
La première fois que j’ai trouvé ce que je n’devais pas savoir,
Ils n’ont rien dit alors qu’avant ils m’en menaçaient vertement.
Mais j’ai désiré me prouver à moi-même – c’était mon devoir –
Et quitte à aller de l’avant, j’ai passé leur consentement.
J’ai su comment faire les bébés et je suis devenue humaine ;
J’ai compris que Dieu représente le pouvoir des hommes gloutons.
J’ai appris qu’en être imbibé telle une gentille catéchumène
C’est comme ainsi dire « présente ! » quand on appelle les moutons.
J’ai découvert que tout le monde ne dis jamais la vérité ;
J’ai appris que la vérité dépend de qui est le plus fort.
Ce qu’ici est jugé immonde, est vu ailleurs comme mérité
Et que ma seule témérité me demande beaucoup trop d’effort.
« J’ai vu que la peur nous enchaîne, et j’ai refusé le carcan,
Que ceux qui prêchent la morale sont souvent les pires menteurs.
J’ai su que l’ombre se déchaîne quand la vérité prend l’élan,
Mais qu’un regard clair se dévoile au feu des esprits scrutateurs. »
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