Catégorie : 2018

  • La pratique du plaisir

    La pratique du plaisir

    Pour bien s’envoler en l’air et se coller à la terre,
    Il faut tendre les petons, il faut tendre les tétons !
    Cambrer sa croupe populaire d’un p’tit plaisir solitaire,
    Fermer les deux œilletons et jouir d’son petit bouton.

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  • La porte du Nil

    La porte du Nil

    Soudain la porte du Nil dévoile une silhouette
    Qui s’enfuit quand on l’appelle sans tambour et sans trompette.
    Soudan, ta femme est une île qui fait une pirouette
    Chaque fois qu’on la rappelle pour venir faire trempette.

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  • Leurre du thé

    Leurre du thé

    Comme c’est mon jour de bon thé, laissez-moi donc vous inviter
    Au coin d’un bois à déguster un petit nuage de lait
    Avec, par souci de bonté, quelques bémols à éviter :
    Pour ne pas faire vétusté, j’ai mis de la blanche gelée.

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  • La porte amère

    La porte amère

    Une fois que tu auras ouvert la porte qui plonge en mon cœur,
    Prends l’escalier de mes pensées d’outre-tombe plus ou moins amères.
    Suis ce petit vent qui t’apporte tous mes secrets à contrecœur
    Enfin, tu seras récompensé d’amour en atteignant la mer.

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  • Le vieux château de Kyburg

    Le vieux château de Kyburg

    Non, ce n’est pas la forteresse, ce n’est pas non plus les murailles
    De la maison du Capricorne perdue au-dessus des fourrés.
    Un petit rayon d’allégresse d’un pâle soleil qui travaille
    À remonter le hameau qu’orne un vieux château à savourer.

    Ce bon vieux château de Kyburg que j’aperçois après vingt bonnes minutes de grimpette qui usent les mollets quand je quitte mon petit village de Sennhof pour m’en aller dans la montagne.

  • L’escaliothèque

    L’escaliothèque

    Lire un livre, c’est un peu monter un escalier ;
    On gravit chaque page jusqu’au prochain palier.
    Le chapitre est l’étage que l’on se doit d’atteindre
    La peur qu’avant la fin, la lumière s’éteindre.

    Une petite pause sur la minuterie
    Et puis on recommence l’ascension infinie.
    Parfois l’œil se repose sur une imagerie
    Et quand on n’y croit plus, le roman est fini.

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  • Les clefs de ton être

    Les clefs de ton être

    Si ta clef du cœur est en cuivre, l’amour est une histoire à suivre ;
    Si ta clef du corps est en or, je t’en demanderai encore ;
    Si ta clef d’esprit est d’argent, nous vivrons en tout partageant ;
    Si ta clef de l’âme est en plomb, toi et moi, nous nous ressemblons.

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  • L’oiseau bigarré

    L’oiseau bigarré

    Quand son regard perce la nuit, c’est pour montrer aux égarés
    Le chemin qui les portera jusqu’à la prochaine journée.
    Tous ceux qui sont nés à minuit revoient cet oiseau bigarré
    Chaque fois que se présentera une page de vie à tourner.

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  • Les deux visages du capricorne

    Les deux visages du capricorne

    Deux visages pour un seul homme, deux figures pour une femme,
    La frimousse prête à rire, le masque prête à pleurer,
    Une expression de fantôme qui montre le cœur ou l’âme,
    Qui saura si son sourire n’est pas pour mieux nous leurrer ?

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  • Les saintes honorées

    Les saintes honorées

    Depuis leurs lointains pays au cœur même de l’Afrique,
    Les mères sont décorées des enfants qu’elles ont vu naître.
    Et leurs hommes ébahis les regardent euphoriques
    Car elles sont honorées par l’amour qui les pénètre.

    Femme Soudanaise Shilluk en 1947 photographiée par Eliot Elisofon.

  • Pas trop mal hiboux !

    Pas trop mal hiboux !

    On n’est pas trop mal hiboux dans notre cachette chouette
    Dans les plumes de maman en attendant la becquée.
    Tonton est à Malibu avec tata sous la couette
    Et papa dans un moment va enfin nous requinquer.

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  • L’enfant prieur

    L’enfant prieur

    Il n’a pas besoin de prier car sa joie monte jusqu’à Dieu !
    Elle prend racine en son cœur et gravit le canal de l’âme.
    Son collier est approprié à lui donner cet air radieux,
    Car c’est son papa, grand vainqueur, qui rapporta cette oriflamme.

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  • L’antre du Capricorne

    L’antre du Capricorne

    Dehors, leur antre semble austère, mais au-dedans, quelle richesse !
    Ils sont super organisés pour se construire un nid douillet !
    Mais pour les comprendre, mystère ! On ne voit rien de leurs largesses,
    Leur corps reste vulcanisé, le cœur et l’âme verrouillés.

    Vulcanisé : mélangé de soufre pour le rendre insoluble et moins sensible à la chaleur et à la lumière, en parlant du caoutchouc, sinon c’est la définition du Capricorne, ha ha ha !

  • L’œil caché, hibou fera

    L’œil caché, hibou fera

    On disait « malin comme un singe », il va falloir en dire autant
    Pour le hibou qui montre un œil tout en cachant sa position.
    Faites un petit remue-méninges pour voir où son bec tressautant
    Ira souhaiter un bon accueil aux proies à sa disposition.

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  • Après le temple du soleil

    Après le temple du soleil

    Je m’étais souvent demandé qu’était devenu Zorrino,
    L’enfant du temple du soleil qui avait marqué mon enfance…
    C’est un lama houppelandé, venu des quatre points cardinaux,
    Qui m’a rapporté les merveilles qui font désormais sa puissance.

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  • Écrire pour rejoindre les autres

    Écrire pour rejoindre les autres

    Quand je m’en vais au bout du monde juste derrière l’horizon,
    Je découvre que la Terre est ronde mais que j’y étais préparé.
    Alors je trempe ma faconde dans l’encre noire des Grisons
    Pour décrire comme une fronde un pont aux amis séparés.

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  • Le gaffophone helvète

    Le gaffophone helvète

    Là, il est encore un peu vert et le son un peu assourdi,
    Mais d’ici dix ans, à peu près, il sonnera juste sous le médius.
    Déjà les elfes et les pic-verts en sont ensemble abasourdis
    Tant l’instrument des bois sacrés fera un bon stradivarius !

    À 2k pi près, la forme est là et les cordes vont bientôt pousser. C’est bien un authentique Gaffophone helvète que j’ai découvert dans le très dangereux Hirscheweg, le chemin des cerfs. Je me demande si je ne vais pas aussi y découvrir une flûte à six schtroumpfs !

  • La queue en colimaçon

    La queue en colimaçon

    Tout en haut du colimaçon de son escalier de pierrailles,
    Le capricorne a fait un pacte derrière son austère visage.
    Cacher son âge ? C’est sans façon ! S’il se blottit dans ses murailles,
    C’est pour garder l’éclat intact et s’intégrer au paysage.

    Une petite tour de galets et derrière une cabane de bûcheron qui, en trompe-l’œil, pourrait sembler une maison juchée sur sa tour de pierre ; dans notre bonne vieille forêt d’Eschenberg juste à côté de chez moi.

  • Quels auspices pour les bibliothèques ?

    Quels auspices pour les bibliothèques ?

    Quand on relègue le savoir que contient les bibliothèques
    Dans des asiles pour vieux meubles comme une réaction en chaîne,
    On finit par s’apercevoir que cette attitude intrinsèque
    Condamne pour toujours le peuple à sa propre extinction prochaine.

    Les « auspices » sont des présages à ne pas confondre avec les « hospices » où l’on isole ceux que la société confine à l’écart.

  • La porte des gémeaux

    La porte des gémeaux

    N’ouvrez surtout pas cette porte : elle donne sous l’océan !
    C’est le Capitaine Nemo qui l’a fait installer naguère.
    Mais si un jour je vous apporte l’ordre de l’entrouvrir céans,
    Sachez qu’autrefois les gémeaux sous ses ordres y naviguèrent.

    (Fabienne, n’ouvre pas cette porte 😨 !
    … trop tard 😓…)

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  • La prière sincère

    La prière sincère

    Une prière d’un lapin qui sort d’un terrier sous la neige
    Monte directement au ciel, c’est important, c’est nécessaire.
    Alors au milieu des sapins, se produit le même manège
    Pour recevoir tout l’essentiel d’un merveilleux anniversaire.

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  • La montagne aux deux langues

    La montagne aux deux langues

    Selon du côté qu’on l’observe, il est Matterhorn ou Cervin
    Selon si l’on parle allemand ou que l’on est plutôt francophone.
    Mais seul le soleil le préserve du choix xénophobe et chauvin
    En embrasant également les romands et germanophones.

    Comme vous l’avez compris, il s’agit de la photo du mont « Cervin » qui est, avec une altitude de 4.478 mètres, le 12ᵉ sommet le plus élevé des Alpes. Il est situé sur la frontière italo-suisse, entre le canton du Valais et la Vallée d’Aoste. Enfin, il est appelé « Matterhorn », en allemand.

  • Les racines de l’univers

    Les racines de l’univers

    J’aime ressentir la matière, j’aime sentir le temps qui passe,
    J’aimerai pour ma vie entière brasser et parcourir l’espace.
    J’aime déchiffrer tous les codes dont la nature s’enveloppe,
    Et les symboles et les méthodes que la conscience (*) développe.

    (Une belle racine sortie de terre qui nous enracine à notre univers et dans mon petit microcosme à Sennhof.

    * ou la « sapience » )

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  • Viens chez moi, il y a du feu

    Viens chez moi, il y a du feu

    Et la Terre produira l’arbre et l’arbre fournira le bois,
    Le bois dont on fera les bûches, les bûches qui feront un bon feu.
    Alors ne reste pas de marbre et si tu passes un jour chez moi,
    Tu n’y verras aucune embûche mais plutôt un bon pot-au-feu.

    Petits troncs sagement alignés par les forestiers qui m’ont parlé tandis que je cheminais vers l’Eschenberg.

  • Le chemin de janvier

    Le chemin de janvier

    Je regarde les journées passées s’envoler comme feuilles mortes
    Comme si elles achevaient leur course au paradis des jours heureux.
    Alors quand je vois repasser ce que le nouvel an m’apporte
    Je sens le temps remplit ma bourse et mon espace chaleureux.

    Petit « chemin qui passe derrière la forêt » de Hinterwaldstrasse et qui me ramène chez moi à Sennhof.

  • Au gui l’an neuf – 6

    Au gui l’an neuf - 6

    La serpe d’or, c’est pour cueillir
    Le gui sacré et apaisé.
    Ce que j’adore, c’est recueillir
    Lèvres nacrées et doux baisers.

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  • Au gui l’an neuf – 7

    Au gui l’an neuf - 7

    Au gui l’an neuf, pour vos étrennes, embrassez bien votre bibiche !
    Attirez-la sous le bouquet et dites : « Ferme les yeux, s’il te plaît ! »
    Tendrement, prenez votre reine, la main posée entre les miches,
    Sa main sur votre bilboquet, faites-lui l’amour au complet.

    Heureusement que demain c’est le dix et que j’en aurai fini avec le gui-l’an-neuf-de-guingois.

  • Au gui l’an neuf – 5

    Le Matin des étrennes

    Ah ! quel beau matin, que ce matin des étrennes !
    Chacun, pendant la nuit, avait rêvé des siennes
    Dans quel songe étrange où l’on voyait joujoux,
    Bonbons habillés d’or, étincelants bijoux,
    Tourbillonner, danser une danse sonore,
    Puis fuir sous les rideaux, puis reparaître encore !
    On s’éveillait matin, on se levait joyeux,
    La lèvre affriandée, en se frottant les yeux …
    On allait, les cheveux emmêlés sur la tête,
    Les yeux tout rayonnants, comme aux grands jours de fête,
    Et les petits pieds nus effleurant le plancher,
    Aux portes des parents tout doucement toucher …
    On entrait ! …puis alors les souhaits … en chemise,
    Les baisers répétés, et la gaieté permise !

    Poème d’Arthur Rimbaud 1854-1891

  • Au gui l’an neuf – 4

    Au gui l’an neuf - 4

    Au gui l’an neuf, un rien l’habille et pour lui donner du piquant
    Je pose un bouquet stationnaire orbitant ses reins en pelote.
    Quand elle s’approche et qu’elle babille : « Embrassez-moi en pratiquant
    La position du missionnaire ! » Beaucoup en tombent leur culotte.

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  • Au gui l’an neuf – 3

    Au gui l’an neuf - 3

    Au gui l’an neuf c’était le jour où nous réclamions nos étrennes
    Chez mon grand-père maternel qui tenait le bar des amis.
    De coutume, il offrait toujours une bouteille souveraine
    D’un sirop au goût éternel, menthe, grenadine ou anis.

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  • Au gui l’an neuf – 1

    Au gui l’an neuf - 1

    Si je pouvais, au gui l’an neuf,
    Pousser les hommes et les meufs,
    Sous le bouquet, pour s’embrasser
    Et voir leurs lèvres s’enlacer,

    J’écrirais, sans en avoir l’air,
    Le plus fameux des best-sellers
    Et je cultiverais mon gui
    À vendre aux personnes alanguies.

    Dessin de Gaston Lagaffe et M’oiselle Jeanne d’André Franquin.

  • Au gui l’an neuf – 2

    Au gui l’an neuf - 2

    À l’heure du solstice d’hiver, les druides coupaient le gui sacré
    En prononçant certains axiomes censés faire germer le blé.
    Au moyen-âge c’est au travers des enfants pauvres et exécrés
    Qui venaient réclamer l’aumône qu’au gui l’an neuf furent rassemblés.

    Lors du solstice d’hiver, les druides coupaient le gui sacré en prononçant les mots o ghel an heu, qui signifient littéralement que le blé germe dans la langue celte. Au Moyen Age, l’expression s’est transformée en au gui l’an neuf au travers des enfants qui réclamaient l’aumône.

  • La semaine du noir

    La semaine du noir

    Pour ne pas faire de jalouses, je vous propose qu’on habille
    Les jolies femmes de couleur avec quelques nuances d’or.
    Il faudra rajouter du flouze si vous voulez de belles filles
    Mais rien ne se fait sans douleur quand on est un conquistador.

    Eh non, tous ceux qui ont cru que c’était une photo d’Audrey Hep-burnt sont grillés !

  • La semaine du blanc

    La semaine du blanc

    Quand vient le mois de janvier, les vieilles nippes embarrassent,
    Les draps de lit sont froissés, les dessous sens dessus-dessous
    C’est le mois que j’enviais car les femmes se débarrassent
    Et sans en être angoissées se déshabillent pour trois sous.

    Eh oui, c’est bien une photo d’Audrey Hepburn !

  • La vie en duo

    La vie en duo

    Exécuter le concerto d’une vie d’artiste en duo,
    C’est bien souvent croiser le fer ou le battre quand il est chaud.
    Dès l’ouverture, on se sert tôt de ses envies, ses idéaux ;
    Vers la fin, pour se satisfaire, il vaut mieux un cœur d’artichaut.

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  • Spirales de vies

    Spirales de vies

    La vie prolonge ses chemins dans des volutes spiralées
    Que le temps aime mesurer tout au long de la vie entière.
    Hier se déroule vers demain, après-demain au pis-aller
    Vers une fin démesurée une fois passée la frontière.

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  • Un brin de folie

    Un brin de folie

    Un brin de folie au matin pour se laver des énergies
    Que l’on a amassé hier pour le meilleur et pour le pire.
    Un peu de strass et de satin, pour relancer la synergie
    Des ambitions et des prières et tout ce que le cœur inspire.

    Photo de Rob Nelson.

  • La clef des amours complexes

    La clef des amours complexes

    La clef des cœurs est compliquée quand c’est fermé de l’intérieur.
    Les chaînes poussent et les maillons s’y répandent en ronds concentrés.
    Je voudrais pouvoir expliquer comment agir de l’extérieur
    En déposant un médaillon de baisers doux juste à l’entrée.

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  • L’amour en Suisse

    L’amour en Suisse

    Aujourd’hui c’est dimanche, je baise les romanches ;
    Je téterai les romandes d’une langue allemande ;
    J’embrasserai les seins des belles du Tessin ;
    Les amantes de Suisse ont les plus belles cuisses.

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  • Ce matin-là

    Ce matin-là

    Ce matin-là, crevant l’orée, à travers les arbres gelés,
    Je vis le chariot de feu qui venait embraser mon âme.
    Et la déesse de la forêt m’est apparue ensorcelée
    Et elle me fit cet aveu : « Aime-moi, je serai ta femme ! »

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  • Rois du feu et des airs

    Rois du feu et des airs

    Le lion, roi des animaux, arbore la couronne de feu
    Tandis que l’aigle, roi des airs, porte le plumage des dieux.
    Chacun agit prestissimo, chacun règne sans désaveu
    Mais sur les mers et les déserts, l’oiseau paraît le plus radieux.

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  • L’enfant de l’aube

    L’enfant de l’aube

    Il conduisait le chariot partant de l’aube au crépuscule.
    Il ensemençait au printemps les champs de blé d’or enviés.
    Quand il a lu le scénario qui ferait de lui un Hercule,
    Il a choisi de naître à temps en ce matin du sept janvier.

    Photographie de Brock Elbank.

  • La messe royale

    La messe royale

    Après la messe du dimanche et nos prières obtempérées,
    Nous allions pour l’épiphanie acheter le gâteau des rois.
    Sachez que je n’étais pas un manche pour trouver la fève espérée
    Alors que, pourtant quelle avanie, j’étais le roi des maladroits !

    L’église de Vétheuil peint par Claude Monet en 1879.

  • L’Orfèvre en fèves

    L’Orfèvre en fèves

    Pour fabriquer de belles fèves, il faut tout un corps de métier.
    D’abord trouver le bon orfèvre qui sache anoblir le titane
    Avec des perles qu’il élève dans les sables de Noirmoutier
    Afin que le goût sur les lèvres laisse un bouquet de frangipane.

    Dessin de Moebius. L’orfèvre n’est pas le vérificateur qui examine la qualité de la fève mais le tout petit artisan devant le bureau, évidemment.

  • À Tire-la -Reine-Larigot

    À Tire-la -Reine-Larigot

    J’aime tellement les fougasses, galettes et couronnes des rois,
    Que lorsque j’ai trouvé la fève, j’ai l’gosier sec comme l’haricot.
    Pour calmer ma soif de bidasse, à la une, à la deux et à la trois,
    Avant que la fête s’achève, je bois à tire-larigot.

    (Reine Tiyi en Égypte qui n’a pas grand-chose à voir ici mais qui ferait une jolie fève.
    « Boire à tire-larigot : boire énormément ou même excessivement.)

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  • Attiré par la reine

    Attiré par la reine

    J’aime bien chercher la fève juste en tâtant de mes doigts
    En pétrissant doucement la pâte douce des mains.
    Si je sens monter ma sève, alors je fais comme il se doit :
    J’embrasse jalousement ma reine d’un baisemain.

    Tableau de Karl Bang, 1935.

  • Attirer la reine

    Attirer la reine

    Je profite ainsi de sa fête pour me déguiser en sujet
    Ou bien en roi ou en évêque, en fou ou en n’importe quoi.
    J’arrive ainsi en tête-à-tête sans aucun moindre préjugé
    Avec ma gueule de métèque, ne me demandez pas pourquoi.

    (Catherine de Bragance, infante du Portugal et reine d’Angleterre.
    La « gueule de métèque » est de Georges Moustaki.)

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  • L’odeur de Dieu

    L’odeur de Dieu

    Parfois, ça sent l’odeur de Dieu sans que je le cherche vraiment ;
    Souvent, ça sent l’odeur de Dieu lorsque mon esprit se relâche ;
    Toujours, ça sent l’odeur de Dieu Lorsque mon cœur fait le ferment ;
    C’est comme un sceau que je retrouve partout là où mon corps s’attache.

    Je sens dans la littérature plusieurs chemins qui mènent à Dieu ;
    En écoutant de la musique, souvent ça me crève les yeux ;
    Devant une belle peinture, j’entends son souffle merveilleux ;
    C’est une cuisine alchimique qui sentirait l’odeur de Dieu.

    Alors la véritable foi ne serait pas de chercher Dieu
    Mais serait d’avoir confiance et faire comme s’il n’existait pas
    Sa vraie puissance, toutefois, c’est qu’il est miséricordieux
    La véritable récompense, c’est le trouver à chaque pas.

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  • Les histoires de l’oiseau chamanique

    Les histoires de l’oiseau chamanique

    Tellement est-elle impatiente, qu’elle a glissé sous l’oreiller
    Un petit réveil mécanique afin de n’pas être chouravée
    De cette histoire stupéfiante qui fait, ses nuits, ensoleiller
    Dont le p’tit oiseau chamanique use pour la faire rêver.

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  • La peinture érotique

    La peinture érotique

    Je dois vous avouer, Madame, que vos seins me poussent à loucher
    Dans une aquarelle où je rince mes yeux quand je peins ce portrait.
    Et ça fait bander mon sésame qui voudrait, avec vous, coucher
    Et qui se dresse comme un prince afin de mieux vous pénétrer.

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