Catégorie : Reflets Vers érotiques

Du charme, de l’érotisme mais pas de la pornographie.
Ici, le verbe s’abandonne aux caresses, la métaphore se cambre, et l’extase devient poème.
L’érotisme n’est jamais cru, mais toujours cru·ellement délicieux — entre soupir et sourire, entre chair et lumière.
Ces vers s’ouvrent comme des corps consentants : pour frissonner, rêver, rire… et peut-être jouir de quelques images inoubliables.
Bienvenue dans l’intimité des Reflets où l’amour s’écrit en gémissements d’encre.

  • La sirène aux seins doux

    La sirène aux seins doux

    Chaque fois qu’elle s’accoude au rebord de la piscine
    Et que ses seins généreux défient l’anti gravité,
    Mon regard, pourtant hautain, retombe au pied des glycines,
    Soumis à leur tentation et leur attractivité.

    Seuls peuvent rivaliser ses beaux yeux myosotis ;
    Cette flamme bleue intense qui m’impose le silence ;
    Tandis que ses mamelons n’ont pas besoin de notice
    Pour m’ordonner le respect fors de cette ambivalence.

    Mais la sirène est muette et ne sait dire « je t’aime »
    Elle ne sait que sourire et hypnotiser ses prises.
    Ça commence par les yeux, son plus précieux système,
    Et s’achève par les seins dans une double surprise.

    Pour apprivoiser la nymphe, il faut passer par derrière,
    Prendre les seins dans ses mains et les masser tendrement.
    Lorsqu’elle ferme les yeux, ne pas faire machine arrière
    Et l’embrasser sur la bouche un peu plus allègrement.

    Beaucoup d’hommes ont essayé et beaucoup d’hommes ont péri.
    La sirène n’admet pas qu’il puisse y avoir un faux pas.
    Si j’ai su plaire à son cœur contre toutes intempéries
    C’est en lui goûtant son lait et savourant ce repas.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La Madone aux étoiles

    La Madone aux étoiles

    Créatrice éphémère d’un univers sans fin,
    Amoureuse éternelle des anges butineurs,
    La Madone aux étoiles étreint jusqu’aux confins
    Du firmament de glace ses amants patineurs.

    Un jet de lait furtif cristallise le fruit ;
    J’en observe la trace une nuit sans étoile !
    Les saintes mamelles ont le goût de l’usufruit
    Qui nourrit ses enfants et les couvre de toiles.

    Si Dieu est féminin aréolé de saints,
    Je demande à goûter encore la jouissance
    De ses seins nourriciers qu’Il me montre à dessein
    Mais avec la tendresse de sa magnificence.

    La Madone est ainsi, amoureuse éternelle ;
    Et plus je le redis, plus j’apprécie l’extase
    D’un amour ineffable, tendresse sempiternelle,
    Qui conseille et conduit mon âme vers l’épectase.

    Enfin, c’est là que j’aime aller aux quatre vents
    Quand mon esprit n’est plus qu’un souvenir de braise.
    Que m’importe d’user mon corps à contrevent
    Si l’ivresse m’élève comme un alcool de fraise.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Vilaine aux jolis seins

    Vilaine aux jolis seins

    Elle s’appelait Vilaine, jamais je ne l’oublierai.
    Quand elle me regardait de ses jolis seins pointés,
    Pour me préserver les yeux de leur éclat déliré,
    Je les fermais chaque fois à mon cœur désappointé.

    Pour préserver cet amour et le nourrir chaque jour,
    Je ne devais pas lever le regard sur sa beauté.
    Je me fiais à l’odeur qui fusait à contrejour
    De ses mamelons fleurés sur sa gorge chapeautée.

    Mais un soir au crépuscule, d’une passion trop intense,
    J’ai osé la regarder pour mieux la mémoriser.
    Ses deux tétons turgescents étaient de telle importance,
    Qu’ils brillaient comme un soleil pour mieux me martyriser.

    Aveuglé par l’éminence de la poitrine obligeante,
    Je baladais à tâtons ma main entre ses tétons.
    C’est ainsi qu’en pétrissant cette chair encourageante,
    Je l’ai gravée en partant avec mes petits petons.

    Aujourd’hui j’y vois plus clair mais la cicatrice reste
    Et quand je ferme les yeux, il m’apparait le fantôme
    De ces mamelons avides à l’émergence si preste !
    Et l’empreinte restera comme un cruel hématome.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Sortie des songes

    Sortie des songes

    Belle à peine ingénue émergeant de mes songes ;
    Hier encore sirène, aujourd’hui faite femme.
    Comme un arbre au printemps chargé de faux mensonges,
    Portant ses fruits de vie fors que mon cœur affame.

    Deux yeux pour m’observer, deux yeux pour me nourrir,
    Une bouche à sourire, une bouche à plaisir.
    Sauras-tu contenter mon cœur prêt à mourir ?
    Sauras-tu me séduire au-delà du désir ?

    Si souvent j’ai rêvé de ton visage tendre !
    Tu courrais avec moi accrochée à mon bras.
    Si souvent j’ai prêté une oreille à t’entendre
    Rire de mon malheur quand mon âme sombra !

    Mais tu as su plonger dans mes troubles abysses,
    Me prendre par la main lorsque je me noyais
    Et puis me ramener sur la rive propice
    Pour pleurer avec moi quand je m’apitoyais.

    Sans prononcer un mot et sans faire un seul geste,
    Tu as su exprimer une chanson d’amour.
    Juste avec ta poitrine, tes hanches et tout le reste,
    Tu as su ranimer une flamme d’humour.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Roméo et Juillette nus

    Roméo et Juillette nus

    Nu dans mes pensées infimes, nu dans mes désirs ultimes,
    Je ne porte pas de masque ni la défroque des moines.
    Nu dans mes gestes usuels, nu jusqu’à mon âme intime,
    Je m’évade de la masse en me chamarrant la couenne.

    Je saurai vous mettre à l’aise sans souci et sans complexe ;
    Je ne porte aucune arme, c’est là que réside le charme.
    Laissez-moi donc vous séduire par la valeur de mon sexe ;
    Allongez-vous sur mes vers et ne versez pas de larme.

    Pendant que je vous déshabille, fermez les yeux en confiance.
    En ôtant votre corsage, respirez bien en détente.
    Tandis que glisse la jupe, ouvrez la bouche sans méfiance.
    Quand j’enlèverai la culotte, souffrez qu’un geste me tente.

    Après avoir fait l’amour plusieurs fois dans la journée,
    Quand je vous aurai séduite et convertie à mes rites,
    Vous prêcherez ma parole, nue durant votre tournée,
    Tout en montrant votre corps et ses appâts émérites.

    Je vous écrirai mes vers, le phallus dans votre bouche ;
    Je vous chanterai mes rimes en vous caressant les seins ;
    Vous m’inspirerez souvent pénétrée sur votre couche ;
    Vous brûlerez mes vaisseaux en créant de beaux desseins.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Les monts phalliques

    Les monts phalliques

    À son sommet coiffé comme une capucine
    On devine le roc fort comme un membre bandé.
    J’entends souffler l’amour dans les nues abyssines
    Sur les monts éthiopiens en soupirs gourmandés.

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  • Pas con, Archimède

    Pas con, Archimède

    Prendre ses bains debout n’est pas très salutaire.
    Prendre des bains de boue, c’est un peu terre-à-terre…
    Archimède a trouvé qu’en plongeant son corps nu
    Les femmes ont envie de téter sa cornue.

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  • Elle est entrée dans ma salle de bains

    Elle est entrée dans ma salle de bains

    Elle est entrée sans bruit ; je n’ai rien entendu.
    Quand j’ai ouvert la porte de la salle de bains,
    Elle était toute nue comme de bien entendu
    Et parlait espagnol avec l’accent cubain.

    « Te amo mi amor » m’a-t-elle susurré
    En écartant les jambes et me tendant les bras.
    Moi, je bandais à mort pas très bien assuré,
    Je lui ai répondu « yo también, me encanta!  »

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  • Demain, j’enlève le rouge

    Demain, j’enlève le rouge

    À force de changer de couleur et de peau,
    À force de fêter des Noël toujours blancs,
    J’ai envie d’enlever le rouge de mes pots
    Et si ça ne suffit pas, je secouerai des glands !

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  • Le 22 décembre et après…

    Le 22 décembre et après…

    Le 22 décembre, j’apporterai ma hotte ;
    Le 23 décembre, je chaufferai ton feu ;
    Le 24 décembre, j’ôterai ta culotte ;
    Le 25 décembre, je t’aimerai un peu…

    Le 26 décembre, tu es un peu salope ;
    Le 27 décembre, je t’aime un peu, beaucoup ;
    Le 28 décembre, tu me trompes Faloppe ;
    Le 29 décembre, je n’t’aime plus du tout !

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  • Ô Sainte Noëlle !

    Un peu de paix, un peu d’amour et de douceur ;
    De l’espérance, des promesses qu’il faut saisir.
    Beaucoup de joie et de plaisir et de chaleur
    Dans la belle nuit de Noëlle et ses désirs.

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  • Noël en dos majeur

    Noël en dos majeur

    En cette belle fin d’année, pleine de promesses d’amour,
    Que la joie recouvre sa place comme une corne d’abondance.
    Par cette carte je t’embrasse avec les saints de tous les jours,
    Pour t’apporter un peu de moi et pour bénir ta descendance.

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  • Mes deux seins de l’âme

    Mes deux seins de l’âme

    Je t’envoie tous mes meilleurs vœux
    Et surtout ces deux seins magiques
    Qui veilleront sur tes cheveux
    Et rendront tes nuits énergiques !

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  • Décorations de Noëlle

    Décorations de Noëlle

    Quand je vois tes jolies boules et tes charmantes guirlandes,
    Mon bel arbre de Noël, tu es vraiment la plus belle !
    Dès que minuit sonnera, j’ôterai ta houppelande
    Et décorerai ta crèche de mon goupillon rebelle !

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  • Ma belle arbre de Noëlle

    Ma belle arbre de Noëlle

    J’ai décoré mon sapin avec quelques mots d’amour.
    J’ai accroché mes pensées à ses rameaux grand-ouverts.
    365 bougies qui brilleront tous les jours.
    365 baisers de mon cœur à découvert.

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  • Noëlle Nue Chrétienne

    Noëlle Nue Chrétienne

    Tous tes souhaits de Noël seront ensemble accordés.
    Je t’envoie mille présents à déballer chaque jour.
    Chaque jour je te dévoile l’amour qui a débordé
    Pour te donner de la joie à chaque heure et pour toujours !

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  • Ma belle sapine !

    Marie Noëlle, reine des fées et des forêts
    Que j’aime ta nature et surtout ta parure
    Lorsque tu la mets sur le valet, en bois décoré,
    Et que tu m’offres tes deux seins boules et ta jolie cambrure !

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  • Bien proportionnue

    Si mes pensées polissonnes vous paraissent un peu osées,
    C’est que ma chute d’airain m’a bien disproportionné.
    Car si l’âme a un beau cul et des seins bien composés,
    Je suis dans l’obligation d’y demeurer passionné !

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  • Le baiser de l’âne

    Qui te rend si hardie d’aller baiser ton âne ?
    Sont-ce ses grandes oreilles ou son sexe étonnant ?
    Pourquoi cinq filles nues lui préfèrent sa banane ?
    Il faut dire qu’en amour, l’art est si détonant !

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  • Fatale musique

    Fatale musique

    C’est ainsi que, le soir, la musique me berce
    Un corps nu m’est offert comme ultime instrument.
    Mon Dieu ! Quelles délices et amours me traversent
    Lorsqu’une femme m’offre un peu de ses tourments !

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  • Le ronron du mamelon

    Aussitôt qu’il passe à portée, je lui caresse son bourgeon.
    Il durcit prêt à m’allaiter, et ma bouche fait le plongeon
    Vers ce téton qu’elle suçote et qu’elle embrasse à tâtons,
    Puis le mordille et le barbote jusqu’à entendre son ronron !

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  • Vénus en Jaune

    Vénus en Jaune

    Ma Vénus a rajauni après nos millions d’étreintes.
    Sur sa peau parcheminée, je lui écris mes poèmes.
    À ses mains aux doigts frisés, je fais de belles empreintes
    Et son sourire illumine tous nos beaux jours de bohème.

    Elle aime jouer du phallus qu’elle brandit comme un plumeau
    Avant de peindre l’amour brossé à même la bouche.
    Moi, j’ai besoin d’encrier pour y tremper ma plume au
    Plus profond ou juste au bord pour atténuer la touche.

    Vénus adore se pencher en montrant bien haut son cul.
    Elle adore les surprises surtout quand elle est éprise.
    Moi, j’en appelle au génie, pour en être convaincu,
    Car les meilleures positions doivent être bien apprises.

    Imaginez la bagnole : une belle américaine !
    Mettez-vous à l’intérieur, ressentez-en la puissance !
    Effleurez juste un bouton pour sentir vibrer la chaîne
    Du piston à mille temps du moteur magnificence !

    Vénus est restée très jaune, pas besoin de garantie !
    C’est un modèle ancestral qui n’est jamais démodé :
    Stradivarius de l’amour, un spécimen pressenti
    Qui transmet l’amour à deux dans des rythmes accommodés !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Ma belle endormie

    Ma belle endormie

    J’ai attendu que tu dormes pour faire ma déclaration
    Car je suis un peu timide et j’ai peur de t’offenser.
    Mais je ne suis pas un lâche ! Après ma préparation,
    Je prendrai tout mon courage parmi toutes mes pensées.

    Je sais bien ce que tu souhaites ; tu veux être ma conquête !
    Je sais aussi que tu espères que je sois ton chevalier
    Qui brave mille batailles jusqu’au terme de sa quête
    Pour t’avouer sans ambages que je suis ton cavalier !

    Une femme est un cadeau, le plus beau, le plus exquis.
    Et lorsqu’elle me dit « je t’aime », je suis alors transporté
    Vers le paradis terrestre, une extase de whisky,
    Qui m’apporte mon ivresse et qui passe à ma portée.

    Je vois bien que tu t’animes à mes paroles esquissées.
    Je vois dans tes yeux fermés que c’est ce que tu attendais.
    Et dans le creux de ta bouche, dans tes lèvres déplissées,
    J’entends le « oui » sur ta langue qui est en train de transcender.

    Mais maintenant tu t’éveilles et mon cœur bat le canon !
    Je tremble de tous mes membres et je traverse l’effroi !
    Alors je te dis « je t’aime, je veux sur mon gonfanon
    Écrire que tu es ma reine, et que moi, je suis ton roi ! »

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Venus qui rêve

    Venus qui rêve

    Après l’acte sexuel, Vénus dort profondément.
    Elle rêve de peinture et de ses impressionnistes :
    Couleurs vives de Van Gogh qui brillent intensément,
    Dégradés doux de Monet jusqu’aux plus perfectionnistes !

    Et puis les images s’allument et le songe est commencé.
    Elle se prend pour un « comics », une pin ’up de papier.
    Elle part pour l’aventure dans des amours élancées.
    Elle rêve au capitaine et ses mille et un guêpiers.

    Sur les monts de ses mamelles, aux sommets des mamelons,
    Ils s’abreuvent de son lait et leurs cœurs sont enjoués.
    Puis ils pénètrent dans les grottes aux effluves de melon,
    S’arcboutant au clitoris, redeviennent des jouets.

    Dans les allées sexuelles de la vulve imaginée,
    Ils atteignent le point « G » et découvrent ses secrets.
    Puis les tremblements de terre les envoient s’invaginer
    Profondément dans l’extase dans des camaïeux de craie.

    Quand la planète fontaine ouvre son passage étroit,
    C’est l’éruption des plaisirs qui les éjacule au jour.
    Ils reprennent le chemin des étoiles et des détroits
    Et puis Vénus se réveille pour encore faire l’amour.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Vénus par derrière

    Vénus par derrière

    Cinq souvenirs éternels sont gravés dans ma mémoire :
    La beauté de son regard, enregistrée par mes yeux ;
    Le murmure de ses lèvres, aux oreilles de l’armoire,
    Celle sise au fond du cœur de mes souvenirs précieux.

    J’ai toujours le goût en bouche de ses lèvres et de sa langue,
    De ses saveurs délicates sur tout son corps étendu.
    Mais le plus ancré de tous, c’est cette odeur qui me manque :
    Le parfum du sexe tendre, cet arôme défendu.

    Lors de nos préliminaires, je sentais l’enchantement !
    La moindre de mes caresses lui déclenchait le désir,
    Effleurer son mamelon provoquait gémissements,
    Toucher son petit bouton la détonait de plaisir !

    Mais ce qu’elle aimait le plus, c’était se livrer au sexe,
    Couper son flux de pensées, déconnecter son esprit.
    Alors elle baissait la tête en position circonflexe
    Et me présentait son cul, chef unique et très épris.

    Tout changeait en cet instant dès que sa bouche verticale
    Me parlait par sa fragrance qu’entendaient tous mes cinq sens.
    Pour lui donner la parole, mon pénis très amical
    La pénétrait par derrière dans le feu de son essence.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Vénus primevère

    Vénus primevère

    Elle avait cette habitude de s’étendre sur son lit,
    Laissant ses pieds sur le sol, à demi agenouillée.
    Puis, elle écartait ses jambes, m’incitant à l’hallali !
    C’était sa façon sauvage de se faire enquenouiller.

    Elle savait me surprendre et savait très bien jouer
    Aux jeux des amours coquines, c’était là tous son plaisir !
    Les positions libertines la rendaient toute enjouée
    Et sa manière de faire m’obligeait à me ressaisir.

    Elle était très inventive, je n’ai pas connu un jour
    Où elle n’ait pas procréé, une position d’amour.
    Je dois bien le reconnaître, de la cuisine au séjour,
    Nous avons, toutes les pièces, baptisées de nos mamours.

    Cette femme aux deux visages savait comment me parler :
    De ses yeux ou de ses seins, je ne savais où lorgner,
    De sa bouche ou de sa vulve, je ne savais où baiser,
    De son nez ou son nombril, je ne savais où humer.

    Cette femme est au physique ce que l’amour est à l’art !
    Si mes rimes sont un peu riches, c’est à elle que je le dois !
    Elle a su ouvrir mon cœur et mon goût du papelard.
    J’aime lui tremper ma plume ou le faire avec les doigts.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La culotte me gêne

    La culotte me gêne

    Quand je fais mon patin au fond de la piscine,
    J’évolue avec grâce et le flot me ballote.
    Je joue la fée des fleurs, la tendre capucine,
    Mais ce qui me gêne le plus, je crois, c’est ma culotte !

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  • Ce soir, je suis nue

    Ce soir, je suis nue

    Adieu mes vêtements et bon vent dans les nues !
    Je suis libre ce soir et j’enlève mes voiles !
    Pour toujours je suis moi, et mon cœur est à nu !
    Faites vite comme moi et baignons-nous d’étoiles !

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  • La leçon du baiser

    La leçon du baiser

    Nous ne sommes jamais neutres depuis que nous existons.
    Nous avons choisi un camp, féminin ou masculin.
    Dès lors il n’est plus possible d’être impartial dans les tons.
    Toute action est compromise, chaque camp est orphelin.

    Mais il n’y a pas de bataille, il n’y a que de l’amour !
    Une seule loi à suivre ; commencer par s’accoupler !
    Il y a plusieurs chemins qui n’aboutissent pas toujours
    Mais c’est vraiment le baiser qui fait le premier couplet.

    Là, juste au creux de ses seins, déposez-lui un baiser.
    Sentez-vous son cœur frémir ? Les prémices de l’amour ?
    Embrassez les mamelons, sur ses bourgeons embraisés
    Sentez leur durcissement au rythme de vos mamours.

    Remontez suivant la gorge qui tremble sous la caresse.
    Faites le tour de son cou, attardez-vous sur sa bouche.
    Embrassez-la goulûment, les langues sont sans paresse
    Quand elles doivent goûter en même temps qu’elles touchent.

    Regardez-la dans les yeux, chuchotez-lui à l’oreille
    Ce que votre langue savoure, le parfum de sa chair tendre.
    Écoutez-la répéter ses promesses de merveilles,
    Laissez-la vous déguster et aidez-la à s’étendre.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Nue sous la pluie

    Nue sous la pluie

    Dès qu’il pleut, notre sirène, ne peut pas s’en empêcher !
    Elle ôte ses vêtements et enlève ses souliers.
    Elle se met en extase et se met même à danser
    Le bonheur de vivre nue avec l’eau, son alliée !

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  • La fée Rosexe

    La fée Rosexe

    Pour recouvrer sa belle voix,
    La belle n’a pas eu le choix.
    Elle s’en est ouverte à Dieu,
    Ce ne fut pas trop fastidieux !

    Comme une source qui tarit et qui se meurt au fond d’un puits,
    Sa belle voix s’est enfoncée dans les gorges de son palais.
    Une baguette de coudrier aurait-elle plus d’effet depuis
    Que le sort a été jeté, expédié à coup de balai ?

    Pas de chance encore une fois !
    Il faut chercher beaucoup plus loin !
    Comment résoudre, toutefois,
    Cette énigme aphone néanmoins.

    Elle a consulté médecins, spécialistes et orthophonistes.
    Elle a même passé des radios, un scanner et une IRM.
    Elle s’est fait examiner par des psychiatres saxophonistes,
    Tous lui ont admis, de concert, la profondeur de son problème.

    Sortons de ces sentiers battus !
    Il lui faut la magie des dieux !
    Quittons cette mine abattue
    Et remettons-nous en à Dieu !

    Dieu était parti en croisade, les saints l’avaient accompagné !
    Elle a même cherché Lucifer toute prête à lui signer un pacte !
    Alors, pleurant de désespoir, l’Olympe a-t-elle regagné,
    Se souvenant que pour le charme, Vénus a le meilleur impact.

    Laissons le langage de l’amour
    Débrouiller et lui délier
    Sa jolie voix en désamour
    Qui va trouver son alliée !

    « Ta jolie voix n’est pas éteinte ; elle est simplement descendue
    Dans tes organes les plus intimes, ceux qui sont liés aux mamours !
    Je vais t’apprendre à remuer tes petites lèvres fendues ;
    Ta vulve te servira de bouche, pour parler tu dois faire l’amour ! »

    Et vénus lui fit un baiser
    En caressant ses mamelons,
    Puis se mit doucement à fraiser
    Autour de son petit bouton.

    Sa voix se réveilla d’un coup plus mélodieuse, plus amoureuse !
    Elle eut tôt fait de prononcer tous les plus beaux textes d’amour !
    Vous ne pouvez imaginer une figure plus généreuse
    Que cette vulve volubile au timbre des plus beaux atours !

    Elle est devenue ventriloque
    Ou sexoloque pour être précis.
    Mais peu importe le soliloque,
    Sa voix renaît et c’est ainsi !

    Vêtue d’une robe légère pour ne pas étouffer les sons,
    Elle s’est même spécialisée dans la psychologie du cœur.
    Elle vous fixe droit dans les seins en dardant bien ses mamelons
    Et vous explique du bout des lèvres comment l’aimer en connaisseur.

    N’y voyez aucune impudeur,
    C’est une fée, n’oubliez pas !
    Et si ça choque votre pudeur
    Personnellement, je n’en vois pas !

    fin

  • Le baiser féminin

    Le baiser féminin

    Le baiser féminin est un peu audacieux !
    Interdit à la ville, banni en société.
    Pour un plaisir qui touche jusqu’au-delà des yeux
    Et qui renvoie au cœur une complicité.

    Un besoin féminin de trouver la douceur
    Dans le sens réciproque de sa tendre âme-sœur.
    Pourquoi tenir caché un instant de bonheur ?
    Pourquoi mettre au boisseau ce baiser butineur ?

    Tendrement enlacées elles iront chercher
    Au-delà des tabous les caresses de charme
    Qui sauront prodiguer aux chairs amourachées
    Le plaisir féminin dans la joie et les larmes.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La Fée au papillon

    La Fée au papillon

    Vêtu d’habit de papillon, je viens souvent revoir ma fée.
    Je me pose sur son épaule et je remonte sur son cou.
    Je me perche sur ses oreilles et je lui dis ce qu’on m’a fait,
    Tous les tourments de tous les jours, les chagrins et les contrecoups.

    Elle me soigne d’un baiser du bout de ses lèvres sucrées.
    Mes ailes frémissent de bonheur et s’illuminent de chaleur.
    Lorsque je me sens apaisé j’ai très envie de consacrer
    Tout mon amour reconnaissant en caresses et en valeur.

    Je vais sur chaque mamelon, butiner le lait goutte à goutte
    Et je me fixe entre ses seins comme un joli nœud papillon.
    Puis je descends, carte du ventre, le chemin qui trace ma route,
    Je fais mon nid dans son nombril et là je pique un roupillon.

    Quand la lumière a décliné, je m’enfonce dans les fourrés.
    Je passe le Mont de Vénus et je m’enfonce dans les terres.
    Près de la source de l’aven, là est la porte enamourée
    Qui s’ouvre en choyant le bouton de sa jolie propriétaire.

    Ça ressemble à un mamelon mais plus sensible et frétillant.
    La source, ici, ne perle pas mais jaillit comme une fontaine.
    Quand je lui ai fait les honneurs de mon amour émoustillant,
    Je reçois un cadeau magique et ma forme redevient humaine.

    Je mets les mains sur ses épaules et je lui caresse la nuque.
    Je murmure « je t’aime » à l’oreille et je lui parle du bonheur.
    Je me sens bien entre ses mains et comme je ne suis pas eunuque,
    Je sens bientôt une érection ; je lui en réserve l’honneur.

    Baisant des lèvres les mamelons et lui pétrissant les mamelles,
    Je me faufile dans le sillon montré par la carte du tendre.
    L’entrée est comme un coup de fouet, depuis la tête jusqu’aux semelles.
    La suite est rituel magique que je tairai pour la défendre.

    C’est à l’échange de nos fluides dont nous partageons le calice
    Que Cérès donne nourriture à l’un comme à l’autre en silence.
    Sa terre absorbe ma semence, je goûte son lait en délices,
    Nos cellules se régénèrent dans une forme d’excellence.

    Et je redeviens papillon, mes ailes sont de plus en plus belles !
    Je m’éloigne paisiblement, je vais rejoindre mes amis.
    J’ai beaucoup à leur raconter, j’ai beaucoup de bonnes nouvelles.
    Si je veux redevenir humain, j’ai ma fée en monogamie.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Vénus ouverte

    Vénus ouverte

    Parfois pour l’ouverture, il faut s’y mettre à deux.
    L’un garde la serrure, l’autre garde la clef.
    Il faut un peu d’humour, être un peu boutadeux,
    Pour jouir de l’amour sans qu’il en soit bâclé.

    Vénus ouvre ta porte, j’ai besoin d’ouverture,
    Plonger à l’intérieur pour atteindre ton cœur !
    J’ai besoin d’y entrer, passer par l’étroiture,
    Partager avec toi un peu de ma liqueur.

    Juste devant la porte, j’appuie sur le bouton
    Et je prends tout mon temps pour les préliminaires.
    Couché sur ta pelouse où frisent les moutons,
    Broutant du bout les lèvres un sésame liminaire.

    Sitôt le mot de passe à peine prononcé,
    L’ouverture se fait inondée de plaisir.
    J’y glisse enfin ma clef juste à peine enfoncée,
    Le mécanisme subtil demande son désir.

    Puis le paradis s’ouvre, le rideau est tombé.
    Nous connaissons l’extase, c’est beau quand tu jouis.
    À l’explosion des sens, la mort est retombée,
    Mon sexe en a pleuré sur mon cœur réjoui.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • L’amour dos-à-dos

    L’amour dos-à-dos

    Si l’amour dos-à-dos est assez rigolo
    Il demande aux amants mille comportements
    Il faut savoir baiser, c’est pas toujours aisé
    Dans cette position qui réclame attention !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Vénus contrariée

    Vénus contrariée

    Voilà, elle est fâchée et me tourne le dos.
    Elle a encore une fois trouvé mal à-propos
    Mes petits commentaires d’un aficionado
    Qui rabote les cœurs et en fait des copeaux.

    Troubadour dans les cœurs en recherche d’amour,
    En voulant le bonheur, je sème les malheurs.
    Je le savais déjà même avec de l’humour,
    Je n’ai fait que détruire nos précieuses valeurs.

    Je ne trouve pas les mots car je sens la souffrance ;
    Chaque fois que je rime ça rallume la flamme.
    Le désir quelquefois change les apparences
    Et le cœur qui dévie fait scandale à mon âme.

    Vénus, si tu m’entends, aies de la compassion !
    Tes tourments me transpercent et le cœur et l’esprit.
    J’en appelle à l’amour qui court dans la passion
    Où naquit l’amitié et mourut l’incompris.

    Nul besoin de pardon quand il n’y a pas d’offense.
    Tous nos conflits intimes n’en ont pas la substance.
    Toutefois je déplore d’abaisser tes défenses
    Et j’implore à ton cœur d’effacer la distance.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Vénus pensive

    Vénus pensive

    Un petit air mutin caché derrière ses yeux,
    Elle rumine une envie là, derrière la tête,
    En train de calculer le coup acrimonieux
    Qu’elle va m’envoyer quand ce sera ma fête !

    Car Vénus est ainsi ; elle prépare ses coups !
    Jamais vous ne la verrez répondre au tac-au-tac !
    En joueuse d’échecs, elle réfléchit beaucoup,
    Puis soudain, c’est l’idée ! Elle repart à l’attaque !

    Elle est calculatrice et est ascendant Vierge.
    Très précise et concise et quelquefois pensive,
    Le souci du détail pire qu’une concierge
    Pour vous faire des critiques plus ou moins excessives.

    Mais elle sait écouter, c’est ce qui la diffère
    De toutes les autres femmes, c’est celle que je préfère.
    Beaucoup de compassion, mais rien ne l’indiffère
    Elle a de l’intuition, souvent je m’y réfère.

    Ô Vénus, mon amie, ouvre tes jolis yeux !
    Lance-moi ton regard si miséricordieux !
    De l’esprit ou du cœur ton meilleur allié
    C’est celui de l’amour où je suis relié.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Vénus Tronquée

    Vénus Tronquée

    Que n’ai-je mille bras pour t’y serrer très fort !
    Ô ma Vénus tronquée, où sont passés tes bras ?
    Les as-tu sacrifiés après autant d’efforts
    Que ton cœur a versés sous les coups du cobra ?

    Mais je peux te guérir et t’offrir le miracle
    Qui te rendra tes bras et tes mains qui caressent.
    Nous allons demander d’abaisser les obstacles
    Pour y faire apparaître la foi enchanteresse.

    Je les vois maintenant qui sortent du néant.
    Ils sont beaux et seyants et tu es couronnée !
    Ils sont l’émanation d’un amour bienveillant
    Que tu donnes aux amis qui t’ont chaperonnée.

    Il te manquait les bras, je t’ai donné ma foi.
    Il me manquait l’amour, tu m’as donné ton cœur.
    La magnanimité nous permet toutefois
    De recréer l’écho de l’élan créateur.

    Aujourd’hui tu me combles de mille caresses.
    Tu m’étreins de ces bras que tu as su créer.
    Tu sais bien cajoler et avec allégresse !
    Je n’y résiste pas et j’y suis agréé.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le Phénix sans-culotte

    Le Phénix sans-culotte

    Ça m’a surpris aussi ; un Phénix en soutif,
    En petite tenue, en petite culotte !
    Mais ne vous fiez pas à ce superlatif,
    Quand elle va s’embraser elle sera moins boulotte !
    Si son sexe en silex frotte sur l’abrasif,
    Elle sera le nouveau, le phénix sans-culotte !

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  • Vénus songeuse

    Vénus songeuse

    Elle avait l’air ailleurs, perdue dans ses pensées.
    Elle qui était toujours dynamique et enjouée.
    Qui a pu la blesser, qui a pu l’offenser,
    Pour arborer ainsi une mine bafouée ?

    On a dû la surprendre, elle a dû se méprendre.
    Il est des situations difficiles à prévoir,
    Parfois imprévisibles, délicates à comprendre
    Et qui laissent le cœur teinté de désespoir.

    Son esprit est figé et son cœur est blessé.
    Elle a le corps vidé de sa source de vie.
    Son regard est lointain et son âme oppressée
    Tente de retrouver l’aide pour sa survie.

    Je la connais si bien, Vénus, ma tendre amie.
    Je suis allé la voir avec l’ami Saturne.
    Seul le Maître du temps peut panser l’infamie
    Et lui faire quitter ses pensées taciturnes.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Vénus renversée

    Vénus renversée

    Parfois Vénus se penche avec beaucoup d’aisance.
    Elle baisse la tête pour changer sa vision.
    Elle se moque bien comment est sa prestance,
    Elle ne cherche pas à faire division.

    Son cul par-dessus tête vous parait ridicule ?
    Mais elle vous parodie les positions d’amour !
    Si elle passe la tête dessous sa clavicule
    C’est pour pointer ses seins d’un zeste plein d’humour !

    Quand elle est avec moi, c’est « Vénus Tête Folle » !
    Elle joue à des jeux qui me dépassent un peu…
    Lorsque je lui mordille ses petites aréoles
    Elle fait le poirier et crie « Sauve qui peut ! »

    Quand elle fait l’amour, elle est trop rigolote
    Et jouit en riant dans des fameux fous-rires.
    Elle se met en jupe sans mettre de culotte
    Juste pour se pencher et vous faire mourir !

    Elle parait fantasque et un peu allumeuse,
    Mais elle agit ainsi pour vous déconcerter.
    Elle joue de son corps tout comme une escrimeuse
    Et se sert de son cul en toute liberté !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Sous le regard de Vénus

    Quand Vénus me regarde de ses seins plantureux,
    Les épaules écartées et la tête en arrière,
    Je sais bien que c’est pour un baiser langoureux
    À sa bouche entrouverte aux amorces fessières !

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  • La sinusoïde

    Une sinusoïde qui attire mes yeux !
    Une courbe érotique qui allume mes feux !
    Un rêve chimérique qui m’enivre un peu !
    Un attrait angélique qui fera de moi Dieu !

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  • Vénus aux rochers

    Vénus aux rochers

    J’ai épousé la mer, j’ai marié la sirène
    Nous nous sommes connus une nuit sans étoile
    Elle est de sang royal et d’âme souveraine
    Elle prend des bains de Lune et couche sous mes voiles

    Cet échange de sang n’est pas un accident,
    Il a été gravé sur notre destinée.
    Notre histoire est connue d’orient en occident
    Et notre engagement était prédestiné.

    Ma princesse vit nue au milieu des rochers,
    Juste une fleur plantée dans ses cheveux au vent,
    Coquillages nacrés aux lobes accrochés,
    Maquillée de rosée et de fards innovants.

    Elle vit de soleil et de rayonnement,
    La Lune est son croissant, le ciel son élément,
    La mer est son berceau, son enracinement
    Et moi je la nourris tous les jours en l’aimant.

    Son corps est un hommage à sa mère la Terre,
    Ses seins sont des fruits d’or au sirop excitant,
    Son ventre cache un trésor, creuset humanitaire,
    Et j’y verse la vie de mon cœur palpitant.

    Tableau de Fabienne Barbier