Ma petit’ femme n’a pas d’épine mais est fragile comme une rose Et quand l’effort est dépassé, il en tombe quelque pétale. Mais lorsque son docteur opine du chef que c’est une thrombose Avec une côte cassée, il la transfère à l’hôpital.
Fabienne, ma petite femme précieuse, a développé une thrombose dans sa jambe gauche dont la faiblesse a occasionné une petite chute et une côte cassée. Du coup, elle se retrouve chouchoutée à l’hôpital de Winterthur pour quelques jours. Surtout ne lui souhaitez pas bonne chance parce que si ça se dit « Merde » en français, en allemand, on dit « Hals- und Beinbruch! » ce qui signifie littéralement « cou et jambe cassée ».)
Tableau Kees Van Dongen – Marchesa Luisa Casati, 1921
Passé neuf mois dans la matrice comme une frêle chrysalide, La Terre accueille son nouvel être, un homme ou femme papillon Dont les facultés novatrices, face au danger si impavides, Marqueront, au pied de la lettre, l’emblème de son pavillon.
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Vive cette époque épique qui ne manque pas de piquant ! Où même les cactus montrent tous les signes de victoire ! C’est la réponse typique que je donne en expliquant Que c’est ce que nous démontre vie sans faire d’histoires.
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Trop de calculs mathématiques mettent ma Terre en logarithmes En enfermant dans des formules toutes les merveilles du monde. J’opte pour seule viatique de prendre le temps à mon rythme Où seul le présent me stimule sans que la science y réponde.
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Dès la pointe du jour, quand la nuit s’éclaircit, Les ténèbres s’écartent et les couleurs s’avancent. Puis, chacun à son tour, les oiseaux remercient Le menu à la carte du printemps d’abondance.
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Comme un village-souvenir édifié depuis l’enfance, L’esprit bâtît avec raison ce que le cœur lui rappella. Puis en déroulant l’avenir sur la route de la croissance, En rêvassant de ses maisons, mon âme chante « a cappella ».
(Tableau Aram Hunanyan. « A cappella » : lorsque un chant est exécuté sans accompagnement instrumental.)
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Volutes dans les ondes, si douces à mes oreilles, Bercent mon cœur d’espoir quand l’heure bleue survient. Ô musique profonde dont l’âme sans pareille Éloigne les désespoirs dont l’esprit se souvient.
Si votre Reine est en échec, surprenez sa Tour par derrière. Si elle trouve ça peu Cavalier, dites-lui que vous êtes Fou d’elle. Si le Roi, aidé de l’Évèque, dame le Pion à vos arrières, Faites charger vos chevaliers jusqu’à ce que l’ennemi chancelle.
Si je devais écrire un message pour mes arrière-petits-enfants, J’y mettrais tous les souvenirs qui font ma richesse du monde. Des paysages, de belles plages, où s’endort un soleil couchant Qui montreront dans l’avenir tous les mots qui me correspondent.
Si vous deviez écrire un message à vos arrières-petits-enfants, sur quoi l’écriviriez-vous ?
Pour attirer dans vos filets une pêche miraculeuse, Appâtez donc de quelques vers et quelques rimes bien senties ; Et vous verrez se profiler, pour une partie crapuleuse, Du premier choix, du frais, du vert, je vous le dis, c’est garanti !
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Quand l’eau du bain est à souhait, qu’est-ce qu’il fait bon y barboter Avec le clan des tatoués pour boire un verre et papoter ! Chacun montre ses tatouages (même là où on ne saurait voir) Et souvent aussi on partage ce que vous n’avez pas à savoir.
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Il y a longtemps, à Séville, un soir, un bal y fut donné En l’honneur du Roi et de la Reine qui venaient d’avoir un enfant. Était-ce un garçon ou une fille ? En tout cas il fut ordonné Que la réception soit sereine et le spectacle triomphant.
Désolé, mais je n’y peux rien si les geishas montrent leur sein ! J’en avais demandé une sage, douce et discrète comme une image, Mais là, son esprit de vaurien m’a bien abusé à dessein ! Excusez-moi pour ce passage un peu osé et c’est dommage.
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Peut-être bien qu’un jour j’irai me perdre dans l’humanité Parmi les boîtes colorées de ces machines à voyager. Sauf que ce que je sentirai n’aura d’originalité Que les lieux cent fois explorés par le tourisme ravagés.
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Pauvres machines abandonnées, que reste-t-il de la mémoire Des longs voyages parcourus sur toutes les routes de France ? Et vos sièges capitonnés se souviennent-ils des histoires De tous ceux qui ont concouru leurs folles courses à outrance ?
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Les garçons naissent dans les choux, les filles naissent dans les roses, Quelquefois le chou est frisé, parfois la rose a des épines. Mais ils sont toujours les chouchous à chaque fois que l’on arrose Les anniversaires euphorisés avec les copains et les copines.
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Tout le monde en voiture dans ma turbotraction ! Faites belle figure le jour de l’ascension ! Tous les fous d’aventures qui ont besoin d’action En famille inaugurent cette belle invention !
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Quand j’aurai l’électricité, je devrai plus que la lumière ; Puis, lorsque j’aurai l’eau courante, l’eau du puits sera en bouteilles ; Avec la sécurité sociale, je serai malade un peu plus longtemps ; Puis, lorsque j’aurai la radio, fini le temps des discussions ; Lorsque j’aurai le téléphone, finies les visites en famille ; Lorsque j’aurai une voiture, je deviendrai suréquipée ; Lorsque je prendrai l’avion, j’irai partout où l’on s’en fout ; Quand j’aurai de l’éducation, je pourrai donner des leçons ; Quand j’aurai de l’information, j’entendrai râler tout le monde ; Quand j’aurai la télévision, je ferai tout ce qu’on me dit ; Quand j’aurai le prêt-à-porter, je m’habillerai n’importe comment ; J’aurai la machine à laver, je laverai beaucoup plus blanc ; Quand j’aurai un ordinateur, je me prendrai pour un auteur ; Quand j’aurai enfin internet, je n’aurai plus besoin des voisins ; Quand j’aurai des plats surgelés, je mangerai empoisonné ; Puis quand je serai au chômage, ça me reposera les bras ; Avec la surpopulation, on se battra pour du travail ; Avec la course à la richesse, on s’entretuera pour du fric ; Avec le coronavirus, tout le monde vivra confiné ; Avec la fin des religions, Dieu fermera le paradis ; Et enfin le jour de ma mort, je dirai que le progrès m’a tuée.
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Je n’avais jamais remarqué qu’Adam et Ève avaient un chien, Ce qui explique pourquoi Dieu a mis des arbres dans les arpents. Si le clebs les a arnaqués, alors tous les théologiens Nous ont fait un plan fastidieux en disant qu’c’était un serpent…
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J’espère que personne ne verra ce bout de sein émancipé Qui pousse la curiosité de voir comment le monde est fait. J’espère qu’il nous enverra un peu de charme anticipé Car je ne suis pas censé savoir qu’il ne sert qu’à donner du lait.
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Quand elle mit « elle » dans la joie, elle en devint la plus jolie Dès le moment de sa naissance et puis, tous les jours de sa vie. Son petit rire dans la voix nous ensorcelle à la folie Par tout le charme de l’enfance qui nous affecte et nous ravit.
(« Elle était le mot joie avec la lettre L intercalée au milieu. » Le Dossier M – Grégoire Bouillier.)
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Ne cherchez plus, je l’ai trouvé le premier coquelicot Suisse ! Ça faisait des jours que je guettais, mais en vain, sa tache écarlate. Ma patience en fut éprouvée afin que je me réjouisse De ce symbole de gaité jusqu’à ce que mon cœur éclate.
Depuis 5 ans que je vis en Suisse 1212, c’est la première fois que je vois un coquelicot un 9 mai. C’était le seul et unique perdu au bord de la route de la ferme de Binzenloo sur le plateau d’Eidberg.
Lorsque tout devient fastidieux et que je n’ai plus d’appétit, C’est qu’il est temps que je rejoigne l’abri de mon intimité. Protégé par la main de Dieu, le monde me paraît bien petit Et je sens mes peurs qui s’éloignent et ma confiance illimitée.
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Lorsque sa robe de colombine lui ôte un peu de ses couleurs, Elle pouffe d’un rire fiérot, elle prend une rose à la main, Elle se vêt en arlequine et tant pis pour les cris de douleur Que poussera l’ami Pierrot qui s’en remettra dès demain.
Comme chaque jour je renais des cendres que j’ai brûlées hier Et que le soleil passager revient comme à l’accoutumée, Dès le matin, je reconnais dans mes images pupillaires Le premier rayon messager qui fait tout partir en fumée.
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Tous les chemins mènent à Rome quand les parfums sont délicats Et me font retrouver les marques de mes rêveries exhalées. Alors je retrouve l’arôme dont la rose fait certificat De l’Evergreen qui se démarque des arums et des azalées.
Sympa cette petite application qui me retrouve le nom des fleurs que je rencontre et en plus ça sent super bon !
C’est connu, les taureaux mâchonnent constamment une marguerite ; Quand on leur propose autre chose, ils continuent à ruminer. Comme je suis d’humeur ronchonne et que je connais bien leur rite, Je leur offre une prairie rose et ils en restent illuminés.
Je me suis offert une petite application, PlantSnap, et maintenant lorsque je me promène dans les bois et forêts et que je rencontre une fleur, je la prends en photo et le logiciel m’indique son nom, son espèce, etc. Ça me permet de frimer un peu alors que je suis assez nul en botanique. La Prairie Rose pousse donc au pied du château de Kyburg.
Au creux de l’œil de l’univers, derrière les arbres irisés, Entre ses calottes polaires, Gaïa danse au rythme des saisons. Le nord exposé à l’hiver, le ventre au sud fertilisé Par son partenaire solaire jusqu’à en perdre la raison.
Gaïa est la personnification de la Terre dans les légendes cosmiques.
Dès qu’il met le cœur à l’ouvrage, aussitôt sorti de son œuf, Il nous bâtit son petit monde bien structuré qui nous épate. Après sa crise de sevrage, il remet sa maison à neuf Et produit sa manne féconde où nous reconnaissons sa patte.
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Avez-vous vu les noctambules lorsqu’ils regagnent leurs pénates Avec une allure de barbouze et tenant à peine debout ? Ils ressemblent à des funambules, les chaussures dans les menottes, Et pour ne pas réveiller l’épouse, ils font la danse du hibou.
Ne croyez pas que je fantasme facilement et n’importe où, Mais quand je vois une belle femme il se déclenche quelque chose Dans mes cellules de l’orgasme dissimulées un peu partout Dans mon cerveau mais rien d’infâme ni d’honteux ne s’y métamorphose.
Tout ce que le soleil caresse aux premiers rayons du matin, Tout ce que les herbes arrosent de mille gouttes de rosée, Se lèvera dans la tendresse d’une robe à fleurs de satin Pour resplendir comme une rose née d’un œuf métamorphosé.
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En robe du jour, drappée de soleil, Sa beauté dévoile toujours le beau temps. En robe du soir, c’est toujours pareil, Même les étoiles brillent toutes autant.
Fille de la lune, lorsque tu parais, Dans ta robe prune, je suis envoûté. Éclipsée de brume quand l’aube apparaît, Ce soir à la brune, là, je t‘attendrai.
La deuxième strophe est de Marie-Agnès Delhaye, merci.
Dieu sait qu’elles aiment partager autant leurs goûts que leurs couleurs, Tant qu’on ne les a pas forcées à les leur faire ingurgiter. Si toutes les femmes sont rattachées à accoucher dans la douleur, Les hommes devraient s’efforcer à vaincre cette absurdité.
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C’est drôle que chaque religion ne voit le midi qu’à sa porte Et que Dieu soit omniprésent et, à la fois, fort différent. Si un jour nous envisagions qu’une seule valeur s’y rapporte, Ça pourrait être l’or et l’argent qui rend le monde belligérant (*).
* le texte peut aussi ce terminer par : indifférent, vitupérant, proliférant, vociférant…
Une robe couleur de temps, ça se porte en toute saison, Mais une robe, couleur des ans, ça prends toujours de la valeur. Chaque amourette du printemps laisse une teinte qui, sans raison, Quel que soit le temps du présent, donne une touche de chaleur.
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Comment les phallocrates gèrent leur vie de manière perso ? C’est comme pour les omelettes : il faut savoir casser les œufs. Ainsi, pour faire des ménagères, il faut s’y prendre dès le berceau Pour obtenir des femmelettes qui sauront bien s’occuper d’eux.
Pour plus de précision, demandez à @Fabienne qui lit « La semaine de Suzette » années 40 et 50.
Si vous voulez être haut-perchée, pratiquez donc ce sport qui monte Et qui fait l’unanimité : Le volley-ball à l’hollandaise. Comme je n’ai pas beaucoup cherché et pour ne pas me faire honte, Savourez la féminité des ces quatre grâces landaises.
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Hier, j’ai oublié de souffler sur cette bougie gigantesque Qui guide les navigateurs à gagner le port de plaisance. Nous n’en serons qu’époustouflés par cette chandelle dantesque Qui, comme un quantificateur, nous marque depuis la naissance.
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Toutes mes bougies me transforment après mes années cumulées Et m’illuminent comme un phare la route vers mes souvenirs. Mais aujourd’hui, mon cœur réforme tous ses échecs dissimulés Pour les convertir, en fanfare, en réussite sur l’avenir.
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Qu’on puisse se découvrir d’un fil, une fois passé le mois d’avril ! Qu’on puisse faire ce qui nous plait, dès qu’arrive le mois de mai ! Que reviennent les filles qui défilent et les garçons plutôt virils Pour que l’on puisse contempler tous ces beaux baigneurs costumés !
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L’activité de la nature équivaut à accumuler Le plus d’informations possible avec l’espoir que la prochaine N’ira pas avec la structure et verra ainsi bousculé Tout ce qui était prévisible et qu’ainsi la vie se déchaine.
Les images du passé sont embûchées de bûchettes, Mais elles font la légende de ce joli mois de mai, Quand je voyais amassées toutes les jolies clochettes Que nous vendaient les marchandes aux sourires parsemés.
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Je crois que le plus difficile est de réaliser le cadre Dans lequel je suis enfermé(e) depuis mon arrivée sur Terre. En sortir, ce n’est pas facile ! Il me faudrait toute une escadre D’impressionnistes confirmés ou de rêveurs élémentaires.
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Laissant derrière le boucan où la fête battait son plein, Je fus surpris par le toucan perché du haut de son tremplin. « Toucan tant mieux, toucan tant pis ! » répétait-il en perroquet. « En tout cas, c’est toi qui le dit ! » répondis-je, interloqué.
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Tandis que je quittais la fête, un drôle de zèbre m’apparut Arguant qu’il aimait la peinture et qu’il souhaiterait une embauche. « – Veux-tu portraitiser les têtes de tous tes amis disparus ? – Non, je préfère les rayures, les quadrillages et les ébauches ! »
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Puis, j’ai rencontré la girafe qui, sortant sa tête des arbres, Rêvait de voir les gratte-ciels pour une raison d’orbitale (*). Comme je ne suis pas géographe, je lui dis que les maisons en marbre Qui grimpent en flèche vers le ciel, sont plutôt dans les capitales.
* je me demande encore quelle était cette raison ?
Pour ces beaux messieurs tous en rond, aux cheveux blonds, aux cheveux gris, Qui se massaient à la frontière en se moquant du douanier, Celui-ci, comme chaperon, leur envoya son égérie, Une charmeuse serpentaire qui jouait sous les bananiers.
Tableau « charmeuse de serpent » d’Henri Rousseau.
Pour les belles dames sur le pont qui balancent entre deux rivages Et qui se trouve à la frontière j’ai demandé au douanier Qui m’a répondu l’air fripon qu’il avait un charmeur sauvage Qui leur jouerait leurs vies entières des airs d’éternel printanier.
Où sera passée la fille que l’homme aura oubliée ? Et que deviendront l’amant et l’amante invétérés ? Cette histoire s’éparpille dans mes rêves non publiés Qui s’en vont nonchalamment dans les limbes éthérés.
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