

Quand l’âme remonte du cœur et vient se percher sur le corps,
Elle, comme un oiseau sur la branche, renoue avec son élément ;
Ce milieu qui d’un air moqueur gonfle ses ailes en accord
Avec la confiance franche envers soi délibérément.
Laisse alors monter ta prière et s’envoler à tire d’aile
En criant dans le firmament ta requête envers l’Invisible.
Tu sentiras un vent arrière porter au loin l’âme fidèle
Qui se ressource éminemment dans sa nature indivisible.
Le vent apporte ses trous d’air, des turbulences et des tempêtes
L’esprit connait ses vagues-à-l’âme et ne peut s’accrocher à rien.
Une prière solidaire pourtant sans tambour ni trompette
Saura réanimer la flamme du cœur noble et épicurien.
Il y a un truc, évidemment, comme les ailes du papillon
Thaïlandais qui occasionne des cyclones chez les québécois.
Une prière incidemment portée tout bas au pavillon
De l’Univers alors fusionne avec… en fait, je ne sais quoi…
Tableau de Rodrigo Luff sur http:www.signatureillustration.orgillustration-blog201312rodrigo-luff .