Catégorie : 2018

  • Le treizième ciel

    Le treizième ciel

    Quand la balance s’harmonise avec la couleur des passions,
    C’est le treizième ciel qui s’ouvre sur une forêt de plaisir
    Dont les arbres se féminisent pour concevoir en compassion
    L’enfant qui, aujourd’hui, découvre l’origine de ses désirs.

    Tableau de Dennis Potokar.

  • La balance amoureuse

    La balance amoureuse

    Quand l’amour se met en balance, l’horloge de la vie commence ;
    Tic-tac, on devient amoureux ; tic-tac, on s’enlace, on s’embrasse ;
    On vit ensemble et on avance, on sème ensemble ses semences ;
    Puis après neuf mois langoureux, ding-dong, l’enfant paraît avec grâce.

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  • Le garde-sourire

    Le garde-sourire

    Quel sourire vais-je revêtir pour m’accorder à la journée ?
    De l’humour noir au rire jaune s’il pleut, s’il vente ou qu’il tempête !
    Un rire gai pour se blottir autour d’un verre, c’est ma tournée !
    Sourire d’amour pour l’amazone dont je ferai belle conquête !

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  • L’amie sincère

    L’amie sincère

    L’amie sincère montre son sein et soudain mon regard s’affaisse
    Sur l’entrejambe juste entrouvert pour l’aventure prometteuse
    Vers les tréfonds de son bassin suivant la courbe de sa fesse
    Là où ma langue de trouvère saura se montrer entremetteuse.

    Tableau de Giorgi Kurasov.

  • La femme aux baisers d’or

    La femme aux baisers d’or

    Lorsque ses deux yeux se referment pour ouvrir le canal du cœur,
    L’amour aveugle voit ma passion prendre l’envol qu’il subodore.
    Alors je prends ses lèvres fermes et je reçois, comme un vainqueur,
    La plus tendre des émotions, un baiser pur, un baiser d’or.

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  • Correspondance de plaisance

    Correspondance de plaisance

    Comme un navire de plaisance voguant de bonne renommée,
    Je vous adresse mes messages par enveloppe maritime
    Pour vos faire-part de naissance, vos mariages consommés
    Et les innombrables enfants sages nés de vos amours légitimes.

    Tableau de Catherine Chauloux.

  • Attention, un rêve peut en cacher un autre !

    Attention, un rêve peut en cacher un autre !

    Main dans la main, les sœurs Morphée guident mes rêves qui s’enchaînent
    Pour des amours dont la lueur sonne en mon cœur un tintamarre.
    Et les cygnes de philosopher sur mes pensées qui se déchainent
    Quand je me réveille en sueur lorsque ça tourne au cauchemar.

    Tableau de Andrey Remnev.

  • La croisière « Sérénité »

    La croisière « Sérénité »

    Sur une mer d’éternité, mon âme est partie en croisière
    Vêtue d’un corps pour une escale qui ne durera qu’une vie.
    Puis le vaisseau « Sérénité » en recueillera ma poussière
    Pour l’emporter vers les étoiles afin d’y renaître à l’envi.

    Tableau de Georgy Kurasov.

  • La richesse intérieure

    Que sont mes années devenues au fil des jours et des saisons ?
    Elles ont nourri mes expériences et elles ont mûri mes victoires.
    Elles m’ont donné en revenus tout plein d’enfants dans ma maison,
    Des beaux jardins de luxuriance et la plus belle des histoires.

    Tableau de Soffronia.

  • L’horloge sexuelle

    L’horloge sexuelle

    Comme un balancier qui oscille de féminin à masculin,
    Mon âme tictaque à l’envi entre ces sexualités.
    Puis un jour, mes yeux se dessillent et l’image en mon cristallin
    Faut apparaître pour la vie, quelle sera ma dualité.

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  • Les ricochets du temps

    Les ricochets du temps

    Papillons et fleurs de printemps, tous mes souvenirs s’effilochent
    Au fil de ce temps vagabond qui pleure à grands coups de savon.
    Tout est emporté par le vent comme des galets qui ricochent
    En sautillant trois petits bonds, trois petits tours et puis s’en vont.

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  • Les pachydermes bleus

    Les pachydermes bleus

    Si tes chagrins ressemblent un peu à de gros pachydermes bleus,
    Chargés du poids du désespoir mais de la couleur de l’espoir,
    Ignore ces images brèves car tout cela n’était qu’un rêve
    Et s’il avait été morose, tu aurais vu des éléphants roses.

    Tableau de Catherine Chauloux.

  • L’aura spectaculaire

    L’aura spectaculaire

    L’existence est enregistrée dans les cheveux depuis toujours.
    Depuis le jour de la naissance de nos mémoires cellulaires.
    Les émotions sont illustrées de mélanine au fil des jours
    Qui nous transmet sa connaissance par une aura spectaculaire.

    Tableau de Canan Berber.

  • Les muses matutinales

    Les muses matutinales

    Lorsque les brumes matinales tombent sur la ville endormie,
    Je perçois à travers mes rêves mon paysage transformé
    Par les muses matutinales qui plongent en hypothermie
    Les journées qui se font si brèves dans cet automne chloroformé.

    Tableau de Andrey Remnev.

  • Le canal du cœur

    Toutes les histoires à écrire n’appartiennent pas à l’auteur
    Mais dans une autre dimension inaccessible à la raison.
    Seul l’esprit peut les retranscrire s’il ouvre le canal du cœur
    Dont le pouvoir de l’intention se propage en toutes saisons.

    Tableau de Catherine Chauloux.

  • Quelle est la couleur de l’automne ?

    Quelle est la couleur de l’automne ?

    Printemps, mets-moi le cœur au vert ! Été, que tes couleurs dérouillent !
    Hiver, ton blanc est ennuyeux ! Automne, tu parais monotone !
    Pourtant quand tout est recouvert de feuilles mortes et de citrouilles,
    Tu irradies d’un camaïeu de tonalités qui détonnent.

    Tableau de Jeremy Mayes.

  • L’arbre aux cadeaux

    L’arbre aux cadeaux

    Un jour par an, l’arbre aux cadeaux, planté par ton père pour sa femme
    Et que celle-ci a arrosé neuf mois jusqu’à ce qu’il fleurisse,
    Porte ses fruits comme des gâteaux et des feuilles en forme de flammes
    Afin qu’ils puissent te proposer qu’un nouvel âge te mûrisse.

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  • L’hypnotiseur précolombien

    L’hypnotiseur précolombien

    J’ai dissimulé dans ce texte des phrases infraliminales
    En accord avec le contexte des images subliminales.
    Trop tard ! Vous êtes envoûtés par le pouvoir précolombien
    Qui va vous empapaouter jusqu’à demain si tout va bien.

    Empapaouter signifie duper, tromper, escroquer ; ça faisait longtemps que j’essayais de le caser, celui-là.

  • Vers le nouveau monde

    Vers le nouveau monde

    Raconte-moi vers quel pays la destinée va m’emmener ?
    Y connaîtrai-je la douleur ou bien le bonheur d’y grandir ?
    Mon cœur sera-t-il envahi de l’amour d’y être incarné ?
    De quelle aura, de quelle couleur, mon âme saura resplendir ?

    Tableau de Albena Vatcheva.

  • L’épicerie Manolito

    Les promesses sont en promotion à l’épicerie Manolito
    Et les retraites sont en réclame avec Brigitta à la caisse.
    Les hausses sont en proportion et les crédits incognitos.
    D’ailleurs, c’est lui qui le proclame : « c’est bien, du moment que j’encaisse ! »

    Avec Edouardo Felipe, le chef du rayon « bon marché »,
    Vous n’en reviendrez plus jamais des huiles et des grosses légumes.
    Le magasin est équipé de gorilles tout harnachés,
    Prêts à tout pour vous rétamer s’il vous reste de l’amertume.

    Et c’est pourquoi je vous propose d’honorer ce saint épicier
    En lui offrant un bain de foule avec ses légumes pourries.
    Le seul risque serait qu’il ose les revendre pour bénéficier
    D’un prix d’a-chat qui le défoule et nous en serions les souris.

    Mafalda de Quino revisitée par qui vous savez.

  • Double-croche

    Double-croche

    Je l’appelais ma « Double-croche » car elle sautait en triolet
    Sur les portées en clef de sol et quelquefois en clef de fa,
    Mais n’émettais aucun reproche quand ses gambettes affriolées
    Demandaient que je les console en les massant sur le sofa.

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  • Le pont de l’amour

    Le pont de l’amour

    L’amour ressemble aux ponts couverts pour relier l’homme à la femme.
    Monsieur plonge dans le tunnel si son instrument y parvient
    Jusqu’à ce qu’il ait découvert ce qui fait plaisir à Madame.
    Et quand ça devient passionnel, il fait de nombreux va-et-vient.

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  • Le quintette de vie

    Le quintette de vie

    Les années jouent une musique qui nous entre par une oreille,
    Fait plusieurs tours dans notre tête et nous fait résonner en chœur.
    Comme un oiseau bleu amnésique qui oublierait ce qui l’effraye
    Et lors pousserait son quintette avec esprit corps âme et cœur.

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  • La projectionniste

    La projectionniste

    Dans la pénombre, elle me darde, de ses yeux bleus en projecteur,
    Tous ses désirs inassouvis pour que j’en sois leur interprète.
    De peur que son cœur ne s’attarde, j’ouvre le mien en protecteur
    Et je lui renvoie ses envies dès que sa bouche s’y apprête.

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  • Projection

    Projection

    Quand je projette mes envies sur la femme de mes désirs,
    Je voudrais que le plaisir monte aussi haut que ce pléonasme,
    Jusqu’à ce qu’elle me convie entre ses bras pour me saisir
    Ce projecteur par qui remontent les émissions de mon orgasme.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • La fièvre de trois

    La fièvre de trois

    Paris ravit la belle Hélène sur les parvis de Notre-Dame,
    En lui offrant sa ville rose dans les tonalités d’octobre,
    Pour se marier à la Madeleine et devenir mari et femme.
    Depuis les Grecs, un peu moroses, n’ont jamais digéré l’opprobre.

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  • Les petites flammes

    Les petites flammes

    Quand toutes les petites flammes auront rejoint les océans,
    Elles s’élèveront ensemble et changeront de densité.
    Puis, toutes ces petites âmes renaîtront, surgies du néant,
    Dans des enfants qui nous ressemblent pour un amour d’immensité.

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  • Nouvelle saison

    Nouvelle saison

    Tous les automnes se ressemblent, tous les automnes nous fascinent
    Comme un feuilleton qui revient pour nous raviver la mémoire.
    Nous aimons ce qui nous rassemble, qui nous relie à nos racines
    Et mon vieux château redevient le plus splendide des manoirs.

    Château de Courances en Essonne, France.

  • Le deuxième jour

    Le deuxième jour

    Au premier temps de l’amour, le cœur se sent en prison
    Et demande à s’envoler comme libres papillons.
    Déjà au deuxième jour, il dépasse l’horizon
    Pour s’en aller convoler et bâtir son pavillon.

    Tableau de Christian Schloe.

  • Le chat couleur du temps

    Le chat couleur du temps

    La nuit, mon chat n’est jamais gris, cela dépend de l’éclairage ;
    Selon ses yeux, couleur de lune, ou sa robe, couleur d’étoiles.
    Il a plusieurs noms ; Mistigri, lorsque le temps est à l’orage ;
    Figaro, pour les jours de brume ; et Félix quand le ciel se voile.

    Tableau de Christian Schloe.

  • Les couleurs d’octobre

    Les couleurs d’octobre

    Tandis qu’octobre sonne le glas qui frappe aux portes des maisons,
    Le ciel assortit sa tenue selon la mode de chez moi.
    Natures sobres de peu d’éclat mais aux couleurs de la saison
    Qui me souhaite la bienvenue tous les matins au fil du mois.

    Tableau de Jeremy Mayes.

  • Les arbres de lumière

    Les arbres de lumière

    Voici venir dans la pénombre du mois d’octobre qui s’avance,
    Les premiers arbres de lumière qui remonte de leurs racines.
    Par leur éclat et par leur nombre, ils sont fontaines de jouvence
    Qui, d’une grâce coutumière, m’offrent une année qui m’enracine.

    Tableau de Benjamin Victor Kelley.

  • Septembre ne sera plus tendre comme avant

    Septembre ne sera plus tendre comme avant

    Monsieur d’Octobre étant épris de Mademoiselle Septembre,
    Lui offrit de porter son nom pour le meilleur et pour le pire.
    « Hélas, mon cœur est déjà pris par ce beau marquis de Novembre… »
    Répliqua-t-elle en disant « non » d’un cœur qui ment comme il respire.

    Tableau de Georgy Kurazov.

  • Le bal des comètes

    Le bal des comètes

    Les cœurs d’étoiles solitaires chercheraient gentils cavaliers
    Pour les escorter en fusée au grand bal des constellations.
    Tous les chevaliers de la Terre et les martiens festivaliers
    Sont invités à diffuser la sidérale invitation.

    Tableau de Christian Schloe.

  • Cache-à-lune

    Cache-à-lune

    Cette nuit, elle rata son train et attrapa un cachalot
    Pour retrouver l’ami Pierrot dans ses derniers quartiers de lune.
    Colombine fut de bon entrain et l’embrassa sous le halo
    D’un baiser peut-être pas fiérot mais qui valait une fortune.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le bal des sirènes

    Le bal des sirènes

    Bonne nouvelle des abysses : on y roule à tombeau ouvert
    Avec les hippocampes prêts à bondir à grandes brassées,
    Avec les poissons qui vrombissent de leurs ouïes à découvert
    Et les sirènes empourprées à l’envie de vous embrasser.

    Tableau de Ronnie Biccard.

  • Les couleurs du bonheur

    Les couleurs du bonheur

    Les plus beaux cadeaux qu’une mère hérite du cœur des étoiles,
    Sont les miracles de lumière des enfants qui lui font honneur.
    Quand tombe la nuit douce-amère, à l’heure où la lune se voile,
    On voit briller dans les chaumières toutes les couleurs du bonheur.

    Tableau de Kalacheva Mariana.

  • Les feuilles de la mémoire

    Les feuilles de la mémoire

    Les feuilles aux mémoires oubliées laissent s’envoler leurs images
    Sous les coups des vents nostalgiques de l’automne du grand sommeil.
    Mais seront demain publiées pour créer de nouveaux ramages
    À l’arbre généalogique, toujours dressé vers le soleil.

    Tableau de Ronnie Biccard.

  • Le réveil des sirènes

    Le réveil des sirènes

    Quand mes sirènes d’outre-monde nagent dans mes rêves violets,
    La lune rejoint les nébuleuses et les trous noirs ensoleillés,
    Les étoiles deviennent furibondes en entendant les triolets
    Du chant que mes ensorceleuses poussent afin de me réveiller.

    Tableau de Ronnie Biccard.

  • L’entente conviviale

    L’entente conviviale

    Combien faisons-nous de rencontres pour nous trouver en harmonie
    Et composer à quatre mains notre symphonie familiale ?
    Car nous allons tous à l’encontre des plus grandes monotonies
    Pour connaître des lendemains dans une entente conviviale.

    Tableau de Albena Vatcheva.

  • Les vents musiciens

    Les vents musiciens

    Après l’équinoxe d’automne, la balance devient métronome
    Et les feuilles forment un ballet au rythme des vents musiciens.
    La pluie pianote, l’orage tonne et la lune charme les astronomes
    Qui dansent en mesure emballée avec les astrophysiciens.

    Tableau de Ronnie Biccard.

  • L’équinoxe

    L’équinoxe

    L’équilibre est un paradoxe entre deux potentialités.
    Tantôt les journées se rallongent afin que les nuits raccourcissent
    Et tantôt les nuits se prolongent alors que les jours s’obscurcissent.
    Ainsi décide l’équinoxe mais en toute impartialité.

    Tableau de Kalacheva Mariana.

  • Balance indécise

    Balance indécise

    Drapée dans sa robe d’argent, au décolleté hébergeant
    Deux petits seins en demi-lune, d’une séduction opportune,
    Madame a l’humeur qui balance et le cœur en ambivalence
    À sortir plus que de raison ou bien rester à la maison.

    Tableau de Georgy Kurazov.

  • L’opéra cosmique

    L’opéra cosmique

    Au programme aujourd’hui, un opéra cosmique
    Sous les feux du soleil braqués en contre-champ.
    La lune se produit, concise, laconique.
    Ouvrez grand vos oreilles et écoutez son chant.

    Vous pourrez vous asseoir entre les troncs coniques
    Des arbres alignés sur les quatre chemins.
    Si vos amours ce soir en restaient platoniques,
    Vous seriez résignés à revenir demain.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Les fleurs de pleine lune

    Les fleurs de pleine lune

    La flore métamorphosée sous les rayons de pleine lune
    Crée de nouvelles variétés qu’on appelle « fleurs de minuit ».
    Puis, sous l’action de la rosée combinée à l’aube opportune
    Feront pousser à satiété magnolias et belles-de-nuit.

    Tableau « les magnolias sous la pleine lune » d’Olga Cuttell.

  • Trois cent soixante degrés et puis s’en vont

    Trois cent soixante degrés et puis s’en vont

    Le temps m’a bêtement cassé en plusieurs morceaux qui gravitent
    De l’éternité de l’enfance vers une fin désintégrée.
    Aujourd’hui, je suis dépassé par ce cercle qui tourne trop vite
    Et me frappe d’obsolescence en trois cent soixante degrés.

    Tableau de Georgy Kurazov.

  • Demain, la pleine lune

    Demain, la pleine lune

    La lune gibbeuse et croissante éclairera les amoureux
    Qui courront sous les vents d’automne faire envoler leurs cerfs-volants,
    Sous les feuilles compatissantes avec leurs ballets langoureux,
    Jusqu’à ce qu’ils se pelotonnent sous les étoiles en convolant.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • L’heure de septembre

    L’heure de septembre

    À l’heure de septembre, tous les fruits de saison
    Regorgent des paniers dans toutes les maisons.
    Qu’il est beau l’âge tendre et l’âge de raison
    Qui connaissent chaque année une autre floraison.

    Tableau de Maia Ramishvilli.

  • L’entente du jour et de la nuit

    L’entente du jour et de la nuit

    Combien la porte de l’équinoxe se montre une frontière étrange
    Où nous y changeons de saison, de signe astral et bientôt d’heure !
    C’est comme un jeu de paradoxes où la nuit et le jour se rangent
    Dans une entente de raison juste avant de couper à cœur.

    Tableau de Georgy Kurazov.

  • Joyeuse apocalypse

    Et si Dieu avait complètement merdé dans son laboratoire,
    Qu’il en ait jeté les déchets de cette expérience ratée
    Dans un univers bêtement infini sans faire d’histoire
    Pour tenter de tout assécher au fond d’un trou noir frelaté ?

    Et si la vie était venue afin de tout précipiter,
    L’espace-temps et la matière, dans une fin inévitable ?
    La mort serait la bienvenue pour raser avec facilité,
    Pour une éternité entière, ce résidu abominable !

    Et si l’homme était arrivé pour accélérer l’extinction
    De sa planète et son système voire toute la galaxie ?
    Et si Dieu veut récidiver pour atteindre la perfection,
    Il nous écrira post-mortem que tout n’était qu’une ineptie.

    Tableaux de Juan Romero.