Femme chamane, de ton tambour, tu préviens partout à la ronde La bienvenue que tu me fais par les coups que tu énumères : Onze échos sonnés à rebours comme mon départ dans ce monde Où je vais vivre de bienfaits à tes côtés, ma tendre mère.
« Oui, nous formons une organisation réactionnaire, secrète, maléfique. Nous possédons des agents partout. Nous connaissons mille procédés pour décourager la recherche, saboter les expériences, fausser les renseignements… Cependant, permettez-moi de répondre maintenant à quelques questions et accusations qui nous viennent souvent aux oreilles. Les membres du gouvernement jouissent-ils de la richesse, des privilèges, de la puissance, sont-ils dispensés d’obéir aux lois ? L’honnêteté nous oblige à répondre : oui, à des degrés divers qui dépendent des circonstances et des contingences. Dans ce cas, le gouvernement serait un groupe fermé, limité ? En aucune sorte. Nous nous considérons, évidemment, comme une élite intellectuelle. Mais nos portes sont ouvertes à tous, bien que peu d’élus puissent les franchir. Notre politique ? Plutôt simple. L’ère économique a mis une arme terrible entre les mains des mégalomanes qui se trouvent dans notre sein. Il existe d’autres connaissances qui, si elles étaient mises à leur disposition, pourraient leur assurer un pouvoir tyrannique. C’est pourquoi nous contrôlons la dissémination de la connaissance. On nous stigmatise du nom de « divinités auto-sacralisées » ; on nous accuse de pédantisme, de conspiration, de condescendance, d’arrogance, d’être obstinément persuadés de notre bon droit. Ce sont là les moindres critiques qu’on nous adresse. On nous traite d’insupportables paternalistes et, dans le même temps, on nous reproche de nous désintéresser des affaires humaines. Pourquoi n’utilisons-nous pas notre influence à soulager la peine des hommes, à prolonger leur vie ? Pourquoi affectons-nous de nous retirer sur un plan supérieur ? Pourquoi ne transformons-nous pas l’habitat humain en un royaume de bonheur, alors que nous possédons les moyens d’y parvenir ? La réponse est simple – et peut-être décevante. Nous pensons que ce sont là de faux biens ; que la paix et la satiété sont synonymes de mort. Malgré sa brutalité et ses excès de cruauté, nous envions à l’humanité archaïque ses expériences ardentes. Nous prétendons que la récompense après l’effort, le triomphe après l’adversité, l’accomplissement d’un projet longuement poursuivi, procurent plus de satisfaction qu’une prébende nutritive puisée à la mamelle d’un gouvernement bonasse. »
Extrait d’une allocution de Madian Carbuke, politicien imaginaire issu du roman « le Prince des étoiles » de Jack Vance. Tous ceux qui ont cru à la confession d’un ministre de notre gouvernement pourraient être classés comme activistes, fatalistes et alarmistes. Et moi, un petit farceur.
Dans cette boule de cristal que la Terre replie sur la mer, Je vois s’écrire dans les vagues tant de paroles éphémères Qui semblent tellement distales, qu’elles s’étalent, douces-amères Telles des ondes qui divaguent et qui ne sont que des chimères.
Distal : qui est le plus éloigné de la personne qui parle.
Je n’y vois que ce que je veux voir, volupté ou méchanceté, Selon les habits de mon cœur et selon l’ego qui raisonne. Si j’acceptais de recevoir le moindre propos infesté, J’aurais l’esprit bien critiqueur d’une âme noire qui s’empoisonne. Mais si je crois que mon devoir est d’écarter, sans fausseté, Les compliments des mots moqueurs, alors la loyauté résonne.
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À la recherche Du temps perdu, Dans mon grenier Je suis montée Et j’ai trouvé Nippes mitées, Ballon crevé, Deux ou trois malles, Chaise bancale, Vieilles bouteilles, Bouts de ficelle, Tas de courroies, Papier de soie, Boites en carton, Boules de coton, Papier mâché, Papier roché, Cotillon sale, Selle de cheval, Roses séchées, Jouets cassés. Et j’ai fouillé, Et j’ai trouvé, Dans mon grenier, Toute bien cachée, Dans un coffret De bois nacré, Une enveloppe Enrubannée, Recachetée. Je l’ai ouverte, Photo jaunie, Un militaire Me regardait Pensivement, C’était mon Père Mort à la guerre, Ça fait vingt ans. À la recherche Du temps perdu, Dans mon grenier J’ai retrouvé Un inconnu. J’ai tout remis Timidement Dans le coffret De bois nacré. Toute petite Redevenue, Je suis partie. Oh, grand bonheur, Le chaud au cœur !
Sur chaque branche de mon arbre, J’ai des oiseaux qui chantent juste, J’ai des oiseaux qui chantent faux, J’ai de beaux rameaux bien robustes, J’ai du feuillage bien comme il faut.
Sur chaque feuille de mon arbre, Certaines ont de belles nervures, Certaines brûlées de soleil. Puis, en belles photogravures, Voici le vent qui les balaye.
Sur chaque fleur de mon arbre, Les abeilles butinent le nectar, Les chenilles mangent les pétales. Toute une faune file dare-dare Autour du festin végétal.
Sur chaque fruit de mon arbre, Les oiseaux goûtent les meilleurs, Le vent fait tomber les plus lourds. Une pomme, sur un sommeilleur, L’aurait assommé, quel balourd !
Sur chaque saison de mon arbre, Le printemps fait monter la vie, Les fruits de l’été nous honorent, La rouille d’automne nous ravit, L’hiver pourtant n’est pas la mort.
J’aime bien ces soixante-huitards qui démarrent au quart de tour Dès qu’ils écoutent Fleetwood Mac ou qu’on leur parle de Woodstock. Les femmes étalent leurs nibards, les mecs se mettent à poil autour De leur Windows ou de leur Mac pour revoir leurs photos loufoques.
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Finalement dans le futur, nous serons devenus robots ; Robots épouses bien dociles, robots maris reconvertis. L’amour des lois de la nature, c’était trop vrai, c’était trop beau ! Mais on a trouvé plus facile de demeurer assujettis.
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La femme doit être parfaite et se forcer à ressembler Aux jolies filles des magazines et aux plus belles créatures. Pour une clientèle satisfaite, on va finir par assembler Directement depuis l’usine des poupées plus vraies que nature.
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Garçons chou-fleur ou filles fleurs naissent d’un gros baiser mouillé Qui arrose la graine fœtale dans sa matrice bien agrippée. Soufflent les rires et les pleurs d’un vent de câlins papouillés Sur les petits doigts en pétales et frimousses toute fripées.
Si danser, c’est faire l’amour avec la musique des corps, Il faudrait apprendre aux armées à balancer l’anatomie. Et je propose, trois fois par jour, de les faire franchir des records Avec des généraux charmés de danser avec l’ennemi.
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Il y a vingt mille lieues de ça, le Capitaine Nemo aima Une sirène très féconde qui lui offrit progéniture De poissons qui nagent en deçà des projecteurs de cinéma Pour, vingt-cinq images par seconde, nous raconter leurs aventures.
On dit que vivre à deux, c’est vivre la même vie, Alors que lire à deux ensemble le même livre… C’est un peu hasardeux d’avoir les mêmes envies Mais rien n’est plus fougueux que la passion de vivre.
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La danse devient érotique quand les partenaires fondent Dans un tango langoureux qui tend à les mélanger. La danse devient exotique lorsque les deux se confondent Dans un cocktail amoureux d’attouchements prolongés.
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Entre la Mer et la Montagne Tu sens le sel le séquoia Inattendu au coin d’ la rue Le vent s’engouffre entre deux ciels Pour en chasser tous les brouillards Chaque quartier a sa saison Chaque quartier a sa nation Et sans passer aucune frontière Après un saut très parisien Pour un croissant et un p’tit crème Tu vas de Chine en Italie Tu escalades une colline Pour dire bonjour à la Russie Thé au jasmin fleurs de lotus Dans un jardin tout japonais Vite oubliées les grandes querelles Quand l’Empire du Soleil Levant Tend les deux mains j’usqu’à Pékin Tu suis ton propre calendrier Emmitoufflée au mois d’ Juillet Tu laisses sans honte tomber tes fringues Dès que les arbres perdent leurs feuilles Tes lions de mer et tes mouettes C’est le grand large la liberté Même s’ils embêtent le pêcheur Les crabes qui prennent des bains d’ vapeur Devant l’ public sur le vieux port Et les canards sans modestie Tout étalés dans les vitrines Font saliver les acheteurs De vieux dragons qui se dandinent Lancent leurs flammes innoffenvives En meilleurs vœux de Bonne Année Dans les pétards et la musique C’est un vrai parc zoologique Quand tu accueilles le visiteur Toutes les races toutes les langues Tour de Babel où on s’entend Ceux qui s’en vont te laissent leur cœur Les indigènes “J’y suis j’y reste” Se croient déjà au Paradis
Texte d’Henriette Berge – pour Lawrence Ferlinghetti.
Une ballerine à la fleur de l’âge Répétait ses pointes avec son tutu. Un banc de sardines nageant sur la plage L’eurent bientôt rejointe, bien entendu.
Avec sa cousine, elle revint le soir Avec canne à pêche et un beau filet. Et les deux coquines lancèrent plein d’espoir Qui sa canne à pêche, qui son filet.
Puis dans la cuisine on entendit frire Les jolis poissons honteux et confus. Et les deux copines en pissaient de rire, Ivres de boisson en plein raffut.
Dans la nuit câline, nos deux pécheresses Regrettant la dure loi de la nature, Se léchant les babines comme deux ogresses, Rêvaient de friture et de nourriture.
Si vous préférez prendre un bain le samedi dans la soirée, Décrassez bien les cauchemars et nettoyez les meilleurs rêves. Ainsi, le dimanche matin, lorsque thé ou café boirez, Vous sentirez que redémarrent tous vos délices plus ou moins brèves.
Si ça vous dit, je vous conseille de faire des bulles de savon Pour mettre un peu plus de couleurs et de gaieté dans le local. N’oubliez pas une bouteille ; vous boirez bien quelques canons Afin d’échanger vos douleurs contre un petit plaisir buccal.
Si vous partez, dès le matin, pour vous revêtir de nature, Un arc-en-ciel couronnera vos cheveux cuivrés du levant. Comme une robe de satin adaptée à votre stature, Tout l’azur vous façonnera une toilette dans le vent.
À toutes les âmes perdues qui ne savent plus comment faire Pour retrouver le bon chemin vers l’abondance et le bonheur. Finies les courses éperdues ! Suivez, dès votre anniversaire, L’étoile qui brillera demain pour qui se lèvera de bonne heure.
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Qu’on est bien dans le giron d’une autre espèce animale Qui me permet d’y passer mon existence en vacances ! Quand ses caresses agiront d’une euphorie maximale, Je devrai me surpasser en ronrons multi fréquences !
Plus fort que mes sens personnels, il y a cet amour qui anime Ce petit humain étranger qui de son affection m’enivre. Comme si un fluide exceptionnel montrait d’une manière unanime Qu’il faut, nos corps, se mélanger pour avoir sa raison de vivre.
Je me suis souvent demandé pourquoi mes sens sont en émoi Lorsque les bras de mon amante m’ensserrent pendant un doux baiser ? Puisque je n’ai rien commandé au cœur au plus profond de moi, C’est qu’il y a énergie aimante qui vient pleinement m’apaiser.
Ma mère, Reine des jouets, m’offrait des jeux de construction. Mon père, Roi des connaissances, savait le secret des étoiles. Tous les deux, je dois l’avouer, m’ont apporté comme instruction De conter à chaque naissance, cette annonce que je vous dévoile.
Comme elle paraissait dans la lune, plutôt du côté lune rousse, Je l’ai couchée dans les pages roses du dictionnaire de ma jeunesse. Qu’elle ne fut pas ma fortune, de découvrir dans le Larousse, Que sa légère couperose partirait après sa grossesse !
La couperose rosacée en cas de grossesse ne nécessite pas de traitement : elle disparaît généralement quelques semaines ou mois après l’accouchement.
Tous les rêves que je parcours sont amplifiés par mon chat Qui se couche sur mes genoux aussitôt que je suis assis. Dès que je m’allonge, il accourt et se love comme un pacha Et mes histoires se dénouent de toute sa suprématie.
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La vie jongle avec les planètes, elle dirige le destin, Cette peau qui nous enveloppe comme un rideau de comédie. Mais qui actionne les manettes ? Serait-ce un démon clandestin ? Ou bien un ange qui développe tant de scénarios inédits ?
Adam et Ève ont fait l’amour et ont vécu leur naturisme Sans penser à cacher leurs sexes et toutes les parties « honteuses ». Alors qui a décidé un jour que ce serait du voyeurisme Et que ce serait un complexe de montrer amande et valseuses ?
Il y aura toujours trois femmes dans ma vie ; Ma mère qui m’apprend un jour comment grandir ; Ma femme qui fait l’amour éternellement ravie ; Ma fille qui surprend mon cœur à resplendir.
La vie, c’est comme des vacances où j’aimerais bien emporter Tous les amis qui m’ont fait rire, les amies qui ont su m’aimer. Toutes ces petites conséquences que le hasard m’a apportées Et qui me font toujours sourire et qui arrivent à point nommé.
Né d’une alchimie de l’extase avec juste comme ingrédients De la Terre et l’Eau maternelles, de l’Air et du Feu paternels. Après dans le creuset s’embrase un cœur d’or d’amour irradiant Dont les origines charnelles fusionnent d’une l’âme éternelle.
La femme est déjà en couleurs ; du rouge sucré de ses lèvres Au vert de l’éternel printemps sur ses cheveux bruns, blonds et roux, Aux bleus de son âme en douleurs ou, trop souvent, l’esprit en fièvre. Mais quand l’amour devient violet, son cœur d’or ferme les verrous.
Si l’homme était une couleur, son cœur serait vert d’espérance, Une voix rouge de colère, des bleus marqués sur le visage, Un serpent violet enrouleur lui donnerait sa vétérance Et dans ses fibres musculaires, un jaune-orange de balisage.
Au premier temps, baiser volé, on fait l’ouverture du cœur ; Au second temps, baiser donné, on se déclare tout feu tout flamme ; Baiser offert sous les volets, on sent l’amour qui rend vainqueur ; Baiser total, s’abandonner, on se sent homme, on se sent femme.
Le temps de vivre à découvert sera bientôt le seul habit Qui me permettra de cacher mes petites difformités. Si demain le temps est couvert, j’aurai encore plus de débit Que le banquier va rattacher d’une coquette énormité.
Que les jours se reculent plutôt qu’ils ne m’acculent À fixer la pendule sans autre préambule ! Le temps est ridicule à faire un monticule D’autant de faux calculs d’années si minuscules.
À ce temps qui m’abuse, à ce temps qui m’amuse, J’en ai l’âme confuse de ces heures qui m’usent. Ah que mon cœur refuse à trouver des excuses À ce cycle qui accuse des règles si obtuses !
Comme je n’arrêtais pas de grandir, j’ai fait décoller ma girafe Du mur où elle servait de toise métrant mon essor triomphant. Depuis, le temps a beau brandir ses ordres par le télégraphe, La mort en reste la faux pantoise et moi je reste comme un enfant.
Ô combien le Mont de Vénus a flatté plus d’un alpiniste À franchir rondeurs et vallées en cherchant le point culminant ! Ce sport n’est pas pour les minus ni pour les antiféministes, Mais pour celui qui sait déballer un membre bien proéminent.
Les belles dames du passé laissent encore leurs fragrances Chargées du parfum des amours dans les eaux bleues de la lagune. Si parfois furent outrepassés les plus folles désespérances, Alors de gros nuages lourds pleurent encore leur infortune.
Partout dans ce que je fais, partout là où je travaille, J’ai soit le chat dans les pattes, soit le chat sur les genoux. Il reproduit ses méfaits, à tel point, vaille que vaille, Que j’en deviens psychopathe, mes amis, pauvres de nous !
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Tous les fantômes du passé laissent encore leur empreinte En rémanence du passage de quelques gémeaux égarés. On entend leurs cris jacassés de leurs plaisirs et leurs étreintes Qui ont imprimé leur message sur les façades bigarrées.
En Espagne on a le sang chaud, à Barcelone, on se la coule Dans le moderne Catalan du style d’Antoni Gaudi. Un verre frais de gaspacho, on est détendus, on est cool. Il n’y a aucun équivalent pour en être autant ébaudi.
(À Barcelone, La Sagrada Família, l’un des exemples les plus connus du modernisme catalan, monument emblématique de la ville, reste l’œuvre inachevée de l’architecte Antoni Gaudi. Enfin, être ébaudi, c’est être réjoui.)
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Les signaux sont assez puissants au plus profond de nos forêts Avec des manifestations dont les effets sont consacrés. Sous l’épais feuillage bruissant, une lueur comme phosphorée, Au creux de l’arbre en gestation, brillait d’une alchimie sacrée
Tronc éclaté d’un arbre dans la forêt d’Eschenberg avec le soleil du matin en contre-champ.
Le vaisseau d’une nouvelle année, appareille pour te transmuter La vue, l’odorat et l’ouïe autour du monde des tropiques. Alors laisse tes sens planer dans les souvenirs commutés, Quand le « Spirit of Saint-Louis » traversa un jour l’Atlantique.
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Maintenant que dans les prisons les miradors ne voient pas tout, Peut-être que les surveillants ont des visions hallucinées. Et les bandits à l’horizon vont pouvoir jouer leurs atouts, Malgré le guet des mal-voyants, à s’évader comme au ciné.
Dimanche 1er juillet, un bandit s’est évadé tranquillement en hélicoptère et l’enquête a révélé que les miradors ne voyaient pas tout… je me demande à quoi ils servent… peut-être faudrait-il demander conseil à ceux qui savaient en fabriquer durant la dernière guerre…
Elles s’appelaient « les sœurs des tresses » dans une bonne famille, Filles de Monsieur Friseur et de Madame Barbier. Elles calmaient leurs détresses par des glaces à la vanille Que vendait le confiseur installé dans le quartier.
Eh non, ce ne sont pas les filles de Fabienne Barbier !
C’est lui qui invente les cartes qui portent l’imagination À vivre, au-delà des étoiles, toutes ses folies langoureuses. Mais jamais son cœur ne s’écarte de l’objectif de ses passions Qui, petit à petit, dévoile toute son essence amoureuse.
Son petit cœur de voyageur lui offre l’humeur vagabonde Même s’il n’a pas plus de raison que la cervelle d’un papillon. Point besoin d’un cœur ravageur pour tant aimer son petit monde Et le cancer, dans sa maison, rayonnera comme un grillon.
Formes d’amour, vous me plaisez ; vous qui empreintez nos maisons De couleurs aussi chatoyantes que de tendresses en nos murs. Chaque fenêtre porte un baiser qui fleurit en toute saison Le matin d’ondées larmoyantes et de vent du soir qui murmure.
C’est un voyage entreprenant que découvrir le corps de l’autre Comme si l’on redécouvrait le chemin vers le paradis. Mais l’amour vient en apprenant comment, sur un lit, on se vautre Tout en essayant d’éprouver l’orgasme qui nous irradie.
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Une fois que la voisine du dessous fut au-dessus Du voisin du rez-de-chaussée qui en montrait le désir, J’entendis de ma cuisine toutes les idées reçues Sur les façons d’exaucer les attentes du plaisir.
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