Catégorie : Blog

Your blog category

  • Et j’ai pu m’envoler

    Et j’ai pu m’envoler

    Voilà, c’est par ici que j’ai pris mon envol
    Pour échapper aux murs d’un esprit isolé
    J’ai lâché prise sur moi et l’ange bénévole
    M’a ouvert cette brèche et j’ai pu m’envoler.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le bouquet de Roses Aurore

    Le bouquet de Roses Aurore

    J’ai cueilli toutes ces roses lors d’une aurore boréale,
    D’un ciel de mille couleurs aux flammes froides astrales,
    Irisées par les éclairs aux rayons bi-fluorés,
    Irradiées par un plasma aux lueurs défluorées.

    Je les ai, comme il se doit, posées dans un pot Réal !
    Aux couleurs de l’Acadie fabriqué à Montréal.
    Au beau milieu de la nuit, de joyeuses radiations
    Projettent sur mon plafond toutes sortes d’émanations.

    Ça n’a pas duré longtemps, il a vite disparu !
    Maintenant quand je m’endors, je suis à la belle étoile !
    Je ne vous ai pas raconté ? Des anges sont apparus,
    Attirés par tous les spectres graphiques enrobés de toile.

    Ça doit faire quelques mois, que je n’ai plus de maison !
    À la place, comme un igloo de lumières irisées…
    Ça dérange les voisins, ils n’ont pas tous leur raison…
    Mais ils ont peur de franchir ma muraille tamisée.

    Je n’ai plus besoin de clef, plus personne n’ose entrer.
    Ne demandez pas pourquoi, moi, je reste transparent !
    Les Roses Aurore m’ont eu, elles m’ont déconcentré,
    Pris mes plus belles couleurs ; je ne suis plus apparent.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La femme à la fenêtre

    La femme à la fenêtre

    Cette jolie passante a trompé mon ennui.
    Je me suis attardé sur son dos délicat
    Qui semblait abriter le secret de ses nuits
    Protégé d’une aura de table formica.

    Tout parait démodé, tout parait avant-garde.
    Est-ce une réfugiée ou une créatrice ?
    Secrète et silencieuse tandis que je regarde,
    Je suis observateur, elle est observatrice.

    Elle s’est installée devant cette fenêtre.
    Veut-elle s’évader ? Veut-elle fuir encore ?
    Je n’ose pas troubler ce calme qui pénètre
    La femme romantique rêvant sa manticore.

    Cent fois j’ai essayé, cent fois abandonné !
    Foin de timidité, je n’ose déranger !
    Ce parfait équilibre, dans ces quelques données,
    Demande de l’étude, je dois m’en arranger.

    Elle va se lever, elle va disparaître !
    Jamais je ne saurais l’essence de son être !
    Peut-être une amitié sincère aurait pu naître ?
    Mais je l’ai laissée libre et je garde ma lettre.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le théâtre de la mer

    Le théâtre de la mer

    Des rochers enflammés, soleillés de poussière,
    Assis devant les vagues qui se mettent à danser.
    Des rocs aurifiés en trésors de lumière,
    Sous les crêtes d’écume sous le vent balancées.

    Dans ce monde hermétique, tout est représenté :
    Les rochers pour la terre, les vagues pour la mer,
    Le soleil incendie les rocs accidentés,
    Tandis que les nuages noient ce pays amer.

    Le décor est planté, l’histoire a commencé ;
    Les choses qui arrivent, finissent par arriver.
    Cette fois-ci sans l’homme, pour contrebalancer,
    L’expérience est nature, l’audience est captivée.

    Rien n’est jamais causé mais simplement arrive.
    La représentation est très démonstrative !
    Si la moralité vous parait irréelle,
    La récompense en est toute auto-naturelle !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Demoiselle et dame oiseau

    Demoiselle et dame oiseau

    En habit de lumière, de pourpre et de corail,
    La belle sauvageonne est en train d’enseigner.
    Un nouvel aspirant, au sein de son poitrail,
    Lui parle dans son cœur qui a beaucoup saigné.

    Dialogue silencieux juste pour commencer,
    Il faut s’apprivoiser par des attouchements.
    La parade amoureuse tendrement cadencée
    Dialogue entre le cœur et l’oiseau chatoyant.

    Juste un beau gazouillis accordé à son cœur,
    L’oiseau est diapason à toute sa raison.
    Il lui ouvre la porte et entre dans le chœur
    De sa chapelle ardente et chante l’oraison.

    C’est l’oiseau messager, c’est l’oiseau de l’amour.
    C’est l’oiseau-compassion, l’oiseau de la passion.
    Il sait le chant sacré que tous les troubadours
    Chantent aux demoiselles en émancipation.

    Sans prononcer un mot, ils se sont abordés.
    Ils se sont échangés mille-et-un mystères.
    Le cœur a fait écho à l’oiseau accordé
    Et nos deux compagnons sont bien complémentaires.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Bateaux Cocorico

    Bateaux Cocorico

    Bateaux Cocorico en robe tricolore,
    Vos étranges couleurs me troublent la vision.
    Vous avez quelque chose de neutre et indolore
    Mais qui change le sens et donne l’illusion.

    Peut-être est-ce le bleu que vous avez conquis
    Qui vous offre le ciel sur un plateau d’argent ?
    Ou est-ce l’océan, comme un cadavre exquis,
    Que vous avez signé, le contrat émargeant ?

    Peut-être est-ce le blanc, aux couleurs de vos voiles,
    Comme des ailes d’anges qui vous font s’envoler,
    Prendre la voie des airs, la route des étoiles,
    L’oriflamme aux vents, claquant à la volée ?

    Peut-être est-ce le rouge, comme le sang versé
    Que vous avez gagné au fil de vos batailles ?
    Peut-être que certaines sont bien controversées,
    Mais vous l’avez semé du fond de vos entrailles.

    C’est bien là les raisons qui voilent vos couleurs
    Et transforme le monde un peu à votre image.
    Le sujet observé devient observateur,
    Mais le but n’était-il pas de faire l’arrimage ?

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Vénus ouverte

    Vénus ouverte

    Parfois pour l’ouverture, il faut s’y mettre à deux.
    L’un garde la serrure, l’autre garde la clef.
    Il faut un peu d’humour, être un peu boutadeux,
    Pour jouir de l’amour sans qu’il en soit bâclé.

    Vénus ouvre ta porte, j’ai besoin d’ouverture,
    Plonger à l’intérieur pour atteindre ton cœur !
    J’ai besoin d’y entrer, passer par l’étroiture,
    Partager avec toi un peu de ma liqueur.

    Juste devant la porte, j’appuie sur le bouton
    Et je prends tout mon temps pour les préliminaires.
    Couché sur ta pelouse où frisent les moutons,
    Broutant du bout les lèvres un sésame liminaire.

    Sitôt le mot de passe à peine prononcé,
    L’ouverture se fait inondée de plaisir.
    J’y glisse enfin ma clef juste à peine enfoncée,
    Le mécanisme subtil demande son désir.

    Puis le paradis s’ouvre, le rideau est tombé.
    Nous connaissons l’extase, c’est beau quand tu jouis.
    À l’explosion des sens, la mort est retombée,
    Mon sexe en a pleuré sur mon cœur réjoui.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Fidèle à mon chemin

    Fidèle à mon chemin

    Silencieusement un soir je partirai.
    Amis, je vous en prie, n’ayez aucun regret.
    Mais le temps a passé, vous m’avez admiré
    Et une fois encore, j’ai un autre degré
    À franchir, solitaire, épris de liberté.
    Mais toujours mon chenin, fidèlement je suivrai.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Sous une pluie d’étoile

    Sous une pluie d’étoile

    Pour mes peines de cœur, j’ai une bonne hygiène :
    Je vais dans la forêt au cœur de la clairière.
    Une douche d’étoiles remonte ma moyenne
    Et me remplit le cœur d’une source de lumière !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Encore l’amante religieuse – 4

    Encore l’amante religieuse - 4

    Elle a encore failli me grignoter la tête !
    Je lui ai juste dit : « Bonjour, on est amis ? »
    Mais c’est un prétendant qu’elle cherchait pour sa fête
    Et c’est tombé sur moi… Putain ! Qu’est-ce qu’elle m’a mis !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Si vous me cherchez, je suis au fond du puits

    Si vous me cherchez, je suis au fond du puits

    Si vous avez besoin de moi ces prochains jours,
    Demandez à l’oiseau de vous accompagner.
    Il vous désignera le puits noir aux amours.
    J’y suis redescendu avec mon petit panier.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Mon parachute d’étoiles

    Mon parachute d’étoiles

    Je t’ai confectionné un précieux parachute
    Il te protégera durant tous tes combats
    Il te préservera au plus dur de la chute
    Et te fera grimper au ciel dans tes ébats !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le temps n’existe pas

    Le temps n’existe pas

    Le temps ne se remonte car il n’existe pas.
    Ce n’est qu’une illusion, la crête d’une vague,
    Juste une forme d’onde qui prolonge à grand pas
    L’écho du créateur que son amour divague…

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • L’amour dos-à-dos

    L’amour dos-à-dos

    Si l’amour dos-à-dos est assez rigolo
    Il demande aux amants mille comportements
    Il faut savoir baiser, c’est pas toujours aisé
    Dans cette position qui réclame attention !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Fleur bleue – 1

    Fleur bleue

    Fleur bleue dans tes cheveux, fleur bleue autour des yeux
    Tous ces humbles bijoux sont de belles parures
    Elle te donne un éclat et un teint merveilleux
    Et tout l’amour qui vient de la mère nature.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Ma chaumine embrumée

    Ma chaumine embrumée

    Quand je reviens dans ma chaumine,
    J’y fais un feu de cheminée.
    Toute la journée, je chemine
    Et j’ai les pieds parcheminés.

    Mais ce soir, plus tard, à la brume,
    Quand je retrouverai ma brune,
    J’aurai quitté toute amertume
    En faisant l’amour sous la lune.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Faon-faon les tulipes

    Faon-faon les tulipes

    Depuis qu’ils ont grandi on les voit de partout !
    Ils sont bien moins farouches et sont curieux de tout !
    Petits conquistadors, ils sont passepartouts
    Mais la biche les surveille et puis le cerf, surtout !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Les paysages de couleurs

    Les paysages de couleurs

    Dans ma boîte de paysages, j’ai déversé mes couleurs ;
    Un tube d’encre turquoise qui ressemble à de la brume,
    Avec quelques tons topaze pour donner de la chaleur,
    Un peu d’éclats de rubis pour poser un ciel d’écume.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Squelettes échoués

    Squelettes échoués

    La mer garde ses secrets et ne les rend plus jamais
    Toutefois il est possible qu’elle rende une captive
    On voit alors s’échouer sur les plages du marais
    Le squelette d’une jonque qui fut loyale combattive.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • M’as-tu vu dans l’eau de là ?

    M’as-tu vu dans l’eau de là ?

    Regarde-moi dans ce tableau, tu m’y verras sans artifice !
    Regarde-moi dans mes écrits, tu m’y verras nu sans malice !
    Toutes ces bouteilles envoyées, tous mes envois, mes télégrammes,
    J’y suis dedans, dissimulé, tu m’y verras en hologramme !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • La main des arbres

    La main des arbres

    Arbres aux mains effilées, arbres aux doigts acérés
    Vous essayez d’attraper tous les rayons substantiels !
    Mais ils fuient loin de vos doigts et rejoignent tous serrés
    Le trou blanc qui s’est créé juste au pied de l’arc-en-ciel.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Vénus contrariée

    Vénus contrariée

    Voilà, elle est fâchée et me tourne le dos.
    Elle a encore une fois trouvé mal à-propos
    Mes petits commentaires d’un aficionado
    Qui rabote les cœurs et en fait des copeaux.

    Troubadour dans les cœurs en recherche d’amour,
    En voulant le bonheur, je sème les malheurs.
    Je le savais déjà même avec de l’humour,
    Je n’ai fait que détruire nos précieuses valeurs.

    Je ne trouve pas les mots car je sens la souffrance ;
    Chaque fois que je rime ça rallume la flamme.
    Le désir quelquefois change les apparences
    Et le cœur qui dévie fait scandale à mon âme.

    Vénus, si tu m’entends, aies de la compassion !
    Tes tourments me transpercent et le cœur et l’esprit.
    J’en appelle à l’amour qui court dans la passion
    Où naquit l’amitié et mourut l’incompris.

    Nul besoin de pardon quand il n’y a pas d’offense.
    Tous nos conflits intimes n’en ont pas la substance.
    Toutefois je déplore d’abaisser tes défenses
    Et j’implore à ton cœur d’effacer la distance.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Éclats d’automne

    Éclats d’automne

    Toutes des feuilles mortes hier encore au soleil,
    Comme des amours mortes qui font leur dernier vol,
    Votre été se referme dans un demi-sommeil,
    Nul ne passe l’hiver d’une illusion frivole.

    Faut-il avoir souffert pour être aussi méchant ?
    Qui faut-il accuser du soleil ou la feuille ?
    Qui n’a jamais péché a le cœur asséchant
    Et mon âme n’est plus que regrets que j’effeuille.

    J’ai mis mon cœur flambant pareil à un soleil !
    Je pensais voir fleurir les plus belles ramures.
    Mais la vie est ainsi au pays des merveilles ;
    Ce qui nait meurt aussi, dure loi de la nature.

    Trouverai-je mes mots, trouverai-je mes vers ?
    Exprimer de l’amour devient aussi mortel !
    Donner de l’affection devient aussi pervers !
    Seul le mal que je sème demeure immortel.

    Prenez mes mots, ma mie et séchez bien vos larmes.
    Dans mon vent de folie j’ai semé la tempête.
    Toutes les feuilles meurent d’un dernier cri d’alarme ;
    J’ai joué l’apprenti de la poudre d’escampette.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La Fée Souvenirs

    La Fée Souvenirs

    Toute sa chevelure n’est rien qu’une écriture.
    J’ai écrit dans ses lignes combien de souvenirs ?
    J’ai caché dans les nœuds de sa littérature
    Toutes mes provisions pour les jours à venir.

    Au creux de son bustier, j’ai caché un dessin ;
    Un chemin vallonné comme en forme de cœur.
    C’est parce que j’ai besoin de penser à ses seins
    Pour leur goutte de lait d’une infinie douceur.

    J’ai appris à l’oiseau un message trivial :
    Dissimulé en morse dans ses picotements
    Qu’il produit de son bec sur le creux synovial
    De la main de ma fée dans un craquotement.

    Ne cherchez pas la suite, elle est dissimulée
    À l’encre sympathique du jus de citron.
    Et pour le décrypter et le manipuler,
    Placez-le sur la flamme d’un four à neutrons.

    Mais le plus beau message et le plus indiscret,
    C’est au fond de ses yeux caché dans ses iris.
    La pierre de rosette livrerait ses secrets
    Si sa bouche cousue n’était simulatrice.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Pêcheurs en fête !

    Pêcheurs en fête !

    Aujourd’hui les pêcheurs ont le cœur à la fête.
    Ils s’en vont célébrer les fruits de leurs racines.
    Chacun pense à la joie et chacun s’y apprête,
    Pas de pleurs ni chagrins, la gaieté les vaccine.

    Les enfants ont construits des grands radeaux dragons,
    Représentant la terre et toute sa lignée.
    Ce soir on les envoie flotter dans le lagon.
    On y mettra le feu quand ils seront alignés.

    Car le feu c’est le cœur des pêcheurs endurcis !
    Les dragons flamboyants en seront le symbole.
    Fils de la terre-mère ils lui diront « merci » !
    Et porteront un toast en levant leurs saints bols.

    Sous la voûte céleste, le saint père déploie
    Un grand décor bleu-nuit constellé des étoiles.
    C’est pour représenter l’écho de leurs exploits
    Et offrir les bienfaits que l’avenir dévoile.

    Regardez les visages auréolés de flamme !
    Tous les hommes et les femmes et tous leurs descendants
    Ont le cœur en délire et l’extase de l’âme
    Par ces feux de couleurs au pouvoir transcendant.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Les oiseaux de sagesse

    Les oiseaux de sagesse

    Les oiseaux nous enseignent leur solidarité
    Ils sont bien plus fidèles que nos amours brisés
    Toujours ils s’accompagnent en régularité
    Et ne font de calculs même pas algébrisés.

    Ils ne font ni promesse ni même engagement
    Ils n’ont pas le besoin d’écrire de contrat
    Ni la nécessité de quelque arrangement
    Ni profession de foi, ni l’usage de mantras.

    Pas besoin de futur quand on vit au présent
    Et leur seul patrimoine, il est dans la nature !
    Ils vivent le moment et sont omniprésents
    Toute leur vie durant n’est que villégiature.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La petite marchande marocaine

    La petite marchande marocaine

    La petite marchande, au sourire bien étrange,
    Me fixe dans les yeux d’un regard mystérieux.
    Qu’a-t-elle donc à me vendre ? Quelques belles oranges ?
    Ou a-t-elle compris qui est le plus curieux ?

    À la voir, là, assise j’imagine sa vie
    Au milieu de sa ferme perdue dans la campagne.
    Me voit-elle debout comme un preux chevalier
    Qui pourrait l’emmener au pays de cocagne ?

    Je voudrais qu’elle me vende les plus beaux souvenirs,
    Mais ce serait prétendre au bonheur acheté.
    Comment croire une vie de plaisirs à venir
    S’ils ont une valeur souillée et cachetée ?

    Les gens croient au bonheur d’un billet de loterie.
    Ils pensent que le plaisir dépend juste d’un gros lot.
    Pourtant quand je regarde cette ferblanterie,
    Je vois bien que mes mots n’agitent que les grelots.

    Ma petite marchande a cueilli tous ses fruits,
    Tous gorgés de soleil et pétris de ses mains.
    Elle cherche simplement à les vendre à autrui
    Contre deux ou trois pièces pour subsister demain.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Alice entre dans l’église

    Alice entre dans l’église

    Quand la cloche vient de sonner l’office,
    Alice pénètre au lieu sacré
    Depuis le pays des maléfices
    On ne l’a jamais vue renâcler ;

    Aujourd’hui est un peu spécial
    Elle recherche le curé
    C’est « Top secret confidential »
    Attention ! Ça va récurer !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le chef des papillons

    Le chef des papillons

    Auzèlerabougrix sur son bouclier
    Harangue la foule avant la bataille.
    « Papillonnes, papillons » clame-t-il altier
    « Demain c’est le jour ! Nous ferons ripaille ! »

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • La danse du désert

    La danse du désert

    Prenez un désert au hasard
    Pourquoi pas celui de Gobi ?
    Mettez-y la plus jolie fille
    Relevée de ses plus beaux fards
    Laissez-la ouvrir ses hobbies
    Et dansoter en espadrilles.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Plantez un chat

    Plantez un chat

    Plantez un chat là, sur votre fenêtre !
    Arrosez le bien de lait de souris !
    Caressez le bien et vous verrez naître
    Tout plein de ronrons, s’il est bien nourri !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Rame, mon cœur rame

    Rame, mon cœur rame

    L’océan de la vie, je n’en vois pas la fin !
    Ciel et mer se confondent sur mon vaste horizon.
    Mais mon cœur tient les rames et surcroît à ma faim !
    Et bientôt j’émergerai de la mer de prison.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • La vache sacrée

    La vache sacrée

    Cette vache sacrée fait de l’ombre au soleil.
    Elle parait « ténèbres », frontière sur l’horizon.
    Pourtant auréolée de ses jolis conseils,
    Elle cache la lumière et j’en ai le frisson.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Coquelicot encore, coquelicot toujours

    Coquelicot encore, coquelicot toujours

    Je ne sais quel émoi m’apporte cette fleur,
    Mais chaque fois que j’en vois je la sens résonner !
    Sa couleur écarlate coule profond dans mon cœur
    Et la joie dans mes veines se met à rayonner.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Quand l’âme s’envole

    Quand l’âme s’envole

    Quand mon âme s’envole pour rejoindre l’éther,
    Mon corps est détendu dans cette vibration
    Qui rappelle et m’appelle au profond magistère
    Qui m’instruit à l’écho pour ma préparation.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le petit marchand marocain

    Le petit marchand marocain

    L’enfant sur les marchés a la tête bien ailleurs.
    Il se prend à rêver à une destinée !
    Mais s’échapper en songe est-ce bien éveilleur
    Pour rejoindre sa belle, sa jolie dulcinée ?

    Il aspire à aller, tel un preux chevalier,
    Affronter les dragons et toutes les chimères !
    Mais a-t-il réfléchi ? N’est ce point cavalier ?
    De fuir ainsi le monde et cette vie amère ?

    Enfant, écoute-moi ! Reprends ta vie en main !
    Dis-toi bien qu’aujourd’hui n’est que le premier pas.
    La montagne à gravir est un travail humain
    Qui demande patience à suivre son compas.

    Bien souvent tu as cru aller chercher ailleurs
    Les trésors de la terre et les bonheurs surfaits.
    Mais regarde en toi-même, ne sois pas chamailleur
    Ta vie est ton royaume, même s’il est imparfait.

    L’enfant a arrêté le flux de ses pensées.
    Il se lève bientôt prêt à tout affronter.
    Il sait que son bonheur, il peut le commencer
    En combattant ses peurs et à s’y confronter.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le bouquet dévoilé

    Le bouquet dévoilé

    Je suis le bouquet mystère, c’est moi qui porte le poids
    Des souvenirs de famille et j’en ai plein mes valises !
    Dans ma branche on est discret, tout est caché sous les toits
    On garde tout enfermé, tout est un secret d’église.

    Nous avons tous deux racines ; maternelle et paternelle.
    Ça nous fait deux belles jambes pour bien reposer sur terre.
    Parfois, l’une d’elles manque, on perd son émotionnel.
    C’est comme une amputation d’un appui complémentaire.

    Ma jambe gauche c’est mon père, ma jambe droite c’est ma mère.
    Cette dernière est coupée d’une enfance handicapée.
    Mon cœur est resté muet, l’amour n’était que chimère
    Et l’esprit a dominé mes sentiments décapés.

    Orphelin de cette branche, sans espoir de guérison,
    J’ai demandé une grâce quel qu’en put être le prix.
    J’ai fait une terrible chute, le prix de la trahison,
    Tout le côté maternel, bassin, jambe et bras compris.

    Il m’a bien fallu renaître dans une nouvelle vie.
    Arraché à un travail envahi par mon esprit.
    Mais j’ai connu l’ouverture, mon cœur à l’âme ravie,
    D’un prix à payer très fort, c’est ainsi que j’ai compris.

    Quand j’ai appelé ma mère pour renouer le contact.
    Elle en a été heureuse et a pu se dévoiler.
    Elle est morte le lendemain, après un terrible impact.
    Je pense qu’elle avait perçu qu’elle pouvait s’envoler.

    Maman, quelle étrange peine d’avoir été retrouvé
    Dans ma branche maternelle, la sève m’en brûle le cœur.
    Si j’ai de la perception, une intuition éprouvée,
    C’est grâce à ce sacrifice, grâce à ce bouquet de fleurs.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La porte du village

    La porte du village

    Une porte s’est ouverte dans cette forteresse.
    Une brèche inattendue au travers des murailles
    Qui traverse les peurs et toute la détresse
    Qui émane du cœur jusque dans les entrailles.

    En franchissant la porte, j’ai entendu l’écho
    D’une voix qui résonne dans ce joli village
    Fleuri de jardinières et de coquelicots
    Qui courent sur les restanques aux subtils empilages.

    Aussitôt que je pose mon pied à l’intérieur
    De la cité fleurie, je rentre en vibration.
    Du plus profond de moi et jusqu’à l’extérieur,
    Ça amplifie mes sens en accélération !

    Cette porte magique, mon corps émotionnel,
    Établit la frontière et agit comme un sas.
    Par elle, je communique mon cœur compassionnel
    Comme un saint talisman, un divin abraxas.

    Et j’en suis le gardien ! Si vous voulez connaître
    Le contact du conscient avec votre inconscient,
    Je vous dégagerai une rare fenêtre
    Et vous pénétrerez dans votre subconscient.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Vénus pensive

    Vénus pensive

    Un petit air mutin caché derrière ses yeux,
    Elle rumine une envie là, derrière la tête,
    En train de calculer le coup acrimonieux
    Qu’elle va m’envoyer quand ce sera ma fête !

    Car Vénus est ainsi ; elle prépare ses coups !
    Jamais vous ne la verrez répondre au tac-au-tac !
    En joueuse d’échecs, elle réfléchit beaucoup,
    Puis soudain, c’est l’idée ! Elle repart à l’attaque !

    Elle est calculatrice et est ascendant Vierge.
    Très précise et concise et quelquefois pensive,
    Le souci du détail pire qu’une concierge
    Pour vous faire des critiques plus ou moins excessives.

    Mais elle sait écouter, c’est ce qui la diffère
    De toutes les autres femmes, c’est celle que je préfère.
    Beaucoup de compassion, mais rien ne l’indiffère
    Elle a de l’intuition, souvent je m’y réfère.

    Ô Vénus, mon amie, ouvre tes jolis yeux !
    Lance-moi ton regard si miséricordieux !
    De l’esprit ou du cœur ton meilleur allié
    C’est celui de l’amour où je suis relié.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Dormir dans l’eau

    Dormir dans l’eau

    Je l’ai vue assoupie au fond des eaux dormantes.
    Des rêves démarraient aux rives des marais.
    Et c’est tout étendue que tu étais charmante,
    Jusqu’à ce que la vague de l’éveil mascaret.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Tout ça n’a vraiment pas d’importance

    Tout ça n’a vraiment pas d’importance

    Moi, j’m’en balance, je récite un mantra
    « Tout cela n’a pas vraiment d’importance »
    C’est le mantra de l’ÉCHO, mais il est faux !
    Mais c’est parce qu’il est faux qu’il fait appel à l’ÉCHO !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le pont sous les étoiles

    Le pont sous les étoiles

    Il est noir et obscur, il est sous les étoiles.
    Il relie de la Terre aux planètes lointaines.
    Quand vous roulez dessus vous sentez que les voiles
    Se gonflent et vous transportent sur des voies incertaines.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Petit fripon

    Petit fripon

    Mes meubles lacérés, mes journaux mordillés,
    Mes habits pleins de poils, mon fauteuil occupé,
    Mais tu remplis ma vie, tu m’as désennuyé,
    Tu me donnes ton cœur jamais préoccupé.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le nid-chapeau

    Le nid-chapeau

    Les colibris ont fait un nid !
    Sur un chapeau ils se sont mis.
    Et que croyez-vous qui naquit ?
    Un oisillon au bonnet gris !

    Et la belle désabusée
    Mit son chapeau sur le valet
    Pour laisser les oiseaux couver.
    On dit qu’ils ont bien abusé !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le temps de la connaissance

    Le temps de la connaissance

    Le temps crée constamment atome et connaissance.
    La parole a donné son sens à l’univers.
    Et toujours dans le ciel, on voit en abondance
    De nouveaux enseignements qui nous sont découverts.

    Et si nous accordons notre canal intérieur,
    Si le cœur est ouvert, orienté sur sa source,
    Alors nous devenons nous-mêmes créateurs
    De connaissances ultimes tout au long de la course.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le petit peuple de l’empereur

    Le petit peuple de l’empereur

    Regardez tous les elfes, les fées, les farfadets !
    Si vous ne voyez rien, retenez la leçon :
    Comme les habits neufs de l’empereur coquet
    Il faut être très sage et sans contrefaçon !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Quand l’enfant chante

    Quand l’enfant chante

    Innocence du cœur que celui de l’enfant
    Qui entonne son chant pour la fête des mères.
    Il est frêle et sa voix est celle d’un petit faon
    Qui gambade gracieux dans sa vie éphémère.

    Petite fille timide, ta voix tremblote un peu
    Mais le cœur qui l’anime brille de sentiments !
    Petite fille aujourd’hui, demain femme de feu,
    Ta jeunesse nous fait son meilleur compliment !

    Petite forteresse, juste à peine colline,
    Un beau jour tu seras magnifique montagne !
    Ton cœur rythme le flot de ton adrénaline
    Qui fera l’étendard de la fière Bretagne !

    Cette petite voix me parle à l’intérieur,
    Elle me tient la main parcourant le chemin
    Qui nous fera découvrir l’avenir postérieur
    Et qui n’est rédigé sur aucun parchemin.

    Continue à chanter, surtout ne t’arrêtes pas !
    Ton énergie afflue dans mon cœur à mesure
    Que tu fredonnes l’air de ces rimes appâts
    Et l’éclat de ta voix résonne dans l’azur !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Les Fées jumelles

    Les Fées jumelles

    Sœur de lune montante, sœur de lune descendante,
    Vous êtes sœurs de lait et pourtant opposées.
    L’une est une attaquante et même combattante,
    L’autre n’est que douceur, la finesse posée.

    Sœur guerrière est pionnière et commence son tour
    En montant peu à peu jusqu’à se dévoiler.
    Sœur amour vient derrière et dévoile ses atours,
    Elle montre ses charmes et puis va s’étioler.

    Sœur martiale se protège et se voile le sexe ;
    La bagatelle n’est pas sa tasse de thé !
    Sœur passion est ouverte, elle est plus circonflexe,
    Un peu plus impudique sans malhonnêteté !

    Mais à la pleine lune on les voit rire ensemble !
    C’est la fête là-haut avec réjouissances !
    Puis elles se séparent mais leur union ne tremble
    Jamais de se quitter après l’effervescence.

    Je les suis du regard quand l’une est en croissance.
    J’aime bien leur parler et elles me font songer.
    Puis c’est l’autre que j’assiste durant sa décroissance.
    Toutes les deux m’inspirent quand je suis allongé.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Les galets de l’histoire

    Les galets de l’histoire

    Ô Galets assemblés, contenant la mémoire
    De la terre et de l’eau et de leur mariage,
    Vous êtes leurs enfants, notés dans les grimoires,
    Avec les sables blonds et les beaux coquillages.

    Parcelles de la terre, modelées par la mer,
    Molécules d’atomes, fragments de l’univers,
    Tous nés dans les étoiles, dans les galaxies-mères,
    Vous avez traversé le vide de l’hiver.

    Lorsque je vous ramasse sur les plages fécondes,
    J’entends l’écho de l’onde et le cœur des étoiles.
    Vous m’avez raconté l’origine du monde ;
    J’en témoigne à mon tour, honorés sur la toile.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Promenons-nous dans les bois

    Promenons-nous dans les bois

    Promenons-nous dans les bois tant que ça ne sent pas le roussi !
    Tant qu’on n’a pas besoin de règles de sécurité !
    Tant que les loups endormis ne nous causent pas de soucis !
    Tant que les peurs enfouies n’ont pas la majorité !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.