Nous sommes vraiment désolés de nous faire tirer le lait !
Il faudrait que le président se montre un peu plus convainquant !
Plutôt que nous faire chialer à obéir comme il lui plait,
Nous souhaiterions, c’est évident, qu’il laisse son siège vacant.
Tableau de Konstantin Razumov.
Le président ne cache rien comme un bon prestidigitateur
Et les souris dans ses couloirs ne craignent vraiment que le chat.
On le pensait jeune vaurien, le voici jeune dictateur
Qui tape comme un défouloir sur les taxes et les prix d’achat.
Tableau de Stefan Thelen Dessein.
Partout où il y a des couloirs, il y aura toujours des souris
Qui aiment jouer avec le chat dans les salons et les roulottes.
Vraiment à force de vouloir que l’art du pouvoir leur sourit
Elles y trouveront leur Pacha mais devront baisser leur culotte.
Tableau de Stefan Thelen Dessein.
Qu’on lui ait posé un lapin courant toujours après le temps,
Cela n’est pas du goût d’Alice qui trouvait déjà ça immonde.
Mais qu’on la transforme en sapin pour la Noël en prétextant
Qu’il n’y a là aucune malice, alors c’est se moquer du monde !
Tableau de Sofia Moore.
J’en appelle à toutes les dindes, les bien dodues, les grassouillettes !
Les bien en chair, appétissantes, les maîtresses du meilleur crû !
Je prépare un festin de dingue pour faire l’amour à l’andouillette
Aux belles poules frémissantes que je goûterai toutes crues.
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Fragment de lune abandonné que j’ai eu tort de décrocher
Pour faire plaisir à ma belle mais dont le cœur s’est rebellé ;
Après lui avoir tout donné, après nos lèvres rapprochées,
J’en retrouve dans ma coupelle quelques larmes qui ont gelé.
Non, ce n’est pas la lune mais la glace prise dans la coupelle d’un pot de fleur et posée sur un marbre.
Peut-être les plus grands voyages sont ceux pratiqués dans les livres
Depuis les romans d’aventure aux traités de philosophie.
Voici l’esprit du marque-page dont la présence nous délivre
Une année de littérature, d’histoire ou de géographie.
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Sucrée comme le chocolat et la peau sentant la cannelle,
Ma première fille fut un dessert à déguster avidement.
Mais on changeait de matelas à cause des envies charnelles
Qui pétaient toujours un ressort par nos ébats, évidemment.
Douce comme un verre de vin et les seins gorgés de tendresse,
Ma deuxième fille fut la liqueur qui réchauffait l’âme et le sang.
L’amour atteignait le divin par les baisers et les caresses
Qu’elle prodiguait à mon cœur et dont j’étais reconnaissant.
Suave comme un vieil armagnac et la bouche aux lèvres si tendres,
Ma troisième fille était l’alcool de l’amour aux meilleurs atours.
Son popotin avait la niaque et je devais toujours m’attendre
À recommencer caracoles et culbutage au quart de tour.
Tableaux d’Isabelle Desrochers.
Ce matin-là, un petit elfe se trouvait un peu dépourvu
D’avoir commis maintes bêtises et sottises cabotinées.
Connaissant l’Oracle de Delphes, il demanda une entrevue
Pour obtenir une expertise sur le but de sa destinée.
L’elfe obtint auprès de son hôte, dans sa maison bien apprêtée,
Bel ange à l’aura attestant qu’il aurait sa phrase promise :
« Qui commet un millier de fautes ne devrait ni les regretter
Ni même souhaiter un instant ne jamais les avoir commises. » (*)
Mais un démon, noir en couleur, d’un air mauvais et arrogant
Railla d’une voix peu amène le discours de son adversaire :
« Nous déclarons avec douleur qu’un petit elfe extravagant,
A voulu savoir par lui-même bien plus qu’il n’était nécessaire. » (**)
« Je prends ce qui est réconfortant et qui ensoleille mon âme ! »
Se dit notre elfe pétillant de bonheur et d’envie de vivre.
« Tout ce qui est déconcertant me paraît tout à fait infâme
Et ce propos dégobillant n’est pas un bon exemple à suivre. »
(* Prononcée par Maître Eckhart Tolle en personne : « Celui qui a commis un millier de fautes ne devrait ni les regretter ni souhaiter ne pas les avoir commises », une phrase réconfortante…
** … mais aussitôt condamnée par le pape Jean XXII : « Nous déclarons avec douleur qu’un Allemand du nom d’Eckhart a voulu en savoir plus qu’il n’est nécessaire. »)
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Comme j’étais assez maladroit, c’est elle qui m’a apprivoisé
Et permis de la chevaucher pour aller promener la Lune.
Dans son bocal, un peu étroit, la nuit, je la fais pavoiser.
Du coup, j’ai été embauché et déjà gagné quelques thunes.
Tableau de Lucy Campbel.
D’abord à son pas débonnaire, je l’ai pris pour un ours polaire ;
À sa belle voix de stentor, j’ai pensé au conquistador.
Mais quand il s’écria « Tonnerre ! », je reconnus le Sagittaire
À son corps puissant de centaure qui dissimulait un cœur d’or.
Il se trouva fort dépourvu lorsque la chaleur fut venue
Qui lui fit fondre sa banquise et son paradis condamné.
Pour faire face à cet imprévu, il partit et fut bienvenu
Dans sa nouvelle terre promise au bord de la Méditerranée.
Tableau de Lucy Campbel.
Comme vous l’avez constaté, Halloween ne dure qu’une nuit
Et, une fois quitté son corps, on ne voit plus le temps passer.
Des revenants m’ont relaté qu’ayant pas vu passer minuit,
Une sorcière cherche encore le cimetière des trépassés.
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Depuis que je dévoile vos racines,
J’en entends beaucoup marmonner
Qu’avec mes vers je vous bassine
D’être toujours tant sermonnés.
Aussi je vais vous expliquer
Comment vos doutes amplifier :
Il suffit de tout compliquer
Et tout sera simplifié !
Le bélier, fou à lier ;
Le taureau, bien trop gros ;
Les gémeaux, anormaux ;
Le cancer, son ulcère ;
Le lion, trublion ;
Et la vierge, gamberge ;
La balance, flatulences ;
Le scorpion, des morpions ;
Le sagittaire, terre-à-terre ;
Le capricorne, à l’œil morne ;
Le verseau, un peu sot ;
Les poissons, polissons…
Évidemment, tout ça, c’est faux !
C’était juste pour rigoler
Car, de l’humour, point trop n’en faut
Pour, de vos maux, vous consoler.
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Puisque la raison du miroir nous semble toujours la meilleure,
Bien que sa gauche soit à droite et que sa logique nous écorne,
La vérité sort des tiroirs ou de nulle autre-part ailleurs
Du moment qu’elle surgit, adroite, et spontanée d’une licorne.
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Le Sagittaire est optimiste, c’est bien là son moindre défaut.
Même en hiver, verte et heureuse, sa main fait pousser des lupins.
Mais ne soyons pas polémistes car ils font vraiment ce qu’il faut
Pour planter des fleurs chaleureuses qui ressemblent à des sapins.
Tableau « Lupins de Baie-Comeau » de Suzanne Claveau.
Pour éviter perturbations, soulèvements et grondements
Qui, comme la masturbation, assourdissent l’entendement,
Je vous propose d’élever la statue de la puberté
Dont la jeunesse avait rêvé d’une certaine Liberté.
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D’où venons-nous, où allons-nous,
Il y a-t-il trace de notre passage ?
Qui selon vous, qui parmi nous
Saura répondre à ce message ?
Peut-être avant, auparavant
Que la lumière soit condensée
Quelqu’un, derrière ce paravent,
Note nos actes et nos pensées.
Tableau de Jean-Claude Desplanques.
Je n’invente rien dans ma tête, je ne sors rien de mes entrailles,
Je ne fais que lire les images que je trouve dans les poubelles.
Ici, le message est tout bête : tandis que la fille tiraille
Et que ça crie dans le voisinage, la colombe se fait la belle.
Tableau de Michel Cheval.
À force de se protéger contre les vents et les marées
Et revenir aux origines, je finirai dans un cocon.
Mais si je cesse d’être assiégée aux peurs qui me sont amarrées,
Mon cœur deviendra, j’imagine, pur et léger comme un flocon.
Tableau de Jean-Claude Desplanques.
Afin de détendre ses yeux, Madame passe à la radio
Qui nous montrera sa poitrine et son célèbre postérieur.
Mais sachez, bande de curieux, que ses organes primordiaux
Ne seront exposés en vitrine qu’à une date ultérieure !
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N’essayez pas de mettre en cage ce grand épris de liberté
Car il démarre au quart de tour pour échapper à la routine !
La bête est à son avantage quand elle doit montrer sa fierté
D’appartenir, non dans détours, aux audacieux dès les mâtines.
Quand Mars déploie sa libido, il est vaillant très demandeur
Et couche comme un étalon grâce à ses gènes de centaure.
Hélas, il fait tout rapido car il est toujours quémandeur
À claquer deux fois des talons pour embrasser d’autres mentors.
Tableau de Christine Mitzuk.
La mode serait différente si on se promenait tout nu
En s’accordant en fantaisie juste un chapeau avec ruban.
Sur les poitrines protubérantes, ça flatterait le contenu ;
Quant aux grands et petits zizis, on les coifferait d’un turban.
Tableau de Jean-Claude Desplanques.
Le miroir a beau réfléchir et me renvoyer mon image,
Ce n’est qu’un reflet inversé qui n’est pas la réalité.
Et j’ai beau me laisser fléchir à croire à ce joli mirage,
Ma nature est controversée par cette virtualité.
À ce propos tous ceux qui disent que le miroir inverse la gauche et la droite mais pas le haut et le bas n’ont jamais posé de miroir par-terre.
Et si je m’en allais au hasard tout en faisant n’importe quoi ;
Vivre sans but, vivre sans règle, vivre sans ce qui ne sert à rien ?
Ça ferait un drôle de bazar, ne me demandez pas pourquoi,
Mais si, sur Terre, tout se dérègle, c’est que mon délire est aérien.
Tableau de Boris Shapiro.
À la Flamme-Fontaine, m’en allant arborer
De mes plus hautes branches l’astre qui tournoyait,
J’ai dressé mes antennes au-dessus des forêts ;
Des larmes en avalanches, d’étoiles poudroyaient.
Ces éclats qui enfantent mes feuilles et mes fruits
Me sont prêtés au printemps mais repris en hiver.
Mes amours triomphantes m’ont légué l’usufruit
De l’héritage autant que vivra l’univers.
Tableau de Porfirio Jimenez.
D’abord je prends la clef des champs, j’enfourche mérou de secours
Et puis, au hasard, Balthazar, mon cœur ouvre grand ses frontières.
Qu’y a-t-il de plus alléchant de n’avoir plus aucun recours
Pour quitter ce monde en bazar, que d’y ouvrir son âme entière ?
Tableau de Boris Shapiro.
Lundi, il commence une chose ; mardi, il cherche la sagesse ;
Mercredi, il part en voyage ; jeudi, ne fait que s’amuser ;
Vendredi, il passe à autre chose ; samedi, c’est jour de largesse
Car le dimanche, c’est débrayage pour ce dont il a abusé.
Mais tout ça n’est qu’une légende car le Sagittaire est rebelle
Et n’aime pas les psychodrames qui le limitent et qui l’encadrent.
Comme son point fort sont ses jambes, vous le verrez faire la belle
À toute sorte de programme et toujours sortir de son cadre.
Tableau de Jean-Claude Desplanques.
Nous sommes tous des cœurs d’étoile au corps de lumière condensée
Et notre mémoire se grave dans la brève illusion du temps.
Quand parfois le futur se voile de quelques mauvaises pensées
Ce feu intérieur les abrase et puis les transforme en présent.
Tableau de Julie Dillon.
Tantôt lumière, tantôt chaleur, la matière a mille visages ;
Tantôt courbé, tantôt troué, l’espace voile sa nature.
Et même le temps, par malheur, se fait des nœuds à tous les âges
Et toute la vie est vouée à faire de nous des hommes matures.
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Flammes que je veux voir dans tes cheveux
Montent en flammèches le long de tes mèches.
Flammes qui m’éclairent, pas pour me déplaire,
Au toucher soyeux, aux reflets joyeux.
Flammes dont je rêve une idylle brève,
Juste caresser et juste embrasser.
Flammes explosives, chaleur intensive,
Ne durent qu’un jour mais c’est pour toujours.
Tableau de Shamini.
Flammes que j’aime et qui m’attirent ne brûlent pas toujours le corps
Mais forment un nuage de rêves qui éparpillent mes rancœurs.
Que vos petites fleurs m’inspirent et m’élèvent encore et encore
Malgré vos caresses trop brèves mais qui me réchauffent le cœur.
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Oyez, la communication dynamique et extravertie
Qui nous aspire le mental d’une totale liberté !
Parti pour l’édification pour porter aux introvertis
Son grand projet fondamental d’une prophétie concertée.
Mais cet excès de connaissance pourrait devenir boulimique
Et quand on joue avec le feu, ça peut mettre le feu aux poudres !
Alors trouvons la transcendance et cessons d’être fanatiques
Ou il y aura bien plus qu’un peu de complications à résoudre.
Tableau de Jake Baddeley.
Quand la vie me tire l’oreille pour transformer le blues en rose,
Mes rêves n’ont pas leur pareille à se mettre en Vers ou en Prose.
Quand la vie me met l’arme à l’œil jusqu’à ce que le cœur en souffre,
Je fais, de mes craintes, le deuil avant que ça sente le soufre.
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Dès que le réveil-matou sonne, c’est le signal « debout les morts ! »
Car la distribution de croquettes ne souffre point la moindre panne.
Et si pour son malheur personne pour lui n’éprouve aucun remords,
Il fait ses griffes sur la moquette jusqu’à ce qu’arrive sa manne.
À midi l’heure de la sieste est l’activité préférée.
Qu’il neige, qu’il pleuve ou qu’il vente, c’est toujours le meilleur moment.
Il n’est aucun bonheur céleste que celui qui est révéré
Comme la tendresse émouvante qui lui rappelle sa maman.
Le soir, à la bonne fortune, les beaux matous s’en vont chasser.
Comme ils ne manquent pas d’humour, ils sont souvent un peu balourds.
Sur les toits, juste sous la lune, on les entend se pourchasser
À la recherche de l’amour des chattes aux pattes de velours.
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Qu’il serait beau notre chemin si tout y était éclairé !
Mais qu’elle serait triste la vie, si tout est prévu d’avance !
La nuit qui entoure demain n’est pas ma couleur préférée
Mais je sais que toutes mes envies y mûrissent en abondance.
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Le mystère féminin reste toujours à l’affiche
Dans les souvenirs d’enfance et sa peur de l’inconnu.
L’amour produit un venin dont les adultes s’entichent
Qui paraît comme une offense aux jeunes cœurs ingénus.
Photo d’Arles 1959 de Henri Cartier-Bresson.
Quand l’amour vient en Sagittaire, c’est très physique, par Jupiter !
Car l’affectif est éphémère chez le centaure à la naissance.
Mais son cœur prend du caractère pour devenir totalitaire
Et quitte son corps de chimère pour retrouver toute son essence.
Lors, dès que la bride est lâchée, l’amour respire en liberté
Et devient l’artiste éclectique qui déploie sa polyvalence.
Montez sur sa croupe harnachée et goûtez la légèreté
D’une Vénus drôle et ludique aux ébats sans équivalence.
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Les pyramides égyptiennes, incas, mayas et même aztèques
Semblent faire du monde le tour comme une ceinture sacrée.
Beaucoup de métaphysiciennes, avec l’aide d’une pastèque,
Ont démontré que c’est l’amour qui leur donne ce goût sucré.
Tableau de Henri Clive.
À bord de la Santa Maria, Christophe, ce grand explorateur,
Avait le cœur bien cavalier car il aimait aussi Punta.
On raconte qu’il se maria alors qu’il passait l’équateur
Mais avec qui s’est-il allié ? Ce n’est pas dit dans le constat…
Tableau de Jake Baddeley.
Depuis la cordillère des Andes jusqu’au lac de Titicaca,
Les Indiens discourent d’un fils que Christophe Colomb aurait eu
(Mais ce n’est là qu’une légende) avec la belle Santa Maria
Et qu’ils ajoutent au bénéfice de tous les secrets qui sont tus.
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Portant la Santa Maria pour la déposer sur la plage
Le jour de la Saint-Nicolas, Christophe Colomb était perplexe…
Mais avec elle, il se maria car ils affichaient le même âge
Et trinquèrent au Coca-Cola afin d’éviter tout complexe.
Tableau de Peter Adderley.
Hommes et femmes sans frontières, globe-trotters et polyglottes,
Ainsi commence de plain-pied la destinée du Sagittaire.
Ses amitiés restent entières, d’ailleurs souvent on se pelote
Entre copains ou équipiers quand on vit autour de la Terre.
Si l’instinct de conservation prévaut sur son imprévoyance,
Son meilleur atout, c’est son cœur toujours prêt à aider les autres.
Il ne voit qu’amélioration au-delà de toutes croyances ;
L’optimisme le rend vainqueur et il s’en fait le bon apôtre.
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Dans tous les romans d’aventures, plusieurs langages sont annotés :
Tout d’abord celui du courage, tracé de pattes d’animaux ;
Puis, selon la température dans les cœurs, d’amour, ballottés,
Espoirs et désespoirs font rage mais sont écrits à demi-mots.
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Au moment où le très-saint-homme, qui ne descendait sur la Terre
Qu’une fois tous les trois cents ans, allait me donner la raison
Du temps, de l’espace et l’atome, ma femme me dit de me taire
Car je rêvais tout en chantant à faire trembler la maison.
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Si ton mari est trop petit, ouvre-lui donc son appétit
Et si tes seins ont du mordant, laisse-lui mordre à belles dents !
Si ton épouse est trop gourmande, si son ambition est trop grande,
Quitte plutôt cette pimbêche et retourne donc à la pêche !
Tableau de Henri Clive.
Si je n’étais plus qu’un atome, mon esprit serait le noyau,
L’âme serait un électron, le cœur, l’énergie magnétique.
Peut-être que c’est ça, un homme ; de la chair autour des boyaux
Dont les pensées disparaîtront si elles ne sont poétiques.
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Depuis hier soir, au crépuscule, dans la pénombre des clairières,
Les chiens se transforment en loups et les chats se muent en panthères.
Les farfadets en groupuscules entourent une fée guerrière
Décorée de gui et de houx afin d’honorer Jupiter.
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Amis visiteurs, pèlerins, entre Bretagne et Normandie,
Venez humez près des fourneaux la cuisine au beurre et au lard !
Irrésistibles vacherins, fruits du terroir de Gourmandie,
Succombez aux mets infernaux créés par la mère Poulard.
Le Mont-Saint-Michel, ce soir à https:lamerepoulard.com .
Quand Jupiter rentre chez lui dans son Palais du Sagittaire,
C’est l’expansion dans la maison et le succès en démesure !
Depuis novembre à aujourd’hui, il nous montre son caractère ;
Généreux et plein de raison, bienveillant et plein de mesure.
Mais cette énergie bouillonnante pourrait s’avérer versatile
Comme un cheval fou emporté dans trop de confiance en soi.
Mais pour une âme papillonnante, à l’inspiration volatile,
Le spirituel est transporté car c’est le cœur qui le conçoit.
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