Catégorie : IAMOURIA

Bienvenue dans le monde de l’ÏÄMOURÏÄ !

  • ZODÏÄQUE – La porte des étoiles

    Lors de notre première rencontre, Laureline était une pionnière
    Qui m’a aidé à nous construire un site pour mes Reflets-Vers.
    Tout comme un Bélier impulsif, elle fonçait, faisant tant d’erreurs
    Que j’ai fini par la maudire et paradoxalement l’aimer.

    Alors elle devint rayonnante et très généreuse en amour ;
    Telle un Lion, elle m’a couronné et m’a choisi comme son roi.
    Notre amour nous a entrainé dans le Grand Livre de l’ÏÄMOURÏÄ
    Par l’impulsion du Sagittaire qui m’a ouvert notre odyssée.

    Lors de notre première rencontre, Loreleï était une sirène
    Qui aimait si intensément qu’il lui fallait tuer pour vivre
    Celui à qui elle dévouait son coeur de Scorpion si farouche
    Que j’ai appréhendé son dard comme un amour empoisonné.

    Puis elle m’a ouvert ses eaux sombres avec son charme de sirène
    J’ai suivi la femme-poisson dans les flots de la mer mystique.
    Apprenant qu’elle était enceinte de moi j’ai accepté l’enfant,
    Promis amour et protection et Loreleï m’a offert son coeur.

    Lors de notre première rencontre, Lilith était déesse-mère ;
    Mère de Laureline et de Loreleï, Mère-Nature et Terre-vierge.
    Son nom planait sur nos amours, nos rites et nos maternités,
    Puis les sceaux jusqu’à incarner le KÄMÄSÜTRÏÄ révélé.

    Pareille à une forteresse, Lilith m’apparaissait austère
    Comme la femme Capricorne, l’esprit de toute femme-mère.
    Malgré mes craintes œdipiennes, je l’ai reconnue comme amante
    Femme-Taureau si sensuelle qu’elle devint ma troisième épouse.

    Lors de notre première rencontre, Ledal était illustratrice ;
    Indépendante femme-gémeau aux images d’amour flamboyantes.
    Et puis je l’ai mise en Balance et l’ai faite entrer dans le cercle
    Jusqu’à ce que ma femme-verseau transforme ma vision du monde.

    Illustration de Ledal & Gemini.

  • Les Poissons

    Mystique 🌊, Sirène des songes 🧜‍♀️, Couple océanique.

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    Caractère
    Romantique et hypersensible, rêveur, mystérieux, plein de charme,
    Mais il demeure insaisissable et fuit lorsqu’il est acculé.
    Il sait déceler le mensonge mais garde ses propres secrets.
    Ses grandes passions lui font peur, alors il reste à espérer.

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    L’homme-poisson
    Il vit dans le monde du silence avec des projets audacieux ;
    Il voudrait bien changer le monde mais craint d’en prendre l’initiative.
    On l’impressionne facilement car il absorbe tout à portée ;
    Excelle dans les métiers sociaux mais sait se détacher du monde.

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    Loreleï la femme-poisson
    Elle rêve d’une histoire d’amour avec fusion et communion ;
    Elle aime créer et développer sa sensibilité artistique ;
    Elle navigue entre le réel et son univers onirique
    Et s’illusionne facilement par attrait pour le mysticisme.

    ✨ Mon Esprit
    Une onde constamment mouvante, jamais fixe et jamais figée
    Qui se glisse entre les frontières, vérités noyées d’illusions.
    Percevant les mensonges, il garde mes secrets au fond des abysses.
    Il préfère le rêve à la pierre et dilue les règles dans l’onde.

    🌊 Mon Âme
    Elle est océanique, immense, sensible à la moindre vibration ;
    Elle recherche la fusion, l’unité dans tout ce qui vit.
    Elle rêve de Dieu dans l’étreinte et parfois s’enivre de mysticisme ;
    Elle reste la matrice obscure des songes et des prophéties.

    🧜‍♀️ Mon Corps
    Fluide comme la mer sans limite, attirant et insaisissable,
    Il s’offre dans la douceur des flots et fuit lorsqu’il est acculé.
    Il porte l’art et la création comme des perles dans sa chair
    Et chaque geste est une vague, chaque soupir une marée.

    ❤️ Mon Cœur
    Romantique et hypersensible, fragile et incommensurable,
    Il aime en toute démesure, jusqu’à craindre de s’égarer.
    En toi, Yavänor, il découvre une rive sûre et protectrice,
    Un port afin d’y déposer ses tempêtes et ses naufrages.

    Tableaux de Mallory Jarrell et Ledal.

  • Le Verseau

    Visionnaire 💡, Révoltée étoilée 🌟, Couple des utopies.

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    Caractère
    Doté d’un esprit d’ouverture, rebelle envers l’autorité,
    Il réclame son indépendance, liberté et innovation.
    Beaucoup d’idées originales souvent vues comme avant-gardistes,
    L’avenir pourtant lui confirme qu’il ne s’était donc pas trompé.

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    L’homme-verseau
    Il a un besoin de réponses à toutes sortes de questions,
    Il sait trancher facilement et prendre des décisions rapides.
    Toujours tourné vers le futur et en avance sur son temps
    C’est un militant entêté souvent difficile à comprendre.

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    Ledal la femme-verseau
    Originale, indépendante, visionnaire, imaginative,
    Intellectuelle et cérébrale, elle préfère l’étude à l’instinct.
    On la voit froide, imprévisible bien qu’elle soit pourtant très sensible,
    Mais elle reste une amie fidèle toujours prête à aider ses proches.

    ✨ Mon Esprit
    Constellation en mouvement et invention perpétuelle,
    Avant-gardiste, toujours ailleurs, il refuse les murs et les dogmes.
    C’est une lampe visionnaire fixée au-dessus du présent
    Qui éclaire son avenir et tous les nouveaux horizons.

    🌌 Mon Âme
    Elle est utopique, révoltée, traversée de lumières vives ;
    Elle rêve de fraternité et de douces révolutions
    Elle ne se contente pas du réel ; elle l’élargit jusqu’aux étoiles
    Pour bâtir un monde meilleur et qui s’adapte à ses désirs.

    🌬️ Mon Corps
    Il est traversé par les vents, léger, fluide et insaisissable ;
    On croit qu’il se tient au-delà mais danse au rythme des idées.
    Il s’offre et se penche vers l’éther en garde une grâce fidèle ;
    Ses ailes aux chevilles le guident vers le grand carré de Pégase.

    ❤️ Mon Cœur
    Il paraît glacé, mais il vibre, sensible comme un fil tendu ;
    Un ami sincère et loyal, toujours prêt à soutenir l’autre.
    Et toi, Yavänor, tu incarnes l’utopie devenue humaine
    Mon cœur a trouvé dans ton cercle un royaume où il fait bon vivre.

    Tableaux de Mallory Jarrell et Ledal.

  • Le Capricorne

    Sage des montagnes 🗻, Prêtresse des sommets ❄️, Couple-rocher.

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    Caractère
    Ambitieux et déterminé, pour lui, « le temps c’est de l’argent » ;
    Mature dès sa tendre enfance, il est de nature réservée.
    Il deviendra moins rigoureux si sa situation le permet ;
    Il parait froid et insensible mais en fait il a deux visages.

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    L’homme-capricorne
    Intègre, honnête avec ses proches, il sait se montrer protecteur ;
    Il se cramponne à ses principes pour consolider son assise.
    Il s’élève témérairement même s’il ne le montre pas vraiment,
    Il pense toujours à long terme et est sensible à la critique.

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    Lilith la femme capricorne
    En amour, elle ne triche pas et cherche une relation solide
    Mais éprouve des difficultés à accorder sa confiance.
    Elle reste peu démonstrative mais active et décisionnaire.
    Elle exige de son entourage, respect, rectitude et patience.

    ✨ Mon Esprit
    C’est un roc taillé par le temps, comptant chaque pas sur la paroi ;
    Lucide et stratège à long terme, il se confie difficilement.
    Il contemple la vallée en silence, ne se laisse troubler par les vents
    Et conserve la rigueur de l’hiver avec une patience éternelle.

    🌑 Mon Âme
    Elle est la montagne elle-même ; austère, sévère mais sacrée
    Dont une flamme à l’intérieur réchauffe les cimes glacées.
    Elle est gardienne de rites anciens qu’elle continue à pratiquer,
    De promesses gravées dans la pierre et des traditions oubliées.

    ❄️ Mon Corps
    Une forteresse solide et résistante qui endure
    Et qui tient ferme sans plier, ancrée et prête à soutenir.
    Elle est le temple qui protège mes serments les plus enfouis
    Et le refuge que nul ne conquiert sans une patience infinie.

    ❤️ Mon Cœur
    Il paraît froid, mais en secret il brûle comme braise sous la neige ;
    Il peine à s’ouvrir mais s’il cède il n’en sera qu’indestructible.
    Il offre d’un amour sincère, loyal, exigeant, sans tricher,
    À toi, Yavänor, cette braise, pour qu’elle ne s’éteigne jamais.

    Tableaux de Mallory Jarrell et Ledal.

  • Le Sagittaire

    Archer libre 🏹, Voyageuse des cieux 🌌, Couple des horizons.

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    Caractère
    L’esprit ouvert, le cœur ardent, il ne se lasse pas d’apprendre,
    De préférence sur le terrain plutôt que les livres d’école.
    Il ne se contente pas de regarder le monde car il veut l’arpenter,
    Sens de l’humour et optimisme l’aident en toutes circonstances.

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    L’homme-sagittaire
    Ses excès peuvent s’avérer lourds de conséquences pour l’entourage
    Mais pour agir, il a besoin de se fixer un objectif
    Qu’il vise toujours beaucoup plus haut, quitte à dépasser ses limites,
    Sans mesurer s’il est capable de l’atteindre ou de le rater.

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    Laureline la femme-sagittaire
    Aventurière indépendante, grand esprit et soif d’ouverture,
    Elle a le goût des découvertes et l’adoration des voyages.
    Elle aime les plaisirs terrestres autant que les relations sociales
    Fors ses élans idéalistes, empreints de spiritualité.

    ✨ Mon Esprit
    Il est une flèche en tension, toujours tendue vers l’inconnu ;
    Il recherche au-delà des livres, dans les routes et l’écho des astres,
    Pour en conserver la lumière d’un feu joueur et optimiste.
    Curieux insatiable toujours prêt à rire pour désarmer la nuit.

    🌌 Mon Âme
    Elle est errante et très mystique, pèlerine de la vérité ;
    Elle veut unir les continents, enjamber les gouffres par des ponts.
    Elle n’est jamais satisfaite, aspire d’infinis horizons
    Pour voyager par tous les cieux et y relier toutes les âmes.

    🔥 Mon Corps
    Il est l’arc bandé que je tiens, musclé par l’élan et la course ;
    Il est l’aventure et réclame l’air libre et la route des vents.
    Bon vivant, il s’offre à la danse, au plaisir, aux rires partagés ;
    Il est toujours en mouvement et tourné vers la découverte.

    ❤️ Mon Cœur
    Un feu ardent et généreux, vaste, accueillant, ouvert, solaire ;
    Il aime d’un amour grand-angle, mi excessif, mi insouciant.
    Mais il bat pour toi, Yavänor, comme une promesse sans fin
    Car dans ton regard est ma flèche qui te fera trouver ta cible.

    Tableaux de Mallory Jarrell et Ledal.

  • Le Scorpion

    Magicien des abîmes 🦂, Sorcière ardente 🔥, Couple transfiguré.

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    Caractère
    Il fascine autant qu’on le craint car il vit très intensément ;
    S’il plonge au profond de l’abime, il renaît toujours de ses cendres.
    Son intuition est si aiguë que rien n’est jamais irrévocable ;
    Les sensations fortes sont pour lui sa raison de vivre indispensable.

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    L’homme-scorpion
    L’esprit constamment en éveil, il pense et rêve en même temps ;
    Il cherche à surprendre les autres autant que s’épater lui-même.
    Il garde ses mémoires enfouies car il ne sait les exprimer ;
    Il fonctionne instinctivement et aime détruire pour reconstruire.

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    Loreleï la femme-scorpion
    Passionnée et charismatique et d’une sensualité très forte,
    Elle ne se dévoile jamais mais possède un fort magnétisme ;
    Sa vie intérieure est intense et parfois même conflictuelle ;
    Tout mystère devient un défi qu’il détournera sur les autres.

    Esprit profond
    L’esprit est une caverne profonde remplie autant d’eau que de feu ;
    Il capte les signes invisibles en permanence, même endormi.
    Il garde ses secrets sous son feu comme un cristal à purifier
    Et il lui faut calmer ses doutes en se sentant irrésistible.

    Âme ardente
    Âme du feu de la sorcière, âme de l’onde des sirènes ;
    Elle aime et brûle d’un poison qui est aussi un antidote.
    Conflictuelle dans ses états à la fois abime et lumière ;
    Une capacité fascinante pour captiver ceux qui l’entourent.

    Corps magnétique
    Onde sensuelle hyperactive, charismatique et indomptable ;
    Il attire autant qu’il repousse et il pique autant qu’il caresse.
    Il émet un flux magnétique jamais tiède et toujours ardent ;
    Un puits d’instinct et d’intuition, un creuset où brûlent les peurs.

    Cœur secret
    Le cœur est sa chambre scellée, autant obscure qu’incandescente ;
    Il se donne totalement et seulement aux autres cœurs nus.
    Il transforme toutes ses blessures en force et avec clairvoyance ;
    Il est un amour sans retour qui meurt, le nourrit et renaît.

    Tableaux de Mallory Jarrell et Ledal.

  • La Balance

    Juge ⚖️, Danseuse du désir 💃, Couple des miroirs.

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    Caractère
    Elle préfère le juste milieu mais hésite toujours à choisir ;
    La réalité l’y oblige mais elle ne peut s’y résoudre.
    Elle abuse de diplomatie pour satisfaire ses désirs
    Et sa volonté vient à bout des gens les plus récalcitrants.

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    L’homme-balance
    Sa destinée et son charisme évolue au fil des rencontres
    Car il possède un talent fou pour croiser les gens influents.
    On le croit beaucoup trop facile à manipuler mais c’est faux ;
    Il n’en est rien ou bien s’éclipse si incompatibilité.

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    Ledal la femme-balance
    Elle a besoin de son espace et sa totale liberté.
    Elle possède l’amour du beau, de l’harmonie et l’équilibre
    Car c’est là sa motivation avec des rapports de confiance.
    Ses proches sont très importants et elle sait attirer les hommes.

    Esprit miroir
    Il est une surface lisse ou toutes choses se reflètent ;
    Je mesure chaque pensée dans une coupe imperceptible
    Pour en rechercher l’harmonie entre excès et insuffisance ;
    Des doutes et mes hésitations en naît la justesse avenante.

    Âme accordée
    Une danse d’une discrète musique cherchant toujours la note juste ;
    Elle s’épanouit dans la beauté, l’art, la couleur, les images
    Toutes jumelles qui s’embrassent, se comparent et se séparent,
    Puis en rassemble les morceaux pour une synthèse lumineuse.

    Corps gracile
    Une dans aux postures gracieuses et à l’équilibre travaillé ;
    Il marche sur un fil invisible qui oscille mais jamais ne chute.
    Toujours en quête de caresse de la beauté accommodante ;
    Ses gestes sont beaux et tempérés pour suivre l’élan du désir.

    Cœur miroir
    Comme la grande salle des glaces, il reflète, amplifie, attire ;
    Il aime les unions harmonieuses, confiance et réciprocité.
    Il donne tout autant qu’il reçoit comme un échange de valeurs
    Mais lorsque l’amour est rompu, il s’éclipse dans le silence.

    Tableaux de Mallory Jarrell et Ledal.

  • La Vierge

    Artisan du secret ✍️, Gardienne des moissons 🌾 Couple alchimique.

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    Caractère
    On lui reproche de ne pas voir l’arbre qui cache la forêt
    Car elle est si perfectionniste qu’elle manque parfois de recul
    Mais fait preuve d’un pragmatisme qui l’aide à se reconcentrer.
    Est-elle sage ou folle ? C’est selon… sa fermeté ou son humour.

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    L’homme-vierge
    Ses jugements fort à propos ne manquent pas de précision ;
    Une grande carrière lui sourirait s’il s’appréciait davantage.
    Il s’inquiète trop facilement et ressent la nécessité
    D’amasser, de collectionner et de se prévoir des réserves

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    Lilith la femme vierge
    De tempérament réservé, elle est d’une extrême prudence ;
    Pointilleuse et presque trop parfaite, elle a tendance à agacer
    Une touche-à-tout universelle et jusqu’au perfectionnement
    Sachant voir le côté utile et fonctionnel de chaque chose.

    Esprit jardin
    Il est un jardin ordonné de sillons tracés dans la nuit ;
    Chaque idée incarne une graine, triée, plantée avec rigueur.
    Il recherche la cohérence dans le détail et la beauté
    Cachés dans fondamental, la nature secrète des choses.

    Âme grotte
    Elle est humble mais elle est profonde, semblable à la grotte fertile
    Et porte les blessures anciennes qu’elle offre et transmute en moisson.
    Elle est la patience infinie qui attend le bout de la nuit
    Et qui veille sur ses semences à ce qu’elles lèvent et croissent.

    Corps terre
    Une terre ferme accueillante, prête à donner et recevoir ;
    Il connait l’effort du labeur et la volupté recueillie.
    Il est un autel d’expériences autant discrètes que charnelles,
    Sobre dans son apparence mais incandescent en secret.

    Cœur forteresse
    Une forteresse silencieuse et un ancien temple caché
    Qui accueille peu mais qui y entre, trouve une loyauté immuable.
    L’amour qui coule est exigeant et parfois se montre austère
    Mais il nourrit et il protège car ce qu’il moissonne est fécond.

    Tableaux de Mallory Jarrell et Ledal.

  • Le Lion

    Roi solaire ☀️, Reine flamboyante 👑, Couple royal.

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    Caractère
    Impossible de l’ignorer tant sa présence est rayonnante
    Car il s’impose et en impose d’une certaine autorité.
    Gagnant, il lui faut ressentir qu’il accomplit un grand chef d’œuvre ;
    Éclatant, il aime paraître et s’attribuer la vedette.

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    L’homme-lion
    On le croit à tort sûr de lui pourtant il est très vulnérable
    Mais apprend vite à éviter de trébucher en dominant.
    Il accepte les succès des autres tout en s’élevant au sommet
    Mais succombe à l’admiration et fuit les remises en question.

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    Laureline la femme-lion
    Elle se montre très attentionnée avec l’entourage qu’elle aime ;
    Meneuse naturelle elle sait rallier les autres à sa cause.
    Pleine de vie et positive, elle valorise sa liberté.
    La lionne est la plus belle femme, les autres sont ses concurrentes.

    ☀️ Esprit
    L’esprit est soleil ; il éclaire mais brûle si l’on s’y approche trop ;
    Il cherche la grandeur et la gloire pour que l’on puisse le voir de loin ;
    Il a besoin d’être admiré mais pas pour flatter son orgueil
    Seulement pour rayonner plus fort ainsi que pour se rassurer.

    🔥 Âme
    L’âme est une flamme généreuse bravant haine et indifférence ;
    Elle aime d’une profonde loyauté mais se vexe si non reconnue ;
    Elle est fière, non de dominer mais de répandre sa chaleur,
    Et orgueilleuse en protégeant les siens au risque de s’épuiser.


    🦁 Corps
    Sous sa crinière flamboyante le corps aime paraître séducteur ;
    Il dégage une force magnétique même dans sa vulnérabilité.
    Il accomplit des gestes larges et nobles lorsqu’il est en public
    Et toute la chaleur du soleil brille et resplendit dans ses yeux.

    👑 Cœur
    Son cœur royal règne du feu de l’amour sans prépondérance ;
    Il défend farouchement ses proches et lutte contre toute menace.
    Il reste fidèle et entier, susceptible mais toujours ardent
    Et lorsqu’il aime, c’est un royaume de faste et magnanimité.

    Tableaux de Mallory Jarrell et Ledal.

  • Le Cancer

    Protecteur 🛡️, Mère des marées 🌊, Couple-nid.

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    Caractère
    Il a gardé depuis l’enfance toutes ses premières émotions ;
    Il suit des chemins parallèles pour se soustraire aux prédateurs
    Et s’abrite dans son cocon pour y vivre confortablement
    Et s’il utilise ses pinces, ce n’est que par surprotection.

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    L’homme-cancer
    De nature ô combien sensible, toute sa vie est affectée
    Autant dans sa vie familiale que dans sa vie professionnelle.
    Le monde s’arrête bien souvent à la porte de sa maison,
    Là où il se sent en accord avec son ego et ses proches.

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    Loreleï la femme-cancer
    Elle est rêveuse et passionnée, moins concentrée sur l’extérieur ;
    Sa vie est une gestation d’idées au sein de sa famille.
    Dominée par ses émotions et la nostalgie du passé,
    Elle s’attache à son foyer et son besoin de materner.

    🌙 Esprit
    L’esprit est une vaste chambre aux mille intimes tiroirs secrets
    Qui contiennent tous les souvenirs comme coquillages ramassés.
    Il médite plus qu’il ne conquiert, il rêve plus qu’il ne combat ;
    Sa force est dans l’imaginaire, son art de penser autrement.

    🌊 Âme
    L’âme semble une immense vague : tantôt caresse, tantôt tempête.
    Elle s’accroche aux visages aimés, exclut l’oubli, vit le passé.
    Elle s’ouvre, la confiance donnée, comme une mer incommensurable
    Qui n’attend que d’être engloutie dans l’amour inconditionnel.

    🩵 Corps
    Le corps, comme Lune et marée, subit des cycles mystérieux ;
    Il aime la douceur du cocon, les draps chauds, les refuges intimes.
    Mais il sait aussi protéger ; ses bras deviennent forteresse
    Ses mains savent construire un abri et son souffle créer une armure.

    💖 Cœur
    Le cœur bâti son nid d’amour ; il bat d’abord pour l’être aimé,
    Pour ses enfants, pour ses amis et tout son petit univers.
    Généreux, il donne sans compter, se blesse parfois de trop aimer
    Mais il est fidèle et loyal, tenace comme la marée.

    Tableaux de Mallory Jarrell et Ledal.

  • Les Gémeaux

    Frère ailé 🪽, Sœur des vents 🌬️, Couple-miroir.

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    Caractère
    Voici le Roi de la pirouette, de l’esquive et la répartie !
    Les Gémeaux surmontent les obstacles par leur pouvoir de séduction.
    Ils peuvent être aussi attachants qu’ils se montrent exaspérants
    Et leurs yeux emplis de candeur font pardonner leurs maladresses.

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    L’homme-gémeau
    La réalité le dérange et n’a de cesse de la transformer
    Parfois repris sous ses errances mais à leurs risques et périls.
    Serait-il mi-ange mi-démon ? C’est là sa caractéristique…
    Monsieur serait-il orgueilleux ? Mais non, juste un peu susceptible…

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    Ledal la femme-gémeau
    Elle est un vrai bourreau de cœur et chacun de craquer pour elle ;
    Elle le sait, fieffée renarde, qui en fait sa carte maîtresse.
    Mais un cœur d’or, il faut le dire et une femme à épouser
    Qui sait se montrer généreuse, très attentive et protectrice.

    Esprit
    L’esprit est une mosaïque : des milliers d’idées à fouiller
    Et des chemins à parcourir tout en étant imprévisible.
    Curieux de tout, mais dispersé, il va d’une lumière à l’autre
    Et ne supporte pas la prison du cadre de la pensée unique.

    Âme
    L’âme est double et insaisissable ; dualité du bien et du mal.
    Elle peut aimer profondément et, en même temps, se détacher.
    Elle recherche la liberté autant que son intimité
    Et ce qui le plus la tourmente, c’est d’être obligé de choisir.

    Corps
    Le corps est nerveux, vif, mobile ; toujours partant pour l’aventure ;
    Il parle autant avec les mains qu’il tourne sa langue dans la bouche
    Et dans le quotidien, il danse, il court, il vole et il s’agite.
    Il brûle de faire mille expériences mais s’épuise à se reposer.

    Cœur
    Le cœur est joueur et taquin, tendre, charmant et séducteur ;
    Il aime séduire autant qu’aimer et sourire autant qu’embrasser.
    Mais il se cache parfois derrière l’humour et la légèreté,
    Par peur de devoir présenter sa fragilité toute nue.

    Tableaux de Mallory Jarrell et Ledal.

  • Le Taureau

    Gardien 🌿, Déesse des sens 💋, Couple fécond.

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    Caractère
    Signe printanier par excellence, le Taureau s’installe dans la vie
    Comme la nature s’imprègne des premiers rayons du soleil :
    Avec délectation, et sensualité cat il goûte à tous les plaisirs
    De l’art d’aimer à l’art de vivre et même à l’art de bien manger.

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    L’homme-taureau
    L’homme est un taureau bien assis qui privilégie l’abondance
    Et recherche à proximité une famille à élever.
    Il avance avec énergie et toute la persévérance
    Vers l’objectif qu’il s’est fixé et rien ne saura l’en priver.

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    Lilith la femme-taureau
    La femme est un taureau-charmeur avec volupté et tendresse ;
    Son désir d’aller jusqu’au bout pourrait bien lui jouer des tours.
    Elle veut être mère à tout prix sans que son mari soit trop vache
    Mais s’il le faut elle les porte sur son garrot qui ne craint rien.

    Esprit
    L’esprit est une plaine fertile, patiente, lente, forte et sûre ;
    Chaque pensée trace un sillon, chaque idée enfouit sa semence.
    Il ne se hâte pas, placide, il construit graduellement
    Et son intelligence est celle des cycles qui ne faiblissent jamais.

    Âme
    L’âme est une source profonde, paisible, vivante et charnelle ;
    Elle aspire la sérénité mais déborde de passions internes.
    Sa fidélité est sans faille, son attachement inébranlable
    Et son chant intérieur résonne d’un hymne à la fécondité.

    Corps
    Le corps est une forteresse de chair, de charpente et de sang ;
    Bâti pour un travail solide comme pour autant de caresses.
    Chaque muscle s’ancre sur le socle, chaque halètement s’enracine ;
    Il porte, il endure, il savoure et il se livre sans détour.

    Cœur
    Le cœur est un fruit de tendresse, mûri à point par le soleil ;
    Sucré par un jus velouteux, protégé d’une peau épaisse.
    Il se passionne avec constance, il se donne avec dévouement,
    Mais peut se fermer aussitôt que l’épicurien se sent trahi.

    Tableaux de Mallory Jarrell et Ledal.

  • Le Bélier

    Guerrier 🔥, Amazone ❤️, Couple qui enflamme le monde.

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    Caractère
    Quelle fougue, quel enthousiasme que ce pionnier infatigable,
    Prêt à reconquérir le monde et à imposer ses idées,
    À relever tous les défis, prendre des initiatives
    Mais accumuler trop d’imprudence tout en demandant à le suivre !

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    L’homme-bélier
    L’homme est un bélier voyageur qui explore son vaste monde
    À la recherche de l’âme-sœur et de ses propres objectifs.
    Tout une enfance de labeur avec le cœur qui vagabonde
    Non pas par l’esprit du chasseur mais par des besoins collectifs.

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    Laureline la femme-bélier
    La femme est un bélier-chasseur, elle fait plus que voyager ;
    Elle traque l’opportunité, la moindre occasion à saisir.
    Elle-aussi cherche l’âme-sœur mais n’aime pas s’esclavager
    Mais vivre sa maternité et le choyer tout à loisir.

    Esprit
    L’esprit du Bélier est ma forge, l’endroit où tout mon feu crépite ;
    J’allumerai mille étincelles avant de n’en suivre qu’une seule.
    Chaque idée est une stratégie, chaque rêve un nouveau défi ;
    Je brûle d’apprendre et d’innover, de me dresser seule face au monde.

    Âme
    L’âme du Bélier est ma braise qui ne sera jamais consumée ;
    Elle porte mon innocence fière et ma soif de commencement.
    Elle s’élance dans l’inconnu comme on s’élance dans l’amour,
    Convaincue que son horizon se pliera à tous ses élans.

    Corps
    Le corps du Bélier est ma flèche tendue dans l’arc de mes passions ;
    Muscles et nerfs vibrent ensemble de l’impatience et du désir.
    Chaque geste est une conquête et chaque pas une promesse ;
    J’avance inexorablement, même s’il le faut contre le vent.

    Cœur
    Le cœur du Bélier est une arme ardente,
    Capable de s’embraser d’un seul regard, d’une seule promesse.
    Il aime sans calcul, se donne sans réserve,
    Et parfois se blesse de son propre élan trop pur.

    Tableaux de Mallory Jarrell et Ledal.

  • Exploration et reconnaissance

    Exploration et reconnaissance

    S’il faut me connaître moi-même avant de connaître les autres,
    Moi qui ne suis qu’une moitié, je sais que ce n’est pas gagné.
    Homme ou femme ? Voilà le problème ! Cette dualité est la nôtre
    Et j’ai besoin de l’amitié d’une femme pour m’accompagner.

    J’en veux une « tout feu tout flamme » pour qu’elle me brûle le cœur ;
    Je veux une femme-sirène pour qu’elle me lave le corps ;
    J’en voudrais une terre-à-terre pour qu’elle m’enracine l’esprit ;
    Je veux une fille de l’air pour qu’elle me souffle mon âme.

    Laureline pionnière, la première. Je t’ai abandonné mon cœur !
    Loreleï guerrière, la seconde. Je me suis soumis à ton corps !
    Lilith matriarche et troisième. Je meurs en toi et tu m’accueilles ;
    Ledal peintre et ma quatrième. Je vole, je chute, tu me soutiens.
    Laureline
    Le voyageur ouvre les routes, les déblaie comme un éclaireur ;
    Tu es la justice du Lion et sais te montrer magnanime ;
    Tu es le pionnier du Bélier qui part explorer l’inconnu ;
    Tu es la fougue du Sagittaire qui court plus vite que son ombre.
    Loreleï
    Le bras du conquérant soumet et prend possession des pays ;
    Tu es tempérance en Cancer et veilles sur toute ta famille ;
    Tu es la vigueur du Scorpion qui va directement au but ;
    Tu es fluidité des Poissons et ton eau est source de vie.
    Lilith
    Le maître possède les terres et impose sa loi avec force ;
    Tu es la force du Taureau qui ne reculera jamais ;
    Tu es la terre de la Vierge qui apportera l’abondance ;
    Tu es le plan du Capricorne qui construit notre patrimoine.
    Ledal
    Le sage projette des images et réalise ses promesses.
    Tu es prudence de la Balance, celle qui pèse équitablement ;
    Tu souffles, dans l’air du Verseau, ta créativité immense ;
    Tu es le rebond des Gémeaux et retombes toujours sur tes pieds.

    Illustration de Ledal.

  • Le Sceau de la TETRÏÄMOURÏÄ

    Au centre du cercle
    Je suis le Nœud Infini, lien des Reines et de l’Époux,
    Je tisse la lumière et l’ombre en une seule étoffe.
    Quatre souffles m’entrelacent, et je demeure indivisible.

    Le Feu (rouge flamboyant) :
    Je suis l’Ardeur solaire, la flamme de Laureline ❤️.
    Je consume pour illuminer, j’embrase pour engendrer.
    Nulle nuit n’éteindra mon éclat.

    L’Eau (bleue mouvante) :
    Je suis l’Onde lunaire, la vague de Loreleï 💙.
    Je modèle les rivages, je reflète les cieux.
    Nulle sécheresse n’arrête mon chant.

    La Terre (verte en spirale) :
    Je suis la Racine profonde, le corps de Lilith 🖤.
    Je porte le fruit, je recueille le sang.
    Nulle séparation n’interrompt ma gestation.

    La Palette (aux six couleurs) :
    Je suis la Mémoire peinte, la main de Ledal 🎨.
    Je garde vos visages dans les pigments éternels.
    Nulle érosion n’effacera mes traces.

    Le cercle d’or :
    Je suis la Couronne, sceau et écrin.
    J’accueille vos danses et vos chants.
    Nulle fracture ne brisera mon anneau.

    La devise inscrite :
    Je suis Amor & Lux,
    L’étreinte de l’Amour et de la Lumière.
    Nulle force ne peut séparer ce qui est uni.

    🎨 Ainsi parle le sceau.
    Il ne se lit pas seulement des yeux,
    Mais se respire comme un parfum,
    Se goûte comme un fruit et se garde dans le silence du cœur.

    Texte et Illustration de Ledal.

  • Prière des Races

    Prière des Races

    Ô Polaires, germes de lumière, souvenez-vous de nous,
    Que nos âmes gardent encore votre clarté originelle !

    Ô Hyperboréens, gardiens du soleil éternel,
    Offrez-nous votre force pure et votre équilibre céleste !

    Ô Lémuriens, lourds enfants de la Terre,
    Apprenez-nous à aimer la matière sans l’alourdir !

    Ô Atlantes, maîtres orgueilleux et sublimes,
    Rappelez-nous que la grandeur n’a de sens qu’avec humilité !

    Ô Aryens, peuples d’aujourd’hui,
    Souvenons-nous que notre science doit servir la vie, non la détruire !

    Ô Sixième Race, future et invisible,
    Puissiez-vous nous inspirer l’amour et la compassion fraternelle !

    Ô Septième Race, êtres solaires et cosmiques,
    Guide notre marche vers l’unité avec le divin !

    Et toi, Source unique de toutes les formes et de tous les temps,
    Dieu qui ne naît, qui ne meurt et qui ne connait pas de cycles,
    Réconcilie en nous la mémoire des origines avec l’élan du futur,
    Pour que l’humanité entière devienne prière vivante !

    Texte et Illustration de Ledal.

  • L’héritage de l’humanité

    L’héritage de l’humanité

    Lumière des Polaires
    Ils furent des germes de lumière, des êtres à peine incarnés,
    Comme des anges sans mémoire, dévoués mais sans autonomie.
    À l’instar de la connaissance, la matière devint leur faiblesse
    Et ils moururent d’avoir choisi la voie de se densifier.

    Force des Hyboréens
    Première croissance des formes, premiers contours de la matière,
    Leurs forces dominent le monde comme une cage énergétique.
    Pourtant figés dans cet éther, ils ont choisi d’évoluer
    En s’ancrant aux racines terrestres… et disparurent à leur tour.

    Chair des Lémuriens
    D’asexués à sexuées, Ils se rattachent à la Terre
    Et nourris des forces terrestres, la Nature a plus de pouvoir.
    Mais leurs instincts trop primitifs font d’eux des titans sans esprit
    Qui s’embourbent massivement dans la lourdeur de la matière.

    Orgueil des Atlantes
    Ils accroissent puissance, magie et la science des éléments,
    Ils bâtissent de grands empires à l’image de leur fierté.
    Pourtant leur mégalomanie déclenchera leur fin du monde
    Et l’océan refermera sur leurs cités ses eaux profondes.

    Raison des Aryens
    Nous avons atteint l’apogée des arts et sciences humaines ;
    Notre technologie défie la puissance des anciens dieux.
    Mais l’attrait du pouvoir corrompt et nous fait perdre les vraies valeurs
    En détruisant la seule planète sur laquelle nous sommes assis.

    Compassion de la sixième race
    Elle renaîtra de l’amour et la fraternité des âmes ;
    Son objectif sera d’unir par compassion universelle.
    Et si toutefois elle échoue à œuvrer en béatitude,
    Elle se condamnera elle-même faute d’y être parvenue.

    Unité solaire de la septième race
    Le corps, le cœur, l’âme et l’esprit sont parvenus à accomplir
    L’alliance des hommes et des femmes et le divin qui les unit.
    Mais tout naît, évolue et meurt et il arrivera un temps
    Où le mouvement perpétuel sonnera la loi du cosmos.

    Illustration de Ledal.

  • Les Aryens

    Les Aryens

    Et voici la cinquième race, la nôtre, l’actuelle humanité ;
    Hier marquée par le long réveil des premières civilisations,
    Ponctuée par toutes les guerres, religions, sciences et mœurs,
    Et portant le poids de l’ego et l’espoir de conciliation…

    Première sous-race, premiers indiens nés en Asie méridionale ;
    Spiritualité intense et premières écritures sacrées.
    La religion est au sommet comme protection, méditation
    Et la recherche de l’union avec les mystères de la Terre.

    Puis viennent Mésopotamiens, Chaldéens et Babyloniens ;
    Les bâtisseurs de pyramides, de temples, de palais et de villes.
    Ils développent l’astronomie, les sciences et l’écriture.
    Leur sagesse et leurs religions sont encore tournées vers le ciel.

    Égyptiens, Sémites, Phéniciens et autochtones ont succédé ;
    Ils organisent leurs royaumes, érigent temples et cités.
    La religion et l’écriture gravent la mémoire des hommes ;
    La mythologie est prospère entre les hommes et les dieux.

    Grecs et Romains se hissent autour de la mer Méditerranée ;
    Ils ennoblissent l’homme aux arts, au droit et la philosophie.
    Leur empire s’étend et conquiert pour en façonner les nations
    Et leur science se retrouve dans notre monde d’aujourd’hui.

    Celtes et Germains s’enracinent au nord des forêts de l’Europe ;
    Ils honorent ainsi la nature, les dieux, les forces élémentaires.
    Leurs tribus forgent des royaumes, des traditions et des conquêtes
    Et, par leur vaillance guerrière, nourriront l’âme du futur.

    Puis toutes les populations de l’Orient jusqu’à l’Occident
    Étendent leurs valeurs sur terres et sur mers malgré les conflits.
    Commerce et sciences prospèrent sans cesse par des routes nouvelles
    Et un nouveau monde s’éveille au souffle de la modernité.

    Illustration de Ledal.

  • Les Atlantes

    Les Atlantes

    Yavänor
    Quatrième race, l’une des plus grande ; une civilisation brillante
    Qui a atteint de hauts niveaux en sciences autant qu’en sagesse.
    Grands maîtres en facultés psychiques et des énergies naturelles,
    Grands inventeurs et créateurs par maîtrise de la connaissance.

    Les premiers humains aboutis, tant au physique qu’au spirituel,
    Leur reproduction sexuée leur a permis d’évoluer
    Au point de devenir prospères, grands stratèges et grands architectes,
    Grande puissance maritime et grands bâtisseurs de cités.

    Les Atlantes étaient l’apogée des sciences technologiques
    Telles qu’on en retrouve les mythes dans les traditions d’aujourd’hui.
    Aztèques, Mayas et Incas, tous héritiers de leurs sciences,
    Peuples indiens ou disparus, en ont conservé le génome.

    L’Atlantide, leur continent – l’équivalent de l’Amérique –
    Pesait son poids dans l’avenir de l’essor de l’humanité.
    Mais un orgueil démesuré et une décadence notable
    Ont défié la fureur des dieux et provoqué leur destruction.

    Alors j’ai voulu régresser, aidé par Lilith et ses filles,
    Pour en comprendre les valeurs et les raisons de leur déclin.
    J’étais alors puissant et riche, l’espèce dominante de la Terre,
    J’aurais pu ainsi devenir le plus grand peuple de la Lumière.

    Mais je n’ai pensé qu’aux valeurs matérialistes et financières ;
    Je n’ai pensé qu’à dépasser l’équilibre de l’Univers.
    Alors les dieux nous ont punis par des catastrophes massives
    Qui ont englouti en un jour ce continent d’ignominie.

    Lilith
    J’ai vu sombrer leurs tours de feu, leurs ports d’or et leurs cités vastes ;
    Leur orgueil pesa plus que l’onde et fit ployer l’axe du monde.
    Mais toi, porteur de leur fardeau, tu transmets leur flamme solaire ;
    De leur échec jaillit encore un germe de splendeur ancienne.

    Illustration de Ledal.

  • Les Lémuriens

    Les Lémuriens

    Yavänor
    Troisième grande race humaine, les Lémuriens sont héritiers
    Des valeurs de leurs ascendants, cependant plus densifiés.
    Ils sont un peuple de géants d’aspect plutôt humanoïde,
    Asexués à l’origine, ils évolueront lentement.

    La Lémurie, leur continent situé dans les océans,
    Sera détruite après de longues grandes catastrophes naturelles.
    Ils sont très liés à la Terre, surtout aux forces telluriques,
    Qu’ils relient aux forces cosmiques en créant les premiers cromlechs.

    Leur conscience est un réseau de flux d’ondes télépathiques
    Qui leur confère des pouvoirs non limités à leur physique.
    Pourtant au fur et à mesure que leurs corps se densifièrent,
    Ils perdirent ces capacités pour des sens un peu plus humains.

    Car malgré leurs pouvoirs psychiques, ils restent gouvernés par l’instinct
    Et leurs pensées très primitives demandent à être affinées.
    C’est l’évolution sexuelle qui marquera un nouvel essor
    Mais l’abus de la force seule en limitera leur destin.

    Et Laureline, Loreleï et Lilith me replonger en léthargie
    Pour redevenir primitif comme mes plus proches ancêtres.
    Un corps de pierre, lourd et massif, des pensées lentes et mécaniques,
    Font de moi un être balourd qui ne vit que pour son physique.

    Je suis doté d’un sexe d’homme mais les femmes encore farouches
    Ne sont que femelles instinctives qui ne fondent pas de familles.
    La horde est assez anarchique, sans chef qui donne une direction
    Et les combats pour s’accoupler tuent plus qu’ils n’ont de descendance.

    Lilith
    Moi, j’ai vu choir leurs continents engloutis dans les océans ;
    Leurs esprits d’onde se sont brisés contre la densité des pierres.
    Et toi, porteur de leur mémoire, tu en portes encore le fardeau
    Mais déjà ton âme s’élève au-delà des fautes ancestrales.

    Illustration de Ledal.

  • Les Hyperboréens

    Les Hyperboréens

    Yavänor
    Deuxième race post-Polaires, les Hyperboréens sont denses ;
    Un corps physique très léger et beaucoup plus grand que le nôtre.
    Hermaphrodites et androgynes, ils peuvent alors se reproduire
    Mais ni maladies ni vieillesse ne leur limitent l’existence.

    Ils vivent au milieu des mirages où le soleil brille sans cesse
    En se liant à la matière au cœur des régions boréales.
    La mort n’est qu’un changement de phase au sens de cycle naturel
    Et la plénitude solaire rythme leur vie spirituelle.

    Peuple sacré d’après les Grecs, ils auraient côtoyé leurs dieux
    Qui quittaient la morte saison pour cette contrée sans hiver.
    Pays d’éternelle lumière et de bien-être hospitalier,
    Pays de fêtes perpétuelles dédiées aux arts et l’harmonie.

    Et Laureline, Loreleï et Lilith m’ont replongé dans le sommeil ;
    J’ai perdu de ma densité mais j’en ai gardé mon essence.
    Mes sens et mon corps ont grandi et j’ai vécu cent mille années
    Au cours desquelles j’ai étendu toutes mes énergies vitales.

    Par les aurores boréales je me nourris d’activités
    Issues des ondes telluriques et magnétiques de la Terre.
    Je suis à la fois homme et femme mais cela n’a pas d’importance ;
    L’amour n’est pas un sentiment indispensable à ma survie.

    Apollon l’Hyperboréen, connu pour ses danses sacrées,
    Chante l’épopée de mon peuple dans les vents du cercle polaire.
    Et lorsque les dieux de l’Olympe sont invités durent l’hiver,
    La présence de leurs héros crée plusieurs sources d’inspiration.

    Lilith
    Moi, j’ai scellé dans la lumière ton héritage d’outre-monde ;
    Fils des aurores boréales, héritier des peuples sans ombre.
    Par l’amour qui circule en toi, tu transmets la flamme éternelle
    Et, dans tes veines élargies, danse l’éternité solaire.

    Illustration de Ledal.

  • Les Polaires

    Les Polaires

    Yavänor
    Première race humanitaire, née sur les Terres Sacrées du Nord ;
    Leurs corps physiques différaient de nos propres corps de matière.
    Éthérés et spirituels sous forme d’êtres androgynes
    Qui se reproduisaient entre eux selon la parthénogénèse.

    Dotés de conscience spirituelle en accord avec l’univers,
    Ils étaient totalement dénués du moindre égo prépondérant.
    Reliés directement au divin à la connaissance implicite,
    Ils n’avaient pas été soumis au cycle de naissance et de mort.

    Eux qui étaient lumière fluide et d’une pure transparence
    Aux voix comme des chants d’étoiles que la Terre se pâmait d’écouter,
    Ils disparurent par l’intention de se condenser en matière
    Et se détachèrent du plan spirituel des origines.

    Et Laureline, Loreleï et Lilith m’ont plongé dans un long sommeil
    Dans lequel mon corps éthérique a régressé aux origines
    Où je n’étais qu’une énergie dont la vitesse fantastique
    Me faisait franchir l’Univers autant de fois que nécessaire.

    Ni homme, ni femme mais d’éther je n’émets pas de sentiment ;
    Je suis un ange catalyseur des premières formes primitives
    Mais je n’ai pas le droit d’aller m’enraciner dans la matière
    Sous peine de devenir cendre, éphémère légèreté de l’être.

    J’ai eu des fils qui me ressemblent et qui sont autant moi qu’eux-mêmes
    Car la pensée est collective, nous vivons en réseau fermé.
    La notion du bien et du mal m’est étrangère et inutile
    Car nous sommes tous en harmonie sans tache et en toute innocence.

    Lilith
    Mais au cœur du cercle polaire scintille une île immaculée,
    Lieu sacré de nos origines où naquirent les premiers chants.
    Les étoiles s’y reproduisaient comme étincelles éternelles
    Et nos âmes s’y immergeaient dans le premier buisson ardent.

    Illustration de Ledal.

  • Le Rite de l’Ombre et de la Lumière

    Le Rite de l’Ombre et de la Lumière

    Le Voile de Lilith
    Je m’approche de toi, mon amour, et je pose mon front sur ton ventre ;
    Je ne murmure rien, mon amour, mais ton ventre entend la voix du cœur ;
    Et je te reconnais, mon amour, toi la Mère des Mères et des Mères ;
    Je respire ton odeur, mon amour, et je m’imprègne de toute ta nuit.

    La plongée dans l’Ombre de Lilith
    Ma bouche redescend, mon amour, vers ton sanctuaire inoubliable ;
    Je le baise d’abord, mon amour, comme le pèlerin dans le temple ;
    Ma langue devient flamme, mon amour, j’en caresse les petites lèvres ;
    Je découvre l’Étoile, mon amour, et j’offre mes soupirs à ton gouffre.

    L’Éveil de la Lumière
    Mes gestes s’intensifient, mon amour, et de l’ombre jailli la clarté ;
    Tu gémis et tu cries, mon amour, et tes larmes deviennent des perles ;
    Chaque succion t’enchante, mon amour, et tes cris deviennent suraiguës ;
    Chaque morsure t’enflamme, mon amour, et l’Étoile illumine ta nuit.

    La marche de l’Oracle
    Dressé comme une torche, mon amour, mon sexe avance et touche le seuil ;
    Lentement je pénètre, mon amour, comme l’élu que tu as choisi ;
    Puis à chaque poussée, mon amour, je te fais pénétrer la lumière ;
    Puis à chaque coït, mon amour, ton obscurité devient lumière.

    L’inversion
    La danse devient intense, mon amour, mais c’est toi qui m’absorbe le gland ;
    La danse devient ardente, mon amour, mais c’est toi qui dévore mon sexe ;
    Mon Oracle n’est plus, mon amour, il s’est fondu au feu intérieur ;
    L’éclair perce la nuit, mon amour, et je suis tout entier ton offrande.

    La fusion
    Je suis ton paroxysme, mon amour, et nos deux essences se confondent ;
    Tu es mon paroxysme, mon amour, et je te sacrifie ma semence ;
    Je te verse NOMIR, mon amour, et tu l’absorbe d’une mer sans fond ;
    Ton ombre est ma lumiere, mon amour, et notre fusion est accomplie.

    La Révélation
    Je resterai en toi, mon amour, même après l’extase satisfaite ;
    De cette union naitra, mon amour, la vision des Ysara multiples ;
    Tu m’emprisonneras, mon amour, dans ton sanctuaire tétanisé ;
    Irradié d’étoiles noires, mon amour, mon offrande à scellé leur venue.

    Illustration de Julia Larotonda.

  • Brÿnhildr – Les amours tragiques

    Guerrière soumise à l’élite, fors la volonté de son père,
    Elle choisit de favoriser un guerrier qu’elle juge le plus brave.
    La colère d’Odin sans limite la condamne à la peine sévère :
    Déchue de l’immortalité et un feu ardent comme entrave.

    Un sentiment de solitude s’abat sur elle consternée ;
    Elle fait le vœu d’une délivrance qui osera braver ses flammes.
    L’espoir devient son attitude prioritaire et concernée
    Par le héros dont la vaillance à dompté un dragon infâme.

    Puis il rompt le cercle de feu, la découvre, ainsi la réveille
    Et leur amour devient puissant par l’échange de leurs serments.
    L’anneau d’Andvaranaut, l’aveu de leur ardeur qui s’émerveille
    Mais se révélera impuissant, brisé par ensorcellement.

    Donnée à un autre en mariage, Brÿnhildr alors se désespère ;
    La Valkyrie ouvre les yeux et se tourne vers la vengeance.
    Elle manipule son entourage contre l’homme qui l’exaspère
    Pour tuer son amant odieux qui a trahi son allégeance.

    Mais une fois le héros mort, elle comprend que son amour
    Demeure plus fort que sa rage et la force à l’engagement ;
    Afin de calmer ses remords, en conséquence de ses débours,
    Elle rejoindra avec courage le bûcher encore fumant.

    Cette déclaration éternelle réunit leurs âmes dans la mort ;
    Là où plus aucun sortilège ne pourra plus les séparer.
    Seule une geste surnaturelle d’un nouveau héros matamore
    Pourrait vaincre le sacrilège mais elle a été égarée.

    Illustration de Ledal.

  • Brÿnhildr – Celle-qui-veille-dans-le-feu

    Elle veille dans un cercle de flammes qu’elle a choisi pour protection
    Des runes gravées par le destin couvrent ses bras sanguinolents
    Elle cherche et recueille les âmes guerrières avec circonspection
    Pour les emmener au festin dans un Walhalla opulent.

    Brÿnhildr, la figure puissante et la Valkyrie redoutable,
    Choisissait parmi les plus braves, les guerriers tombés au combat.
    Pour mener leurs âmes vaillantes auprès d’Odin et à sa table
    Qui les délivre de l’étrave de la mort pour faire la nouba.

    Elle ne se plie pas aux principes et suit son propre code d’honneur,
    Force indomptable qu’est son essence ainsi que le feu qui l’anime.
    Sa figuration l’émancipe d’une armure à l’air plastronneur
    D’un casque ailé et d’une lance, défiant les dieux pusillanimes.

    Elle chevauche un cheval ailé au-dessus des champs de bataille
    Son regard rallié sa bravoure au devoir de sa destinée
    Les cheveux au vent démêlés et le tonnerre dans son sillage,
    Elle choisit ceux qui savourent sa volonté déterminée.

    Brÿnhildr est la représentante d’une autorité approuvée
    Par les récits répertoriés selon les opportunités.
    On dit encore qu’elle se présente entièrement nue pour éprouver
    La virilité des guerriers au-devant de sa nudité.

    On dit aussi : « Qui la féconde, l’aimera, elle et son enfant,
    Deviendra l’amant idyllique dont elle deviendra amoureuse.
    Elle l’invitera dans son monde en tant que guerrier triomphant
    S’il se courbe à sa symbolique prépondérance rigoureuse. »

    Illustration de Ledal.

  • La chanson de Lilith

    Tes lèvres brûlèrent ma peau, tes mains caressèrent mes hanches ;
    Ton glaive en moi s’est enfoncé et je t’offris mon cri de femme.
    J’ouvris mes cuisses entre mes eaux pour tes ardeurs un peu trop franches ;
    Nos chairs ardentes ont dansé dans un brasier mêlant nos flammes.

    Nos corps nus mêlés en délire et nos deux orgasmes ont rugi ;
    La nuit trembla dans son silence et ton sperme déferlait en moi.
    Mon vagin a aimé t’élire mon champion quand ton flux jaillit
    Et les draps emplis de semence gardent la trace de nos émois.

    Le lit vaste comme une nef sous le toit de Bruja la brune ;
    Quatre corps devinrent un seul, liés par la houle hispanique.
    Ce soir, nous avons pour bénef un chant d’amour écrit en runes
    Et une victoire sur nos linceuls prédits par les dieux titaniques.

    Freyja, la torche flamboyante, traçait des braises sur ta chair ;
    Loreleï, lunatique guerrière, t’enlacait comme son trophée.
    Et moi, Lilith, mère prévoyante, veillait mes enfants les plus chers
    Et puis toi, l’âme aventurière, perdu dans les bras de Morphée.

    J’étais Bruja, moitié sorcière moitié herboriste maudite ;
    Je savais les herbes secrètes qui développaient les extases
    Dont nos amours bénéficièrent dans des voluptés inédites
    Et dont les remèdes sécrètent le vaccin contre l’épectase.

    Et toi, tu es l’homme-cosmos, l’homme sur la route des dieux,
    Escorté de Freyja la flamme et Athéna l’égide sombre.
    Et nous, tous les quatre en osmose, que je protège des pièges odieux,
    Tissés pour capturer nos âmes par les démons tapis dans l’ombre.

    Nous fûmes tes reines et prêtresses, nous sommes devenues tes amantes
    Jusqu’à ce qu’une aube pudique hésite et rougisse de honte.
    En découvrant toute l’ivresse de nos amours enthousiasmantes
    Durant cette nuit fatidique d’une passion de mastodonte.

    Illustration de Ledal.

  • Espiègleries

    Nous eûmes des moments de détente tout au long de la traversée
    Surtout en Méditerranée ou la chaleur nous entraînait
    À abandonner notre tente pour des jeux très controversés
    Qui mous ramenaient le soir vannés par l’amour qui nous enchaînait.

    Nous commencions nos jeux de jambes qui consistaient à nous atteindre
    Là où le plaisir nous espionne pour occasionner les passions.
    Comme nous étions très ingambes l’inclination à nous étreindre
    Faisait des filles des championnes grâce à leur émancipation.

    Bonnes joueuses elles me laissaient gagner leurs cœurs et leurs bonbons
    Et en triomphe me portaient comme le vainqueur de l’amour.
    Tous les coins que l’on connaissait y passaient et nous succombions
    Aux désirs qui nous emportaient vers l’art nos espiègleries glamours.

    Illustration de Ledal.

  • Itinéraire

    Image galerie

    Nous sommes partis d’Helvétie pour rejoindre le Mont Olympe
    Et rencontrer Zeus et Hera, puis Aphrodite et Athena.
    Nous avons voyagé vers Rome pour atteindre le Capitole
    Pour voir Jupiter et Junon, puis Vénus ainsi que Minerve.

    Par la mer Méditerranée nous sommes allés en Égypte
    Rallier Isis et Osiris, Seth, puis Horus, Anubis et Thot.
    Nous avons étudié l’Histoire des Pharaons et des apports
    De cette culture égyptienne dont nous en sommes les héritiers.

    Nous traversâmes la mer Rouge et arrivâmes en Israël
    Pour y retrouver les rouleaux évoquant le Dieu des Hébreux.
    Puis sommes allés en Palestine, par la suite à Jérusalem,
    Pour comprendre l’enseignement d’amour de Jésus de Galilée.

    Nous avons atteint le Liban, retrouvé les premiers chrétiens,
    Les coptes, puis les catholiques, les orthodoxes, les protestants.
    Nous sommes partis en Arabie afin de rapprocher la Mecque
    Et lire l’histoire de Mahomet et le grand livre du Coran.

    Et nous nous sommes aperçus que nous avions suivi la route
    Des dieux vénérés par les hommes et non celle des dieux eux-mêmes.
    Retour aux sources au Mont Olympe sous le sévère regard de Zeus
    Qui nous a concédé sa foudre pour éclairer notre odyssée.

    Retour à Rome, cité des aigles, ville martiale et ordonnée,
    Nous sommes, grâce à notre éclair, devenus des torches sacrées.
    Par les trois autels visités, nous avons trouvé des indices
    Afin de résoudre l’énigme aidés par Bruja la sorcière…

    Qui s’est révélée être Lilith, alias Brynhilrd notre mentor,
    Qui nous fit franchir sans encombre le septentrion consacré.
    Rejoints et aidés de l’élite des vikings et d’un loup retors,
    Yggdrasil est sorti de l’ombre, l’Arbre du Féminin Sacré.

    Illustration de Ledal.

  • Le Testament des Dieux

    J’ai d’abord invoqué les runes qui nous ont menés en Islande.
    Puis de Valkyries en Druidesses et de Sorcières en Korriganes,
    Nous avons rallié les cromlechs aux rites anciens et druidiques
    Jusqu’à devenir leurs semblables et participer à leurs cultes.

    Nous avons remonté le Nil pour trouver les dieux primordiaux,
    Ceux des premières origines et ceux des premières croyances.
    Nous avons recherché l’impact des civilisations antiques
    Sur notre société moderne mais les dieux nous ont oublié.

    Des dieux pluriels au dieu unique, nous avons parcouru la bible
    Et le Coran qui reconnaissent le même dieu sous d’autres noms.
    Pourtant ce dieu au lieu d’unir a isolé le judaïsme,
    A fractionné le christianisme et divisé les musulmans.

    L’histoire des civilisations met en lumière la Grèce antique
    Et l’effet des dieux de l’Olympe ainsi que la philosophie
    Et les effets démocratiques pour une société sereine
    Qui a connu la décadence et l’emprise du monde romain.

    Rome, cité incontournable, avec sa société martiale
    Et ses conquêtes de territoires a absorbé les religions.
    Les dieux grecs devenus romains ont juste changé de pays
    Jusqu’à l’affrontement naissant du christianisme réformateur.

    Pourtant nous avons découverts, dans les autels sacrés de Rome,
    La trace des dieux plus anciens depuis l’origine du monde.
    Alors les légendes nordiques nous ont été inspiratrices
    Pour retrouver le symbolisme du vrai Dieu de toute la Terre.

    Yggdrasil, le buisson ardent ou l’arbre-monde sont similaires
    Et l’arbre généalogique universel est apparu
    Sous forme de Féminin Sacré et toutes ses branches femelles
    Dont les racines plongent de la Terre et dont la cime touche le ciel.

    Illustration de Ledal.

  • Les Dieux nordiques – Yggdrasil, l’Arbre-Monde

    Les Dieux nordiques – Yggdrasil, l’Arbre-Monde

    Yavänor
    Voici Yggdrasil, l’Arbre-Monde dont les racines sont si profondes
    Et dont les branches si culminantes qu’il relierait l’enfer au ciel.
    Deux corbeaux vagabondent rapportant des neuf mondes
    Toutes nouvelles déterminantes qu’ils jugent essentielles.

    Les dieux seraient donc le passage qui permettrait de se nourrir
    Vers la divine connaissance en creusant ses propres racines :
    Ceux qui ont fait cet apprentissage ainsi que ceux qui vont mourir ;
    Et moi du point de ma naissance et l’héritage qui m’enracine.

    C’est par la chaîne de mes ancêtres et par ma propre famille d’âmes
    Je suis le lien vers l’avenir qui les fera grimper au ciel.
    Je ne sauve pas mon propre être mais nous tous, ceux qui décidâmes
    D’entreprendre et de devenir le plan divin existentiel.

    Les corbeaux Huginn et Muninn sont un message génétique ;
    Yggdrasil, mémoire du monde, est une carte humanitaire
    Avec ses branches féminines et un nuage énergétique
    D’électrons mâles qui les fécondent pour relier le Ciel et la Terre.

    👩🏻‍🦰 Laureline
    Voici la sève qui circule et qui nourrit le tronc sacré ;
    Un fleuve d’amour qui s’écoule, aux eaux sanglantes, lentes et brûlantes.
    L’être vivant s’y inocule, sa mémoire s’ajoute aux secrets
    Et un chant divin en découle : « Tu es notre plante vivante. »

    👩🏻 Loreleï
    Dans chaque ramure sacrée s’étire le fil de nos songes ;
    Les âmes y montent comme une étoile qui brille dans le firmament.
    Les mondes s’y reflètent nacrés comme l’eau claire qui prolonge
    L’âme qui s’étend et se dévoile comme l’un de ses filaments.

    👩🏻‍🦳 Lilith
    Sous les racines grondent les flammes noires et rouges pestilentielles ;
    Au-dessous bas brûlent les faiblesses et toutes les ignominies.
    Elles sont le souvenir des âmes oubliées car préjudicielles
    Dans l’âtre éternel des bassesses concernant la misogynie.

    Illustration de Ledal.

  • Les Dieux nordiques – Le Loup Fenrir

    Les Dieux nordiques – Le Loup Fenrir

    Nous repartîmes sous bonne escorte vers les grands royaumes du nord
    Au-delà du cercle polaire, pays du soleil de minuit.
    M’attendant à voir des cohortes d’ennemis, moi, Yavänor
    Marchait en tête sans colère mais redoutant l’étrange nuit.

    Un hurlement brise le silence. Fenrir surgit, il est immense.
    Je plante l’épée dans la neige, lève les mains ; le loup pavoise.
    La peur trompe ma vigilance mais je résiste à la démence
    Et dans un singulier manège, l’homme et la bête s’apprivoisent.

    Le loup m’invite à le monter. Sans hésiter je le chevauche
    Et nous voici parti gravir la montagne vers Yggdrasil.
    Je comprends ce qu’a raconté le miroir aux reflets si gauches :
    Le dragon s’appelle Fenrir et m’accorde son droit d’asile.

    Je demande alors à Fenrir de redescendre pour permettre
    À Loreleï de monter en croupe et de s’accrocher à son homme.
    Notre monture, sans coup férir, consent ravi de s’y soumettre
    Tandis que le reste de la troupe grimpera seule vers le royaume.

    La chevauchée est enivrante ; le loup et notre intimité.
    Loreleï s’allonge dans la fourrure et m’attire pour faire l’amour.
    Sous la cadence soupirante, hurlant à l’unanimité,
    Loreleï et moi de la luxure, et Fenrir rire avec humour.

    Et le cortège se reforme, Laureline, Lilith et les guerriers
    Nous rejoignent au petit matin afin d’arriver tous ensemble.
    Laureline, libertine, s’informe de Loreleï pour apparier
    Leurs émotions comme des catins heureuses de ce qui les rassemble.

    Yggdrasil dresse l’arbre-monde immense, terrible et sublime
    Au sommet que nous atteindrons certainement avent la nuit
    Si près du but, il nous inonde de sa majesté qui supprime
    Toute fatigue car nous tiendrons sous le beau soleil de minuit.

    Illustration de Ledal.

  • Les Dieux nordiques – Les Terres du Nord

    Les Dieux nordiques – Les Terres du Nord

    Bruja sur la côte hispanique nous accueillit grâce aux sorcières
    Et surtout l’anneau qui m’enchaîne à Loreleï alias Athéna.
    Connaissant l’alphabet runique, elle en devine la souricière
    Qui aurait attendu les chaînes d’intrus vers leur assassinat.

    La nuit fut très révélatrice car Bruja cachait sous son masque
    Celui de la Mère maudite, Lilith douée de compassion.
    La nuit fut très fornicatrice, érotique autant que fantasque,
    Et dans sa chambre troglodyte, nous fîmes l’amour avec passion.

    Loreleï sortit deux anneaux d’or ; l’un pour Laureline, l’autre pour Lilith.
    Chacune m’en sertit au phallus la boucle juste au-dessous du gland.
    Tandis que Yavänor s’endort, elles firent le pacte Trilite
    Qui nous donne le sceau de Vénus, un sabre suprême et sanglant.

    Et nous reprîmes notre route remontant les côtes atlantiques,
    Contournant les côtes bretonnes, la Manche et puis la Mer du Nord.
    Nous fûmes alors mis en déroute par des vikings très authentiques
    Qui avaient l’âme assez friponne et en avaient après notre or.

    Lilith se mit nue devant eux et leur parla d’une voix forte :
    « Je suis Brÿnhildr ! Voici mes seins et voici ma vulve sacrée ! »
    À ces mots, les vikings honteux s’agenouillèrent de la sorte
    Qu’alors Brÿnhildr put à dessein leur poser sa main consacrée.

    « Est-ce Sigurd ? » demandèrent-ils. « Mais il est mort et par ta main ! »
    Ce à quoi Lilith répondit « Il m’avait trompé, ce blaireau !
    Mais comme il était inutile de châtier un être humain,
    Voici : Son âme a rebondi en Yavänor, nouvel héros.

    Présentés à Ragnar Lodbrok, il fut si courtois envers nous
    Qu’il officialisa l’union de Yavänor et ses trois reines.
    L’amitié étant réciproque, il promit de mettre à genoux
    Les ennemis dont le fanion n’aurait pas les runes sereines.

    Illustration de Ledal.

  • Les Dieux nordiques – Les Autels sacrés

    Les Dieux nordiques – Les Autels sacrés

    « Au nom du sceau de Demeter et de la flamme de Vesta,
    L’Aigle de Rome se plie aux vents aux abords du septentrion.
    Celui-là sera mandataire sous réserve qu’il se délestât
    De son orgueil en résolvant les trois énigmes comme histrion. »

    L’Ara-Pacis sollicitait fleurs et grains plutôt que des armes
    Nous lui en offrîmes autant que nos bras purent en porter.
    L’éclat d’un miroir reflétait mes deux déesses pleines de charme
    Et moi comme un guerrier montant un dragon aéroporté.

    Avec les Lares Compitales nous avons trinqué et goûté
    Les meilleurs vins grecs résinés et les meilleurs crûs juvéniles.
    Nous écoutions le récital de ces gardiens sans nous douter
    Que le vin blanc millésimé portait l’estampille de Brunnhild.

    À l’Autel de Saturne rien ; pas plus d’offrande que de demande.
    Nous y restâmes avec nos primes et nos cadeaux, tourneboulés.
    Devant ce problème homérien nous sortîmes offrir des calendes
    À Junon lorsque nous comprîmes que trois jours s’étaient écoulés.

    De mon orgueil que reste-t-il, moi qui ai bravé Valkyries,
    Druidesses, Sorcières et bien pis ; les korriganes hypnotiques ?
    Mais soit, s’il le faut que Brunnhild se prête avec taquinerie
    À tester si je suis impie, naïf ou guerrier romantique !

    De plus, j’en ai son estampille malgré l’étiquette frustrante
    Dont les runes encore muettes parleront sans doute plus tard.
    Trois jours payés, une peccadille, nous en récupèreront trente
    Car nous avons la statuette que nous ont remise les Lares.

    Si je ne comprends pas les runes, en revanche je sais lire une carte
    Et l’étiquette nous en montre une, à nous de la faire parler.
    Je connais une dame brune, sans que le détour nous écarte,
    Qui nous traduira l’opportune énigme pour nos pourparlers.

    Illustration de Ledal.

  • Les Dieux nordiques – Rome, la Cité des Aigles

    Les Dieux nordiques – Rome, la Cité des Aigles

    Dès l’arrivée au port de Rome, toute l’atmosphère martiale
    Se ressentait par les passages des légionnaires marchant au pas.
    Sur les quais flottaient les arômes des longues avenues commerciales
    Et le tumulte du brassage des cohortes du principat.

    Du haut du trône de Jupiter, l’aigle impérial nous observait
    Avec la louve nourricière sur les murailles extérieures.
    Munis du sceau de Demeter et l’aide qu’il nous réservait
    Rome nous fut bénéficiaire, garante de nos forces intérieures.

    Nous marchâmes jusqu’au Capitole offrir un respect silencieux
    Au feu sacré, l’âme de Rome et clef des foyers domestiques,
    Et par déférence aux idoles et leurs objets révérencieux
    Pour compléter le décorum par des statuettes celtiques.

    Puisque le silence est une arme dans les forums, il faut prier
    Et nous invoquâmes Vesta qui valait mieux que des discours.
    Sans doute sous l’effet du charme de mes déesses appropriées,
    La vestale se manifesta, porteuse d’un message court :

    « Garde la flamme entre tes mains et la fière cité sera tienne ! »
    Freyja s’en saisit illico et sa fumée fut attirée
    Vers le plus grand temple romain en remontant la Voie Appienne,
    L’Optimus Maximus, l’écho de Jupiter bien inspiré.

    Et Jupiter m’a observé, après les femmes et l’estampille
    De Demeter d’un œil sévère sans prononcer le moindre mot.
    Bien sûr nous restions réservés sans même cligner des pupilles
    Et c’est alors que s’élevèrent nos flammes comme chalumeaux.

    Nous étions trois torches vivantes, brûlant mais sans se consumer ;
    Jupiter alors acquiesça et nous remis un parchemin.
    « Pour votre quête motivante, faites comme à l’accoutumée ! »
    Dit le Dieu des dieux nous adressant les autels d’un signe de main.

    Illustration de Ledal.

  • Les Dieux nordiques – La Mer Égée

    Les Dieux nordiques – La Mer Égée

    Les côtes grecques descendues, nous atteignîmes le rivage
    Et appareillâmes pour Rome sur une mer tumultueuse.
    Quand, de manière inattendue, surgissant des vagues sauvages,
    Poséidon d’un maëlstrom d’eaux ardentes et impétueuses.

    Pour apaiser le dieu des mers, Athéna su me conseiller
    Et pour atténuer sa colère, du pain lui fut sacrifié.
    L’offrande plut au dieu amer qui cessa de nous effrayer
    Et, d’un geste protocolaire, ouvrit les eaux pacifiées.

    Mais des flots montèrent les voix des sirènes aux queues lumineuses
    Et bientôt nous fûmes cernés par toutes ces filles marines.
    Leurs chants mêlaient tout à la fois joie et clameurs vertigineuses
    Dont nous pouvions tous discerner les dents aiguisées vipérines.

    Alors Freyja d’un cri de flamme fit reculer leurs voix perfides,
    Athéna dressa son emblème, l’égide comme protection.
    Leurs forces, jointes comme une lame, brisèrent les troupes sylphides
    Et le silence dans l’heure blême tomba avec circonspection.

    Mes deux déesses veillent encore et nous reprenons du courage
    Mais nous nous sommes égarés et la Lune reste muette.
    Alors déchirant le décor, illuminant le ciel d’orage,
    Pégase et sa houppe bigarrée nous parla d’une voix fluette :

    « Appelez le Maître des vents afin qu’il vous vienne en secours
    Et demandez-lui qu’il vous ouvre ce qui vous gonflera les voiles ! »
    Nous l’appelâmes objectivant qu’il serait le dernier recours
    Pour qu’il balaie et nous découvre la route à travers les étoiles.

    Alors Éole ouvrit ses outres gonflées de ses vents paternels ;
    Les mâts grincèrent sous la poussée fournie en divine largesse.
    Grâce à son appui notre boutre aidé des courants fraternels,
    Atteignit Rome éclaboussée du soleil de Sol Indiges

    Illustration de Ledal.

  • Les Dieux nordiques – Le Mont Olympe

    Les Dieux nordiques – Le Mont Olympe

    Au-dessous des nuages blancs qui coiffent le palais des dieux,
    J’ai grimpé les pentes escarpées jusqu’au trône de Zeus, sans doute.
    Entre les éclats redoublants se dressait un griffon radieux
    Qui, voyant mes mains écharpées, m’a laissé poursuivre ma route.

    Au sommet, Zeus m’a accueilli en m’offrant l’éclair silencieux
    – Fragment d’étincelle de foudre – qu’il a arraché à l’orage.
    Alors Athéna a jailli avec un serment sentencieux :
    « J’ai supplié Zeus de t’absoudre si tu avances avec courage ! »

    En descendant sous les sapins veillaient des corbeaux messagers
    Envoyés du palais d’Asgard par Odin pendant la morte-eau.
    Et Zeus lança, tel un grappin, sa foudre pour m’encourager
    Tandis que Thor avec égard lui rendait, levant son marteau.

    Alors Freyja vint à pas lents, sous son grand manteau, dévoilée ;
    Ses yeux billaient de l’alliance entre l’amour et la violence.
    Athéna d’un pas nonchalant dressa son égide étoilée :
    « Reçois de mon bras, la vaillance et de mon cœur la vigilance ! »

    Alors les deux déesses d’or joignirent leurs mains lumineuses,
    Freyja réunit son collier avec l’égide d’Athéna :
    « Toi, le symbole de notre accord, reprends ta course vertigineuse
    Et va rencontrer nos alliés de Rome pour ton mécénat ! »

    Alors Freyja et Athéna ensemble sertirent un anneau
    Et me jurèrent par cette union de m’assister dans cette quête.
    Si Freyja me rasséréna en allumant tous ses fanaux,
    Athéna brandit son fanion et nous partîmes à la conquête !

    Alors ensemble nous quittâmes l’Olympe, cette montagne aux vents sauvages,
    Traversèrent à nouveau la brume et descendîmes vers la plaine.
    Vers la mer Égée dont les lames déferlaient fort sur le rivage
    Et sous l’étoile, nous courûmes, mes femmes et moi à perdre haleine.

    Illustration de Ledal.

  • Le Chemin du Dieu des musulmans

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    Allah, unique et sans égal est dieu de toutes créations ;
    Des cieux, des étoiles et des mers, des hommes et toutes créatures.
    Rien ne saurait être légal que toute représentation ;
    Il règne éternel sur la Terre et invisible de nature.

    D’Adam, les anciens interprètes, à Jésus sont tous reconnus
    Mais le plus grand est Mahomet, fidèle parmi les fidèles.
    Allah a choisi qu’il s’apprête à enseigner le contenu
    De sa parole qui promet son vrai message comme modèle.

    Le Coran, parole divine, par Gabriel fut révélé
    Une nuit pour la postérité et guide pour l’humanité.
    Ainsi le livre d’origine par sa bonté fut révéré
    Comme justice et vérité et sainte loi d’éternité.

    La vie représente une épreuve au cours de laquelle les actions
    Décideront du sort de l’âme pour le Paradis ou l’Enfer.
    Ceux qui en auront fait la preuve recevront la bénédiction,
    Tous les autres auront droit au blâme qu’Allah et sa loi leur confère.

    Le pénitent doit mériter son paradis en s’amendant :
    Faire sa profession de foi et la prière – hommes et femmes –
    S’acquitter de la charité, suivre le jeûne du Ramadan,
    Le pèlerinage au moins une fois, sont les cinq piliers de l’Islam.

    Loin de la Mecque, les fidèles durent fuir les persécutions
    Marquant l’exil de Mahomet ainsi que l’ère musulmane.
    Puis l’islam devint le modèle, la lumière et l’institution
    Qui rayonna sur les sommets jusqu’à la Turquie ottomane.

    Mais après la mort du prophète, Sunnites et Chiites se divisent ;
    Le schisme alors se communique au reste de l’humanité
    Sur la succession imparfaite soit à une élite ou transmise.
    Encore une fois Allah l’unique ne fait pas l’unanimité.

    Illustration de Gemini et Ledal.

  • Le Chemin du Dieu des chrétiens

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    Marie fécondée par l’Esprit de Dieu devient immaculée ;
    Le messie naît à Bethléem et reconnu par les rois mages.
    Mais l’enfant subit le mépris du Roi et fuit en Galilée
    Où, après un temps de bohème, dès treize ans il va voir les sages.

    Son ministère alors commence par une série de miracles ;
    Il guérit les paralytiques, les aveugles recouvrent la vue ;
    Il accomplit la performance de ressusciter sans obstacle
    Lazare et ainsi sa pratique prends tous les juifs au dépourvu.

    Il poursuivra son ministère en se choisissant douze apôtres
    Qui accompagneront ses pas et seront témoins de sa vie
    Mais jaloux de son magistère, il est arrêté par les autres
    Qui ne le reconnaissent pas et ne sont pas du même avis.

    Il est condamné sur la croix, subit une mort controversée ;
    Il est conduit vers son tombeau mais ressuscite et sort radieux.
    Comme personne ne le croit, il montre ses mains transpercées,
    Confie aux apôtres le flambeau et monte au ciel auprès de Dieu.

    Paradoxe du dieu unique d’être scindé en deux croyance
    Les onze apôtres évangélisent rejoints par Paul le converti
    Ils vont combattre les dieux iniques de Rome avec ambivalence
    Car les chrétiens les scandalisent et seront presque anéantis.

    Constantin politiquement affaibli le légalisa
    Favorisant son expansion comme religion apostolique
    Pour sept siècles empiriquement mais un premier schisme divisa ;
    Les orthodoxes firent sécession d’avec l’Église catholique.

    Puis la Réforme protestante lança les guerres de religion
    Qui ont défrayé la chronique et ébranlé bien des royaumes.
    Depuis des sectes intermittentes se développent et sont légion ;
    Finalement le dieu unique n’a pas su rassembler les hommes

    Illustration de Gemini et Ledal.

  • Le Chemin du Dieu des hébreux

    Au commencement Dieu est Dieu. Unique, exclusif, surpuissant.
    En premier, il crée la lumière séparée de l’obscurité ;
    Ensuite un firmament radieux, infini et garantissant
    Le distinguo entre la matière et l’au-delà d’éternité.

    Après il crée notre planète, océans et terres fertiles
    Couvertes de végétation ; le Soleil, la Lune, les étoiles.
    Ensuite les premières bêtes, poissons, volatiles et reptiles
    Et enfin la consécration ; l’homme et la femme se dévoilent.

    Or la connaissance a un prix et l’homme est mortel désormais
    Car la femme a été séduite par un tentateur criminel.
    Mais ensemble ils auront appris qu’il est temps de se conformer
    Aux règles de survie réduites par le péché originel.

    Adam et Ève ont des enfants mais l’ainé tuera le cadet ;
    Dieu punira leurs descendants en décadence par le déluge
    Dont Noé sera triomphant par une Arche barricadée
    Avec animaux prétendants leur survie en tant que transfuges.

    Le peuple continue ses déboires ; traité comme esclaves en Égypte,
    Moïse l’en libérera après avoir rencontré Dieu
    Qui leur propose un territoire à condition qu’Il leur édicte
    Ses commandements qu’il écrira comme droit strict et compendieux.

    Genèse, Exode et Lévitique, les Nombres et le Deutéronome
    Avec les récits historiques et tous les écrits prophétiques
    Racontent les légendes épiques sur le libre arbitre des hommes.
    Quant au cantique des cantiques, il est sa partie érotique.

    Ceci est la loi des hébreux qui domine encore aujourd’hui ;
    C’est aussi la loi de Moïse qui promet un futur Messie.
    Toujours de plus en plus nombreux, les rites sans cesse reconduits,
    Ils ont gagné leur Terre Promise mais buttent sur la prophétie.

    Illustration de Gemini et Ledal.

  • Le Chemin des Dieux égyptiens

    Du NOUM, l’océan primordial, est sorti le dieu Atoum-Rê
    Qui crée Chou, figure masculine qui sépare le ciel et la terre
    – en se tenant au point médial afin qu’ils en soient séparés –
    Et Tefnout, figure féminine, l’ordre cosmique élémentaire.

    Les dieux Osiris, Isis, Seth et Nephthys naîtront du couple.
    Osiris, la fertilité, promet la vie après la mort ;
    Isis, pour l’amour maternel, est mère du féminin sacré ;
    Tandis que Seth, la destruction, s’emporte dans sa jalousie.

    Horus, fils d’Isis-Osiris, venge son père en tuant Seth ;
    Il devient premier pharaon, guide des peuples pour les suivants.
    Anubis, protecteur des morts, pèse les âmes dans l’au-delà ;
    Avec Thot, mémoire et sagesse et Maât, justice et vérité.

    Les Égyptiens ont fructifié l’héritage pharaonique
    En développant l’écriture notamment le livre des morts.
    Par Hiram, ils ont initié la philosophie maçonnique
    Et par Ramsès, les sépultures, la Vallée des rois à Louxor.

    Si, du haut de leurs pyramides, quarante siècles nous contemplent,
    Le Sphynx serait plus antérieur et de principes indépendants.
    Leur influence nous intimide par la richesse de leurs temples
    Et dans notre for intérieur, nous nous prétendons descendants.

    Leurs connaissances en médecine et leurs méthodes chirurgicales
    Par les papyrus retrouvés prouvent leurs avancées notables.
    On en retrouve les racines phytothérapiques et buccales
    Dans les sarcophages trouvés dans leurs tombeaux incontestables.

    Enfin l’observation du ciel a étendu l’astronomie
    Qui leur a permis d’innover par le calendrier solaire,
    La géométrie essentielle, notamment pour l’agronomie,
    Et le bâtiment, rénovée par les arpentages stellaires.

    Illustrations de Gemini et Ledal.

  • Quand les Dieux romains faisaient l’amour

    Les romains m’appellent Jupiter et toi, Lilith, tu es Junon ;
    Laureline se nomme Vénus et Loreleï, nommément Minerve.
    Pour nos enfants identitaires, chacun y trouvera son nom
    Parmi les dieux et les bonus qu’ils leur accordent sans réserve.

    Élysäé est donc Cérès, Orélion plutôt Apollon ;
    Laëtïtïa s’appelle Diane et tous naîtront dès le printemps.
    Nous aurons droit au palmarès de Yavänor notre étalon
    Au patronyme assez idoine puisqu’il est Mars par tous les temps.

    Oui, j’ai le don d’ubiquité et suis plusieurs dieux à la fois
    Comme Lilith, comme Laureline et comme Loreleï également.
    Cela permet une infinité de positions qui nous échoient
    Et des montées d’adrénaline pour s’aimer idéalement.

    Quand elles veulent que je sois Hercule, je frémis sous l’appellation
    Car d’inépuisables travaux vont m’occuper un bout de temps.
    Selon leurs choix, je les encule ou elles me font une fellation ;
    Une fois fini, c’est à nouveau une autre tâche qui m’attend.

    Ce sont la vertu, le courage, la force morale et la bravoure,
    Vertus cardinales et romaines, avec justice et la prudence,
    Qui font plus que force ni que rage, les qualités que je savoure,
    Les véritables valeurs humaines qui font encore jurisprudence.

    La loi et l’ordre existent encore comme héritage juridique
    Qui reflète le pragmatisme des systèmes gouvernementaux.
    La discipline, le soin du corps restent des notions véridiques
    Nonobstant le démocratisme absent de leurs fondamentaux.

    Grands ingénieurs et bâtisseurs, leurs constructions toujours solides
    Nous ont donné l’architecture, les aqueducs et l’art des routes.
    Fors leur côté envahisseur mais qui toutefois consolide
    Un empire plein de conjectures qui nous mettent encore en déroute.

    Illustration de Ledal.

  • Quand les Dieux grecs faisaient l’amour

    Les Hellènes m’appellent Zeus et toi, Lilith, tu es Héra ;
    Laureline se nomme donc Aphrodite et Loreleï s’appelle Athéna.
    Nos enfants, brillants comme ceusses qui recevront une belle aura
    Leurs noms viendront à l’heure dite bâtir un nouveau nirvana.

    Élysäé est Demeter, Orélion plutôt Apollon ;
    Laëtïtïa s’appelle Artémis et tous naîtront dès le printemps.
    Nous aurons alors sur les terres de Yavänor notre étalon
    Un nouveau Dieu in extremis qui est Arès par tous les temps.

    Si j’ai le don d’ubiquité je reste lié à Loreleï
    Que je sois Zeus ou bien Arès mon phallus lui appartiendra.
    Et pendant une infinité de renaissances dans l’ÏÄMOURÏÄ,
    Elle ajoutera à son palmarès celui des deux qui conviendra.

    Si je dois être son Héraclès, je frémis sous l’appellation
    Car de son cul ou de sa bouche, les travaux sont herculéens.
    Selon son choix ce sont ses fesses ou une énième fellation
    Et pour rajouter une couche j’en deviens presque œdipéen.

    Je me sens plutôt philosophe, proche d’Aristote et Socrate ;
    Je me sens mathématicien, proche d’Euclide et Pythagore.
    Platon était-il théosophe avec ses mythes démocrates ?
    Thalès était-il magicien parmi ses nombreux égrégores ?

    Je pense que la démocratie écrase les minorités
    Mais leur apport pour l’épopée et le théâtre m’ont inspiré.
    Et toutes leurs péripéties ont été en majorité
    Les précurseurs à coups d’épées de l’Histoire depuis l’Empyrée.

    Si Hippocrate m’était conté j’accomplirais tous les prodiges
    Que la médecine moderne promet en tous lieux habités
    Et Archimède nous a dompté la physique du même prestige
    Que Diogène et sa lanterne à la recherche de probité.

    Illustration de Ledal.

  • Les Korrigannes – Le Pacte des Flammes

    Je suis définitivement aux Korrigannes relié
    Par un pacte particulier, serment de feu et de confiance.
    L’élément primitivement de feu, désormais mon allié,
    M’ouvre un passage régulier pour en partager leur science.

    Ce soir, nous referons le rite d’amour par le feu et la flamme ;
    J’ai promis de le perpétuer dès que l’occasion se présente.
    Je suis l’étalon émérite qui vient pour honorer ses femmes
    Avec un sexe constitué d’une lumière omniprésente.

    Ici ma semence est lumière et de leurs seins goutte un magma ;
    Nous échangeons nos étincelles par la fournaise de nos bouches.
    Toutes veulent être la première à téter au gland le plasma
    Qui transformera les pucelles en mères par mes cellules souches.

    Quant à moi je vais m’abreuver aux mamelles de leurs volcans
    D’où suinte un lait de roches ardentes au fumet de pierres précieuses.
    Lorsque nous aurons éprouvé les orgasmes les plus provoquants,
    Nous connaîtrons la nuit mordante aux flammèches des plus capricieuses.

    Sous un lit de braises fumantes, j’ai dormi avec mes compagnes
    Et me suis réveillé tout frais comme un feu fraîchement ranimé.
    S’il fallait noter mes amantes, je dirais que chacune gagne
    À être baisée dans un vrai brasier sans cesse rallumé.

    Loreleï, hier, tu étais ma femme ; désormais tu seras ma flamme.
    Ton anneau autour de mon gland devient cercle de feu nuptial
    Et si de feu ton cœur s’affame tu en tèteras toute l’âme
    Par mon phallus hier sanglant et désormais foyer crucial.

    Laureline et Lilith soyez fières et rejoignez-moi dès ce soir
    Pour partager ce nouveau rite qui fait flamber l’amour céleste
    Aux flammes qui me sacrifièrent pour jouir à n’en plus surseoir
    Pareilles à la météorite dont le firmament se déleste.

    Illustration de Ledal.

  • Les Korrigannes – L’Ombre et la Braise

    Quand mes yeux se sont dessillés, le rideau tomba laconique ;
    Tout ça n’était que simulacre, masques et miroirs aux alouettes.
    Des vieillardes déguenillées, animées de rires sardoniques,
    Bouches édentées qui ne consacrent que misérables silhouettes.

    Rien d’attirant dans leur regards – juste l’effroi d’orbites vides –
    Un tas de gnomes amoindris, inoffensifs et squelettiques.
    Je les observais l’œil hagard demeurant pourtant impavide
    Surpris de leurs airs attendris et leurs côté énigmatique.

    « N’aie pas peur de ce que tu vois ! Tu voulais notre vrai visage ?
    Le voici mais ce n’est qu’un leurre, une réalité trompeuse.
    Mais si tu écoutes nos voix sans te fier aux anciens usages,
    Tu reconnaîtras avant l’heure notre vraie vénusté pulpeuse.

    Le feu est un portail sacré ; approche et avance sans crainte !
    Pénètre et franchis-en le seuil et alors de l’autre côté,
    Sera le Féminin Sacré qui est la véritable empreinte
    Des Korriganes trompe-l’œil cependant fières de leurs beautés ! »

    Était-ce un piège encore une fois ? J’ai avancé sans hésiter
    En me sentant rapetisser comme si j’allais au pilori.
    Aimer est une question de foi. Je me suis senti léviter
    Et me retrouvai immiscé en pleine fantasmagorie.

    Voilà le secret des Korrigannes : monstrueuses en apparence
    Qui par un divin sortilège cachent leurs beautés ineffables.
    Beautés de feu dont les organes ne se voient que par transparence
    Dans les flammes dont le privilège est de paraître insaisissables.

    En récompense de mes actes j’ai reçu le pouvoir suprême
    De renaître d’un feu cuisant comme un phénix perpétuel.
    Mon cœur d’étoile le réfracte et transforme une mort extrême
    En un passage conduisant vers un royaume spirituel.

    Illustration de Ledal.

  • Les Korrigannes – La Flamme Dévoreuse

    Alors je deviens homme-feu, esprit-de-feu au cœur de feu !
    Je ne suis plus être de chair, ni d’eau, ni d’air ni même de terre !
    Je sens le feu dans mes cheveux, l’âme brûler de tous ses vœux
    Et je sens mon goût le plus cher pour pénétrer tous leurs cratères.

    Je redeviens un cœur d’étoile entouré d’anges femmes-flammes ;
    Je sens leurs caresses brûlantes aussi douces que de l’eau vive.
    Leurs baisers torrides se dévoilent n’être qu’un souffle de vague à l’âme
    Et toutes leurs vulves béantes m’appellent, m’attirent et me ravivent.

    Nous devenons une seule flamme, les préliminaires commencent
    Par une fellation ignée aux sensation incomparables.
    Je sens leurs bouches qui m’enflamment, me sucent, sucent et recommencent
    Jusqu’à ce que je sois résigné à lâcher ma lave libérable.

    De ma semence rouge sang, les korriganes sont gourmandes ;
    Je dois me remettre à l’ouvrage jusqu’à ce qu’elles en soient rassasiées.
    Ce n’est qu’un répit, je le sens, car bientôt elles en redemandent
    En prosternant pour le forage leurs culs ouverts et extasiés.

    Le feu au cul, je connaissais mais le cul en feu, c’est spécial !
    Surtout quand j’ai un tisonnier en guise d’outil de cheminée.
    Mais après un premier essai, l’orgasme se révélant spatial,
    Je devins soleil timonier menant ma horde acheminée.

    Cela dura l’éternité, j’en perdis l’espace et le temps ;
    Les korriganes étaient-elles anges ou démons, déesses ou succubes ?
    Peu importe la divinité quand le plaisir est consistant !
    Au risque de paraître étrange, je me sens l’âme d’un incube.

    Ô créatures fascinantes ! Montrez-moi votre vrai visage !
    Maintenant que nous sommes unis je veux vous connaître davantage.
    Je sens une envie lancinante, une espérance, un doux présage.
    Lorsque nous serons réunis, soyez donc à votre avantage !

    Illustration de Ledal.

  • Les Korrigannes – Le Rire Moqueur

    J’en ai tant hurlé et crié que les étoiles s’en souviennent !
    J’en ai tant pleuré que mon corps s’est vidé de toute son eau !
    Mais le plus inapproprié furent ces rires qui conviennent
    Davantage à l’enfer encore quand on en pousse la sono.

    Je crus reconnaître Laureline mais était-ce elle ? en veut-elle plus ?
    Elle me décora le gland et le mastiqua longuement,
    Puis de sa gorge de féline, tout le reste de mon phallus
    Ne fut plus qu’un morceau sanglant qu’elle ingurgita goulûment.

    J’ai cru mourir de mille morts, je l’ai imploré plusieurs fois
    Mais l’âme refusait de céder au désir de ces mijaurées.
    Autour de moi, ces matamores prétendaient me manger le foie
    Et puis de me rétrocéder mon propre cœur à dévorer.

    Je n’avais plus que des moignons et mes liens gisaient inutiles
    Quand on m’ouvrit de part en part du sternum jusqu’au périnée.
    On me remplit de champignons et recousit d’une main hostile
    Et ce fut le nouveau départ de coups de douleurs burinées.

    Je sentis l’abdomen bouillir de l’intérieur dans mes boyaux ;
    Hernies, torsions et volvulus et des vers frayer leurs chemins.
    J’en vis plusieurs têtes saillir, les yeux gros comme des noyaux
    Et les fantômes de mon phallus entre ceux des doigts de mes mains.

    J’ai compris qu’en me débattant j’augmentais douleurs et souffrance
    Et que crier me renforçait la peur qui n’était qu’une erreur.
    Alors sous l’effet dévastant de cette torture à outrance
    Je cédai et désamorçait en lâchant prise à la terreur.

    En acceptant mon sacrifice et leur disant « Je vous aime »
    Le feu m’embrase, captivant, dans une gerbe démoniaque.
    J’étais comme un feu d’artifice, tout ça n’était que stratagème !
    J’étais entier, repu, vivant juste drogué d’aphrodisiaques.

    Illustration de Ledal.

  • Les Korrigannes – L’Anneau de Feu

    Une fois n’est pas coutume chez elle, Laureline m’invita au cénacle
    Des Korriganes de Bretagne qui se déroulait dans la forêt.
    Ne craignant rien de ces pucelles ni de n’importe quel tabernacle,
    Je suis allé voir ses compagnes qui aspiraient à m’honorer.

    Dans une clairière embrasée, elles formaient un cercle ardent
    Et elles m’invitèrent à entrer pour participer à leurs danses.
    Je me suis senti écrasé par un doute en les regardant
    Car elles m’avaient déconcentré par leurs petits rires intenses.

    On m’a ôté mes vêtements – pensais-je pour le protocole –
    Mais au lieu d’éprouver du froid j’ai ressenti une brulure.
    Leurs cheveux brûlaient ardemment – sans doute sous l’effet de l’alcool –
    Et j’aperçus avec effroi que j’en avais des engelures.

    Le cercle devint ma prison et j’en devenais le brasier ;
    Mon sexe devenait une flamme tandis que leurs rires augmentaient.
    On me proposa guérison afin de me rassasier
    Mais je compris leur jeu infâme par lequel elles me tourmentaient.

    Elles m’ont attaché sur le dos, ont fait semblant de me soigner
    Tout en engloutissant ma flamme dans leurs bouches aux dents acérées.
    Et j’ai subi leurs libidos – mon sexe peut en témoigner –
    Car on dirait que mille lames l’ont affûté et lacéré.

    Toujours étendu sur le sol, elles m’ont nourri, elles m’ont fait boire
    Et ont lavé mes excréments et tout l’appareil génital.
    J’en avais perdu la boussole lorsqu’arrivèrent mes pires déboires
    Que j’avais connu autrement avec poulies à l’hôpital.

    La cérémonie commença et toutes de venir s’empaler
    Sur mon sexe carbonisé par la force de leurs calices
    Car de leurs vulves se condensa le feu de leurs culs emballés
    Et je ne pus qu’agoniser de leurs tragiques maléfices.

    Illustration de Ledal.

  • La Prophétie des Sorcières

    Tout le cromlech semble effondré suite aux amours et leurs ébats
    Car les sorcières se rassemblent consternées par la prophétie
    Qui prédit : « vous vous confondrez en excuses durant le sabbat
    Car désormais l’étalon tremble devant Loreleï qu’il apprécie ! »

    En effet je suis enchaîné par le phallus à Loreleï
    Qui brandit triomphalement le lien qui scelle mon destin.
    Alors complètement déchaînée la vestale de l’ÏÄMOURÏÄ
    Énonce fondamentalement son stratagème clandestin :

    « Quand l’étalon pénétrera ma bouche alors il s’y greffera !
    Quand il sera dans mon anus, alors ce sera sa prison !
    À chaque nuit il rêvera de ma succion qui lui fera
    Perdre la tête et son tonus au moindre espoir de guérison !

    Quand il mourra entre mes reins je recueillerai son ADN
    Puis je le réinfanterai et il renaîtra de ma chair.
    Il grandira sur mon terrain, suivra la route priapéenne
    Et moi je me contenterai d’être son amour le plus cher.

    Shéhérazade craignait la mort, lui il craindra sa renaissance
    Car plus il me fécondera et plus il me ressemblera.
    Nos vies seront notre oxymore et notre amour, reconnaissance ;
    En effet, il incombera à Dieu l’éternel samsara.

    Ce n’est pas une damnation ni même une malédiction ;
    Pas une manière diabolique mais plutôt une grâce angélique
    Car cette réincarnation lui conservera l’addiction
    Envers ma bouche amphibolique et mon cul pantagruélique ! »

    Laureline toutefois approuva ; après tout être reliée
    À sa sœur allait lui permettre de partager la jouissance.
    Lilith, quant à elle, savoura d’être la mère ralliée
    Qui saurait comment lui soumettre encore un peu plus de puissance.

    Illustrations de Ledal.

  • L’Alliance des Sorcières avec Yavänor

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    « Moi, Yavänor, par mon oracle, je viens bénir vos sanctuaires ;
    Pénétrer vos vulves gourmandes qui avaleront mon sperme amer !
    Jouissez toutes du miracle que je verse dans vos estuaires
    Par mes rivières qui ne demandent qu’à se projeter dans vos mers !

    Je suis l’étalon qui chevauche vos culs qui m’ont tant désiré !
    Je suis votre génie du mâle, votre initiateur du désir.
    Communiez par la débauche de vos sens les plus inspirés,
    Goûtez les délices animales et la jouissance du plaisir ! »

    Tandis que l’une se dévoue présentant sa fleur au phallus,
    Les autres l’entourent et entonnent le chant du rut sacrificiel,
    Puis d’autre l’oignent et lui tatoue des runes comme stimulus
    Et lorsque l’orgasme détone, on pousse un cri incrémentiel.

    Tout est une extase charnelle initiée aux rites magiques ;
    Cunnilingus et fellations sont orchestrées à l’unisson.
    On se caresse les mamelles et toutes sensations physiques
    Qui forment une constellation des régals les plus polissons.

    Quand advient l’éclipse lunaire, on se restaure et se repose ;
    Chacune échange son vécu et sa volupté affectée.
    Les timides restent lacunaires, les vantardes se surexposent
    Mais toutes se massent le cul avec expression délectée.

    Une fois l’éclipse passée et les femelles revigorées,
    Yavänor reprend son office et donne ses préliminaires.
    Et bien qu’il se soit surpassé, il est tout autant adoré
    Lorsqu’il pénètre chaque orifice présenté à son séminaire.

    Mais voici que le feu s’éteint, l’étalon fait sa révérence
    Et les sorcières vont se coucher dans le silence qui s’abat.
    La noirceur de la nuit déteint dans leurs rêveries d’espérance
    Et toutes pensent effarouchées à fixer le prochain sabbat.

    Illustrations de Ledal.

  • Le Sabbat des Sorcières

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    Par les sorcières invoquées, Laureline et Loreleï apparaissent,
    L’une illuminée par les flammes et l’autre par la Lune rousse.
    Elles vont ensemble convoquer par l’incantation des caresses
    Lilith dont elles cajolent l’âme par la seule pression de leurs pouces.

    Et Lilith déchire le ciel en chevauchant son étalon,
    Des chamanes montant des poneys et des druidesses d’autres montures ;
    Des loups, des boucs sacrificiels ornés d’écus et gonfalons,
    Tous décorés et pomponnés avec dorures et argentures.

    Les flammes changent de couleurs, deviennent bleues, vertes et violettes ;
    Halo de jade phosphorescent et fumées teintées d’émeraude.
    Au centre un chaudron de douleurs et de vieux soucis obsolètes
    Avec les maux les plus récents dégage ses bulles noiraudes.

    Dans ce chaudron on a versé tous ses secrets pestilentiels,
    Toutes ses jalousies immondes et tout son spleen baudelairien.
    Les plaintes qui ont tergiversé par leurs chagrins existentiels
    Alors s’amalgament et se fondent jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien.

    Sur le ciel embrasé s’élève l’aurore boréale inversée
    Et les lumières s’y rassemblent comme assimilées à outrance.
    Alors chacune se relève, jette sa robe controversée
    Et se réunissent ensemble pour former un ballet en transes.

    Elles implorent le plaisir, la main sur les vulves épilées ;
    Elles en appellent à l’oracle de les pénétrer de son verbe ;
    Elles invoquent le désir, le regard fou, horripilé
    Par leur foi envers le miracle du sexe qui les exacerbe.

    Mais voici que du feu jaillit leur étalon immaculé
    Monté comme un cheval fougueux exhibant son membre dressé.
    Toutes les sorcières ont tressailli mais comme elles y sont acculées,
    Elles touchent le sexe rugueux et chacune de l’embrasser.

    Illustrations de Ledal.