Catégorie : 2018

  • Le scorpion rouge du matin

    Le scorpion rouge du matin

    Ni vue, ni connue, en robe de brume,
    Elle s’aventure subrepticement
    Car cette ingénue, dans son beau costume,
    Va dans la nature mystérieusement.

    Son regard perçant, tu (*) sous le bandeau,
    Glace ses amants lorsqu’il est ôté.
    Ce dard transperçant révèle aux puceaux
    Comment leurs mamans furent culbutées.

    * tu : participe passé du verbe taire.

    Tableau de Lidia Wylangowska.

  • Le scorpion rouge

    Le scorpion rouge

    Lorsque la scorpionne se veut séductrice,
    C’est de sa couleur qu’elle use le mieux.
    C’est une championne et une instructrice
    Qui, de ses douleurs, enfante des dieux.

    Ses fils et ses filles, eux-mêmes scorpions,
    Auront les pouvoirs de divination
    Car dans leur famille, on est les champions
    Capables de voir l’illumination.

    Tableau de Helena Filatov.

  • Venez à moi, tous mes petits poissons

    Venez à moi, tous mes petits poissons

    Pour agrémenter son royaume, oyez l’appel de la sirène
    Qui rassemble tous ses poissons, les poissons-clowns, les poissons-lune,
    En usant de l’ancien idiome dont sait communiquer la reine
    Lorsqu’elle annonce les moissons sur les champs d’algues de Neptune.

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  • Mes branches de féminité

    Mes branches de féminité

    Quand je remonte au fil du temps la dimension de l’existence,
    Tout l’arbre généalogique paraît dans sa divinité.
    Moi, qui ne suis qu’un débutant, je revois briller à distance,
    Dans mon réseau de mosaïques, mes branches de féminité.

    Mosaïque de Carole Choucair Oueijan.

  • La mère de la fratrie

    La mère de la fratrie

    Lorsque fut signée l’armistice entre les peuples et les tribus,
    On fit l’amour mais plus la guerre, le corps tremblant, le cœur battant.
    Ainsi, bien avant le solstice, on vit germer les attributs
    Des nouveaux enfants qui naguère formaient les rangs des combattants.

    Tableau de Caroline Manière.

  • Les frissons draconiens

    Les frissons draconiens

    Si tu as besoin d’un tuyau pour passer de bonnes vacances,
    Prends donc le transport aérien des nouvelles technologies.
    Effectué avec brio, cependant sans extravagance,
    Mais avec frissons draconiens que tu ramèneras au logis.

    Photo de l’un des tuyaux du barrage Hoover aux États-Unis.

  • Le bain de la sirène

    Le bain de la sirène

    Entendez-vous dans les couloirs des gémissements langoureux
    Qui sourdent à travers les plinthes dans beaucoup de chambres d’hôtels ?
    C’est la sirène dans son boudoir aux mains d’un satyre amoureux
    Qui lui arrache quelques plaintes pour sa vénusté immortelle.

    La vénusté représentant le charme d’une femme, toutes les sirènes le savent.

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  • La petite scorpionne

    La petite scorpionne

    Brimée, bridée, brisée, on dirait qu’elle dort.
    Frimée, fripée, frisée ? On ne sait pas encore.
    Grimée, griffée, grisée, dans un costume d’or.
    Primée, prisée, privée au secret de son corps.

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  • Ma fleur éclore

    Ma fleur éclore

    Je vois encore ma fleur éclore et saluer ce nouveau jour
    Après avoir germé neuf mois dans une terre de tendresse.
    Ce tendre souvenir m’éplore tant il est lié à l’amour
    Que m’ont transmis avec émoi mes racines enchanteresses.

    Tableau de Joshua Burbank.

  • Dans les bras de la grande ourse

    Dans les bras de la grande ourse

    Pendant la nouvelle lune, Colombine dans le noir
    Se réfugie tendrement dans les bras de la Grande Ourse.
    Mais voyez, lorsque s’allument les étoiles de l’espoir,
    Son Pierrot folâtrement revenir boire à la source.

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  • Sous le dôme

    Sous le dôme

    Globalement, dans mon bocal, tout va très bien quand tout va mal
    Puisque chacun aime critiquer notre gouvernement d’affaires.
    Entre les taxations locales et les prix qui se font la malle,
    Il ne manque plus que des tickets pour rationner notre atmosphère.

    Tableau de Juan Romero.

  • La tolérance des vents

    La tolérance des vents

    Quand les vents cinglent les rochers avec la mer pour alliée
    Pour manifester leur colère en vagues d’écume et de rage,
    Je vois leurs efforts s’accrocher à ce qu’ils doivent pallier
    Tant que les calottes polaires leur mettent l’humeur à l’orage.

    (Photo d’une tempête hivernale au phare hanté de Tévenne par Mathieu Rivrin.
    Sources : http:www.mathieurivrin.com )

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  • L’enfant de la mer

    L’enfant de la mer

    Quel que soit votre signe d’eau, scorpion, cancer ou bien poissons,
    Vous êtes nés d’une sirène et de Neptune, Dieu des mers.
    La vie vous offre ce cadeau et en recueille la moisson
    Pour une existence sereine par le sein sacré de la mère.

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  • Perséphone

    Perséphone

    Trop belle pour des yeux avides, Perséphone fut mise aux enfers
    Par Hadès, ce dieu oppresseur, qui en tomba en pâmoison.
    Mais Zeus, par un choix impavide, permit qu’elle n’y reste que l’hiver
    Et s’éloigne de son agresseur six mois par an, pour les moissons.

    Tableau de Susan Seddon Boulet.

  • La vérité nue

    La vérité nue

    La vérité est restée nue mais elle est sortie de son puits
    Et, de nos jours, se dissimule dans l’épaisseur de nos forêts.
    Ce matin je l’ai reconnue bien que je ne l’ai vue depuis
    Le désaccord qui la stimule avec le mensonge abhorré.

    Tableau de Hans Voor.

  • Tout feu tout flamme

    Tout feu tout flamme

    N’ayez pas peur quand le cœur brûle d’une passion tout feu tout flamme !
    L’amour lui embrase le corps soumis à l’emprise des sens.
    Ça passe par les ventricules et ça remonte jusqu’à l’âme
    Et met les deux sexes en accord comme s’ils formaient la même essence.

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  • Les années flamboyantes

    Les années flamboyantes

    Si rien ne peut rivaliser avec toute l’arborescence
    Dont l’automne a paré nos bois d’une toison d’or et carmin,
    Tout ce qui peut réaliser tout un trésor de connaissance
    Est issu des ans qui flamboient depuis que je suis en chemin.

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  • Les cages à humains

    Les cages à humains

    Comme les chats dans leurs cartons, nous nous tassons dans nos maisons,
    Magnifiques cages à lapins, construites en brut de décoffrage.
    Peu à peu nous nous écartons, souvent à tort ou à raison,
    Derrière nos portes en pin, des bons rapports de voisinage.

    Tableau de David Martiashvili.

  • Pélé d’Hawaï

    Pélé d’Hawaï

    Les volcans grondent leur colère, éructent et crachent dans la mer
    Car le feu qui les éperonne est l’ennemi des eaux d’Hawaï.
    Pélé, en effet, ne tolère aucune hostilité amère
    Envers sa sœur qui fanfaronne sur la barrière de corail.

    Tableau de Susan Seddon Boulet.

  • L’adaptation

    L’adaptation

    On peut vendre n’importe quoi, il y aura toujours des clients
    Pour consommer n’importe quoi et en accepter les consignes.
    Le système devient adéquat quand je vois se multipliant
    Ceux qui n’ont pas compris pourquoi s’y adapter est mauvais signe.

    « Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale d’être bien adapté à une société malade. » Jiddu Krishnamurti. La photo est de Robert Doineau.

  • Épona

    Épona

    Épona se change en jument pour mieux séduire les étalons
    Et apporter à leurs cheptels toute sa grâce chevaline
    Dont la beauté ingénument met l’estomac dans les talons
    D’une faim d’amour qui martèle les cœurs d’un coup d’adrénaline.

    Tableau de Susan Seddon Boulet.

  • Les feuilles d’histoires

    Les feuilles d’histoires

    Enlacées dans leurs souvenirs des belles saisons de la Terre,
    Les feuilles écrivent leurs histoires pour les transmettre aux troubadours.
    Et dans un prochain avenir nous verrons éclore ces mystères
    En fleurs de vie, fleurs de victoires, fruits de passions et fruits d’amour.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Artémis

    Artémis

    Avec un petit air chevêche d’Athéna ou bien d’Artémis,
    Sur la piste des hommes infâmes, voici la Diane chasseresse.
    Équipée d’un arc et de flèches, elle chasse ceux qui la trahissent
    En protégeant les jeunes femmes d’une vertu de vengeresse.

    Tableau de Susan Seddon Boulet.

  • La reine de novembre

    La reine de novembre

    Ses cheveux se parent de l’ambre qui teinte les feuilles dorées
    Avec des perles de rosée dans la clarté matutinale.
    La reine des jours de novembre se met aux couleurs des forêts
    Dont l’or vient métamorphoser l’aura de sa coiffe automnale.

    Tableau de Victor Nizovtsev.

  • La république rouille

    La république rouille

    La Dame ne craint pas la rouille, ni la froidure de novembre
    Et ne supporte aucune ride sur sa robe métallisée.
    Pendant ce temps, les humains grouillent de tous leurs corps, de tous leurs membres,
    Du Champ de Mars aux Invalides, faire le siège à l’Élysée.

    Tableau de Raoul Dufy.

  • L’invisible

    L’invisible

    Parfois ce qui m’est révélé demeure invisible à mes sens
    Et je n’ai plus que l’intuition, l’audace et la confiance en moi.
    Car le cœur va le recéler pour en faire la même essence
    Dont l’âme fait l’acquisition pour se nourrir au fil des mois.

    Tableau de Victor Nizovtsev.

  • L’envol

    L’envol

    Après le baptême du feu, l’amour te façonne peu à peu ;
    Puis vient l’ancrage dans la Terre, dans la matrice de ta mère ;
    Ensuite l’eau berce ton corps qui s’accroît encore et encore ;
    Enfin vient le jour du transfert où tu t’envoles dans l’atmosphère.

    Tableau de Susan Seddon Boulet.

  • L’inconnu

    L’inconnu

    Je ne cherche pas à comprendre ni à traduire de mes mots
    Ce qui échappe à mes usages et à tout ce que j’ai appris.
    Alors quand je me fais surprendre par des phénomènes anormaux
    Je m’extrais de mon formatage jusqu’à ce que j’aie enfin compris.

    Tableau de je-ne-sais-qui représentant je-ne-sais-quoi.

  • L’amour en voiture

    L’amour en voiture

    Je reconnais les intrépides à la couleur de leurs voitures,
    Toujours sur les chapeaux de roues pour goûter les fruits de l’amour.
    Mais leurs soubresauts trop rapides emballent souvent leur monture
    Et tout ça finit dans un trou en dépit des freins à tambour.

    Tableau de David Martiashvili.

  • Le scorpion-taureau

    Le scorpion-taureau

    L’un met la régularité par sa patience persévérante,
    L’autre, d’une intuition réflexe, sait bondir sur les occasions.
    Deux natures fort différentes quoiqu’en complémentarité
    D’un taureau plutôt terre-à-terre et un scorpion bien trop complexe.

    Mais parfois le taureau répond et encorne cet aigrefin
    Et celui qui pointe son dard est à deux doigts de succomber.
    Mais l’eau coulera sous les ponts avant de connaître la fin
    Pour savoir des deux étendards, qui est vainqueur, qui est tombé.

    Tableau de Nicola Pucci.

  • Les appas de la scorpionne

    Les appas de la scorpionne

    Cette puissance séductrice frappe directement au cœur
    Lorsque ses appas m’hypnotisent et me prennent dans leurs filets.
    Et mes envies reproductrices me pompent toute ma liqueur
    Envers ce désir qui m’attise dont je ne puis me défiler.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Les amours de novembre

    Les amours de novembre

    Les amours de novembre parfois sont les plus tendres.
    De jolies promenades ensemble sur l’esplanade ;
    Ensuite au coin du feu, on se rapproche un peu ;
    Et l’on sent tendrement que la vie est un roman.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Fabienne et ses petits Mickey

    Lorsque c’est son jour de bonté, Fabienne nous prépare un bon thé
    Amicalement dans son séjour mais selon son humeur du jour ;
    Si son cœur veut polémiquer, elle convie ses petits Mickey ;
    Si sa raison devient zarbi, elle invite aussi ses Barbies.

    Tableau de Irène Sheri.

  • L’expérience humaine

    L’expérience humaine

    Une infinité de chemins s’offrent à mon âme à peine éclose
    Et chaque pas devient un choix au sein d’une expérience humaine.
    Toutes les portes vers demain, parfois ouvertes, parfois closes,
    M’aideront à trouver ma voie vers mon véritable domaine.

    Tableau de Susan Seddon Boulet.

  • L’arbre du temps

    L’arbre du temps

    Ce balancier, si régulier, dans le cœur de l’arbre du temps
    Sonne l’heure du souvenir de ceux qui m’ont tenu la main.
    C’est un écho particulier, que j’entends se répercutant
    Tout au long des heures à venir et qui résonnera demain.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le scorpion-licorne

    Le scorpion-licorne

    Le jour des morts, on commémore avec une petite flamme
    Le souvenir de nos ancêtres et tous ceux qui nous ont aimés.
    Aujourd’hui, je me remémore de tout mon cœur, toute mon âme
    Tous ceux qui m’ont permis de naître et puis, à mon tour, d’essaimer.

    Tableau de Joséphine Wall.

  • Mon arbre cœur

    Mon arbre cœur

    Des racines entrelacées, qui plongent au cœur de la Terre,
    Remontent les énergies qui animent ma matière.
    Comme des fleurs embrassées qui dévoilent le mystère
    En totale synergie de ma tribu tout entière.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Par le petit bout de la lorgnette

    Par le petit bout de la lorgnette

    Fils de Pluton à l’œil de lynx, tu sais percer tous les secrets
    Directement à l’essentiel pour en extraire ta substance.
    Jamais, de mémoire de Sphinx, l’art n’avait été consacré
    Avec autant de potentiel dans une vision aussi intense !

    Un tronc creux de 3m de long parmi les nombreux troncs sciés et entassés par les forestiers dans la forêt d’Eschenberg.

  • Le jour de la transformation

    Le jour de la transformation

    Cette fin d’octobre m’annonce le jour de la transformation
    Où je verrai s’épanouir mes expériences amassées.
    Bien sûr, il faut que je renonce à toutes mes interrogations
    Pour que la mort veuille s’évanouir et la vie puisse recommencer.

    Tableau de Devin Elle Kurtz.

  • La fanfare fantôme

    La fanfare fantôme

    Puisqu’il existe des fantômes dans la nuit d’octobre à novembre,
    Attendons-nous à la ballade des gens qui sont morts quelque part.
    Écoutons les premiers symptômes de la musique qui démembre
    Les corps qui jouent la sérénade avec leurs squelettes épars.

    Tableau de Vessela Kolibarova.

  • Vénus-Tournesol

    Vénus-Tournesol

    Vénus prend ses bains de soleil parmi les fleurs de tournesol
    Car elles renvoient sa vertu pareille au phare bienséant
    Dont le faisceau au loin délaye la lumière sur la boussole
    Qui guide les marins perdus de leurs amours sur l’océan.

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  • Sur le rebord de la fenêtre

    Sur le rebord de la fenêtre

    Entre la naissance et la mort, la vie me semble une contrainte
    Car ma conscience n’est éveillée que dans cet espace connu.
    Ça semble étroit comme le rebord d’une fenêtre bien restreinte
    Entre le monde ensoleillé et mon intérieur inconnu.

    Tableau de Merab Gagiladze.

  • Éternelles racines

    Éternelles racines

    L’histoire de mon âme écrivaine remonte jusqu’à l’origine
    Où mes parents se sont aimés et ont signé l’acte d’amour.
    Et leurs vies qui coulent dans mes veines depuis ces milliers de racines,
    Sont ce qu’avant ont essaimé tous mes ancêtres, au jour le jour.

    Tableau « Dryad » de Thomasz Alen Kopera.

  • Les feuilles d’invitations

    Les feuilles d’invitations

    Quand vient la fin du mois d’octobre, les arbres envoient leurs feuilles mortes
    Comme cartes d’invitations pour les prochains bals du printemps.
    Après ils resteront bien sobres car, en hiver, peu leur importe
    De faire des ramifications sous un climat trop éreintant !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • La poussée d’imaginaire

    La poussée d’imaginaire

    Je me suis construit ma maison en toute originalité
    Car je la voyais s’élever au-dessus des jours ordinaires.
    Puis, elle a grandi sans raison, dépassé la réalité
    Jusqu’à s’en trouver soulevée d’une poussée d’imaginaire.

    Illustration de Rob Gonsalves.

  • Entre sorcières

    Entre sorcières

    Entendez-vous dans nos campagnes et sur les toits de nos maisons
    Nos femmes répéter un ballet avec leurs chats qui vocifèrent ?
    N’ayez pas peur pour vos compagnes qui cherchent la bonne inclinaison
    Pour mieux enfourcher leur balai afin de rejoindre les sorcières.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le scorpion-lion

    Le scorpion-lion

    Lorsqu’il revêt sa peau de lion, le Scorpion veut se surpasser
    Et devenir un conquérant afin d’organiser son règne
    Car son cœur abrite un champion qui veut sans cesse dépasser,
    Par son côté persévérant, les limites qui le restreignent.

    Tableau de Monique Munoz.

  • Les petites scorpionnes

    Les petites scorpionnes

    Vivent les petites scorpionnes qui savent métamorphoser
    Ceux qu’elles touchent de leurs doigts jusqu’à les en faire jouir !
    J’aime ces petites championnes qui sont toujours prédisposées
    À exciter, comme il se doit, les ânes pour s’en réjouir.

    Tableau de Nicoletta Ceccoli.

  • L’amour de saison – 2

    Pour arrondir ses fins de mois, Madame rencontre Monsieur ;
    Pour rebondir comme il se doit, Monsieur vient culbuter Madame.
    On entend alors leurs émois, et les coups d’assauts audacieux
    Des couples qui souvent côtoient les petits hôtels de Paname.

    Les samedis après-midi, tandis que les uns font leurs courses,
    Les autres vont secrètement se rencontrer dans une chambre.
    Dans une atmosphère attiédie, on vide galamment ses bourses
    En gardant pour tout vêtement un petit calot sur le membre.

    Monsieur repart discrètement comme un héros de cinéma
    Tout en se montrant généreux pour prouver qu’il est magnanime.
    Madame elle, distraitement, demain matin en pyjama,
    Rêvera d’un autre amoureux pour une aventure anonyme.

    Tableaux de David Martiashvili.

  • Madame en coulisses

    Madame en coulisses

    Pour entretenir ses passions, pour retenir votre attention,
    Madame prépare avec malice tous ses petits tours en coulisses.
    Un peu d’intrigue pour pimenter, de la peine pour se lamenter,
    Un peu d’humeur, un peu d’humour et de belles histoires d’amour.

    Tableau de Michel Cheval.