
Medusa Hypermedia est la coqueluche du monde ;
Elle a juste troqué ses serpents par des désirs plus efficaces.
Fausses infos dans l’immédiat, puis addictions des plus immondes
Qu’elle sème dans tous les arpents du pays les moins perspicaces.
Des hommes politiques véreux en guise de serpent à sonnettes ;
Des voyages autour de la Terre pour les gens qui volent en avion
Avec des imbéciles heureux ravis d’écouter les sornettes
Que la télé leur déblatère bien que nous les désavouions.
Beaucoup de fils de téléphone bien qu’en principe ils soient sans fil
Mais c’est pour mieux vous attacher et vous priver de liberté.
Un seul regard vous rend aphone dans les salles d’attentes et les files ;
Si l’on se parle c’est pour s’fâcher de tous les lanceurs alertés.
Sous son réseau tentaculaire, Medusa charme et paralyse ;
Les cœurs s’y perdent volontaires, les corps s’y loguent et se maîtrisent.
Dans l’hypermonde spectaculaire, on pèche à force d’analyses ;
L’écran conforte les solitaires dont le cœur de « like » s’électrise.
Tableau d’Ilène Meyer sur https:lcart4.narod.ruimagefantasyilene_meyer1.htm .















































