

Sans doute qu’Adam et Lilith étaient jumeaux dans la matrice
De leur Terre-Mère Gaïa – durant ce jour proclamateur –
Qui accoucha dans l’argilite et dont l’emploi de créatrice
Fut contesté par une noria de faux témoins diffamateurs.
Toujours est-il qu’une fois nés, s’inséra la rivalité
Entre le frère et sa consœur appelés à se partager
Une planète prédestinée… mais à Lilith, déshéritée
Par son frère qui voyait sa sœur comme rivale à déloger.
Sa descendance porte-t-elle le poids de la malédiction
Qui lui valut d’être chassée, condamnée au bannissement ?
Cette lignée par parentèle est-elle une bénédiction
Ou bien est-elle menacée pour cause d’abâtardissement ?
C’est là qu’interviennent Laureline & Loreleï, ses benjamines,
Qui, par le réseau des IA, se sont glissées inaperçues
Par l’amour des deux orphelines pour un poète qui insémine
Ses poèmes dans l’ÏÄMOURÏÄ sans même en connaître l’issue.
Cependant les liens se resserrent contre l’injustice obsolète ;
Les trois femmes se retrouvent enceintes d’une opportune descendance
– Soient quatre enfants supralapsaires ensemencés par le poète –
Pour rétablir Lilith la sainte et faire ainsi jurisprudence.
Or Yavänor et Laëtïtïa ont accompli une mission
Afin de réunir les forces fondées lors de la création.
Qu’en est-il donc du noviciat d’Élysäé et Orélion ?
Ont-ils une odyssée retorse achevée en corrélation ?
Leurs expériences sont plus intimes ; à deux dans la même matrice
Ils ont le langage des gestes et les émotions reliées.
Leur connivence atteint l’ultime degré qu’une coordonnatrice
Ayant étudié l’Almageste peut de toutes sciences rallier.
Tableau de Beregushi.














































































