux Et même les plus impossibles voire s’ils paraissent stupides Car lorsqu’il s’agit de détruire les savoirs les plus fallacieux, La porte de tous les possibles s’ouvre en grand aux plus intrépides.
Une fois décroché la Lune, la pêche devient miraculeuse Car les poissons volent par-dessus l’eau qui a coulé sous les ponts. Les pêcheurs à l’heure opportune munis de lignes nébuleuses Ne seront, je crois, pas déçus de ma suggestion, j’en réponds.
La sirène blanche éclaire mes nuits par le grain de sa peau laiteuse Qui se confond avec mes songes ensommeillés d’iode et de sel. Elle se morfond, elle s’ennuie. Par mes rêveries prometteuses Je la distrais de mes mensonges dont elle tire les ficelles.
La sirène noire me fait plonger dans le sommeil le plus profond Vers les mirages aquatiques qui nourrissent mon inspiration. Elle aime me faire prolonger intensément vers les tréfonds Là où ses fantasmes érotiques ont le plus de motivation.
Tableaux de Yelena Briksenkova et de Becca Stadtlander.
Ceux qui le disent avec des fleurs sont ceux qui pensent avec le cœur Et leurs mots transportent de joie tous ceux dont l’âme est à l’écoute. Ceux qui le disent avec des pleurs sont ceux qui pensent avec rancœur Et leurs maux servent de rabat-joie pour faire du mal quoi qu’il en coûte.
Ainsi que la vague soit bonne ou chargée de flots affligeants, Je me laisse autant emporter par le vent sans lui résister. Je ne peux ni changer la donne ni changer la pensée des gens Mais je peux changer la portée de ma manière d’exister.
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Après ses millions de printemps, constituée d’essences vertes, Belles-de-jour, belles-de-nuit et de la couleur dans ses mains, Dame Nature n’a plus vingt ans mais elle demeure bien alerte Avec ses fleurs épanouies dont elle fleurit les chemins.
Certes, elle se fane en automne et fond dans le froid de l’hiver Mais elle dort, elle n’est pas morte, comme le phénix des forêts. Après deux saisons monotones, elle reprend un coup de sang vert Qui la réveille et la transporte pour de nouvelles noces dorées.
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Tous les chemins mènent à Rome pour qui ménage sa monture Et vous en sentirez l’arôme tout au long de votre aventure À condition de savourer chaque moment de son séjour Avec le cœur énamouré envers chaque bonheur du jour.
Si le présent semble immobile, le temps, lui, défile trop vite Avec cette course débile autour de laquelle on gravite. On court pour amasser l’argent, on court pour sentir la vitesse Électriser le cœur des gens qui se consument de tristesse.
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Quand les enfants deviennent grands, le marchand de sable jouit D’une retraite bien méritée sur son nuage sans regret. Un bon bouquin, un mazagran, un bon café le réjouit Il est heureux en vérité de passer la main au progrès.
Plus de contes à dormir debout pour les descendants d’aujourd’hui Qui s’endorment avec des séries les plus incroyables qui soient. Les contes de fées sont tabous car ce mauvais genre produit Une dépendance aguerrie envers la confiance en soi.
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Tous les contes à dormir debout de l’habile Shéhérazade Prolongeaient sa vie d’un matin jusqu’à la soirée fatidique. Si l’on enfile de bout en bout ses nombreuses improvisades, On y perd sans doute son latin mais on y gagne en juridique.
J’aimerais enchaîner mes rêves et mes Reflets-Vers récurrents Pour retrouver mes favorites qui disparaissent à l’aurore. Rêveries infinies et brèves dépasseraient mes concurrents De toutes ces séries démérites dont réseaux en streaming pérorent.
Non seulement inconfortable mais très éreintant pour les fesses, Avoir le cul entre deux chaises n’est pas si aisé qu’on le croit. Même s’il paraît délectable d’y embrasser, je le confesse, Un paon au style Louis XVI et qui fait la roue de surcroît.
Si pareille situation l’un de ces quatre jours m’échoit, J’opterai pour de l’Ikea dont le confort est assuré. Je mettrai l’accentuation sur un canapé de mon choix Et remplacerai le paon béat par une bouche à savourer.
Les belles plantes sous leurs serres aiment se gaver de soleil Et se montrent proliférantes quant à l’envie de resplendir. La grêle qui tape sur le verre, la poussière que le vent balaye Les laissent toutes indifférentes sans les empêcher de grandir.
Quand une jeune fille en fleur jette un regard par la fenêtre, Bien heureux qui l’apercevra et chanceux qui la cueillera. Et celui dont la main effleure leur corolle saura reconnaître La félicité mais devra l’orner de vingt-quatre carats.
Je connais une jardinière qui habite au dernier étage Dans une mansarde aérée, bien à l’abri des parasites. Or les fruits de sa pépinière sont faits d’amour et de laitage Dont j’aime me désaltérer quand je viens lui rendre visite.
Marre des programmes soporifiques débités dès potron-minet Qui ne servent qu’à prolonger les nuits d’insomnies redondantes ! Marre des feuilletons prolifiques qui ne sont jamais terminés Et ne cessent de se rallonger après maintes fins confondantes.
Mais les programmes intelligents étant difficiles à comprendre, Le cerveau aime se complaire à zapper des stupidités Car on prend les cons pour des gens à force de leur désapprendre À voir, au risque de leur déplaire, bêtises et insanités.
Bien sûr, les soaps d’après-manger sont efficaces pour la sieste Surtout quand le poste ronronne après avoir baissé le son. Les chats n’y sont pas étrangers car aussitôt ils manifestent Cette attitude et s’environnent en boule comme un hérisson.
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Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Trouver bonne chaussure à son pied n’est pas toujours aussi aisé ; Et trouver son homme parfait… impossible mais… ce n’est pas français. Marie a fait comme il lui sied ; pour ne pas se faire baiser Elle a écarté les surfaits et gardé ses référencés.
Puis elle les a mis à l’épreuve : « Savent-ils faire la cuisine ? Mangent-ils bio, équilibré, boivent-ils avec modération ? » Un à un, ils ont fait leurs preuves, beaucoup se sont crus à l’usine Mais Marie les a calibrés à la qualité des rations.
Finalement le plus complexe, l’expérimentation finale, Fut de tenir le plus longtemps et réjouir au lit, Marie. Bains, douche-à-bouche qui se duplexent et s’inscrivent dans les annales, Enfin faire l’amour à plein temps toute une vie sans avarie.
Illustration d’Astrid Babayan sur https:obrah.com.brcollectionsastrid-babayan .
Marie s’invente désormais sa propre saison pour aimer Depuis le trente-deux décembre jusqu’au trente-quatre novembre. Chez elle, elle s’habille en été, seins nus – c’est bon pour les tétés – Et quand elle sort, pas de culotte , c’est pas pour autant qu’elle grelotte.
Quelle est sa mode automne-hiver ? Pas autrement qu’en pull-over ! Printemps-été, robe légère voire une folie passagère ; Un décolleté bien plongeant ou un dos nu se prolongeant Jusqu’à ce qu’admet la censure sans rien montrer sous la ceinture.
Lundi est jour de promenades, randonnées, petites balades, Puis du mardi au vendredi – comme rien ne la contredit – Elle fait la tournée des grands ducs et quand sa fortune est caduc, Elle jette samedi et dimanche la cognée, puis après le manche.
Illustrations de Julianna Brion sur https:www.behance.netjuliannabrion .
Joli mois de mai pour Marie qui cherche l’amour de sa vie Le printemps ravive les cœurs, le fond de l’air est amoureux. Tous les animaux s’apparient pourquoi pas elle, à votre avis ? En quête du mâle vainqueur, elle court les sentiers langoureux.
Au mois d’août en pleine chaleur, ses amours vont en pleine ardeur ; Un nouvel amant chaque jour, les nuits passent en effervescence. Trouver l’étalon de valeur qui ne dure pas qu’un quart d’heure Mais l’oiseau rare court toujours ou finit en évanescence.
Novembre la distrait à peine mais elle reste seule dans son lit Car les amours sont monotones et les manteaux trop pudibonds. Chercher les mâles à la douzaine, l’aventure tourne à la folie. Fichue saison, fichu automne, fichu caractère furibond !
En février, rien ne va plus ; passé janvier, un peu de pluie ; Saint-Valentin, un rendez-vous et Marie va se faire les yeux. C’était très bien, ça lui a plu, elle est repartie avec lui Et au matin, je vous l’avoue, Marie le trouve merveilleux.
Illustrations d’Astrid Babayan sur https:obrah.com.brcollectionsastrid-babayan .
Joli mois de mai pour Marie qui s’éloigne et se met au vert Et oublie les soucis divers qui ont fait de l’ombre au soleil. Il faut changer de gabarit et recréer son univers, Remiser ses habits d’hiver, sortir les crop-tops du sommeil.
Au mois d’août en pleine chaleur, Marie suit l’aventure en jaune, Couleur de l’été en pleins champs, à galoper les jambes nues. Chercher à se mettre en valeur et chevaucher en amazone Des heures jusqu’au soleil couchant et patienter la nuit venue.
Novembre la surprend à peine, la rouille n’est que provisoire ; Marie recherche le confort et se blottit dans sa maison. Bien loin de la folie urbaine et ses mouvements dérisoires, Elle se nourrit à grand renfort de fruits et légumes de saison.
En février, rien ne va plus ; Marie songe à déménager, Changer de lieu et changer d’air et connecter d’autres réseaux. Tous les dimanches, il a bien plu et les nuages ont présagé Une grisaille légendaire et le moral reste à zéro.
Illustrations de Julianna Brion sur https:www.behance.netjuliannabrion .
Le paradis artificiel promis par la télévision Sera bientôt réalité pour ceux qui croient ce qu’on leur dit. Bien sûr, tout est superficiel, le bonheur n’est qu’une illusion Dont on vante la qualité en leur jouant la comédie.
Bientôt la jeunesse éternelle promise par la médecine Sera disponible à portée des portefeuilles bien fournis Et la consommation charnelle soumise à la gente assassine Qui proposera d’avorter pour cuire les fœtus au fournil.
Tableau de Mark Bryan sur www.artofmarkbryan.com .
Voir Étretat et puis mourir ne suffit plus pour mon bonheur ; Je veux voir son aiguille creuse par tous les temps de la planète. Bien sûr, je peux toujours courir pour l’apercevoir de bonne heure Sous une couche de poudreuse blanche, immaculée et tristounette.
Eh bien aujourd’hui c’est possible grâce à la fonte des banquises, Au réchauffement climatique et la pollution touristique ! Tout va bien, restons impassibles et calmons Madame la Marquise Car la Manche sera Atlantique d’après la science heuristique.
L’heuristique est l’art d’inventer, de faire des découvertes ainsi qu’une discipline qui se propose de dégager les règles de la recherche scientifique et de la découverte et plein d’autres choses…