Marianne au pot-au-lait cassé voit tous ses espoirs renversés. Adieu les vaches et les cochons, adieu retraites complémentaires ! Comment cela s’est-il passé malgré tous les rêves versés Dans l’assurance dont le bouchon était prédit sacramentaire ?
Pourtant tant va la cruche à l’eau qu’il est normal qu’elle se casse ! Faire provision de prévisions et présomption de prétentions Nous a entrainés à vau-l’eau jusqu’à fendre la carapace, Par le miroir aux illusions, d’une république sous tension.
À défaut d’s’en laver les mains, elle pourra prendre un bain de pied ; D’un bain de lait, un bain de boue et toutes sortes d’analogies. Mais elle recommencera demain d’autres projets comme il lui sied ; Bon pied, bon œil, toujours debout pour jouer dans la démagogie.
« Il n’y aura plus jamais de guerre, plus jamais ne coulera le sang ! » Ont dit à la Libération les pays membres de l’OTAN. Pourtant depuis il n’y a guère de jours qui ne s’écoulent sans Conflits et exaspérations entre-z-états omnipotents.
On crée l’ennemi invisible qu’on ne pourra jamais nommer Répandant des épidémies parmi les jeunes et les anciens Qui ont peur d’un imprévisible virus que l’on craint d’assumer Comme une Saint-Barthélemy où seul Dieu connaîtrait les siens.
L’état promet de vacciner ces maladies conjoncturelles ; Il nous inocule un produit qui nous délivre un droit d’accès Mais c’est pour mieux assassiner nos propres défenses naturelles Et préparer dès aujourd’hui un nouvel ordre avec succès.
Heureux qui arbore bien en vue son précieux passe sanitaire ! Heureux qui veut sa liberté d’aller là où on le conduit ! Heureux qui craint les imprévus de l’avenir humanitaire ! Honnis soient ceux qui ont déserté le nouvel esclavage induit !
Du haut de son perchoir, le marionnettiste Agite ses pantins et tire les ficelles. Jamais on n’entend choir de propos complotiste Ni même de potin car le taulier excelle.
Il feinte sur la gauche, puis il rassemble à droite, Remet la balle au centre et botte enfin en touche. Tout ça n’est qu’une ébauche, une combine adroite Qui trompe et déconcentre le peuple d’escarmouches.
Petits et grands enfants applaudissent en cœur Et rient des facéties entre tous les partis. L’état est triomphant, il sort toujours vainqueur Le Sénat apprécie sans faire de répartie.
Arrive le gendarme armé de son bâton, Qui frappe les casseurs et les manifestants Qui sonnent alors l’alarme et s’enfuient à tâtons Sous le cri jacasseur d’un public exultant.
Depuis trop de jours d’affilée, Marianne dans son lit douillet S’ennuie et ça la déconcerte de n’avoir toujours rien à faire. Les prétendants ont défilé comme pour le quatorze juillet Devant son antichambre ouverte à qui saurait la satisfaire.
Sans doute son charme n’est plus car tous ensemble ont décliné Le poste de premier ministre malgré l’honneur hypothétique. Même les femmes auraient déplu ; aucune ne s’est inclinée De peur qu’on ne leur administre un cunnilingus politique.
Elle a pensé à une annonce dans un journal d’économie : « Jeune république chercherait compagnon pour un court séjour Mais à condition qu’il renonce à sa famille et ses amis. » Depuis Marianne observerait les périodiques chaque jour…
Un jeune homme septuagénaire a répondu à son appel ; Il a peut-être des cheveux blancs mais des idées neuves, il paraît… Si son allure débonnaire semble séduire toutes les chapelles, Nous verrons bien, sans faux-semblants, au pire, ce qu’il va préparer…
Tableau de Raymond Agostini sur https:www.artmajeur.comraymond-agostini .
Viendra l’automne ou viendra pas ? Car cette année on ne sait pas. L’été n’a vraiment commencé qu’à partir de la mi juillet. Quant au quinze août, l’épiscopat xxx un mauvais pas En laissant Marie offensée sommée d’aller se rhabiller…
En effet, pour monter au ciel, elle voulait se mettre en maillot Et s’est vite fait vilipender par des cathos intolérants. Les vêtements, c’est essentiel et les habits sacerdotaux Mouillés auraient tous fait bander ceux-là qui allaient proférant.
Mais passons sur cette anecdote qui est conforme à l’hirondelle Et qui ne fait pas le printemps, ni l’automne par conséquent. Quant au principal antidote pour soigner ce temps infidèle Serait de stopper l’éreintant essor du flouze subséquent.
Illustration de June Leeloo sur https:havengallery.comportfoliojune-leeloo-imaginarium .
L’août est passé mais la cigale n’ayant pu chanter tout l’été, Se trouve encore plus dépourvue lorsque l’automne s’installa. Pas plus à Montmartre ou Pigalle de concert de variétés Que de bal musette imprévu, de festival ou de gala.
Sitôt qu’un rayon de soleil pointe son nez à l’horizon, La cigale descend de son arbre pour striduler à la sauvette. Aussitôt un grand vent balaye les rues en signe de trahison Et les passants restent de marbre aux inaudibles chansonnettes.
Voilà, l’échéance est passée, l’huissier des fourmis compassé ; Tout est embarqué et saisi, la cigale tremblante est transie ; En prison, elle vocifère, à ses pieds on lui met six fers ; La fourmi n’est qu’une usurière et la cigale roturière.
Illustration de June Leeloo sur https:havengallery.comportfoliojune-leeloo-imaginarium .
Non pas sans dessus ni dessous bien qu’elle soit née sans-culotte Mais Marianne reconnaît chez elle un plus profond désordre. C’est donc bien sens dessus-dessous que la République pilote Le pays qui s’abandonnait sous les coups des forces de l’ordre.
À trop exposer sa peau lisse aux gaz et aux balles aveuglantes, Les organes contestataires auraient besoin de garde-fous. Malheureusement la police qui nous apparaît si cinglante Est aux ordres des ministères, eux-mêmes soumis à un fou.
Marianne a les jambes cassées, bras en écharpe, un doigt en moins ; Elle a aussi perdu un œil qu’elle dissimule sous un bandeau. Son crâne a été fracassé sous les yeux de plusieurs témoins Dont on a regretté le deuil, du coup Marianne a bon dos.
Refrain : Tu veux ou tu veux pas ? Tu veux, c’est bien, si tu veux pas, tant pis ! Si tu veux pas, j’en ferai pas une maladie Oui, mais voilà, réponds-moi non ou bien oui ; C’est comme ci ou comme ça ou tu veux ou tu veux pas !
L’avis des autres c’est démagogique C’est comme ma politique. Y a du mauvais et du bon ! L’avis de la France démocratique Se heurte à l’aristocratique Véto Valois & Bourbons !
au refrain
L’avis de la droite est pragmatique Mais la gauche est sarcastique Et le centre sans opinion ! L’avis des extrêmes fanatiques Est toujours automatique Pour prêcher la rébellion !
au refrain Ma vie serait gérontocratique Si ma Brigitte fantomatique Abaissait son caleçon ! Ma vie serait moins névropathique Si les gilets jaunes pathétiques Se montraient gentils garçons !
au refrain
Ma vie, c’est beau c’est technocratique ; Mes ministres la compliquent Même à tort ou à raison ! Ma vie, serait plus phallocratique Si les suffragettes domestiques Demeuraient à la maison !
au refrain
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Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
L’Oracle de Delphes me rappelle la Pythie qui vient en mangeant, Tandis que l’Élysée m’interpelle par ses déboires dérangeants Notamment par ses bains de foule quand Marianne vient en buvant Avec son Manu qui nous saoule en se prétendant adjuvant.
Les banquiers ne prêtent qu’aux riches et Manu n’aide que les nantis ; Je ne l’accuse pas de triche juste peut-être d’avoir menti. Il laisse aux autres le proverbe : « Aide-toi, le ciel t’aidera ! » En affirmant d’une voix acerbe que le profit excèdera.
Finalement il a raison ; la crise profite aux Crésus. Et ceux qui n’ont pas de maison ont bien mal choisi leur cursus, Finalement il n’a pas tort de gouverner en faux jeton ; Ainsi, il reste le mentor autant des loups que des moutons.
Un Roitelet cherche monture pour voyager encore plus loin ; La précédente, beaucoup trop jeune, roulait à voile et à vapeur. Je ne sais pas si d’aventure il est bête à manger du foin Mais j’ai entendu qu’il déjeune avec des gens à faire peur.
Va-t-il opter pour un ministre tout électrique mais affilié Avec l’extrême maladroite ou une union mal dégauchie Qui ne soit pas aussi sinistre que les précédents résiliés Qui, passés par la porte étroite, sont aujourd’hui bien défraîchis ?
Pour une politique immonde qui détruise bien le pays, Il va choisir un spécimen de bonne race et folichon. Afin qu’il puisse permettre au monde d’envahir le peuple ébahi, Il faudra que ce phénomène et lui soient copains comme cochon.
Le petit roitelet français aurait donc reçu tour à tour Le Nouveau Tronc Impopulaire et la Droite Sempiternelle Qu’il a sondés sourcils froncés avec plusieurs allers-retours Montrant sa croupe populaire à Nicolas et Pimprenelle.
Tableaux de Władimir Golub sur https:bialczynski.pl20140708bialoruska-wizja-slowianskiej-baji-wladimir-golub .
Pas besoin de poupée vaudou, tout est imprimé sur son corps ; Formules et incantations tatouées à même sa peau. Fourbe, elle commence à mots doux hypocrites encore et encore, Puis crie avec ostentation sur l’ensemble de ses suppôts.
Lundi matin, Satanica envoûte tous les travailleurs Dont elle perturbe l’esprit depuis déjà dimanche soir. Gare aux fainéants indélicats qui voudraient s’en aller ailleurs ; Elle pique tant ces malappris qu’ils ne pourront sitôt s’asseoir.
Satan a son âme vendue à l’État et au patronat Et use de mille tortures envers les nombreux employés En maintenant leurs nerfs tendus comme s’ils étaient au championnat Pour payer voiture, nourriture, la mutuelle et le loyer.
On dit qu’elle vit à l’Élysée dans les sous-sols aménagés Afin de permettre aux ministres des licenciements d’une traite. Pour chaque renvoi réalisé, sa carrière est apanagée Par une prime sur le sinistre à cumuler sur sa retraite.
Elle est toquée de coquillages, surtout les coquilles coniques À faire des appariements avec les parties de son corps. Avec la nacre, un maquillage, avec les coques c’est plus comique ; Sur son nez, elle jongle hardiment afin de battre des records.
Eh bien, à peu de choses près, c’est ce qu’elle fait à l’Elysée, Notre Marianne nationale qui n’a vraiment rien d’autre à faire… La dissolution, c’est exprès afin, sans trop se formaliser, De faire les choses les plus banales puisque personne ne légifère.
Sous l’œil de chouette du président, Marianne nous prend pour des cônes Qu’elle mène par le bout du nez de ses meilleures reparties. Les sénateurs, c’est évident, et les oligarques déconnent Quand ils se pensent fortunés par la progression des partis.
À la vitesse de l’escargot qui tente de sortir du puits, Ils grimpent un peu dans les sondages mais en redescendent la nuit. Depuis qu’il y a un embargo, Marianne recherche leurs appuis Sadomaso, voire bondage, afin d’échapper à l’ennui.
Tableau d’Ilya Zomb, peintre Ukrainien sur https:poramoralarte-exposito.blogspot.com201711ilya-zomb.html .
La Vérité sortant du puits pique un fard pour sa nudité Tandis que le Mensonge est fier de poindre en toute sa splendeur. En effet celui-ci s’appuie sur un fond de validité Avec des formes plus outrancières que sa dérisoire candeur.
La vérité semble un peu crue tandis que le mensonge est cuit À point de tous les points de vue pour satisfaire la justice. Comme personne n’y a cru, on a remis dans le circuit Les bons vieux contes dépourvus de toute intuition subreptice.
Du coup Marianne s’est rhabillée de sa robe à langue de bois Tenant deux roses dans les poings comme un nouveau front populaire. Elle sort par la gauche en juillet mais en août fera contrepoids En revenant à brûle-pourpoint à droite car elle est pendulaire.
La vérité est subjective et le mensonge plus objectif Et sa maîtrise par l’État lui fait faire feu de tout bois. Même en devenant objective, la vérité du collectif Demeure apprise sur le tas de la fourberie aux abois.
Tableau de Mike Worrall sur https:www.mikeworrall.comprints-available .
Après la France toute en couleurs des exploits du siècle dernier, Voici la France de tous les sexes présents pour les jeux olympiques. Cependant c’est avec douleur qu’on a du mal à remanier Les règles devenues complexes pour tous ces genres atypiques.
Les Gays se combattant entre eux, Lesbiennes s’affrontant entre elles, Les Bis on ne sait où les mettre et les Queers-plus, encore moins ! Quoi qu’il en soit, c’est désastreux et ça suscite des querelles Car les sans-genre vont en remettre une couche, Dieu en est témoin.
Alors en désespoir de cause, Marianne a eu une drôle d’idée : Faire du village olympique un nouvel État-Non-Genré. Pour mettre un terme à ces psychoses, des médecins ont décidé D’y créer la race anthropique aux sexes auto-suggérés.
« C’était tendance, c’était troublant, tout était cousu de fil blanc ! » Mais ça présente toutes les prémices d’une bande de fous qui frémissent En prétendant avec bonheur railler en tout bien tout honneur Culture et tradition françaises tout en desservant son ascèse.
Les femmes nues, qu’on se le dise, ne sont pas que des marchandises Ni des provocations complexes sitôt qu’elles ont changé de sexe ! Et les parodies liturgiques deviennent aussitôt névralgiques Quand le fils de Dieu apparaît comme un curé de Camaret.
Maintenant que la coupe est pleine, que les gaulois quittent la plaine Et plongent dans les eaux de la Seine qui aurait été rendue saine Et y entraînent tous les ministres de ce gouvernement sinistre Pour tenter d’étrange façon de les laver de tout soupçon.
Parodie de « La Liberty guidant le peuple » de Delacroix publiée par Kent Walker sur https:www.topito.comtop-detournements-liberte-guidant-le-peuple-delacroix .
La loi entrée dans l’hémicycle en sortira légalisée Si le Sénat lui accrédite le droit d’être légitimée Sinon recommence le cycle d’une navette organisée Qui finira, à l’heure dite et au jour-J, éliminée.
Enfin, parvenue au sommet où elle ne fait que s’agiter, La loi pose déjà des problèmes, surnage et coule comme une pierre. Mais voilà ; à peine consommée, on ne peut plus la rejeter. La République en plein dilemme ne sait pas faire marche arrière.
Mais heureusement les vacances et ces fichus jeux olympiques Aspirent à bouleverser l’Ordre et le désorganiser Avec toute l’extravagance de cérémonies utopiques Qui s’apprêtent toutes à nous verser dans un foutoir satanisé.
À qui la faute ? À la Mairie ? À l’Élysée ? Au Makronat ? On ne sait plus, tout est brouillé, mélangé à l’eau de la Seine ! Sans doute qu’une confrérie plus ou moins liée au patronat Nous a l’avenir verrouillé vers une société malsaine.
Tableaux de Michael Whelan sur https:www.michaelwhelan.com .
Les contes à dormir debout me plongent dans l’expectative Et plus fort on me les raconte, plus ils s’avèrent incroyables. Plus je dresse de garde-boues contre la fange putative, Plus je me sens laissé-pour-compte contre l’état impitoyable.
Mais aussitôt que je conteste, je m’attire les foudres des autres, Ceux qui ne veulent pas de problème afin que tout soit comme avant. On m’admoneste, on me déteste, on me traite de mauvais apôtre Complotiste au visage blême qui se prétend singe savant.
Alors je me laisse engloutir sous cet océan de bêtise Que jamais ne pourrai vider sauf si l’on s’y met tous ensemble Sinon nous verrons aboutir après des années d’expertise Ce nouvel ordre pour ovidés dans un futur qui leur ressemble.
Marianne, te mouilleras-tu quand tu iras boire à la source De l’avis de tous les Français concernant le cours de la vie ? Marianne, te dépouilleras-tu pour tomber le cours de la bourse À l’inflation référencée au pifomètre sans préavis ?
Marianne, fais bien attention à n’ pas avaler les couleuvres Provenant du cours du dollar qui vient se jeter dans l’euro ! Marianne, tu as trop de tension à force de les voir à l’œuvre Tous ces politiciens gueulards, beaux parleurs et godelureaux.
Gare à ne pas te faire baiser quand tu lèveras ton derrière ; Telle est prise qui croyait prendre comme la république en marche ! Quand ta soif sera apaisée assure alors bien tes arrières Au cas où tu t’ ferais surprendre par le président patriarche !
Tableau de Jana Brike sur https:www.kaifineart.comjanabrike .
Si vous demandez à l’Oracle ce que projette Marianne, Vous le verrez se craqueler car sa vision est échaudée. Il faut en effet un miracle pour dérouler le fil d’Arianne Du labyrinthe morcelé que Manu a échafaudé.
Les couloirs de droite débouchent sur un avenir extrémiste ; Ceux de gauche mènent à une impasse d’après un plan désordonné ; Au centre, le dédale accouche d’inextricables polémistes Et tout autour, rien ne se passe car la sortie est condamnée.
Lors autant demander au Sphinx de nous proposer ses énigmes Qui seront bien moins compliquées que celles posées à l’Assemblée. Que Dieu me donne un œil de lynx pour voir clair dans ce paradigme Et je pourrais tout expliquer ; ça, je vous le promets d’emblée.
Des anges sociaux manifestent sur la rive gauche tous nus Portant le masque sanitaire qui enveloppe tous leurs corps. D’autres ont retourné leurs vestes sur la rive droite en tenue D’Adam et Ève solidaires dans des tons turquoise en accord.
Il ne manque que l’ange blanc pour faire un drapeau tricolore Aux couleurs « Turquoise, Blanc et Rose », nouveau genre et nouveau standard. Je vois déjà les flics tremblant de peur au-devant du folklore Brandir leur paintball qui arrose pour noyer leur fol étendard.
Photos de Spencer Tunick sur https:www.theguardian.comartanddesigngallery2022sep10the-naked-ambition-of-spencer-tunick-in-pictures .
Tous ensemble pour faire l’Europe, les députés sont pleins d’idées Que nous n’aurions pas eu la chance de découvrir sans qu’ils consomment Une kyrielle de psychotropes car il en faut pour décider Des lois qui, comble de malchance, nous déconcertent et nous assomment.
Certes, l’idée est judicieuse de regrouper tous les pays Pour être plus forts et atteindre un statut de grande puissance. Mais une Europe avaricieuse à qui les riches ont obéit A vu le jour pour nous contraindre à servir leur magnificence.
Mais depuis la Tour de Babel et depuis l’ère piscicole, Les langues se sont embrouillées et l’alliance est révolue. Rien n’a changé malgré l’appel d’apprendre très tôt à l’école Les langues pour nous débrouiller à nous passer de nos élus.
Tableaux de Władimir Golub sur https:bialczynski.pl20140708bialoruska-wizja-slowianskiej-baji-wladimir-golub .
Les temps ont changé pour Manu qui s’est lassé de ses moutons Et penche plus pour des cochons évidés de leur tirelire. De beaux gorets les plus charnus qu’il préfère – nous nous en doutons – Avec la queue en tire-bouchon et le museau en plein délire.
Il les a achetés au marché ce samedi en place publique Au stand sis à l’extrême droite appelé « La cochonnerie ». Il les a sitôt harnachés sur la rue de la république Puis a suivi la sente étroite qui conduit à sa Porcherie.
Il a noté sur son registre ses cochons et, pour leur gouverne, Leur a attribué un rôle en fonction de leurs sales trognes. Pour le premier, le plus sinistre qui ne dit que des balivernes, La mission de porte-parole des sales fascistes qui grognent.
Marianne va d’une personne à l’autre mais sans s’arrêter sur aucune ; En un mot, elle papillonne et girouette sur les élus. Qui donc serait le bon apôtre pour aller combler les lacunes D’une république tatillonne à faire ce qu’il aurait fallu ?
Ainsi son regard a changé passant par une extrême droite Qui dérange son cœur à gauche quoique en fait on n’en sait trop rien. Voyez son visage orangé à tourner de façon adroite Sept fois ses yeux comme l’ébauche d’un égarement aérien !
Bordel ici ! Et bordel là ! Tout ça lui fait tourner la tête Et la voici qui bat de l’aile en louchant sur l’ignominie Des deux extrêmes que Séguéla aurait, dans un moment de fête, Prédit comme deux parallèles qui se rejoignent à l’infini.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Ce samedi matin tandis que je m’observe dans la glace, Je suis frisé comme un mouton et même à plusieurs confondus Comme une chemise d’organdi mais sur mes cheveux à la place Et tous prêts, nous nous en doutons, à être sans délai tondus.
J’ai pourtant éteint la télé, je n’écoute plus les nouvelles Et j’ai jeté à la poubelle les prospectus des élections. Mais rien n’y fait. Je suis fêlé et de mon crâne se décervelle Ma matière grise hier rebelle mais aujourd’hui en déjection.
Hélas je me sens macroné, lemairisé, attalisé, Ukrainisé, bidenisé, poutini-palestinisé. Fini alors de maronner sur le journal télévisé ! Puisque je suis crétinisé, je voterai apolitisé.
Tableau d’Alisa Williams sur https:alisa-williams.pixels.comart .
Si l’art de peigner la girafe semble une tâche fastidieuse Et si pisser dans un violon paraît tout aussi inutile, Gageons que ceux qui nous paraphent des ordonnances prestigieuses Sont tout autant, dans les salons de l’Élysée, vains et futiles.
Comme ça dépassait les bornes et pensant qu’je m’étais gouré, Je m’y suis introduit pour voir comment Marianne perdait son temps. Je l’ai vue traire une licorne toute nue sur son tabouret Or l’animal, sans le savoir, n’avait pas l’air d’être content.
Car la licorne était un mâle – un peu efféminé, c’est vrai – Qui trouvait la masturbation faite par une femme, rébarbative Car, sous des conditions normales, ce rôle délicat s’ensuivrait Plutôt d’une dérogation présidentielle copulative.
J’ai interrogé Marianne et la licorne m’a confirmé Que, depuis les européennes, rien ne va plus à l’Élysée. Manu passe du coq à l’âne et chaque jour il vient affirmer Ses offensives manichéennes en plein journal télévisé.
Monstres marins, monstres marrants, cyclopes et horribles chimères Viennent agiter l’actualité dans mes rêves impressionnistes. Des rêves plutôt cauchemardant qui font une synthèse amère De la télé-réalité des Russes, Ukrainiens et sionistes.
Et je rêve du gouvernement qui fait ses lois à tour de bras, Je songe au roi cyclopéen qui ne voit que ses intérêts ; Je cauchemarde du parlement qui, par un abracadabra, Trompe tous les européens par leurs propos invétérés.
Les politiciennes, de leurs voix de sirène, savent ensorceler Les moutons qu’on ne peut compter car on s’endort sous leurs promesses. Pas de recours ni de pourvoi envers ces rêves morcelés De tous les ragots escomptés lors des sommets et des grand-messes.
La Reine Matrone aux dents longues m’a poursuivi toute la nuit Avec son macaron brodé d’un drapeau de guerre violet. Sa harpie, à la tête oblongue, baragouinant en rapanui D’un quarante-neuftrois corrodé a essayé de me violer.
Heureusement l’aurore efface ces vilains rêves sur mes draps Trempés de ma transpiration souillée des nouvelles du monde. Alors la machine lavasse, après le séchoir, il me faudra Vérifier l’expiration de chaque salissure immonde.
Tintin pour les macronneries, on a perdu les élections ! Mais où sont passés les bakchichs, les rallonges et les pots-de-vin ? Trop tard pour les gamineries, il faut changer de direction Et virer ces têtes de pois-chiches qui ont tous gouverné en vain.
Pourtant les jeunes étaient partants pour une équipe plus uraniste ; Ça les changeait des vieux fourneaux de la cinquième république ! Pourtant on pensait important que soudoyer les onanistes Aux postes-clés dans les journaux serait d’utilité publique !
On va droit aux européennes à une cohabitation Avec les outsiders ravis d’ faire un frexit bien de chez nous ! Marianne n’est plus œdipéenne et dans sa précipitation S’est mise, contre tous les avis, à leur faire une pipe à genoux.
Uraniste : homosexuel masculin ; Onaniste : personne qui se masturbe.
Il faudrait plus qu’une colombe pour ramener la paix sur Terre ; Autant qu’il y a de discordes ne résoudra pas notre affaire. L’ONU, à qui il en incombe, n’est pas assez autoritaire Et le sommet, je vous l’accorde, n’y fera rien pour satisfaire.
Au Bürgenstock, tous les pays, sauf ceux que l’on veut écarter, Et toutes les parties adverses veulent trouver un terrain d’entente Mais ne soyons pas ébahis de décoder en aparté Que c’est pour gérer le commerce et ses profits qui les contentent.
Viola Amherd, celle dont le nom signifie « à la cuisinière » Ouvrira donc la conférence majeure sur la paix en Ukraine Avec son président mignon et ses demandes pécuniaires Afin de débattre à outrance avec tout ce que ça entraîne.
Afin que cessent ces combines qui sont le vrai nerf de la guerre, Les trafics d’enfants exploités, trafics de drogues et trafics d’armes, Je vous propose Colombine, qui a su convaincre naguère Lors de commedia dell’arte son petit monde par son charme.
Au grand bal de la République, Cendrillon en robe écarlate Dansa avec Manu Premier, le roi putatif de la France Se fichant des regards obliques et des ragots qui se relatent Quant à ses écarts coutumiers envers sa Brigitte à outrance.
Mais au douzième coup de minuit, Cendrillon vite sortit du lit Et dévala, nue comme un ver, le grand escalier de la cour. Puis elle disparut dans la nuit, perdant comme preuve du délit Une p’tite pantoufle de vair abandonnée sur le parcours.
Carrément le chef des armées déploya les forces de l’ordre Pour retrouver la délurée dans les quartiers populaciers. Tout le pays fut alarmé et, au milieu de ce désordre, Les flics partirent à la curée avec tous les chiens policiers.
On fit essayer la godasse à toutes les putes de Pigalle, À celles du Bois de Boulogne mais aucune ne s’y emboîta. Puis on retrouva la chaudasse qui avait attrapé la gale, L’avant-veille place de Pologne, pour la refiler en l’état.
On connaît Lady Godiva, pas vraiment Lady Godillot Qui s’inspira de la diva pour faire fléchir son nobliau. À l’instar de la cavalière qui traversa la ville, nue, Celle-ci fut plus particulière car n’en serait jamais revenue.
On dit que dans une ruelle, elle trouva chaussure à son pied Et la belle fut assez cruelle pour rompre d’avec son coéquipier De mari qui ne la voyant pas revenir de son voyage Divorça en lui renvoyant tout son trousseau de mariage.
Il est dommage que la coutume ne soit plus suivie aujourd’hui Car j’aurais vu dans l’même costume Brigitte, sans le sauf-conduit De Manu, traverser Paris et poursuivre le rituel En montrant de quel gabarit sont ses attributs sexuels.
Force immuable reste à la loi qui pare l’agressivité Des bêtes fauves affamées qui luttent pour rester en vie. Et le héros de bon aloi laisse son impulsivité Faire des gestes malfamés mais tolérés à mon avis.
Mais vis-à-vis des prédateurs bien plus dangereux qu’un lion, La force de l’ordre défend le prédateur de ses victimes. Évidemment le spectateur qui voit la foule des trublions Manifester pour leurs enfants, les considère illégitimes.
La force a du mal à comprendre que le lion a du mérite À vivre dans une réserve pour éviter qu’il n’en ressorte. La force devrait sans doute apprendre que la grandeur dont elle hérite Vient de l’État qui se préserve le bon droit dont il s’ réconforte.
Les chemtrails, en réalité, sont produits par des avions Pilotés dans tous les pays par « l’Escadrille du Mauvais Temps » Mère Nature est alitée – depuis longtemps nous le savions – La Terre en est tout ébahie et le Soleil incompétent.
Mais que s’est-il passé là-haut qui expliquerait cette anarchie ? Saint-Médard a-t-il renversé l’ordre des saisons établies ? Qui donc a semé le chaos et bousculé la hiérarchie ? Éole a-t-il tergiversé avec Zeus sur son établi ?
Mais il faut bien que le tourisme devienne plus proliférant Et qu’on arrose les moutons qui viendront chercher le soleil Où ils feront du naturisme, les pieds dans l’eau, indifférents D’être conduits par des gloutons avides de blé et d’oseille.
S’il pleut du lundi au dimanche, c’est que l’état a besoin d’eau Mise en bouteilles pour la revendre aux pays chauds. Quel subterfuge ! Ceux qui se retroussent les manches dans ce business Eldorado Disent en se caressant le ventre : « Macache, après moi le déluge ! »
Marianne dans sa salle-de-bains aimer s’échapper du turbin Et s’imagine être marquise qui ferait fondre les banquises. D’abord avec un pédiluve qu’elle fait chauffer comme une étuve, Puis aimera faire couler l’eau jusqu’au niveau de ses lolos.
Car Marianne n’est pas nette ; elle ne fait rien pour la planète. Elle aime inviter à manger tous les présidents étrangers En servant les plats les plus chers afin de faire bonne chère Car plus la note sera salée, plus les Français pourront râler.
À force de chercher l’ivresse du pouvoir la France est pauvresse Mais rien n’est trop beau pour son charme du moment qu’elle vend ses armes. Il paraît que ce serait un homme, qu’elle n’a pas les bons chromosomes, Mais bon… quelle que soit sa bannière, elle nous baise de toutes manières.
À l’instar de ces nouveaux sexes, les sans-genre et les non-binaires, Je revendique l’appartenance au groupe des a-politique, Ni de la gauche trop complexe pas assez révolutionnaire, Ni de la droite d’appartenance à l’ère paléolithique.
Sauve qui peut du genre humain qui scie sa propre destinée En consommant tout à crédit pour mieux se gaver aujourd’hui ! Hélas, quel que soit le chemin à prendre, celui-ci est miné Par ceux qui jettent le discrédit sur ce qu’eux-mêmes auront produit.
Si je pouvais être non-humain, serais-je chat ou bien limace ? Pet de lapin pour me glisser dans une graine à ensemencer Et revenir l’après-demain d’une apocalypse efficace Qui aura la page lissée de l’Histoire à recommencer !
Marianne, fière comme un coq, n’est pas une poule mouillée ; Si elle avait croqué la pomme – originelle, cela va de soi – Ou fait tomber l’œuf à la coque d’un Christophe Colomb cafouillé, L’aurait chassé d’un coup de gomme toute réprimande qui soit.
Marianne a de qui tenir, elle est française par-dessus tout ; Elle sait mentir à bon escient et agir à contre-courant. Tout ce qui peut lui convenir ; prérogatives passe-partout, Science du pouvoir omniscient, capital et comptes-courants.
Comment en est arrivée là notre Marianne chérie, Porteuse de l’Égalité, Liberté et fraternité ? Trop de faste et de tralalas de présidents ont enchéri, Par élections plébiscitées, son cœur des pires insanités.
Entre l’ascension de mon âme et celle de l’ascenseur social, Il m’est force de constater que je doute un peu du projet. Le dieu des hommes me réclame à ma mort un « pass » paroissial Pour un paradis postdaté auquel je dois me déroger.
Quant à l’État, son ascension n’est rien qu’une vaste utopie Car seuls quelques privilégiés uniquement y auront droit. Retraites, rentes et pensions relèvent de la microscopie Si tant est que des réfugiés ne les détournent à leur endroit.
Depuis cinquante ans les médias formatent tous les prétendants À la vraie vie préfabriquée de loisirs stéréotypés. Du pain, des jeux, dans l’immédiat, puis à long terme dépendants D’intoxications trafiquées aux pandémies anticipées.
Je ne crois pas aux transhumances de moutons mis en confiance Par un berger et sa houlette qui les emmène à l’abattoir. C’est pourquoi toute accoutumance éveille en moi la méfiance D’une instinctive « riboulette » qui me sied comme échappatoire.
Tableau de John Pitre sur https:johnpitre.comproductsproducts-ascension-genesis-block-digital-fine-art-html?variant=41213702406321 .
La première chambre voit passer les beaux représentants du peuple Qui parleront en notre nom et mentiront à bon escient Puis à pas dansé, pas chassé, poussés par la justice aveugle, Ils restent en place ou bien sinon ils connaissent un sort disgraciant.
La deuxième chambre est réservée à la classe du corps d’état ; Vieux députés à la retraite, anciens maires qui se la prolongent, Vieux sénateurs à conserver, vieux pairs et bis repetita En espérant que soit soustraites les bonnes siestes qui se rallongent.
Et Marianne court en crabe avec ses lois et ses réformes Qui font sans cesse la navette car l’antichambre est encombrée. Comme le téléphone arabe, il arrive qu’elles se transforment Ou, à Perpète-les-Olivettes, dans l’inconnu, s’en vont sombrer.
« La cage aux femmes infidèles sera ouverte début août. Profitez donc de l’occasion qui ne durera pas longtemps ! Venez voler à tire d’aile ces belles oiselles et, dans le doute, Prenez-en deux en prévision d’une longue attente jusqu’au printemps.
Dès que les lauriers seront coupés et que vous n’irez plus au bois, Vous donnerez plusieurs enfants à ces maîtresses conviviales. L’état sera entourloupé car vous aurez à chaque fois Donné un coup vif triomphant aux allocations familiales ! »
J’ai fait ce rêve cette nuit hors de toute réalité Me demandant de quel démon ma muse s’est acoquinée… Je n’sais pas vous mais ça me nuit de revoir l’actualité Me souffler ces vers rodomonts qui font tout pour m’embobiner !
Tableau de Jane Graverol sur https:www.tuttartpitturasculturapoesiamusica.com202404jane-graverol.html .
En république démocratique, le peuple est fier de son programme Lorsque c’est lui qui l’établit après longues concertations. Il choisira pour la pratique un candidat très haut de gamme Qui forgera sur l’établi toutes ses sollicitations.
Soit il nous semble que Marianne a mis sa culotte à l’envers Ou son soutif rempli de glace entre ses fesses à égoutter, Soit nous sommes pris pour des ânes car ce gouvernement pervers Décide tout à notre place plutôt que de nous écouter.
Le programme est à la culotte un besoin de nous préserver Et le soutif doit soutenir toutes nos forces sur le ring. Alors pourquoi elle nous pilote là où – tout l’monde peut l’observer – Nous n’avons pour nous retenir de la catastrophe qu’un string.
Tableau de Qu Xiangjian sur https://poramoralarte-exposito.blogspot.com/2015/09/qu-xiangjian.html?m=0&hl=es_419
Vu qu’il n’a travaillé qu’un mois dans le désert… il y a longtemps, Monsieur Prince n’a pas cotisé pour suffisamment de trimestres. Bien que le renard, en émoi, fut à sa charge tout un printemps, Cela ne l’a pas favorisé durant son périple terrestre.
L’entretien d’une fleur non plus – il en aurait fallu bien plus – Et , comme il s’en est séparé, sa rose compte pour des prunes. Sur sa planète, il n’a pas plu, donc il écope d’un malus Car elle n’était pas déclarée… encore heureux qu’il n’en eût qu’une.
C’est pourquoi il a accepté d’allumer tous les réverbères Chaque soir selon la consigne pour se faire un petit pécule Et se satisfaire, excepté un renforcement des cerbères Sur la rente qu’on lui assigne, d’une pension bien ridicule.
On demande des bénévoles, des amateurs, des figurants Et des sportifs de toutes sortes voire athlètes à toutes les sauces ! Un vent de révolution vole sur la Seine au gré du courant, Courants d’air à toutes les portes, petites, grandes, vraies ou fausses.
À Paris, on brise les codes, on révolutionne les jeux, On veut donner au plus grand nombre l’art de la folie des grandeurs. Tout le monde à son digicode et à ses choix avantageux ; En juillet la France sort de l’ombre et pète de toute sa splendeur.
Le comité vit de largesse oui mais aux frais de la princesse ; Des panneaux bleus à un million, il faut cela pour nos champions ; Un logo qui honore la femme – mais un peu trop droite la flamme – ; Des mascottes causa honoris mais en forme de clitoris.
Les athlètes russes, par la routine, vus comme fils de Raspoutine ; Une milice de retraités et des bénévoles mal traités ; Bouquinistes censés écartés oui mais les putes en aparté Avec étudiants en province et les sans-abris qu’on évince.
Médaille d’or pour les transports – c’est que ça coûte cher, le sport ! – ; La sécurité débordée, ses plans ont été dérobés ; La Polynésie relookée et ses plages mal embouquées ; Une chanteuse à polémiques, c’est le couac des jeux olympiques.
Une Seine saine pour y plonger parmi des vieux os tous rongés ; Dans les villages saoudiens, avec un luxe hollywoodien, Écologie et canicule – climatisation ridicule – Et pour finir, Marseille vexée, l’OM comme toujours complexée.
Les Français sont-ils des moutons ? On le découvre pour de bon ! On le savait depuis longtemps mais aujourd’hui c’est évident. À ce jour, nous nous en doutons, les gens paraissent furibonds Alors qu’ils ont voté comptant pour le « meilleur » des présidents.
Rejouons la partie ensemble pour comprendre ce qui se passe ; La partie se joue en deux tours ; les partis se tiennent à l’étroit. On vote pour celui qui rassemble par démagogie la plus basse Et gouvernera sans détour usant de ses quarante-neuf/trois…
Car aussitôt qu’on a élu celui qui doit nous arbitrer, Il se met aussitôt à prendre les décisions à notre place. Face à ce monarque absolu qui commence à nous chapitrer, On commence à vite comprendre qu’il est temps de rompre la glace.
On fait des manifestations, le roi roque derrière sa tour ; Les gilets jaunes vont aux ronds-points, la reine fait jouer ses pions ; Face aux cris des contestations, la police tire tour à tour Sur ceux qui osent lever le poing afin d’éborgner ces champions.
Qu’il serait bon de rapprocher les langues de tous les pays Par un pont socio-culturel qui fasse office de traducteur Bien arrimé sur les rochers sans se retrouver envahi Par le racisme naturel qui revient toujours destructeur !
Qu’ils seraient bons les bancs d’école où l’on apprendrait les matières Selon la langue naturelle qui convient à chaque partie. Organiser des protocoles qui sauraient ouvrir les frontières Par l’enseignement structurel des disciplines réparties :
En français la philosophie et en anglais l’économie ; L’histoire du monde en espagnol et la musique en italien. En allemand la géographie et en arabe l’astronomie ; Il serait assez croquignol d’yodler les maths en tyrolien.
Mais Dieu, qui s’est mis à brouiller les langues à la Tour de Babel, A créé l’homme à son image avec qualités et défauts. Et les états nous embrouiller, et les riches en faire de plus belle Comme s’il cela leur serait dommage de se comprendre comme il faut.
Je vous vois les sourcils froncer car il est dur de se comprendre Et chasser l’abomination des haines et des appréhensions. Anglais, allemand ou français, il serait ludique d’apprendre Les bons trucs que chaque nation renferme dans ses traditions.
Puisque gouverner, c’est prévoir, laissons faire les spécialistes Qui savent si bien diriger l’aventure au coin de la rue. Surtout s’il se met à pleuvoir des problèmes capitalistes Tels que le chômage obligé quand la jeunesse a disparu.
Confions notre économie aux magnats de l’escroquerie. Qui saurait mieux nous protéger qu’un voleur craignant d’être volé ? Surtout s’il a la bonhommie et cet air de cachoterie Qui sauront mieux nous alléger de notre capital envolé.
Les pieds-nickelés aux finances, et les Rapetou au budget, Arsène Lupin au patrimoine, la bande à Bonnot aux impôts. Avec eux plus de manigances, plus de pots-de-vin adjugés À ces fieffés putains de moines qui se sucrent sur notre dos.
J’en ai rêvé, Manu l’a fait et son gouvernement pourri S’en va nous déclarer la guerre aux ennemis de ses amis. Par un jeu de cause à effet, les machinations lui sourient ; Quant aux regrets, il n’en a guère malgré tout ce qu’il nous a mis.
Claude Lelouch, réalisateur du film « L’aventure c’est l’aventure » avec ses acteurs Johnny Halliday, Charles Gérard, Nicole Courcel, Lino Ventura et Jacques Brel manquent Charles Denner et Aldo Maccione partis draguer les midinettes.
En attendant que Marianne puisse se hisser elle-même Au sommet de la pyramide, les femmes devront prévaloir Car franchir la ligne médiane s’avère être un profond dilemme Quand c’est le sexe qui intimide les électeurs dans l’isoloir.
Bien que la beauté soit un gage pour rayonner dans les médias, Les femmes entre elles se jalousent, c’est inévitable et ça date. Parmi les hommes se dégage la volonté dans l’immédiat De faire mordre la pelouse à leurs futures candidates.
Le sexe est dur pour pénétrer le saint des saints de l’Élysée Et les femmes trop intellectuelles pour s’y préparer à l’ENA. Je suggère, pour s’en dépêtrer, une rencontre télévisée Sur les pratiques sexuelles à l’Assemblée et au Sénat.
De nos jours les jolies vestales ne sont plus des saintes nitouches ; Si leur langage est ordurier, leurs tenues le sont tout autant. Plus elles sont sur leur piédestal et plus elles paraissent louches, Plus elles obtiennent les lauriers et l’admiration des votants.
Car si elles ont été élues pour mieux représenter la France, On se demande comment seront celles des prochaines présidentielles. Sans doute putes chevelues montrant leurs charmes à outrance À faire trembler les chaperons des quatre vertus essentielles.
La force de la séduction est devenue une addiction ; Toute prudence est révolue, le ridicule ne tue plus. La tempérance se mesure à l’aune de sa démesure Et la justice, les braillards s’en tamponnent le coquillard.
Les athlètes du monde entier se déshabillent pour le « Calendrier des Charités », et les photos feront battre votre cœur plus vite sur https://www.boredpanda.com/athletes-charity-calendar-photoshoot-dominica-cuda
Toutes les petites cellules qui forment les gouvernements Ont besoin du nerf de la guerre donc d’argent frais à disposer. C’est ainsi qu’il faut que pullulent misère, remords et tourments Pour des états qui n’en ont guère, du moins c’est c’qu’on peut supposer.
Les pays riches ainsi financent la fabrication d’armements Qui vont alimenter les luttes et tous les conflits présumés. Ils revendent avec pertinence celles votées au parlement Qui provoqueront des volutes de gens qui partent en fumée.
Enfin pour endormir le peuple et l’abandonner lâchement, On se livre au trafic de drogue dont on sélectionne les vendeurs Qui reverseront en aveugle les profits d’enrichissements Aux mosquées, églises, synagogues ; l’opium même de ces pourfendeurs.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Depuis lors que feu-Notre-Dame n’est plus la flèche de Paris, L’Élysée fait feu de tout bois et Marianne est toute nue, Voici pourquoi nous décidâmes d’aller surveiller le mari Qui met Marianne aux abois et les Français disconvenus.
Sans doute trop de ministères, de bureaucrates, de fonctionnaires, De régions, de départements, de cantons, communes et villages, De la Provence au Finistère, d’élus véreux et débonnaires Ont effilé le parlement à force de batifolages.
Avec des patchworks de couleurs, cousus de fil blanc national, On a pris trop de libertés tissées dans l’illégalité. Les gilets jaunes dans la douleur de leurs luttes inter régionales Ne cesseront de manifester contre ces inégalités.
Heureusement la reine-mère a voulu se renouveler En se retroussant et les manches et ses jupons républicains. Sauf que ses deux implants mammaires sont tombés et ont révélé Des attributs entre les hanches contenant tout le Saint-Frusquin.
Mettre au rancard les bouquinistes et déloger les étudiants A fait tellement couler d’encre que l’état a dû renoncer À bouger les protagonistes du sexe en les expédiant Là où les marins jettent l’ancre sur Quais de Seine défoncés.
L’idée semblait bonne d’ailleurs de bien délasser nos athlètes Pour évacuer les tensions accumulées durant l’effort Et récompenser les meilleurs avec quelques jolies starlettes Dans une chambre en demi-pension sinon complète pour les plus forts.
On ne sait qui des députés, des ministres ou du chef d’état, A bien pu émettre l’idée des jeux olympiques du sexe. Mais vu combien sont réputés avoir pratiqué sur le tas Les harcèlements validés, la question peut rendre perplexe.
Illustration d’Alan Aldridge & Andy Warhol sur https://rockthebonnie.com/2021/02/21/andy-warhol-alan-aldridge-chelsea-girls .
« Joe Paris », notre super-héros, bouleverse nos habitudes En nous promettant la folie d’une ridicule olympiade. Mais reprenons donc à zéro le récit de cette folitude Depuis la rue de Tivoli, ministère des Jérémiades :
Exit les bouquinistes aux quais, le sport remplace la culture ; Exit les étudiants des Cités U réquisitionnées par l’état ; Les véhicules sont aux taquets car le trafic se restructure Pour laisser passer la cohue des touristes et des Lolitas.
Mais qui est donc ce « Joe Paris » ? Habite-t-il à l’Élysée ? Vit-il à l’Hotel Matignon ? Loge-t-il à l’Hôtel-de-ville ? Si l’on mesure le gabarit des conneries réalisées C’est qu’le ridicule a pignon sur rue dans ce siècle servile.
C’est « donner du pain et des jeux » à la nouvelle société Qui n’a de préoccupation que ses voyages et ses loisirs. Tout porte à croire que l’enjeu est de fournir à satiété Son addiction à la nation dont le cœur commence à moisir.
Illustration d’Ugo Gattoni sur https://www.paris.fr/pages/une-fresque-spectaculaire-en-tete-d-affiche-des-jeux-de-paris-2024-26446 et quelques restrictions sur https://web.supervan.fr/blog/jo-2024-le-guide-complet-des-interdictions-de-circulation-a-paris-et-en-ile-de-france-en-17-cartes .