Catégorie : 2018

  • Adieu moutons, vaches et cochons !

    Adieu moutons, vaches et cochons !

    Pauvres moutons qui se ressemblent et se rassemblent dans nos assiettes !
    Pauvres lamas, vaches et cochons qui participent à nos banquets !
    Nous étions faits pour vivre ensemble, nous au couvert, vous en rillettes,
    Mais ne poussons pas le bouchon, bientôt vous allez nous manquer.

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  • Lecture ouverte

    Lecture ouverte

    J’aurais bien voulu écrire que « écrire n’apporte pas de solution », mais si ce que j’écris est vrai, alors ça devient l’inverse de ce que je voudrais écrire (puisque ça apporte une solution) ; en revanche, si ce que j’écris est faux, donc « qu’écrire apporte une solution » je suis en train de me fatiguer pour rien à démontrer que « écrire n’apporte pas de solution » alors que ce n’est pas vrai ; bref l’écriture n’apporte pas vraiment de réponse.
    D’ailleurs, si c’était vrai, sachant que l’écriture existe chez les sumériens (en Basse Mésopotamie) depuis environ 4000 ans avant Jésus-Christ (donc depuis environ 6000 ans jusqu’à aujourd’hui), on peut admettre assez facilement qu’elle n’a jamais apporté la sagesse (que ce soit par la religion, par la philosophie ou quelque autre discipline) à l’homme qui continue toujours à se battre, critiquer et haïr ses voisins. Gutenberg avec son imprimerie a permis la diffusion planétaire dans (presque) toutes les langues et dans (presque) tous les pays mais force est de constater que l’intelligence promise n’a pas apporté la paix.
    Je pourrais en conclure qu’écrire ne sert à rien (ce qui serait une excellent nouvelle pour le lecteur qui pourrait immédiatement arrêter de lire ce texte à la con) mais c’est aussi idiot que de se dire « vivre, ça sert à quoi au juste ? ». Alors finalement cesser d’écrire serait une sorte de suicide qui n’apportera pas une réponse mais comme écrire n’en apporte pas non plus, cela fait un match nul.
    C’est comme pour Dieu ; s’il existe je lui tire mon chapeau parce qu’il a créé une espèce suffisamment évoluée pour détruire la création plus rapidement que Dieu lui-même. Et s’il n’existe pas, il a tort.

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  • Des gouttes de musique

    Des gouttes de musique

    Dans ce printemps amnésique qui ne cesse d’arroser,
    J’ai compris que ce délire n’était pas chose anodine ;
    Ce sont gouttes de musique, comme notes de rosée,
    Qui s’égrènent de la lyre de la muse baladine.

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  • La cueillette du jour

    La cueillette du jour

    Chaque matin, Mademoiselle (la petite maîtresse de Dieu)
    S’en va cueillir les fleurs nouvelles notamment les belles-de-jour.
    Accompagnés d’un chœur d’oiselles léger, charmant et mélodieux,
    Les boutons s’ouvrent et lui révèlent le nom des nouveaux-nés du jour.

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  • À la recherche du temps carrément perdu

    À la recherche du temps carrément perdu

    Je ne sais pas pour vous mais lorsque j’ai commencé à lire « A la recherche du temps perdu » de Marcel Proust, je m’y suis carrément perdu dedans en découvrant pêle-mêle les souvenirs de l’auteur qui lui rappelait un événement de son enfance d’où s’ouvrait une porte sur des réflexions sans queue ni tête (si toutefois on arrive à admettre que les réflexions puissent avoir une queue et une tête , ce qui sera difficile à prouver et je souhaite bonne chance ou merde à celui où celle qui s’y attaquera) dont le résultat, au bout de quelques lignes, étaient de me faire penser que je n’avais rien compris de ce que je venais de lire et que j’en avais oublié la moitié sinon les trois quarts mais le pire de cette prise de conscience fut de réaliser que cette histoire n’en finissait pas, que les phrases n’avaient aucun point, qu’il n’y avait aucun chapitre, aucun découpage et que ce livre représentait au choix un puits sans fond ou alors le long fleuve de la vie qui s’écoule et ne s’arrête jamais ; pour faire bref, à la question « sommes-nous les seuls dans l’univers ? », je vous répondrais de continuer à chercher de votre côté quant à moi, je vais m’arrêter là, je suis épuisé.

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  • La coiffure minuit

    La coiffure minuit

    Toutes les nuits de pleine lune, on voit la reine de la nuit
    Arborer une coupe étrange pour honorer la Voie Lactée.
    Mais cette coiffure opportune doit être peignée à minuit
    Afin que s’envole sa frange vers les étoiles réfractées.

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  • Comme une robe papillon

    Comme une robe papillon

    J’ai toujours été tatillon au temps où j’ai roulé ma bosse
    Et j’ai tissé à l’intérieur l’étoffe de mon cœur rebelle.
    Comme une robe papillon, tous les souvenirs que j’endosse
    Renvoient encore à l’extérieur mes expériences les plus belles.

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  • La ballerine en rouge

    La ballerine en rouge

    Ah que le cœur des ballerines s’apparente à des femmes-fleurs
    Qui, sur un ballet de printemps, font voler leurs rouges corolles,
    Ou même en tutu bleu marine où se mêlent rires et pleurs,
    Valses de joie à mille temps, bercées au son des barcarolles !

    Tableau de Konstantin Razumov.

  • L’âge en fleurs

    L’âge en fleurs

    À chaque année n’ayez pas peur, dites votre âge avec des fleurs !
    Quand vous atteignez vos vingt ans, offrez-vous des fleurs de printemps ;
    Dès que vous arrivez à trente, semez plusieurs fleurs différentes ;
    Lorsque sonneront vos quarante, un joli bouquet d’amarantes ;
    Plantez des cactus à cinquante, toute l’année sera piquante ;
    Après soixante et au-delà, n’achetez plus que des lilas.
    Enfin pour le Deo Gratias, je vous conseille des hortensias.

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  • L’apparition

    L’apparition

    Heureusement, dans la grisaille de nos journées qui se ressemblent,
    Il suffit d’une apparition pour mettre nos cœurs en couleurs.
    Que voulez-vous ? Vaille que vaille, il faut que l’amour se rassemble
    Afin que nous aboutissions à nous guérir de nos douleurs !

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  • Par Saint-Barnabé et Saint-Médard !

    Par Saint-Barnabé et Saint-Médard !

    Ils vont s’faire passer un savon et se faire tirer les oreilles,
    Les deux petits anges en retard qui n’ont pas ôté la poussière !
    Saint-Barnabé et Saint-Médard vont devoir passer la serpillère
    Et gratter du sol au plafond à grands coups de pluies et tonnerres

    (Moralité :
    Pour bien nettoyer vos chaumières
    Et laisser entrer la lumière,
    Faites confiance à Saint-Médard
    Saint-Barnabé et O’Cédar !)

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  • La reine de la nuit, chez moi à Sennhof

    La reine de la nuit, chez moi à Sennhof

    La reine de la nuit se cache, lorsque le jour frappe à sa porte,
    Chez moi, derrière mon miroir qui la protège comme un voile.
    Seules subsistent quelques taches de la traîne qu’elle transporte
    Et j’en vois fuser mes tiroirs d’un peu de poussière d’étoiles.

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  • Mon ballon folichon

    Mon ballon folichon

    Sous ma cloche à fromage, le temps me semble lourd
    Le soleil pâlichon ne fait même plus d’ombre.
    Sur la mer de nuages, loin des terres en labour,
    Mon ballon folichon s’est échappé du nombre.

    Coïncidence ou pas, après avoir écrit ce texte, j’ai trouvé ce matin dans la forêt d’Eschenberg une carte-concours d’un lâcher de ballon 🎈 que j’ai renvoyée à sa jeune destinataire !

  • Le temps hypnotique

    Le temps hypnotique

    Le temps est un hypnotiseur et grand maître de l’illusion
    Qui nous fait croire que tout naît, tout vit et meurt puis, recommence.
    Comme un phénix catalyseur de renaissances à profusion,
    La vie s’endort et puis renaît telle une divine romance.

    Tableau de Claude Monet « La mer à Antibes » 1888.

  • Nous le savons (de Marseille)

    Nous le savons (de Marseille)

    C’est au moment de la naissance qu’il nous faut sortir de la bulle
    Et quitter l’abri confortable pour un monde sans cesse en danger.
    Curieusement, les connaissances feront de nous des somnambules
    Qui vivront une incontestable existence où rien n’a changé.

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  • Comme une boussole sans aiguille

    Comme une boussole sans aiguille

    Le nord est sûrement quelque part mais ma boussole n’a pas d’aiguille ;
    Je crois que s’il en est ainsi c’est que je n’ai pas à l’assumer.
    Ce n’est certainement pas par hasard que Dieu m’a fait cette peccadille ;
    Mes sens sont peut-être amincis mais mon cœur est libre à aimer.

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  • L’involution

    L’involution

    Selon la théorie darwinienne, quand j’étais monocellulaire,
    Peut-être qu’ainsi je flottais entre les vents et les marées.
    Aujourd’hui, à l’ère einsteinienne, je vis à l’heure nucléaire,
    Si hier encore je sifflotais, j’n’ai plus envie de me marrer.

    https:fr.wikipedia.orgwikiPorpita_porpita

    La porpite – porpita porpita – flotte à la surface des océans ; on l’appelle aussi le « bouton bleu ».

  • Le pont à sens unique

    Le pont à sens unique

    Dire qu’en franchissant ce pont, il n’est plus question de retour
    Et qu’il faut aller de l’avant pour devenir un être humain.
    Trouver celui qui correspond, paré de ses plus beaux atours,
    Pour vivre ensemble dorénavant et construire un nouveau chemin.

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  • La planète aux œufs de Pâques

    La planète aux œufs de Pâques

    Sur la planète aux œufs de Pâques, à droite au fond de l’univers,
    Le Petit Prince a mis de l’ordre d’une bien étrange façon :
    Là-bas, la lumière est opaque, le printemps précède l’hiver,
    Ce qui donne du fil à retordre aux cultivateurs mollassons.

    Les renards sont apprivoisés, ils ont la clef du poulailler.
    Mais comme les poules ont des dents, ils sont d’humeur assez morose.
    D’ailleurs elles ont ratiboisé, à force de débroussailler,
    Tous les terrains en y pondant des œufs d’où éclosent les roses.

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  • L’amour vorace

    L’amour vorace

    Que mangent au petit déjeuner, ceux qui vivent d’amour et d’eau fraîche ?
    Ils sont bien assez excités pour se contenter d’un café !
    S’ils passent leurs jours à jeûner, c’est bien normal qu’ils se pourlèchent
    Mais en cas de voracité, ils risquent fort de se bouffer.

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  • Le vert gallinacé

    Le vert gallinacé

    Parmi les anges du printemps, il y en a un qui fait du zèle
    Et qui fleurit même les têtes des oiseaux aux plumages verts.
    Il leur fait un shampoing traitant, des pattes jusqu’au bout des ailes,
    Et puis leur coiffe une houppette comme un bouquet de primevères.

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  • Que l’histoire commence !

    Que l’histoire commence !

    C’est une histoire qui commence mais toutes les pages sont blanches
    Et tu devras remplir ensuite tout ce qu’il te faudra retenir.
    Alors tu écris ta romance avec ses lundis, ses dimanches ;
    Mais si tu veux faire une suite, alors il faudra revenir.

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  • La folle surprise

    La folle surprise

    Laissons notre souffre-douleur nous conjuguer à tous les temps
    Toutes les meilleures surprises passées, futures et au présent.
    Laissons-le jouer des couleurs et mille odeurs dans ce printemps
    Avec quelques touches exquises d’un goût subtil, vif et plaisant.

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  • Qu’importe la cruche pourvu qu’il y ait le Xérès

    Qu’importe la cruche pourvu qu’il y ait le Xérès

    Qu’importe la pénombre, pourvu que la tendresse
    Sache enflammer les sens et brûler le désir !
    Dans chaque carré d’ombre, l’amour est en ivresse
    Et fait monter l’essence au foyer du plaisir !

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  • La lune surprise

    La lune surprise

    Quand la Terre accouche d’un fils, la lune brille comme un soleil.
    Quand la Terre enfante une fille, l’astre est sombre et se renouvelle.
    À l’équinoxe, ce sacrifice est synonyme du réveil
    Des grains que le vent éparpille et des fruits qu’un printemps révèle.

    Tableau de Shawna Erback.

  • La surprise du chef

    La surprise du chef

    Depuis longtemps, qu’il en causait de ce bonheur qu’il nous destine,
    Que la faim nous en fait saliver de soupirs à travers les plinthes !
    Alors il nous a proposé de nous retrouver en cuisine
    Afin de finir en civet et taire ainsi toute nos plaintes.

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  • L’abondance surprise

    L’abondance surprise

    Je vis l’abondance de temps, en profitant du temps de vivre ;
    Je cours l’abondance d’espace en usant du droit de courir ;
    Je vivrai dix mille printemps en me plongeant dans un bon livre ;
    Je me nourris du temps qui passe et n’ai plus le temps de mourir.

    Je suis ces petits papillons, mon abondance de légèreté ;
    Je suis cette petite fille qui aura pour toujours vingt ans ;
    Je suis ces ballons vermillons, mon abondance en liberté ;
    Je suis cette jeune jonquille qui vient de fleurir au printemps.

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  • L’amour en surprises

    L’amour en surprises

    Surprenez vos instincts de loup, déployez vos envies de louve
    Et, cette nuit sous la grande ourse, faites l’amour comme un lapin.
    Il n’y aura pas de jaloux, il n’y aura pas de jalouses :
    L’homme lui offrira ses bourses ; la femme, son cœur, sous les sapins.

    Tableau de Lucy Campbell sur https:disk.yandex.ruawp9rphPJ3Yp7mg .

  • La surprise d’un lundi de Pâques

    La surprise d’un lundi de Pâques

    Pour fêter ce lundi de Pâques j’ai demandé à Maestro,
    Un beau descendant de Pégase et d’une pianiste émérite,
    De nous jouer quelques attaques staccato, piano orchestraux,
    Qui nous transporteront d’extase dans ses ballades favorites.

    Tableau de Lucy Campbell sur https:disk.yandex.ruawp9rphPJ3Yp7mg .

  • La couronne de papillons

    La couronne de papillons

    Hier encore chrysalides, voici les jeunes papillons
    Qui rivalisent de nuances pour leurs conquêtes éphémères.
    La nature ainsi consolide ses coloris de vermillon,
    De bleu et d’or en affluence pour couronner les jeunes mères.

    Tableau de Lucy Campbell sur https:disk.yandex.ruawp9rphPJ3Yp7mg .

  • La nuit surprise

    La nuit surprise

    À chaque nuit de pleine lune, je vais taire les calomnies
    Sur les rayons blancs phosphorés qui font sortir les loups garous.
    Je choisis cette heure opportune à lutter contre l’insomnie
    Avec mon loup dans la forêt qui court pour vider son courroux.

    Tableau de Lucy Campbell sur https:disk.yandex.ruawp9rphPJ3Yp7mg .

  • Les Pâques surprises

    Les Pâques surprises

    Le calendrier nous a dupés en faisant de Pâques une farce
    Car nous accrocherons nos œufs dans le dos des natifs du jour.
    Les enfants seront occupés avec galopins et comparses.
    On peut avoir confiance en eux, ils nous feront rire toujours !

    Tableau de Catherine Chauloux.

  • Le pot à surprises

    Le pot à surprises

    Puisqu’au printemps tout recommence, pourquoi ne pas planter l’amour ?
    Vous devez en savoir un bout puisque votre cœur a germé !
    Juste une graine de romance que vous arrosez tous les jours
    Dans la nuit, caressez l’embout et puis, dormez à poings fermés.

    Tableau de Catherine Chauloux.

  • Le sablier de l’éternelle renaissance

    Le sablier de l’éternelle renaissance

    Hier encore, j’allais en hiver dans un royaume ensommeillé
    Où les arbres déshabillés semblaient vides de leurs essences.
    Mais je savais que l’Univers a rigoureusement veillé
    À renverser le sablier de l’éternelle renaissance.

    Tableau de Lucy Campbell.

  • L’ange de Pâques

    L’ange de Pâques

    On ne l’a jamais aperçu, on dit qu’il fait sonner les cloches,
    On dit qu’il se cache dans l’œuf, on dit qu’il n’est que de passage.
    L’ange de Pâques n’est perçu que dans le vent qui effiloche
    Les énergies d’un printemps neuf et en propage le message.

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  • Le vif-argent de lune

    Le vif-argent de lune

    Pâques, les animaux le savent, c’est la cérémonie lunaire
    Qui vient juste après l’équinoxe et transmet l’amour maternel.
    Cette nuit là, les fées reçoivent le vif-argent du luminaire
    Qui vivra, curieux paradoxe, juste un printemps, mais éternel.

    Tableau d’Amanda Clark.

  • Le feu papillon

    Le feu papillon

    Est-ce l’amour qui émulsionne nos âmes dans un monde hostile
    Ou bien la haine qui cristallise ce que les deuils ont déchiré ?
    Que vienne un feu qui papillonne des étamines vers le pistil
    Pour qu’il butine et réalise ce que nos cœurs ont désiré !

    Tableau de Christian Schloe.

  • Ombres et silhouettes

    Ombres et silhouettes

    Pleine lune secrète, pleine lune d’argent,
    Comme un théâtre d’ombres et silhouettes blanches,
    En lumière discrète, en rayons convergents,
    Créera dans la pénombre un ballet sous les branches.

    Tableau de Catherine Hyde.

  • Les pensées papillon

    Les pensées papillon

    Tout ce que je crois être « moi », sont des pensées de papillons
    Qui s’envolent dans l’éphémère univers que je pense mien.
    Tandis que mon cœur en émoi reste au fond de son pavillon
    Et que mon âme intérimaire apprend, écoute mais ne dit rien.

    Tableau de Christian Schloe.

  • L’impérissable jeunesse

    L’impérissable jeunesse

    Mes vêtements partent en lambeaux, mes années passées s’effilochent,
    Tandis que la vague déferle effaçant mes pas sur le sable.
    L’esprit brûlant comme un flambeau, le cœur battant comme une cloche,
    Aujourd’hui j’enfile une perle à ma jeunesse impérissable.

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  • Carpe diem

    Carpe diem

    S’il faut prendre le temps de s’envoyer en l’air
    Pour vivre intensément chaque instant de ce jour,
    En cas de mauvais temps, sous les coups de tonnerre,
    Vivons, en complément, coup de foudre et amour !

    Tableau de Catherine Chauloux.

  • Stradivarius

    Stradivarius

    Mon chat s’appelle « Stradivarius » et dort dans sa boîte à violon
    Tout ça parce qu’un olibrius de matou lui a dit : « Miaulons ! »
    Le soir, il joue des sérénades avec ses copains, ses minettes
    À faire des fanfaronnades avec crincrins et clarinettes.

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  • L’expression de Pâques

    L’expression de Pâques

    La Pâque a marqué le passage d’esclaves fuyant l’oppression,
    Les Pâques ont porté le message des jours que dura la Passion.
    On en trouve encore la trace parmi les grandes migrations
    Et dans le sang de chaque race, les regards et les expressions.

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  • La Pâque-rette

    La Pâque-rette

    Je l’aime un peu, passionnément et parfois même à la folie,
    L’enchanteresse Pâque-rette dans sa robe en coquelicot.
    Elle est toujours spontanément, des autres fées, la plus jolie.
    Demain, je lui chante fleurette en poussant mon « Cocorico » !

    Tableau Gaëlle Boissonnard.

  • Um zum Zug zu gelangen, nehmen Sie den Zug

    Um zum Zug zu gelangen, nehmen Sie den Zug

    Si vous voulez aller à Zug, ça se prononce comme « souk » !
    Les gens ne sont pas dissipés mais plutôt stéréotypés.
    On n’y parle pas politique juste une langue germanique.
    Langue hermétique, soit allemande, soit helvétique, mais romande.

    « Pour aller à Zug, prenez le train »
    En allemand, « Zug » c’est le train ; ça se prononce « tsouk » et lorsqu’ils passent, ils font « tsouk tsouk ». Le début du titre se prononce donc « oum tsoum tsouk tsou … »

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  • Sainte-Honorée

    Sainte-Honorée

    Lorsque le nombre de bougies atteint ce chiffre merveilleux
    Qui sonnera toute l’année comme un bonheur prédestiné,
    Ça ne fait rien si tu rougis, juste une larme au coin des yeux,
    Car aujourd’hui tu as gagné une position déterminée.

    Tableau Gaëlle Boissonnard.

  • La pêche aux perroquets

    La pêche aux perroquets

    La carpe étant fort peu bavarde, elle se pêche aux perroquets
    Que je place au bout de ma ligne pour lui faire la conversation.
    C’est inutile que je m’attarde, dès le premier mot rétorqué,
    La carpe, qui n’est pas maligne, est bonne pour la conservation.

    Tableau Catherine Challoux.

  • Secrets de femmes

    Secrets de femmes

    La femme demeure un mystère dont seules quelques initiées
    Ont décidé secrètement d’en faire un silence complet.
    C’est pourquoi vous verrez sur Terre, des personnes apprécier
    D’en voir, dans un retournement, les fesses cachées, s’il vous plait !

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  • Les échos de l’amour céleste

    Les échos de l’amour céleste

    Le cœur gonflé aux bleus de l’âme, portés par le souffle du vent,
    Remontons la route du tendre et, s’il le faut, lâchons du lest !
    Guidés par la petite flamme qui ouvre la voie, droit devant,
    Nous sommes à même d’entendre les échos de l’amour céleste.

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  • Échec au chat par la souris

    Échec au chat par la souris

    C’est à l’heure entre chien et loup, éclairés d’un rayon de lune,
    Que le chat risqua ses deux tours pour capturer le souriceau.
    Celui-ci, grâce à ses deux fous, fit, par une prise opportune,
    Échec à la chatte d’atours et puis, au roi, d’un soubresaut.

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