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  • La fée muette

    La fée muette

    D’allure un peu fleur bleue à la touche secrète,
    Le regard éperdu et la bouche fluette,
    Chevelure négligée mais l’oreille discrète,
    Elle ne nous dira rien, elle est la fée muette !

    Vous l’avez rencontrée au palais de Neptune !
    Elle chantait la joie qui règne au fond des mers.
    Une voix de cristal qui faisait sa fortune
    Mais les plaisirs oraux sont toujours éphémères.

    Pour un joli marin, elle a donné sa voix,
    Pour un amour terrestre, elle a troqué sa queue
    Pour des jambes de reine qui lui tracent la voie
    Du bonheur au foyer et dans son cœur aqueux.

    L’enveloppe océane lui manque terriblement,
    Les étoffes soyeuses sont injures à sa peau.
    Elle se promène nue avec des tremblements
    Mais pour vaincre le froid, elle met son chapeau.

    On la pense un peu sotte et fragile d’esprit
    Et personne n’écoute ses chagrins silencieux.
    Même son mari hésite et reste l’incompris.
    Il va falloir trouver un moyen tendancieux…

    à suivre

  • Le baiser féminin

    Le baiser féminin

    Le baiser féminin est un peu audacieux !
    Interdit à la ville, banni en société.
    Pour un plaisir qui touche jusqu’au-delà des yeux
    Et qui renvoie au cœur une complicité.

    Un besoin féminin de trouver la douceur
    Dans le sens réciproque de sa tendre âme-sœur.
    Pourquoi tenir caché un instant de bonheur ?
    Pourquoi mettre au boisseau ce baiser butineur ?

    Tendrement enlacées elles iront chercher
    Au-delà des tabous les caresses de charme
    Qui sauront prodiguer aux chairs amourachées
    Le plaisir féminin dans la joie et les larmes.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La rose floue

    La rose floue

    Voilà qu’elle me reprend et me brouille la vision.
    Elle vient superposer les évènements liés.
    Les coïncidences ratées reviennent pour la révision,
    Trouver l’opportunité où je vais me relier.

    Car je deviens guérisseur si je me guéris moi-même ;
    C’est transcendant le mal dedans mon propre organisme.
    Et je deviens professeur si je m’enseigne moi-même ;
    En reprenant mes erreurs pour briser mon égoïsme.

    Ces pétales circonflexes, je les replie en moi-même
    Et j’en ressens les échos à l’intérieur de mon cœur.
    Tout le monde y contribue, que je haïsse ou que j’aime,
    J’en ressens la gravité qui me propulse en vainqueur.

    Écouter toutes les choses inscrites dans cette rose
    Me fait enfin retrouver toute mon intégrité.
    C’est ainsi que toutes choses, en bonheur ou en névrose,
    M’apportent l’enseignement qui fait mon autorité.

    Toutes ces voix m’enveloppent et me frappent comme un gong
    Qui m’apporte des messages que j’inscris dans mes cellules.
    Puis, c’est mon corps qui me parle, articulant tous mes gonds,
    Comme une encyclopédie, papillon ou libellule.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le souvenir atlante

    Le souvenir atlante

    Il n’est plus de ce monde, sa mémoire n’est plus.
    Sa civilisation appartient au passé.
    Mais c’est dans nos racines, l’héritage en surplus,
    Qu’il faut chercher la trace, mémoires entrelacées.

    Quand j’entre en résonnance au plus profond de moi,
    Mille voix me rappellent les tissus de mes âmes.
    Combien de connaissances vibrent ainsi en émoi ?
    Combien d’éducations ont forgé mille lames ?

    Écho dans mes cellules, écho dans mes pensées,
    Pas besoin de langage quand on est primitif !
    Ce langage primaire n’en est nul offensé
    Si j’honore mes pères, serein, contemplatif.

    Dans toutes mes épreuves je retrouve l’effet
    De l’étrange maîtrise qu’ils m’ont tous octroyée
    Qui me donne l’intuition, un murmure des fées
    Qui toujours m’accompagnent ; comme autoenvoyés.

    Lémuriens ou atlantes ou hyperboréens,
    Vous brûlez dans ma flamme mais sans me consumer !
    Tout comme le présent de ce nazaréen
    Qui me donne ma force et je puis l’assumer.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Sans les yeux, sans la bouche, sans les oreilles

    Sans les yeux, sans la bouche, sans les oreilles

    Tous les jours je me confronte à la misère du monde.
    Il y a trop d’informations nuisibles à ma raison.
    Je ne veux pas m’isoler, que mon âme vagabonde,
    Mais je dois me protéger pour construire ma maison.

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  • Bouton coccinelle

    Bouton coccinelle

    Dans le monde végétal, chacun y fait sa couture !
    Pour réparer son cresson, madame la coccinelle
    Se pose comme un bouton, c’est la loi de la nature !
    Quand un bouton fait pression, la dame est compassionnelle !

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  • Haut les mains ! Bas les pieds

    Haut les mains ! Bas les pieds

    Regardez-moi dans les mains, regardez-moi dans les pieds !
    Fixez-moi de votre paume, observez-moi de la plante !
    Je vais bientôt vous montrer comment sortir du guêpier
    Dans lequel vous êtes ancrés et dont l’ombre vous supplante !

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  • Sens dessus-dessous – 1

    Sens dessus-dessous

    Voilà que ça reprend, j’échappe à mon reflet !
    Nous sommes séparés et vivons notre vie,
    Chacun de son côté reçoit le camouflet,
    Mais pourtant nulle haine ne nous a asservis.

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  • Celle qui s’est enfermée ailleurs

    Celle qui s’est enfermée ailleurs

    Elle a choisi d’enfermer tout son monde à l’intérieur.
    Peut-être trop réfléchie, au risque d’y perdre l’âme.
    Et son manque de dialogue qui la scelle à l’extérieur,
    Lui permet d’utiliser tout son temps à double-lame.

    Dualité défaillante concernant son féminin,
    Facteur de malentendus de tensions dans les unions.
    Son principe féminin s’oppose à son masculin
    Et le soleil marque un temps et suspend son lumignon.

    Sa nature émotionnelle est vraiment très autonome.
    Complètement opposée à toute son intelligence.
    Elle s’entête et s’obstine, joue le jeu de sa personne,
    Mais se retrouve isolée, insensible aux influences.

    C’est dur pour son expansion et renforce sa rigueur.
    Ses contraintes sont pénibles, l’existence est gravissime,
    Ne permet pas l’envolée et régule sa vigueur,
    Sa conscience est timorée, ses scrupules fragilissimes.

    Mais elle est d’humeur changeante, elle est prudente et patiente.
    Et c’est toute sa puissance et c’est là tout son génie !
    L’expansion des relations, son besoin d’être concordante
    Lui permettra d’échapper à cette neurasthénie.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La danseuse que j’aime

    La danseuse que j’aime

    C’est dans son miroir intime que j’espère ses faveurs.
    Elle est belle et illumine le soleil de l’âme-sœur.
    Dans la grâce de ses gestes, nulle erreur ni défaveur
    Ne vient contrarier l’estime que je porte à sa douceur.

    Que peut faire un cœur de femme, si ce n’est pour apporter
    De l’essence à la flamme qui grandit en amitié ?
    Pour une pensée d’amour, je voudrais bien lui porter
    Tout mon cœur de troubadour et un peu d’intimité.

    Juste un peu de ses cheveux pour lui brosser le portrait,
    Du pinceau ou de la plume, ce qui lui plaira le mieux !
    Je plonge au fond de ses yeux, j’y vois mon autoportrait,
    Peut-être ma demi-âme, peut-être un signe des cieux !

    J’aime voir danser son corps qui exprime sans parole
    Tout ce qu’une femme donne et ce que son cœur reçoit.
    Tantôt sa robe s’envole comme fait la fumerolle
    Qui anime ma lanterne dans cette estime de soi.

    Mon amour si tu m’écoutes, si ton cœur est accordé
    Aux rimes de ce poème que j’écris dans le secret,
    Je te l’offre en parure dans l’espoir de t’aborder
    Et c’est dans mon temps présent que je veux t’y consacrer.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Mon arbre et moi

    Mon arbre et moi

    Heureux qui trouve son arbre pour attacher sa survie.
    Souvent quand le sol s’incurve, les pieds ne suffisent plus.
    Il m’est bon de rencontrer, sur la pente asservie,
    Ce précieux pin parasol qui tout de suite m’a plu.

    Que la nature me pardonne si je le découpe en épieux.
    Je le débite en sauvage pour m’en construire un abri,
    Une table et quatre chaises, une armoire et puis un pieu ;
    Quand la nature est cruelle, je la couvre de lambris.

    Même si après ma mort, on m’y glissera dedans,
    Je n’en veux pas à mon arbre, cela nous va comme un gant !
    Une étrange association de deux enfants de la terre
    Qui s’unissent comme ils peuvent mais s’aiment comme deux frères !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Les voiliers flous

    Les voiliers flous

    Ces voiliers sont bien flous fondant dans la peinture,
    Les voiles délavées, les coques dégradées.
    La mer fait tache d’huile à la belle aventure
    Que le soleil salue de rayons évadés.

    Sommes-nous dans un rêve où la vérité meurt ?
    Sommes-nous échappés de la réalité ?
    Ce monde est irréel et devient écrémeur
    Quand j’y plonge mon âme et mon cœur alités.

    C’est ainsi que je vois tout le monde qui passe
    Devant moi, loin de moi et à perte de vue.
    Mais ce flou dans mes yeux, c’est l’écho qui dépasse,
    Son immersion intime me prend au dépourvu.

    En chaussant mes lunettes, la nature s’affine.
    Une belle monture qui me conduit au net.
    Mais ces verres sévères à la fée séraphine
    Sont bâtons de vision, un soupçon malhonnête.

    Les images aplaties sont ma réalité,
    Ou bien la profondeur redevient imprécise.
    Je dois choisir entre deux anormalités ;
    Précision en 2D ou 3D indécise.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Briquette Ô ma briquette

    Briquette Ô ma briquette

    Si l’âme a choisi ses parents,
    Si le père a choisi la mère,
    Si la mère a choisi le sang,
    Si la vie est bien éphémère,
    Si l’esprit en est le cocher,
    Si le corps a été conçu,
    Si le cœur en est le clocher,
    Si l’écho en est préconçu,

    Tu seras un homme, mon fils !
    Tu seras une femme, ma fille !

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  • L’arbre aux pépins

    L’arbre aux pépins

    Les baleines ont planté après s’être échouées
    Quelques pépins de toile, c’est assez comme ombrelle !
    Quelques gouttes de pluie et puis un coup de fouet
    Par un coup de tonnerre sonnant les chanterelles !

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  • Gare aux Pingouins

    Gare aux Pingouins

    Tous en habit de fête ils se sont alignés
    Pour entrer dans la boîte du soleil de minuit.
    Le videur est un orque au devoir assigné
    Il est physionomiste pour les belles-de-nuit.

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  • Coquelicot sentinelle

    Coquelicot sentinelle

    Tandis que tous sommeillent et s’apprêtent à éclore
    Il est la sentinelle et guette les dangers
    Il veille à préserver tout l’art unicolore
    De la fleur de gaieté mais sans les déranger.

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  • La ville embrumée

    La ville embrumée

    Surgissant de la brume comme faisant surface,
    La cité sous-marine a les pieds dans la vase.
    L’inspecteur Canardeau va enquêter sur place
    Et tenter de trouver un indice pas trop naze.

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  • L’inspecteur Canardeau

    L’inspecteur Canardeau

    Quand le soleil s’est levé, la barque était désertée !
    Nulle trace du pêcheur, nulle trace d’un rôdeur !
    C’est l’inspecteur Canardeau qui a été alerté
    Et qui va nous raconter qui est victime ou fraudeur ?

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  • Le dentiste Colibri

    Le dentiste Colibri

    Le dentiste Colibri est vraiment très compétent.
    Allongez-vous sans un bruit et ouvrez bien grand vos dents.
    Il saura vous nettoyer et enlever vos caries
    Sans douleur et sans regret de son petit gabarit !

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  • Les briques de la vie

    Les briques de la vie

    Ils étaient des milliers, ils étaient des millions
    À foncer vers un but qui leur était donné.
    Après avoir couru sous la loi du talion
    Car ils savaient qu’un seul serait subordonné.

    C’est à ce moment-là que l’âme a décidé
    Lequel serait l’élu, lequel serait sacré.
    Celui qu’elle a choisi pour se chrysalider
    Et dont l’hérédité lui serait consacrée.

    Tous les dés sont jetés, tous les plans sont tracés.
    On va réaliser une nouvelle essence !
    L’âme se confectionne un corps si bien racé
    Qu’on ne pourra jamais faire la différence !

    Maintenant les travaux sont très bien engagés,
    Il n’y a plus qu’à attendre leur réalisation.
    D’ici quelques saisons il va aménager
    Pour une autre maison : la civilisation.

    Aujourd’hui c’est le jour de son achèvement.
    Le moment va venir où l’esprit insufflé
    Va naître à la lumière impérativement
    Et poursuivre sa vie que l’écho a soufflée.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • L’Écho de la Trinité

    L’Écho de la Trinité

    Après avoir posé les fondements sacrés,
    L’écho s’est divisé ; il en naquit deux fées.
    Désormais elles sont la trinité nacrée,
    Irisée de lumière, un symbole, un trophée.

    La « Mère Créatrice » s’est ainsi dupliquée :
    Avec « Dualité », elle s’est répartie,
    Avec « Filiation » elle s’est répliquée,
    Et l’ÉCHO d’origine est dans chaque partie.

    « Créatrice » est heureuse d’être ainsi épaulée.
    Tout l’univers repose sur ces quatre piliers.
    L’écho n’a pas besoin d’être autocontrôlé ;
    Il est le quatrième et leur est affilié.

    « Dualité » féconde la vie en expansion.
    C’est la fée qui seconde en collaboration.
    Elle amplifie le monde en simple propension
    Mais sa force réside dans la séparation.

    « Filiation » perpétue tous les rêves d’amour !
    Elle est la compassion qui anime l’union.
    Elle s’est sacrifiée sur l’autel désamour
    Pour nous autoriser d’entrer en communion.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • J’en rajoute une couche

    J’en rajoute une couche

    Quand Dieu veut colorer le monde,
    Il prend ses plus belles couleurs.
    Avec son couteau, il émonde
    Les pierres, cristaux et les fleurs.

    Puis il applique, couche par couche,
    D’abord le maigre, après le gras.
    Et pour mettre la dernière touche,
    Ça coule tout seul au bout du bras !

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  • L’oiseau-écho est à l’écoute

    L’oiseau-écho est à l’écoute

    Ce matin l’oiseau-écho a parlé avec la biche
    Ils ont parlé bien longtemps du père de ses enfants
    Car Monsieur Cerf Forever n’est pas suffisamment riche
    Il voudrait vendre ses bois pour nourrir les petits faons.

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  • Le retour de la fille aux nénuphars

    Le retour de la fille aux nénuphars

    Je l’avais oubliée depuis son immersion !
    Je n’avais ni nouvelle ni l’écho des ébats
    Avec une grenouille, peut-être une aversion
    S’est glissée entre eux deux par des hauts et des bas ?

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  • Et c’est reparti

    Et c’est reparti

    À force de léviter, on est entreprenant !
    On peut même s’envoler au premier coup de vent !
    Quand il y a du Mistral, c’est très contrevenant !
    L’autre jour, j’ai volé jusqu’aux Îles-sous-le-vent !

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  • On fait la course ?

    On fait la course ?

    Tu prends le bateau rouge, je prends le bateau bleu
    On s’en va dans la vie, on s’en va deux à deux
    Le premier qui arrive aide l’autre à venir
    Et celui qui oublie aura le souvenir.

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  • Alerte sur la piste d’envol

    Alerte sur la piste d’envol

    Appel à tous les oiseaux, décollage très imminent !
    Il faut aller secourir tous les oisillons de mer !
    Votre piste est dégagée, ce sera déterminant
    Pour votre action de secours et pour consoler les mères.

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  • Le langage des roses

    Le langage des roses

    Turgescence de l’œil qui intensément me fixe
    Du cœur de cette rose d’un air inquisiteur.
    Il est comme la flamme rouge-sang du Phénix
    Qui meurt en s’embrasant et renaît visiteur.

    Car la rose écarlate possède son histoire :
    Chaque bouton naquit d’une goutte de sang.
    Dragon ou bien Phénix ? Il est clair, c’est notoire,
    Que toutes ces chimères ont rôle évanescent.

    Regardez bien les vagues autour du cœur de feu !
    Elles sont les témoins de l’écho triomphant !
    Le même qui créa d’un divin boutefeu
    Et son père et sa mère, et puis tous leurs enfants.

    J’ai plaisir à écrire, à rimer et chanter
    Tous ces témoins d’un monde dans lequel je suis né.
    J’en cherche les échos, dans les roses enchantées ;
    Elles me parlent toutes, et j’en suis embruiné !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La Mosaïque de l’Être

    La Mosaïque de l’Être

    Dans la mosaïque de l’être,
    Tout est lié intimement
    Autour d’une hélice de lettres,
    Dans un réseau en déploiement.

    Alliance de l’air et de la goutte,
    Liées ensemble sur une branche.
    Terre en Combustion dans les soutes,
    Unies d’une confiance franche.

    Imaginez des escaliers
    Tournant autour de mille tours ;
    Tous frères d’armes et alliés,
    Forts de mémoires au compte-tours.

    L’un établit le soin du corps.
    L’un veille au feu de l’intérieur.
    L’un conduit l’esprit en accord.
    L’un verse l’âme à l’extérieur.

    Tout est le fruit de l’Horloger
    Qui a assemblé les parties,
    Qui a intimement logé,
    Le corps, le cœur, l’âme et l’esprit.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • L’Oiseau-Écho

    L’Oiseau-Écho

    Juste un coup d’œil pour commencer
    Pour voir comment le monde est fait.
    Est-il hostile à mes pensées ?
    Est-il propice à mes méfaits ?

    Ce monde est un peu chaotique,
    Monde de feu, monde de guerre !
    N’y a-t-il pas plus sympathique
    Que ces combats un peu vulgaires ?

    Je vois des espaces protégés,
    Peuplés de rêves et d’espérances.
    C’est là que je vais m’agréger
    Et j’en demande l’assurance.

    Déployez-moi tous vos filets !
    Tissés d’amour et de bonté !
    Mon message est l’entrefilet
    Que je vais glisser et conter.

    Écoutez-moi ! Prêtez l’oreille !
    Je suis l’oiseau, fils de l’ÉCHO !
    Je viens conter mille merveilles
    Et vous préparer aux bécots !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le Papillon de l’intersaison

    Le Papillon de l’intersaison

    Je suis le fou-papillon et le roi des fanfarons !
    C’est moi qui franchis le pas mais ça, on ne le sait pas !
    Je fais tous mes coups en douce, je m’enfuis comme un larron !
    Je suis le papillon fou, certains m’appellent le mat.

    J’ai juste mon balluchon pour subsister aujourd’hui.
    Je n’ai rien prévu demain ni encore après-demain.
    Car mon temps n’existe pas mais je tiens mon sauf-conduit
    Qui m’ouvre les portes éphémères, comme ça, en un tournemain !

    Je sème l’inattendu, je fais des bouleversements !
    Je fais des taches partout en provoquant des erreurs.
    Je change le cours des choses, produis des renversements !
    Je bats des ailes et provoque des cyclones de terreur.

    J’ai de l’inventivité et de la créativité.
    Par le fil de l’intuition, j’ai beaucoup de relations.
    Les peintres et les poètes puis, la collectivité
    Sont guidés par ma folie et mes affabulations.

    Je vais vous dire un secret : je suis le fis de l’ÉCHO !
    J’apporte des prophéties et des messages d’amour !
    D’orient jusqu’en occident, je mets tout le monde ex-æquo !
    Je suis le fou-papillon, je suis votre troubadour !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le Papillon de l’hiver

    Le Papillon de l’hiver

    Papillon de l’hiver, papillon solitaire.
    Sur les terres glacées je parcours les sentiers.
    Je suis seul sur les mers, je suis seul sur les terres.
    Je suis gardien de nuit durant l’interchantier.

    Quand il y a une alerte, je réponds à l’appel !
    Avec les bénévoles nous portons les secours.
    Quand le froid est intense je sonne le rappel
    Et j’ouvre les abris même en dernier recours.

    La neige a recouvert de son beau manteau blanc
    Les plaines et les montagnes et tout a disparu !
    Le silence solennel en devient accablant,
    La famine fait rage quand passent les charrues !

    Les provisions s’épuisent et le siège est cruel.
    Nous avons eu des pertes, d’autres ne répondent pas.
    Nous tiendrons par la foi du froid contextuel
    Par la ténacité de mon épiscopat.

    Courage mes amis j’aperçois des lueurs !
    Les renforts nous arrivent avec le renouveau !
    Ayons de la patience, épongeons la sueur,
    La nuit va s’achever sur un monde nouveau !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le Papillon de l’automne

    Le Papillon de l’automne

    Où iront les secrets quand y’aura plus personne ?
    Que deviendront les noms des plus belles amours ?
    L’hirondelle en partant ne fera plus l’automne
    Si personne n’en parle aux oreilles alentour !

    C’est mon rôle dévoué et je suis le gardien.
    J’enregistre l’écho de toutes connaissances.
    Tous vos faits et vos gestes sur tous les méridiens,
    J’en grave la mémoire pour votre renaissance.

    Pour les dernières fêtes, on solde tous les fruits !
    Les noix et les châtaignes et les beaux champignons !
    Toutes les provisions feront les usufruits
    Au temps des amours mortes au petit lumignon.

    Et je ferme les yeux à chaque feuille morte.
    Je pleure avec les arbres qui se mettent en deuil.
    J’aide les animaux à porter leurs comportes
    Pour tenir tout l’hiver quand je jette un coup d’œil.

    Et voilà, c’est fini, c’en était la dernière !
    La nature s’endort dans un sommeil profond.
    Je suis celui qui reste et porte la bannière
    Et transmettrai demain l’écho dans les tréfonds.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le Papillon de l’été

    Le Papillon de l’été

    Papillon de l’été, papillon flamboyant !
    Je suis peintre en couleur et le roi des conteurs !
    C’est moi qui mets la poudre à vos cœurs foudroyants
    Quand l’étincelle d’amour met le feu au compteur !

    Je me pose sur ton âme et je lui dis « avance ! »
    « Ose être qui tu es, et ose t’affirmer ! »
    Puis je guide à l’oreille, restant en connivence,
    De conseils avisés et pour te confirmer.

    Papillon de l’été, papillon de l’action !
    Lorsque tu tergiverses et demeure indécis,
    Je me pose léger, contrariant l’inaction
    Et je te fais pencher dans un but bien précis.

    C’est au creux de l’oreille, j’ai mes appartements.
    J’y agis en concierge en captant l’air du vent.
    Quand une bonne idée passe, le l’attrape prestement
    Et la glisse à ton âme dans un geste adjuvant.

    Papillon de l’été, papillon de l’amour !
    L’oreille des demoiselles sont les plus délicates.
    Leur cœur est frémissant à veiller jour et jour
    Et c’est moi qui colore leurs lèvres écarlates.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le Papillon du printemps

    Le Papillon du printemps

    Papillon du printemps, papillon dans le vent.
    C’est moi l’annonciateur et c’est moi l’éveilleur !
    Je chasse le sommeil, par-là, ici devant.
    Je réveille les fleurs, je suis l’émerveilleur !

    Ce matin j’ai dilué les plus belles couleurs.
    À midi, démarré les pompes à chlorophylle.
    Ce soir, je dynamite tous les bourgeons en fleur.
    Cette nuit je pourchasse les méchants exophiles.

    Demain, j’accoucherai toutes les chrysalides.
    C’est une opération délicate à mener ;
    Car l’enfant doit sortir par un trou, invalide
    Et doit faire l’effort sans s’y faire amener.

    Après-demain les ours et tous les mammifères
    Sortiront du sommeil de leur hibernation.
    Après j’irai aider les oiseaux pour affaires ;
    Bâtir un nid à deux, les œufs de la nation.

    Mais ce que je préfère, c’est le temps des amours.
    Je permets les rencontres et les accouplements.
    Je murmure aux oreilles mes chants de troubadour.
    Puis je les laisse faire tout le repeuplement.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • En lévitation

    En lévitation

    Parfois je me demande si la gravitation
    N’est pas tout simplement une imagination ;
    La pensée amusée d’une drôle de planète
    Qui a besoin de moi pour lui faire la fête !

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  • La main de la mer

    La main de la mer

    Quand la mer tend sa main, c’est très impressionnant !
    Les gestes de la terre peuvent être effrayants.
    Mais c’est pour nous montrer son appel implorant
    Et nous faire comprendre qu’on doit être obligeant !

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  • La pizza de Vahe

    La pizza de Vahe

    Pizza universelle ou personnalisée.
    Parfois douce au palais ou un peu acidulée,
    Elle fond dans la bouche pour bien canaliser
    Les arômes subtils aux papilles adulées.

    Avec le mascarpone, brousse ou mozzarella,
    Le fromage fait la robe qui fait le bon liant.
    Mais avec la tomate, alors, Mozart est là !
    Qui nous fait la cuisine et nous sommes confiants.

    Quand on y met de l’herbe, on décolle au palais !
    Estragon, basilic ou bien menthe, c’est le Ritz !
    Tous les fruits de la terre viennent s’y épauler :
    Poivrons, haricots rouges, aubergines, céleri.

    Mais le clou du spectacle, on le garde pour la fin ;
    Soit en forme de bateau ou en forme de bouche.
    Certains y voient la vulve au plaisir féminin,
    D’autres y voient le bâton de la meilleure touche !

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  • Un papillon à la bouche

    Un papillon à la bouche

    Un papillon en bouche, une fleur sur l’épaule.
    Tout autour des lumières en guise d’auréole.
    Sentez battre son cœur, sentez vivre son corps,
    Occultez votre esprit et laisser l’âme éclore !

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  • Bénissez ce repas ! – 1

    Bénissez ce repas ! - 1

    Retrouvons-nous ce soir avec tous les amis
    Au point d’eau, il me tarde, de trouver nourriture !
    Bénissons bien nos corps et ce qui réunit
    Les fruits de notre Terre pour sa progéniture !

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  • Le créateur s’amuse

    Le créateur s’amuse

    Le créateur s’amuse la septième journée.
    Il rit, il fait l’amour, redevient un enfant.
    Par moment il se penche et il va ajourner
    Bientôt son expérience, mais il est triomphant.

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  • Et soudain la lumière

    Et soudain la lumière

    Dans un cri de lumière crevant l’obscurité
    La parole et le verbe ont frappé un grand coup
    L’écho de cet impact est luminosité
    Et les anneaux s’écartent marquant le contrecoup.

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  • La madone à l’enfant

    La madone à l’enfant

    Quand je pense à la mère et je pense à l’enfant,
    Ce sont deux étrangers tous pris séparément.
    Je sais bien que nos sangs sont mêlés maintenant
    Mais je n’ai pas ce lien de la chair au présent.

    Ce qui différencie le mari et sa femme,
    C’est l’union sacrée de cet enfantement
    Qui transforme la mère en son cœur et son âme
    En fille de la terre implantée saintement.

    Nous avons tous les deux, bien choisi notre rôle ;
    Tu as pris la madone comme poste sacré,
    J’ai pris celui qui sème mais n’a pas le contrôle
    Et c’est la différence qui nous est consacrée.

    Je te veux comme épouse, comme mère et enfant
    Car j’aperçois l’étroite entité trivalente.
    Tu me veux comme époux pour être l’éléphant,
    Le pilier de famille, structure corpulente.

    La croisée des regards est la bonne visée.
    Je dois te regarder avec l’art de tes yeux
    Et tu vois, à ton tour, mon regard avisé ;
    Ce rapprochement nous fait miséricordieux.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • En Lévitation

    En Lévitation

    Il me restait des fleurs au fond de mon panier.
    J’avais brisé mes pots, je n’avais plus de vase.
    J’ai trouvé ce pichet au fond de mon grenier.
    Il était noir de suie, il était vert de vase.

    Je l’ai bien nettoyé jusqu’à l’étonnement.
    Il était transparent presque invisiblement
    J’ai versé un peu d’eau d’approvisionnement
    Et je l’ai déposé tout ostensiblement.

    Aussitôt je l’ai vu s’élever dans les airs
    Au milieu de la pièce avec fluidité
    Il s’était arrêté sans rapport de misère
    Pour expliquer un peu pareille absurdité.

    Je me suis assoupi laissant là ce mystère
    En espérant demain revenir au normal.
    Mais quand j’ai vu flotter d’abord mon secrétaire
    Puis les chaises et la table j’ai compris l’anormal.

    J’aurai bien fracassé ce bouquet démoniaque
    Mais il était le cœur de l’étrange prodige
    Je n’ai pas voulu tuer l’ensemble paradisiaque
    Ce divin équilibre à donner le vertige.

    Si vous venez me voir ne vous étonnez point
    Si tout mon mobilier flottille absurdement
    Vous verrez s’écouler l’énergie en appoint
    Qui part au cœur du vase dans un rayonnement.

    Ça m’a pris hier matin, je me suis envolé
    J’ai perdu pied soudain comme en apesanteur
    L’attraction m’a lâché et j’ai pris ma volée
    Je n’ai plus ma raison ni les pois de senteur

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Histoire de grenouilles

    Histoire de grenouilles

    Écoutez cette histoire que je vais raconter :
    À l’origine un prince a irrité la fée.
    En guise de pénitence, elle l’a transformé
    En grenouille à sa mare y vont tous les méfaits.

    Il est resté bien seul, là, sur son nénuphar,
    Attendant que le charme arrête d’opérer.
    Mais le temps a passé et posé comme un phare
    Qu’il était condamné à s’y désespérer.

    Un jour une princesse, par l’amour, éplorée,
    S’en vint jeter son corps, le confier à la mort.
    « Jolie, jolie, Princesse, donne-moi un baiser !
    Car je suis un beau prince et je t’aime d’abord ! »

    « Hélas, hélas, mon Prince ! » pleura la demoiselle,
    « Je ne tiens à la vie pas plus qu’au désespoir
    Qui me ronge le cœur et mon âme chancelle,
    Je veux mourir ici, je n’ai aucun espoir ! »

    « J’ai une solution ! », lui proposa le prince.
    « Lions nos destinées, lâchons prise à nos peurs ! »
    Alors elle se penche, dans l’eau elle se rince
    Et l’embrasse d’amour et sort de sa torpeur.

    Le miracle a eu lieu, on vit les deux grenouilles
    S’aimer et s’enlacer au milieu de la mare.
    Sur un beau nénuphar en guise de quenouille
    Ils ont filé leur vie au milieu des têtards.

    Comme moralité, à cette belle histoire ;
    Un malheur arrivé n’est qu’un bonheur caché.
    Et pour le révéler, il faut un exutoire
    Pour provoquer l’écho de l’amour détaché.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La comète de la création

    La comète de la création

    La comète semeuse traverse l’univers.
    Soudain, elle décide que c’est le bon moment !
    Elle explose, elle accouche d’un petit omnivers,
    Au foyer d’un trou noir, elle extrait l’élément.

    Arrosé de poussières et de gouttes d’étoiles,
    Un soleil a germé dans la nativité
    En se développant et déployant ses voiles.
    Nous sommes au premier jour de créativité.

    Un nuage se forme et tout autour de lui,
    Le halo se resserre et devient des cristaux.
    Par des jeux de lumières, c’est le jour et la nuit
    Qui rythme tout l’ensemble structurant les listeaux.

    Alors notre comète étendant ses rayons,
    Souffle sur le troisième cristal son amour
    Et la vie se répand soulevant le hayon
    De la fine planète pour le deuxième jour.

    Et les eaux se soulèvent par le feu de son cœur
    Qui couve la planète par le feu de l’amour.
    Les montagnes s’écartent de cet alambiqueur,
    Formant la carapace pour le troisième jour.

    La chevelure pousse et flotte dans le vent,
    Des petits organismes se regroupent ensemble.
    C’est l’organisation du monde du vivant.
    Le quatrième jour c’est la terre qui tremble.

    Des volcans régurgitent le trop-plein des pressions
    Qui bouillent sous la marmite et enrichi les sols.
    L’usine bat son plein, modèle par impression.
    Le cinquième jour s’ancre dans les paléosols.

    Sortant de son silence, la parole est donnée.
    Tout le monde se rassemble autour du feu sacré.
    Une femme enfante et se met à fredonner
    Une chanson d’amour au sixième décret.

    Pour le septième jour, le monde tourne rond.
    L’horloge est bien réglée et avec répartie.
    Il va falloir survivre avec ces tâcherons
    Et pendant ce temps-là, la comète est partie…

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Tout compte fait, je vais ouvrir la mer

    Tout compte fait, je vais ouvrir la mer

    Je voulais terminer mais je viens de comprendre
    Que rebrousser chemin c’est encore plus loin !
    Et puisqu’on m’a appris à aimer à apprendre,
    Je vais ouvrir la mer pour regagner mon coin.

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  • Décollage imminent – 1

    Décollage imminent

    Paré à la manœuvre, décollage imminent !
    Nous montons d’un degré, je vais vous l’expliquer :
    Je suis le messager et c’est déterminant
    Pour aider au voyage et bien vous appliquer…

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  • La lune, ma confidente

    La lune, ma confidente

    Tandis que je l’attends d’une tendre impatience,
    Ma copine la Lune me fait ses confidences.
    Elle me connait si bien, je lui fais confiance ;
    Elle sait m’écouter avec condescendance.

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  • Je pense sous la pluie

    Je pense sous la pluie

    Je pense sous la pluie, je réfléchis aux nues.
    Je me demande comment, en mon cœur ingénu,
    Accueillir les désordres, qui m’arrivent tout le temps,
    À servir de matière à mon renouvellement.

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