La révolution « sans-culotte » n’aura pas lieu finalement. Pourtant les femmes n’étaient pas contre et les modistes plutôt pour. Mais de peur qu’on ne les pelote, ce sont les hommes évidemment Qui ont tous marché à l’encontre et renoncé à leurs concours.
Mesdames ne soyez pas tristes et conservez bien vos chapeaux Pour le prochain chambardement contre le pouvoir phallocrate. Lorsque les hommes égocentristes ne vous verront rien sur la peau, Vous obtiendrez, à retardement, un féminisme démocrate.
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Si les auteurs de ces images reconnaissent leurs travaux, je serai heureux d’en mentionner les noms avec respect.
Ôtons de notre accoutrement tout ce qui n’est pas essentiel ; Ne laissons qu’une protection contre les rayons du soleil ! Pour ne pas le dire autrement, élevons notre tête au ciel D’un chapeau en prédilection et dans le plus simple appareil.
Si simple, il fallait y penser ! Et malgré tous les interdits, Pour faire la révolution, renouvelons les « sans-culotte ». L’humour sera récompensé et l’automne sera reverdie Par toutes les fleurs d’absolution plantées sur coiffes rigolotes.
Tableau de Viktor Sheleg sur https:www.artmajeur.comviktor-sheleg .
Faites l’amour mais pas la guerre sauf pour la guerre de l’amour Où l’uniforme importe peu du moment qu’on ne le voit pas. Le soldat, sans être vulgaire mais avec une pointe d’humour, Pointera l’armement pulpeux pour vaincre de charme et d’appas.
On ne battra jamais les femmes ni même avec de belles fleurs Mais leurs vainqueurs devront les faire mourir d’amour et de plaisir. Interdiction de coups infâmes mais beaucoup de rires et de pleurs Quand l’instant de les satisfaire les fera se pâmer de désirs.
Photo de Haris Nukem sur https:www.creativeboom.cominspirationharis-nukems-theatrical-photographs-explore-the-meaning-of-faith-in-todays-connected-world .
Finalement dans la nature, tout est rond et n’est point carré ; Dieu nomme la femme prêtresse de cette loi universelle. Chaque élément de sa courbure est pensé pour contrecarrer La moindre impression de détresse qu’un homme éprouverait sans elle.
Les seins en tenue d’apparat sont « le » grade de puberté Et la rondeur des mamelons, est « la » distinction consacrée. Le cul conçu sans embarras pour se montrer en liberté Malgré les femmes en pantalon, traîtresses au féminin sacré.
La petite fille aux allumettes, cette fois ne mourra plus de froid Car sa nouvelle incarnation l’a pourvue d’un bidon d’essence. Fi de ridicules flammettes ! Elle s’est offert un feu de joie Derrière l’urbanisation des bidons-villes de sa naissance.
Le feu a grandi en ampleur et s’est propagé aux étages Et la petite fille en chaleur quitta jogging et pull-over. Ce matin, elle était en pleurs ; ce soir, elle aura l’avantage Devant ce brasier de malheur, de pouvoir dire : « Game Over ! »
Photo de Haris Nukem sur https:www.creativeboom.cominspirationharis-nukems-theatrical-photographs-explore-the-meaning-of-faith-in-todays-connected-world .
Ce que le cube est au carré, le cul, lui, le doit à la sphère. Si le cubisme brille comme un astre, le cul rayonne comme la Lune. Je serais fort désemparé et ne saurais me satisfaire D’un cul qui serait un désastre avec deux fesses inopportunes.
J’aime bien sa géométrie avec le point G en son centre Avec le sexe en arc de cercle et ses rondeurs topologiques. J’aime la trigonométrie des courbes où je me concentre En posant en guise de couvercle un diaphragme gynécologique.
Une sirène aux cheveux longs n’a pas besoin de vêtement ; Deux bouclettes pour le soutif et trois tresses nouées en string. Bien superflu un pantalon sur une queue tout bêtement Et le cheveu évolutif plébiscité par le sponsoring.
Pour entretenir ses cheveux, elle les oint d’encre de seiche Qui donne un brillant savoureux et rabat les mèches rebelles. Quelques escargots bien baveux et sa coiffe point ne se dessèche Par tous les crabes langoureux qui en pincent de la voir si belle.
Lorsque je plonge dans la lecture, je ne lis que de belles histoires ; Intrigues d’amour ou policières, bédés ou science-fiction. J’avale la littérature, j’en bois à ras le Saint-Ciboire, Je lampe l’encre nourricière et j’en sirote la diction.
Lorsque le récit m’engloutit, je pique une tête entre deux tomes, Je m’éponge à la couverture et je m’étends nu sur la page. Si le roman inabouti me laisse un souvenir fantôme, Je n’en fais pas une sinécure mais j’en bouffe mon marquepage.
Sur une planète cuprique où les escales sont minorées, Dans le miroir d’un onde pure, un agneau mirait son reflet Sous le regard d’un loup lubrique qui faisait semblant d’ignorer Qu’il voyait une face impure, grimaçante et les yeux gonflés.
Car l’eau cuivrée de la planète se comportait comme un oracle Qui manifestait l’origine des racines du visiteur. Ainsi l’enfant, l’affaire est nette, ne découle pas d’un miracle Mais grâce à l’action d’androgynes vénusiens ovopositeurs.
La dualité alchimique règle l’équilibre du monde ; Le masculin, le féminin, le jour, la nuit, Soleil et Lune. Et même à l’échelle atomique, tout se complète et se seconde ; Bien et mal ne sont pas bénins mais en relation opportune.
Même la femme a deux visages, deux côtés, sombre et lumineux ; L’amour est le yin du bonheur, la haine le yang du malheur. Ainsi, si son homme envisage de se montrer libidineux En mettant son sexe à l’honneur, il montre sa seule valeur.
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Tout là-haut sous le chapiteau, vivent et meurent les trapézistes Qui jamais ne redescendront sinon pour se faire enterrer. Ils n’ont de péchés capitaux que celui d’être fantaisistes Et s’arsouiller en escadrons et pirouettes intempérées.
Ils font l’amour à tire d’aile au-delà du septième ciel ; Les mères accouchent les jambes en l’air et les pères attrapent l’enfant Qui suit l’école des hirondelles et donne tout son potentiel Pour devenir aussi populaire que ses deux parents triomphants.
Lorsque le trapéziste est mûr, il retombe dans le filet Alors le temps suspend son vol et prend une retraite dorée. Tristement il rase les murs en repensant aux défilés Quand il prenait tout son envol au-dessus de son public adoré.
Dans nos campagnes on trouve encore des traces d’une mer antique Qui aurait recouvert le monde après un conflit climatique. Des fossiles de thons albacore, des dents de requins authentiques Sont découverts chaque seconde dans nos montagnes helvétiques.
Le mont Cervin, dit Matterhorn, serait un squale fossilisé Dont les dents forment des moraines et l’aileron crée des congères. Si les alpinistes se bornent à craindre ses flancs fragilisés, Hélas les imprudents apprennent que l’audace est bien mensongère.
Venez faire un séjour sur Mars et ses paysages écarlates Qui vous enlèvent les bleus de l’âme et toutes vos pensées moroses ! Parmi les perspectives éparses que les folles épopées relatent Et les crépuscules en flammes qui explosent dans la nuit rose.
Après quelques jours, votre corps s’ornera de belles écailles Et une queue prolongera votre dos couleur d’émeraude. Vous raffolerez de l’accord de votre écorce de rocaille Quand votre peau replongera dans l’océan de laves chaudes.
Aussi loin que remontent mes souvenirs d’enfance Noyés dans une brume de gris et de poussières, Mes rêves m’en racontent l’époque sans défense Où je n’étais que plume bercée par la lumière.
Une enfance banale, sans misère, sans richesse, Mais où je m’inventais un univers splendide. L’école communale comme unique sagesse Qui me défragmentait l’innocence candide.
Juste avant l’âge de raison, ma petite fille innocente Peignait les murs de la maison avec des couleurs florissantes. C’était un rayon de soleil d’une joie épanouissante Qu’elle conserva encore pareil lorsqu’elle fut adolescente.
J’espère qu’il lui arrivera un petit ange barbouilleur Qui, de bonheur, colorera sa maison d’oiseaux gazouilleurs. Non pas par esprit de vengeance mais pour perpétuer l’avantage De nos gènes inclus dans l’engeance qui enrichit notre héritage.
Sculpture de Karen Löwenstrom sur http:karen-loewenstrom.degalerie .
Quand l’aurore étend ses draps d’or entre ses bras incandescents, J’aimerais pour la soutenir me consumer de son amour. Hélas, à cette heure-là je dors et seul dans mes rêves descend, De sa chaleur, le souvenir d’une jouissance au point du jour.
Quand le crépuscule dérobe le soleil derrière l’horizon, J’aimerais retenir son voile pour l’épouser toute la nuit. Hélas, je ne retiens de sa robe rien qu’un évanescent tison Et quelques poussières d’étoiles qui s’obscurcissent après minuit.
D’abord une ombre se profile et soudain l’aurore paraît Comme un enfant qui vient de naître et pousse son rayon sacré. Tout doucement la chlorophylle sur les feuillages transparaît Où la rosée peut se permettre d’égoutter ses perles nacrées.
Puis, une forme se dessine en robe de brume ouatée Et toutes les fleurettes éclosent pour écouter le chant de l’aube. Coquelicots et capucines s’ouvrent et se mettent à miroiter La pleine lumière qui explose et unit tout ce qui l’englobe.
Enfin la déesse apparaît, fille du ciel et de la Terre Et Mère Nature lui fait la cour par tous les sujets de sa flore. Tandis que la nuit disparaît dans une fugue involontaire Et le premier oiseau accourt, costumé comme un mirliflore.
Tableaux de Pablo Tobar Henry sur https:tardecroaste.wordpress.com20110808pablo-tobar-henry-guatemala .
Ce matin, la Lune nouvelle accouche d’un premier croissant Si fin qu’il cercle son visage comme une main voluptueuse. Ce soir, la nuit se renouvelle autour de l’astre en défroissant Les étoiles dont le balisage ouvre la voûte tumultueuse.
Ce matin, la Lune gironde se divise en deux hémisphères Et deux déesses en émergent pour en partager l’atmosphère. Les terres du nord, les plus fécondes vont apprendre à s’en satisfaire ; Les terres du sud se submergent et là-bas, c’est une autre affaire.
Ce matin, les Lunes gibbeuses s’enlacent, s’entourent et s’embrassent Dans les bras de la galaxie ainsi prénommée « Voie Lactée ». Mais les deux lunes, un peu flambeuses, à force d’éclats et de grâces, Retombent en apoplexie et vont bientôt se rétracter.
Celui qu’on a mis au sommet, qu’on a élu grand timonier Pour diriger notre navire dans une croisière prospère, A tout bu et tout consommé sous la houlette du bâtonnier Qui jurait que rien ne chavire si on se fie à ses repères.
Mais il est fils de naufrageurs et nous dirige vers les récifs Malgré les plaintes des marins, il garde diantrement son cap. Il lance ses ordres rageurs sur l’équipage dépressif ; Selon l’avis des mandarins, ce n’est pas son seul handicap.
Il affirme qu’une tempête va s’abattre pour nous étouffer, Que les propos des spécialistes ne sont que des voix de sirènes. Je souhaite que la révolte pète et qu’on le laisse se faire bouffer Par les requins économistes qui nous grignotent la carène.
Ces temps-ci l’atmosphère oppresse les matins de fausses nouvelles ; Des informations qui font craindre pour ma vie et celle des autres. Où est-il le temps où la presse promettait que se renouvelle La vérité et non la moindre sur l’avis des uns et des autres ?
Tout est fait pour nous écraser sous des chiffres mal interprétés ; On ne raisonne que par la peur pour son travail et ses envies. Hélas nous sommes déphasés, les couvre-feux sont décrétés ; Chaque heure augmente la stupeur d’une oppression contre la vie.
Voici la véritable histoire des douze derniers jours de l’Atlantide.
1er jour, PREMIER PROBLÈME : Apparition d’une nouvelle grippe avec symptômes très courants pouvant être facilement traitée. Elle est juste dangereuse pour des personnes affaiblies. On l’appellera VITE-K.O..
2ème jour, RÉACTION EN CHAÎNE DE TERREUR : Par une peur massive, les médias grand public comptent les morts « avec » VITE-K.O. comme s’ils étaient morts « du » VITE-K.O. sous couvert de scientifiques et de médecins soudoyés par des politicards véreux.
3ème jour, CONFINEMENT : Toute l’Atlantide est confinée, magasins limités ou fermés si « non-essentiels ». Les petites entreprises déclinent, les entreprises mondiales prospèrent, la crise augmente, tous les paiements se font essentiellement par carte.
4ème jour, EXAGÉRATION DES « CAS » : Par des tests PCR totalement peu fiables, on exagère massivement le nombre de « cas » ou de soi-disant « infections » chez des personnes saines et non contagieuses.
5ème jour, MASQUES OBLIGATOIRES : Toujours par la peur, on impose le port de masques en fait totalement inefficaces mais dont l’utilisation prolongée augmente les risques de santé par manque d’oxygène et inhalation d’air vicié.
6ème jour, SUIVI DES CONTACTS : Les personnes sont amenées à accepter que tous leurs mouvements et leurs contacts personnels soient surveillés.
7ème jour, PASSEPORT SANTÉ : Les smartphones sont équipés d’applications biométrique pour surveiller et contrôler les personnes et leurs accès publics qui deviennent un système d’identité numérique mondial et obligatoire pour se déplacer.
8ème jour, DÉPLOIEMENT DE LA 5G : La 5G qui permet de collecter en permanence toutes nos activités, accroît le rayonnement à haute fréquence qui réduit les niveaux d’oxygène dans le sang et déclenche des symptômes respiratoires de type VITE-K.O.. Ces maladies 5G imputées au VITE-K.O. justifient les vaccinations.
9ème jour, VACCINATION OBLIGATOIRE : Les grandes sociétés pharmaceutiques qui jouissent d’une immunité totale génèrent des bénéfices énormes grâce à la vaccination obligatoire qui détruit l’immunité naturelle, augmente la stérilité et favorise le dépeuplement d’humains génétiquement modifiés pour l’obéissance.
10ème jour, DISPARITION DE L’ARGENT LIQUIDE : L’État qui ne tolère pas que les personnes puissent acheter librement avec l’argent liquide, impose l’argent numérique qui est constamment contrôlé et peut être retiré à toute personne réfractaire.
11ème jour, IMPLANTS À RADIOFRÉQUENCES : D’abord volontaires, des implants à radiofréquences permettent une surveillance constante de la santé, des mouvements, des contacts et des paiements puis, deviennent obligatoires après normalisation.
12ème jour, NOUVEL ORDRE MONDIAL ATLANTE : Les humains, génétiquement modifiés, sans immunité naturelle, implantés, connectés et contrôlés en permanence, sont réduits à l’état de robots à l’intérieur d’un régime totalitaire fascistecommuniste high-tech. Le VITE-K.O. n’était que le déclencheur.
Le treizième jour, les dieux en colère provoquèrent un cataclysme qui engloutit l’Atlantide.
Photos réalisées sur le site Picture to People https:www.picturetopeople.orgimage_effectsphoto-halftonehalftone-image-generator.html qui permet des effets intéressants à partir d’un original.
J’ai reçu ma convocation pour une numérisation. Ne sachant pas ce que c’était, j’ai poussé la curiosité – Sans doute par provocation – à donner l’autorisation À l’employé qui s’excitait avec tant d’ingéniosité.
On m’a scanné, numérisé, numéroté, analysé ; On a lu tout mon ADN et radiographié mon squelette. Après m’avoir vaporisé des vaccins non finalisés, J’obtins la classe européenne à métabolisme obsolète.
Désormais je suis adapté au nouvel ordre planétaire ; Je n’ai plus de souci d’argent grâce à mon minimum social ; Je peux directement capter les médias par pass-sanitaire Qui m’observent en me partageant par reconnaissance faciale.
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La flèche au centre de la cible, le mariage est consommé. Alors le même sang s’écoule entre les cœurs synchronisés, Les pensées deviennent accessibles et sont très vite consumées Par tout l’amour qui en découle et par son fruit intronisé.
Ainsi les âmes se libèrent par le pouvoir des alliances Car chacune éclairera l’autre comme un miroir complémentaire. Puis, les deux sexes enfin pubères apportent aux corps leur résilience Et l’intuition se fait l’apôtre du feu sacré élémentaire.
Entends-tu le chant du silence et la couleur de l’intuition Qui résonne dans l’invisible porté dans un air assourdi ? Ferme les yeux en vigilance tout en suivant la partition De cette gamme imprévisible chromatique et abasourdie.
Voilà, les ténèbres s’effacent et la conscience devient lumière ; La petite voix habituelle ondule en vagues indigo. Tous les mensonges qui t’agacent deviennent vérité première Tandis qu’en flammes rituelles, les anges chantent des madrigaux.
Écrire un air de fantaisie selon l’humeur de la saison, Composer avec triple-croches une valse avec triolets, Tout l’art de la kinesthésie réside dans la combinaison Que la compositrice accroche en notes bleues aux tons violets.
Le bassin suit selon les basses que les jambes jouent sur un clavier Improvisé à même le sol sur trois octaves synchronisés. Les épaules tournent avec audace et les bras miment l’épervier Dont le vol chante en clef de sol sa mélopée préconisée.
J’ai vu des pétales de roses qui recouvraient une Ève nue Après qu’elle a mordu la pomme et découvert sa nudité. Pour couvrir ses pensées moroses, les fleurs de lys l’ont soutenue Avec des fards dont les arômes l’ont revêtue d’absurdité.
J’ai vu les pétales s’envoler pour dévoiler son cœur d’étoile Et un vent d’amour s’exhaler puis, remonter entre ses seins Pour attirer et convoler d’Adam lui découvrant son voile Afin de cueillir l’azalée dans l’antre au creux de son bassin.
Bien qu’ils soient déjà parmi nous, l’homme moderne ne les voit pas. Il pensait sans doute rencontrer d’étranges petits hommes verts. Sont-ils laids ou bien choupinous ? Sont-ils belliqueux ou sympas ? Or ils ne veulent pas se montrer et préfèrent rester à couvert.
Comme je les imagine en anges avec des ailes dans le dos, Transparents ou bien invisibles, du moins pour ceux qui n’y croient pas, Personnellement ça m’arrange de rester derrière le rideau Car leur présence imprévisible fait passer de vie à trépas.
Après avoir marché sur Mars, d’où l’homme serait originaire, Vénus mérite d’être conquise puisque les femmes en proviennent. J’aimerais que mon métatarse soit le premier préliminaire À caresser la peau exquise de ses montagnes vénusiennes.
À moi tous les monts de Vénus où coulent les sources d’amour ! À moi les vulves éternelles où l’on se plait tant à s’étendre ! Rendez-vous Planète-Terminus, dans les paysages glamours Des mamontagnes maternelles citées sur la carte du tendre.
La femme idéale, amoureuse, gaie, inventive et spontanée S’est démultipliée sur Terre depuis l’aube de l’humanité. Et son icône langoureuse reflète tout au long de l’année Trois cent soixante-cinq caractères d’infinitésimalité.
Elle parait difficile à suivre car son image se projette Dans tous les coins où l’amour sème ses avatars en abondance Comme toutes les pages du livre du roman où elle est sujette À employer mille stratagèmes afin de mieux mener la danse.
Photo de Chelsea Victoria sur https:www.stocksy.comChelseaVictoria .
Lorsque tu rêves en noir et blanc et qu’une couleur se détache, Ton inconscient met en valeur l’objet de toutes tes attentes. Sur un fond camaïeu troublant, cette tonalité s’attache À te contraster la pâleur de tes amours en dilettante.
Et quand le rêve se réalise en couleurs, en chair et en os, Tu as créé sans le savoir car l’univers te l’a permis. En attendant, idéalise par tes pensées les plus véloces Ce que tu souhaiterais avoir pour que ton vœu soit affermi.
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Quand une fille est dans la Lune, elle n’se met pas à rêvasser ; Elle contemple dans son miroir le reflet de sa renommée. Qui aura la bonne fortune de savoir s’y interfacer Pourra glisser dans son tiroir une starlette à point nommé.
Moi qui suis souvent dans la Lune, vous pensez bien si j’ai osé Photographier ces demoiselles pour compléter ma collection ! J’en ai des photos opportunes et beaucoup de nus exposés Dont je dévoile des parcelles dans mes poèmes d’incorrection.
La « misogynie mise à part » – comme le chantait Georges Brassens – Elle m’emmerdait à critiquer tous mes efforts pour la baiser. Mes préliminaires au départ lui auraient donné mal aux seins Et mes caresses pratiquées ne faisaient rien pour l’apaiser.
« Je ne sens rien ! Dépêche-toi ! » finissait-elle par me dire. Alors vingt fois sur le métier je me remettais à l’ouvrage Et mon phallus restait pantois sans davantage approfondir Puis, elle poussait l’inimitié à m’ coller trois mois de sevrage.
Lorsque la fée rose découvre le pantin de bois dans son lit, Elle lui insuffle la vie et Pinocchio ouvre les yeux. Mais lorsque la bouche il entrouvre et ment pour son premier délit, La fée nymphomane ravie trouve son membre merveilleux.
Si Pinocchio fait des mensonges, la fée n’en demeure point fâchée Car, de ses doigts, elle l’attouche dans de langoureux concertos. Ainsi le tarin à rallonge n’est rien d’autre qu’un godemichet Que la fée lubrique s’embouche car en mineur, le con serre tôt.
Lily Pirate, par sa bravoure, est devenue fier capitaine Et se réserve les marins les plus doués pour la bagatelle. Chaque nuit elle les savoure car elle est bonne samaritaine Et leur réserve ses coups de reins cul nu en porte-jarretelles.
Elle gouverne les fesses à l’air car c’est selon d’où vient le vent Qu’elle dirige son vaisseau vers des frégates et des corvettes. Un amiral patibulaire se serait montré décevant En refusant, ce vieux puceau, de la satisfaire en levrette.
Qu’il est long ton serpent, papa, présumé plein de connaissances ! Qu’il est perfide ton chemin supposé assainir le monde ! Qu’ils sont hypocrites les pas censés marcher avec aisance ! Qu’elle paraît sournoise la main qui nous guide de manière immonde.
Qu’elles restent vaines tes promesses qui devaient tout améliorer ! Qu’il est indélicat ton plan qui nous prive de libertés! Qu’elle est trompeuse ta grand-messe où l’espoir est détérioré Par l’assurance d’un implant qui nous rendra déconcertés.
La Chaleur ayant merdé Du printemps jusqu’en été, Se trouva fort dépourvue Quand l’automne fut venue ; Pas un seul vent tropical, Ni de soleil amical.
Elle alla chercher pitance Chez le Froid en repentance ; Le priant de récupérer Quelques journées tempérées Qu’au beau temps se renouvellent. « – Je rembourserai, lui dit-elle, Aux prochaines belles saisons Si vous m’en donnez raison ! »
Le Froid n’est pas philanthrope, C’est là son moindre défaut. « – Que faisiez-vous au temps chaud ? » Dit-il d’un ton misanthrope. « – Nuit et jour à tout venant, Je chômais, ne vous déplaise. » « – Vous chômiez ? j’en suis fort aise, Allez sous les ponts maintenant ! »
À coups de tonnerre sur les routes et sur les voies périphériques, La chaleur en pleine déprime meurt d’une agonie estivale. Malgré le Soleil en déroute de notre été catastrophique, La Lune assure l’intérim durant les nuits qui festivalent.
La Lune fait la révolution ! L’astre féminin des poètes Désormais gère les saisons et règle les nuits et les jours. C’était la seule solution pour que l’automne reste chouette Sinon l’hiver aura raison de nos trois cent soixante-cinq jours.
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Une année de soleil en grève et pluies de manifestations Ont transformé l’année civile en guerre météorologique. Mais je n’y vois aucune trêve dans l’échauffement des nations Car le peuple est resté servile envers l’état démagogique.
Sans doute une éruption solaire, une tempête magnétique, Ont lobotomisé les foules dont le cerveau s’est ramolli. Seuls, des résistants en colère luttent contre le pathétique Roi-Soleil qui a perdu la boule après avoir tout démoli.
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Un jour mon corps se ridera et ma peau deviendra écorce Qui alors se fragmentera sous la pression du cœur d’étoile. Un troisième œil s’irisera à travers l’orbite retorse Du front qui se segmentera puis, disparaîtra dans un voile.
Je serai l’ange de Lumière après avoir été Ténèbres ; Je deviendrai le Léviathan de ma tribu humanitaire. Je recouvrerai ma première existence tristement célèbre Où l’on m’avait nommé Satan, prince déchu et solitaire.
Après avoir foulé la terre, les jambes se couvrent d’écailles Et la sirène baptisée de feu retourne chez sa mère. Elle reste un moment solitaire dans les anémones en rocaille Et les poissons fanatisés par ses beaux yeux bleu-outremer.
Souvent elle remonte en surface pour respirer le vent du large Et chante l’ivresse du vent pour apprécier son sevrage. Certains marins ont eu l’audace de la poursuivre sur leur barge Mais hélas aucun survivant n’a pu s’échapper du naufrage.
Non, ma Lune, tu n’es pas morte. Tu n’es même pas encore née. Tu te développes dans l’œuf jadis pondu par ma planète. Tu attends que le temps t’apporte cette métamorphose innée Qui fera de toi l’astre neuf d’une déesse mignonnette.
Alors tu brilleras autant que le soleil, feu ton grand-père Et tu pivoteras ton corps d’un délicat ballet lunaire. Puis, ton noyau omnipotent deviendra créateur prospère Et qui battra tous les records de procréations planétaires.
Après neuf mois de gestation, la mer accouche d’une fille Dont la naissance était prévue depuis le fond des océans. Sans un cri de protestation la mère agrandit sa famille D’une sirène, sauf imprévu, dans le silence bienséant.
Voici pour la première fois l’offrande au ciel de son visage Et sa première bouffée d’air qui souffle son feu véhément. Avec deux jambes toutefois étant donné qu’il est d’usage De fouler la terre solidaire pour unir les quatre éléments.
Il est un ensemble de portes que je dois franchir une à une Et le passage vers l’inconnu à chaque fois me rend perplexe. Parfois la destinée m’apporte une rencontre fort opportune, Parfois un chemin biscornu pour une expérience complexe.
Approximativement sept ans séparent chaque nouveau stade ; Durée impartie nécessaire pour accomplir chaque degré. Le septième est très important ; si j’ai bien rempli ma croisade Mon alliance se resserre envers l’absolu qui m’agrée.
Il doit être fils de Noé ou fils caché de La Fontaine, Bâtard de Saint-François-d’Assise ou tout simplement magicien. Car il débarque en canoë, en uniforme de capitaine, Et descend s’asseoir sur l’assise d’un banc de pierre vénitien.
Il demande aux chats les nouvelles sur la bonne santé de leurs maîtres ; Les oiseaux livrent les potins entendus au bord des fenêtres. Le temps qu’il fait, c’est l’hirondelle qui joue le rôle du baromètre Et les chiens, ces vieux cabotins, savent tout ce qu’il y a à connaître.
J’aime les femmes des jours de pluie que j’aime imaginer uniques, Créées par Dieu, un jour d’orage, uniquement pour le plaisir De leur offrir un parapluie, un abri ou une tunique Et voir la pluie sur leurs visages ruisseler vive de désir.
Parapluie rouge de préférence, tunique verte, s’il vous plaît. En amour, je reste classique, surtout si la femme est jolie. Pour le prix d’une révérence, un peu d’humour et de fair-play, J’égoutte mon cœur narcissique et le présente ainsi poli.
Je hais les chiens, ces trouble-fêtes, qui se prétendent chevaliers Et défendent en montrant les crocs celle qu’ils pensent dominer. Je ne vais point risquer ma tête pour un mâtin peu cavalier Et je vais soigner mes accrocs chez la mercière inopinée.
Tableaux de Georgy Kurasov sur https:www.tuttartpitturasculturapoesiamusica.com201111georgy-kurasov-1958-russian-cubist.html .
Quand Madame la Reine en sa ruche s’ennuie Et que les faux-bourdons ne savent la dérider, Elle s’en va à la traîne en chemise de nuit Qu’elle remonte et court donc les ailes débridées.
Elle va voir ses cousins, les petits papillons Tout comme elle, insatiables envers la bagatelle, Remplit son magasin des petits dardillons Des diptères appréciables malgré leur parentèle.
Sans qu’il y ait d’entourloupe, quand les œufs ont éclos, Les larves sont triées dans sa progéniture. La reine prend sa loupe et observe à huis clos Pour garder les striées aux plus belles rayures.
Tableaux de Maggie Taylor sur https:www.tuttartpitturasculturapoesiamusica.com201512Maggie-Taylor.html?m=1#more .
La crise a tellement tout tordu que plus rien n’sera comme avant ; Tous les étages de la maison sont affaissés sous les complots ; Hélas tout le monde a mordu aux coups fourrés des faux savants Qui nous ont troublé la raison avec leurs magouilles à huis clos.
Les lois ne seront plus jamais droites, équitables et légitimes ; Les droits de l’homme n’auront plus cours et votre enfant n’est plus à vous ; Le gouvernement désormais vous compte au nombre des victimes ; Il fallait crier « au secours » passé le premier garde-fou.
Illustration de Jos de Mey sur https:im-possible.infoenglishartmeymey10.html .
Les magasins non essentiels seront fermés dorénavant ; Les marchands de rêves obligés de vendre les pires cauchemars. Les manufactures du ciel ne produiront plus comme avant Les flèches qu’on voit voltiger quand le temps des amours démarre.
Il est étrange que personne ne soit outré ou indigné Comme si finalement les rêves ne trouveraient plus d’acquéreur. Alors il est temps que l’on sonne l’alarme ou bien se résigner À vivre une existence brève dans l’enfer « En Marche » de la terreur.
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Mac rond, casse-tête, le maire si bête, Dupont mord l’yéti d’Armanin, Flavius verrant jupe et Philips. C’est l’hymne à la mort (moi l’nœud) C’est l’hymne à la mort (moi l’nœud)
Manu, Jeannot, Bruno, Indiana, Ricard, Ricky, Rico, Gégé, L’orient, Olive à l’Ain et douar. C’est l’hymne à la mort (moi l’nœud) C’est l’hymne à la mort (moi l’nœud)
Pfizer, Janssen, AstraZeneca, BioNTech, Takis, Bharat, Shifa, Shenzhen, Kocak Farma, Moderna. C’est l’hymne à la mort (moi l’nœud) C’est l’hymne à la mort (moi l’nœud)
Parodie de la chanson « L’hymne à l’amour » de Jacques Dutronc et dessin de Placide.
D’énigmatiques extra-terrestres un jour sont descendus sur Terre Imposer un ultimatum à tous les dirigeants du monde. Ils gravèrent dix commandements stricts, rigides et autoritaires Avec un délai de dix ans sous peine de sanctions immondes.
Alors tous les gouvernements se réunirent deux fois par an Pour établir un plan d’action à cette mise sous séquestre Car si le projet n’aboutit ou s’il se montre inopérant, La Terre entière sera détruite par les forces extra-terrestres.
Les savants trouvèrent un virus, pas méchant mais très contagieux Afin de semer la panique et menacer la vie des hommes. En même temps ils ont créé un vrai-faux vaccin litigieux Car il contient le vrai virus qui s’attaquera aux chromosomes.
Nos élus sont-ils des bourreaux ? Sont-ils assassins ou sauveurs Qui ont choisi de sacrifier afin d’en sauver beaucoup d’autres ? Pour laisser à l’humanité cet avertissement « Game Over », Sur une stèle américaine est gravé l’Ordre de ces apôtres.
1. Maintenez l’humanité en dessous de 500 millions d’individus en perpétuel équilibre avec la nature. 2. Guidez la reproduction intelligemment en améliorant la forme physique et la diversité 3. Unissez l’humanité avec une nouvelle langue mondiale. 4. Traitez de la passion, de la foi, de la tradition et de toutes les autres choses avec modération. 5. Protégez les personnes et les nations avec des lois et des tribunaux équitables. 6. Laissez toutes les nations régler leurs problèmes externes et internes devant un tribunal mondial. 7. Évitez les lois et les fonctionnaires inutiles. 8. Équilibrez les droits personnels et les devoirs sociaux. 9. Faites primer la vérité, la beauté, l’amour en recherchant l’harmonie avec l’infini. 10. Ne soyez pas un cancer sur la terre, laissez une place à la nature.
(Ces 10 commandements bien réels ne sont pas de moi mais sont vraiment gravés sur une stèle gigantesque en granit (Les Georgia Guidestones) dont vous trouverez tous les détails ici : https:fr.wikipedia.orgwikiGeorgia_Guidestones L’histoire des extra-terrestres, purement fictive, est de mon crû mais… qui sait ?)
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.