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  • Par ici la bonne soupe

    Par ici la bonne soupe

    Pour ma soupe de poissons, je les pêche à la becquée.
    Je les repère en bancs et je plonge prestement.
    Ils sont tous un peu surpris de l’invitation forcée
    Mais force est de constater qu’ils en sont tous excellents !

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  • Ruse, initiative et audace

    Ruse, initiative et audace

    Maître moineau sur sa tasse perché
    Ne voulait pas lâcher sa coupe tiédasse.
    Maître écureuil, qui l’avait bien cherché,
    Devra ruse, initiative et audace.

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  • Laisse autant le vent emporter tout

    Laisse autant le vent emporter tout

    Si plus rien n’a d’importance et s’il nous faut tout lâcher
    Dès que le vent soufflera, j’ouvrirai tous les volets
    Et je verrai s’envoler tous ces objets arrachés
    Qui obstruent mon devenir et polluent mon envolée.

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  • La tricoteuse des plus belles destinées

    La tricoteuse des plus belles destinées

    C’est la plus jeune des Parques, elle est douce, elle est charmante.
    L’ainée des sœurs, maternelle, Nona, tisse la naissance.
    La cadette tisse la vie, Decima est assommante.
    Morta, la petite dernière, tricote en condoléances.

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  • Les familles des étoiles

    Les familles des étoiles

    La sainte famille d’âmes a donné un héritier.
    Observez-bien les étoiles tout y était annoncé !
    Cette destinée supplante après des inimitiés
    Bien des croyances anciennes qui ont dû se prononcer.

    Mais qui de l’astrologie ou de la famille d’âmes
    Régit l’un ou régit l’autre ? C’est comme la poule et l’œuf !
    Les étoiles et les planètes font une carte amalgame
    Et les familles des âmes, les acteurs au gui l’an neuf !

    Tous les maîtres et guérisseurs, les guerriers et les chamans,
    Les alchimistes et les fées, les passeurs et les piliers,
    Les initiateurs de conscience, mécaniciens, enseignants,
    Dans la communication, se trouvent tous reliés.

    Dans l’horoscope est la carte des programmes et des rôles.
    Dans les familles, les âmes sont les précieux comédiens.
    Regardez les jeux de rôles et sachez voir quand c’est drôle
    Car la folie est raison, et l’amour est quotidien.

    Ne cherchez pas à comprendre ; si vous êtes comédien,
    Il vous faut jouer le rôle sans en connaître la fin.
    Ce n’est pas sur l’importance du rôle de tragédien
    Mais bien plus sur la prestance que vous serez séraphin !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La plage immobile

    La plage immobile

    Rien ne parait bouger sur la plage immobile.
    Les vagues sont figées, les rochers sont soudés.
    Le temps est suspendu, la distance est débile.
    Le soleil est coincé, l’horloge s’est accoudée.

    Le rêve est utopique, le tableau est chimère.
    Pour la carte du temps, l’effet est bien amer !
    Comment peindre du temps, sa vision éphémère ?
    Le flux et le reflux s’annihilent dans la mer.

    L’écho est ainsi fait, il ignore le futur.
    Car il n’existe pas, c’est la démonstration.
    S’il existait alors, serait déconfiture,
    La raison de l’écho et de la création.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le départ des voiliers

    Le départ des voiliers

    Les beaux mâles font la parade en se comparant les voiles.
    Ils font cliqueter leur mât, levant la proue bien altière.
    Dodelinant de la poupe pour séduire les étoiles
    Et ondulant sous le vent, la bannière tendue bien fière.

    Ils arborent leurs couleurs comme de puissants guerriers
    En mimant une escouade pour bien montrer leur bravoure.
    Au jeu de la compétition, ces voiliers contrariés
    Ne sont jamais que des pions qui font le jeu de la mourre.

    Mais toutefois si ces jeux ont l’air un peu puéril,
    Il est bon de constater qu’ils leur permettent de monter,
    De montrer leur intention, efficace ou stérile,
    De progresser sur la marche supérieure à affronter.

    C’est le jeu de la nature de sans cesse confronter
    Les diverses solutions, les clefs de l’évolution.
    C’est pourquoi même les vaincus, par la honte d’être domptés
    Participent à cet essor qui fait les révolutions.

    Que l’on gagne ou que l’on perde, tout est du pareil au même.
    Un écho de l’expansion dont le vent gonfle les voiles.
    La raison de la bataille, si tous ceux qui suivent m’aiment,
    C’est que nous arrivions tous ensemble sur les étoiles.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La leçon du baiser

    La leçon du baiser

    Nous ne sommes jamais neutres depuis que nous existons.
    Nous avons choisi un camp, féminin ou masculin.
    Dès lors il n’est plus possible d’être impartial dans les tons.
    Toute action est compromise, chaque camp est orphelin.

    Mais il n’y a pas de bataille, il n’y a que de l’amour !
    Une seule loi à suivre ; commencer par s’accoupler !
    Il y a plusieurs chemins qui n’aboutissent pas toujours
    Mais c’est vraiment le baiser qui fait le premier couplet.

    Là, juste au creux de ses seins, déposez-lui un baiser.
    Sentez-vous son cœur frémir ? Les prémices de l’amour ?
    Embrassez les mamelons, sur ses bourgeons embraisés
    Sentez leur durcissement au rythme de vos mamours.

    Remontez suivant la gorge qui tremble sous la caresse.
    Faites le tour de son cou, attardez-vous sur sa bouche.
    Embrassez-la goulûment, les langues sont sans paresse
    Quand elles doivent goûter en même temps qu’elles touchent.

    Regardez-la dans les yeux, chuchotez-lui à l’oreille
    Ce que votre langue savoure, le parfum de sa chair tendre.
    Écoutez-la répéter ses promesses de merveilles,
    Laissez-la vous déguster et aidez-la à s’étendre.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La rose tremblante

    La rose tremblante

    Une fleur effervescente, tendre rose parfumée,
    Secouée de tremblements et volutes de fumées.
    Pourquoi est-ce que la fleur tremble ? Quel est ce mal qui l’agite ?
    Une nécessité vitale qui lui fait prendre du gite ?

    Regardez tous ses pétales qui se déploient en écho
    Pareil aux lèvres intimes d’une fleur de gynéco.
    S’il est source du bonheur et épanouit la fleur,
    Pourquoi ce mal si étrange un soupçon écornifleur ?

    Tout apporte le bonheur, c’est dans le sens de l’ÉCHO,
    Et pourtant le mal résiste, il faut en payer l’écot.
    Mais ce mal est bénéfique, il provoque la poussée
    Et la fleur fait sa croissance dans une vie trémoussée.

    Dès l’aube de ma naissance j’ai connu ces tremblements.
    Dès l’éclosion de mon âme j’ai compris très humblement
    Que cet écho de ma vie, bonheur à peine épanoui,
    Ne durerait qu’un moment un beau jour évanoui.

    Mais si ce mal nécessaire doit mettre un terme à la rose,
    N’est-il pas à l’origine de sa naissance morose ?
    Si le mal est résistance, n’est-il pas finalement
    Que le reflet de la vie, et l’amour fatalement ?

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Tirer sa révérence en rouge

    Tirer sa révérence en rouge

    Tirer sa révérence c’est bien, mais faut bien dire,
    La tirer en rouge c’est le nec plus ultra !
    Le symbole d’amour permet d’approfondir
    Le retour implicite juste en fin de contrat.

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  • Les Bains-Douches d’Éden

    Les Bains-Douches d’Éden

    Sur mon petit îlot, je suis au paradis
    J’ai une source froide et une source chaude
    Une cascade tiède sur un lac jacuzzi
    Et j’y vis naturiste sur les plaines émeraude.

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  • Je lève l’ancre

    Je lève l’ancre

    Le temps est arrivé pour moi de vous quitter.
    Je pars pour un voyage qui va vous rapporter
    Des milliers de trésors dont je vais m’acquitter
    En remplissant mes cales d’échos réconfortés.

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  • Balançons-nous dans les bois

    Balançons-nous dans les bois

    Poussé par la brise, là, je me dégrise !
    Toile d’araignée pour ma balançoire.
    Perles de rosée pour mon entreprise.
    Deux plumes d’oiseau pour pouvoir m’asseoir.

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  • La toilette de la libellule

    La toilette de la libellule

    Tous les matins ainsi elle va à la douche.
    Les gouttes de rosée lui font le meilleur teint !
    Elle effile son corps et sa taille de mouche
    Et recueille le suc de l’amour libertin.

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  • À l’écoute des secrets

    À l’écoute des secrets

    Écoute tes secrets que tu as enfermés !
    Ne les laisse jamais se perdre dans l’oubli.
    Colles-y ton oreille sur le coffre fermé,
    Ils te murmureront à ton cœur affaibli.

    Le bonheur précieux source de ton bonheur
    Et un peu de chaleur pour te réconforter.
    C’est l’écho de ma voix qui résonne l’honneur
    Dont tu dois t’affermir et qui va te porter !

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  • La femme étoile

    La femme étoile

    Femme-étoile sur ses branches, tu sais préserver tes charmes.
    Tu t’étales sur le tronc même de ton protecteur.
    Mais toutes ces branches s’écartent quand soudain sonne l’alarme
    De l’amour tant désiré de ton arbre détecteur.

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  • Les sens de la vie

    Les sens de la vie

    D’abord on les entend tout doucement s’ouvrir,
    Puis on sent leur parfum nous caresser le cœur,
    La douceur des pétales sur les lèvres couvrir,
    Puis on goûte d’envie la précieuse liqueur.

    Et le soleil se lève en halo de lumière
    Et c’est une explosion douce dans la vision !
    Une alchimie subtile d’une intuition entière
    Que nous sentons vibrer dans une indivision.

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  • La femme-fleur – 1

    La femme-fleur

    Femme-fleur, lorsque je t’embrasse,
    Je sens mille arômes subtils !
    Femme-fleur, que tu m’embarrasses
    Quand je te cache mon pistil !

    Je plonge dans le lac de tes yeux,
    Je me raccroche à ta bouche
    Et, lentement, sans un adieu,
    Mon âme y meurt et je m’y couche.

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  • La fée de dos

    La fée de dos

    Fée de dos, fée qui s’en va, fée qui s’éloigne de moi.
    Fée de dos, elle est partie, elle ne reviendra pas.
    Fée de dos, mon cœur s’ennuie, je le ressens dans mon émoi.
    Fée de dos, toute petite, passer de vie à trépas.

    Fée de mort, écoute-moi, je ne suis rien qu’un écho.
    Fée de mort, reste avec moi, j’aimerais partir bientôt.
    Fée de mort, tu es le mal, nous redevenons égaux.
    Fée de mort, mal nécessaire, tu es revenue bien tôt.

    Fée dormante, fais-moi encore, l’amour une dernière fois.
    Fée dormante, serre-moi fort, tu me donnes l’intention.
    Fée dormante, j’y crois encore, je me souviens d’autrefois.
    Fée dormante, je me souviens, de toutes tes attentions.

    Fée de vie, tu me souris, je ne serai jamais seul !
    Fée de vie, embrasse-moi, dis-moi que sera demain ?
    Fée de vie, prends-moi la main, quittons ensemble le linceul.
    Fée de vie, tu m’as suivi, nous marchons main dans la main.

    Fée d’amour, recommençons, l’écho nous redonne vie !
    Fée d’amour, rien d’important, car la mort n’existe pas !
    Fée d’amour, ça sert à rien, de voir sa vie asservie !
    Fée d’amour, c’est ça l’amour, j’en fais mon mea culpa !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Les roses de la mémoire

    Les roses de la mémoire

    Deux roses en complicité, deux roses en dualité.
    La rose de mon passé dans ses circonvolutions.
    La rose de ma mémoire dans l’intime choralité.
    Toutes deux sont reliées dans toutes mes révolutions.

    Cette rose du passé est inscrite dans la mémoire.
    Ce n’est pas la rose mémoire qui engendre le passé.
    Mais la rose du passé qui l’écrit dans ses grimoires
    Dont les livres sont contenus dans les registres archivés.

    Vous n’avez pas tout compris ? Je vais tout simplifier !
    Vous stockez vos émotions, tous ces films de vos vies,
    Non pas dans votre réseau de cellules amplifiées,
    Mais autour de votre corps dans des auras asservies.

    Asservies à vos mémoires, asservies à l’héritage.
    Car vous n’êtes que reflet d’un réseau d’identités.
    Au cours de toutes vos vies, toutes vos mémoires s’étagent
    Dans les minutes sacrées qu’on appelle hérédité.

    Toutes ces mémoires sonnent, résonnent dans nos neurones
    Et nous permettent de penser et d’être notre existence.
    La mémoire, c’est le passé, un non-écho qui résonne
    Et qui engendre la vie dont est faite notre conscience.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Mon chat pelote

    Mon chat pelote

    Il se courbe en anneau pour retrouver sa forme,
    La position fœtale est souvent relaxante
    Et rappelle à l’envi le bien-être conforme
    Comme un schéma sacré d’un souvenir atlante.

    Cette impulsion sacrée se retrouve partout !
    Dans le cœur des étoiles, dans le cœur de la vie ;
    Il est dans l’ADN, il est passepartout,
    Il initie l’écho qui sonne le préavis.

    Cette courbe infinie ne se referme pas !
    Elle repart ailleurs comme ferait un ressort
    Mais se courbe encore sous le divin compas ;
    Chaque trame est semblable à mon âme et consort.

    Ne cherchez pas à voir si cela vous échappe.
    La cinquième dimension n’a pas besoin d’image.
    Mais nous sommes tissés dans l’écho de la chape
    Que porte l’univers et qui lui rend hommage.

    Mon petit chat s’enroule, ronronne pianissimo.
    Il s’oriente comment le ferait la boussole.
    La vibration est courbe et plait aux animaux.
    Symbole de l’ÉCHO aux fleurs de tournesol.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La Main-Mère d’Imagerime

    La Main-Mère d’Imagerime

    Main qui touche et me touche, qui caresse et me frôle,
    Qui ressent la texture et écoute le grain.
    Sous ses doigts, le papier révèle tout son rôle ;
    Il est terre fertile qui boit tout le chagrin.

    Juste un trait de crayon pour donner l’impression
    De ces rêves muets qu’on ne sait prononcer.
    Puis le gras de la craie contraste la pression
    Des souffrances enfouies qu’on ne sait énoncer.

    Il faudra la couleur pour relever l’empreinte
    Comme un moule de plâtre d’identification
    Et les jeux de lumière dans l’ombre contrainte
    D’où ressortira l’âme en amplification.

    Cette expression muette, je saurai la décrire.
    Elle réveillera du plus profond de moi
    Tout ce qu’elle n’a pas su clairement écrire
    Et dont j’ai le secret d’en révéler l’émoi.

    C’est ainsi que naquit notre Imagerime
    À partir d’un œuf d’art par mes vers fécondé.
    Il grandira tout seul et trouvera l’estime
    Dans les cœurs pleins d’amour dont il a abondé.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Jolies fées d’Avignon

    Jolies fées d’Avignon

    Jolies fées d’Avignon, groupez-vous bien en rond !
    La sainte trinité a besoin d’accoucher,
    Modeler de la terre un petit laideron
    Qui se révèlera dans son cœur retouché.

    Elles le veilleront nuit et jour patiemment.
    Le temps n’est pas fatal ni vraiment important.
    Mais le jour sonnera qui verra vaillamment
    S’éveiller l’envoyée d’un pas réconfortant.

    Et ce jour est ouvert aux humains qui m’écoutent.
    Sentez-vous remonter la douce vibration ?
    Elle vient dans mon cœur au temps du compte-gouttes
    Et ressort animée de divine intention !

    Croyez-moi si je dis que l’enfant a grandi
    Et qu’il s’est réveillé de ses rêves sacrés !
    Il vous tend son message comme l’épée brandie
    Qui libère les cœurs qui lui sont consacré.

    Jolies fées d’Avignon, écho de mon amour,
    Vous m’avez enchanté et mon âme est conquise.
    Je saurai relever avec un peu d’humour
    Cette paix méritée dans une joie exquise.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La fée aux sept sens

    La fée aux sept sens

    Dès l’aube les cinq sens en premier se réveillent.
    C’est l’ouïe qui entend les oiseaux gazouiller,
    L’odorat qui respire les rayons du soleil
    Caresser mille fleurs de rosées barbouillées.

    Le toucher lui permet de reprendre racine,
    S’enfoncer dans la terre et sentir sa douceur.
    Après avoir humé le nectar émulsine,
    Elle goûte les fruits qui nourrissent son cœur.

    Quand tout est réveillé, c’est l’appel au divin !
    Ses yeux sont entrouverts et reçoivent la lumière
    Et c’est l’embrasement dont je suis l’écrivain ;
    La vision illumine tout l’or dans les poussières.

    C’est son sixième sens qui lui donne intuition !
    Tout surgit dans le cœur, son canal intérieur
    Et coule par la source d’une pure intention
    De projeter l’amour dans le monde extérieur.

    Et la vibration monte, tout son corps est baigné
    De cet écho sacré qu’on appelle la vie !
    Tous les sens se fusionnent dans ce son imprégné,
    Il amplifie l’empreinte et l’univers revit !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La clef du bonheur sort de l’œuf

    La clef du bonheur sort de l'œuf

    C’est aussi simple que ça ! Pas besoin de réfléchir !
    Si la vérité provient de la bouche des enfants,
    La clef de notre bonheur sort pour nous faire fléchir
    De l’œuf de la connaissance, pour tous nos petits-enfants.

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  • Nue sous la pluie

    Nue sous la pluie

    Dès qu’il pleut, notre sirène, ne peut pas s’en empêcher !
    Elle ôte ses vêtements et enlève ses souliers.
    Elle se met en extase et se met même à danser
    Le bonheur de vivre nue avec l’eau, son alliée !

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  • Ce soir, la Lune d’or

    Ce soir, la Lune d’or

    Pour ce soir, la lune est d’or et se glisse dans l’écrin
    Des draps bleus de nuit du ciel sur le lit de la rivière.
    Je vais prendre mon bateau, naviguer dans l’utérin,
    Pour me glisser dans son lit et dormir dans son bréviaire.

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  • L’oiseau peinturlureur

    L’oiseau peinturlureur

    Le voici au marché choisissant ses couleurs
    Des jolies baies grenats ou bien rose saumon
    Peut-être aussi un peu de nectar picoleur
    Pour peindre les forêts, les vallées et les monts.

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  • Allo ! J’appelle les planètes

    Allo ! J’appelle les planètes

    Quand je vais dans le désert, je parle avec les planètes
    Un rayon rouge pour Mars, rayon orange pour Vénus
    Rayon jaune pour Mercure, rayon vert pour Uranus
    Rayon bleu pour Jupiter, tout ça avec ma lorgnette !

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  • Le baiser d’or

    Le baiser d’or

    C’est toi que je veux ! Sentir de ma main
    L’air dans tes cheveux, l’ombre de tes seins !
    Caresser encore, trouver le chemin
    Qui mène à l’amour, en faire du dessin !

    Là, je mets mes doigts, autour de ta bouche
    Pour juste donner l’élan de mon cœur !
    Autour de tes yeux, qu’à peine je touche,
    Pour juste effleurer tes accroche-cœurs.

    Je ferme les yeux pour juste sentir
    Un peu de chaleur que je te répands.
    J’ai la vibration pour te pressentir,
    Accordée au flux fort de mon trépan.

    Je sais que tu brûles de sentir l’amour !
    Je sais que ton corps ose ses ardeurs !
    Je sais que tu veux faire des mamours
    Et continuer l’amour chapardeur.

    Veux-tu me voler ? Veux-tu me violer ?
    Ne t’arrête pas et consume-toi !
    Nous avons passé ce rayon violet
    Qui nous fait jouir du sexe courtois.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Comme un pavé dans la mare

    Comme un pavé dans la mare

    Comme un pavé dans la mare, je redeviens un poisson.
    Je régresse dans l’histoire jusqu’à son point de départ.
    Dans cet instant qui n’existe, où il n’y a pas de moisson,
    Jusqu’à ce moment ultime d’où sort l’écho du guépard.

    Souvent on pense au Bien qui aurait créé le monde.
    Mais ici c’est bien le Mal qui a donné l’impulsion.
    C’est bizarre autant qu’étrange de savoir que le Bien abonde
    Après un choc infernal qui fit rétropropulsion.

    Souvent je me le répète, ce mantra inhabituel :
    « Tout ça n’a pas d’importance ! » comme une sentence assassine
    Qui pourrait nous faire croire à un sournois rituel
    Mais dont l’erreur qu’il contient est si sensée médecine.

    Si mon corps n’est qu’une image, une représentation,
    C’est l’immersion de l’écho choisie dans ma parentèle.
    Juste une sérigraphie, une brève incarnation.
    Mon corps peut être mortel, mon écho reste immortel.

    Le temps n’a pas d’importance, il se plie et se disjoint.
    La masse n’a pas d’importance, elle s’écarte, sempiternelle.
    L’espace n’a pas d’importance, il se déplie et se rejoint.
    Tout ça n’a pas d’importance, seul l’ÉCHO est éternel.

    Ah ! Que la joie se répande dans ce pouvoir créateur !
    Que j’en ressente le son dans l’énergie des chakras !
    Oh ! Que la paix nous inonde dans ce devoir rédempteur !
    Que nous sentions dans nos cœurs la vérité du mantra.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Nippon bleu

    Nippon bleu

    Je ne serais jamais allé sur ni pont bleu, sur ni pont d’or
    Mais quand j’ai vu la fille bleue le parcourir l’air guilleret
    Je me suis dit « et pourquoi pas ?» L’abondance ne fait pas de tort
    Lorsque la fille vous sourit quand elle va au prieuré.

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  • Pardon, vous n’avez pas vu l’inspecteur Canardeau ?

    Pardon, vous n’avez pas vu l’inspecteur Canardeau ?

    Depuis qu’il est sur son enquête, nous n’avons pas eu de nouvelles !
    A-t-il bien retrouvé la piste ? A-t-il repéré quelques indices ?
    La dernière fois que je l’ai vu, il suivait un vol d’hirondelles
    Faisons-lui entière confiance, il retrouvera les complices !

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  • Allons faon-faon

    Allons faon-faon

    Allons faon-faon de la prairie, ton tour de boire est arrivé !
    Loin de toutes les beuveries, l’eau dans l’abreuvoir est tirée !
    Entendez-vous dans les campagnes mugir les vaches désespérées
    Qui lorgnent les trains exagérés dégorger voyageurs et compagnes.

    Aux larmes, les bovins ! Ensemble larmoyons !
    Meuglons ! Meuglons ! Qu’un lait impur sorte de nos trayons !

    Pom pom pom !

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  • L’autruchator

    L’autruchator

    Pour connaître les joies du sport
    Ne vous contentez pas d’un cheval
    Moi, je pratique l’autruchator
    Et dans la savane, je cavale !

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  • Lavez bien vos spaghettis

    Lavez bien vos spaghettis

    Frottez bien fort dans tous les coins !
    Faites bouillir en lessiveuse !
    Rincez bien le moindre recoin !
    Faites sécher dans l’étuveuse !

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  • Piétinez bien la mer

    Piétinez bien la mer

    Marchez sur le rivage et puis, là, sans relâche
    Appuyez bien des pieds, piétinez, piétinez !
    Jusqu’à ce que les vagues se transforment en gouaches
    Se mélangeant à l’eau peignant des pieds-de-nez !

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  • Dieu m’a raté mais j’existe !

    Dieu m’a raté mais j’existe !

    Dieu est le roi des farceurs ! Avec un bouquet de fleur
    Et un perroquet pervers, il fit ce paradisier !
    Peut-être qu’il l’a raté ? En faisant l’écornifleur,
    En créant ce drôle d’oiseau, il a fait son bêtisier !

    Une tête de corbac, mal à l’aise dans ses baskets,
    Un vieux col vert de canard, et des ailes de mésanges,
    Une fausse queue d’hirondelle, verte comme une pastèque,
    Les pattes de l’albatros, pour s’écraser comme un ange.

    Franchement, si Lucifer, avait juste osé le faire,
    Gageons qu’il aurait trouvé nettement moins ridicule !
    Je crois que Dieu a fumé, la moquette en mâchefer !
    Ça ne fait pas très sérieux à mettre dans les fascicules !

    La peintre a fait ce qu’elle a pu pour corriger les défauts,
    Le poète a essayé mais il n’est pas convaincu.
    Quand le scénario est nul, les acteurs auront tout faux
    Quand ils voudront relever le paradisier vaincu.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Oiseau blanc, oiseau noir

    Oiseau blanc, oiseau noir

    Oiseau blanc pour chasser le noir !
    Oiseau noir pour chasser l’espoir !
    Oiseau clair qui fait l’égrenoir !
    Oiseau foncé de désespoir !

    Comme deux anges associés,
    L’oiseau déchu pour Lucifer,
    L’oiseau lumière dissocié,
    Dualité au bras de fer.

    Bel oiseau blanc, pour mes amours,
    Sombre oiseau noir, pour ma tristesse.
    Bel oiseau clair chantant l’humour,
    Sombre oiseau brun pour ma détresse.

    Brillant oiseau qui fait le Yin !
    Morne oiseau proclamant le Yang !
    Toi, mon enchanteur, toi mon djinn
    Et toi, l’effet du boomerang !

    Dualité qui m’interpelle !
    Moi, le prophète, ne suis-je pas
    Ange ou démon qui vous appelle
    À transgresser l’épiscopat ?

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La fée Rosexe

    La fée Rosexe

    Pour recouvrer sa belle voix,
    La belle n’a pas eu le choix.
    Elle s’en est ouverte à Dieu,
    Ce ne fut pas trop fastidieux !

    Comme une source qui tarit et qui se meurt au fond d’un puits,
    Sa belle voix s’est enfoncée dans les gorges de son palais.
    Une baguette de coudrier aurait-elle plus d’effet depuis
    Que le sort a été jeté, expédié à coup de balai ?

    Pas de chance encore une fois !
    Il faut chercher beaucoup plus loin !
    Comment résoudre, toutefois,
    Cette énigme aphone néanmoins.

    Elle a consulté médecins, spécialistes et orthophonistes.
    Elle a même passé des radios, un scanner et une IRM.
    Elle s’est fait examiner par des psychiatres saxophonistes,
    Tous lui ont admis, de concert, la profondeur de son problème.

    Sortons de ces sentiers battus !
    Il lui faut la magie des dieux !
    Quittons cette mine abattue
    Et remettons-nous en à Dieu !

    Dieu était parti en croisade, les saints l’avaient accompagné !
    Elle a même cherché Lucifer toute prête à lui signer un pacte !
    Alors, pleurant de désespoir, l’Olympe a-t-elle regagné,
    Se souvenant que pour le charme, Vénus a le meilleur impact.

    Laissons le langage de l’amour
    Débrouiller et lui délier
    Sa jolie voix en désamour
    Qui va trouver son alliée !

    « Ta jolie voix n’est pas éteinte ; elle est simplement descendue
    Dans tes organes les plus intimes, ceux qui sont liés aux mamours !
    Je vais t’apprendre à remuer tes petites lèvres fendues ;
    Ta vulve te servira de bouche, pour parler tu dois faire l’amour ! »

    Et vénus lui fit un baiser
    En caressant ses mamelons,
    Puis se mit doucement à fraiser
    Autour de son petit bouton.

    Sa voix se réveilla d’un coup plus mélodieuse, plus amoureuse !
    Elle eut tôt fait de prononcer tous les plus beaux textes d’amour !
    Vous ne pouvez imaginer une figure plus généreuse
    Que cette vulve volubile au timbre des plus beaux atours !

    Elle est devenue ventriloque
    Ou sexoloque pour être précis.
    Mais peu importe le soliloque,
    Sa voix renaît et c’est ainsi !

    Vêtue d’une robe légère pour ne pas étouffer les sons,
    Elle s’est même spécialisée dans la psychologie du cœur.
    Elle vous fixe droit dans les seins en dardant bien ses mamelons
    Et vous explique du bout des lèvres comment l’aimer en connaisseur.

    N’y voyez aucune impudeur,
    C’est une fée, n’oubliez pas !
    Et si ça choque votre pudeur
    Personnellement, je n’en vois pas !

    fin

  • Le puits aux souhaits

    Le puits aux souhaits

    Elle soulève sa robe, il en sort mille merveilles
    Tout ingénue à souhait, si vous savez demander
    Elle sait comment l’ouverture illumine de soleil
    Toutes les fleurs de la nature, vous n’avez qu’à demander !

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  • L’appel à la sirène

    L’appel à la sirène

    Aussitôt, tout le monde accourt !
    La belle sirène est en tête !
    Chacun veut lui porter secours !
    Quant à la belle, rien ne l’arrête !

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  • C’est décidé, je déménage

    C’est décidé, je déménage

    Aujourd’hui, c’est pour ce soir, c’est décidé, je déménage.
    Dès ce soir je vais enfin, dormir sous une belle étoile.
    Je vais commencer d’abord par installer mon ménage :
    Pour ma parure de lit, j’emprunterai une voile.

    Un oreiller plein d’oursins, c’est bon pour masser la tête !
    Un pyjama de filet, pour y mettre mon poisson.
    Une gentille sirène pour décider quelle arête
    De m’éveiller le matin pour manger à ma façon !

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  • L’arrêt autruche

    L’arrêt autruche

    Cinq minutes d’arrêt Mesdames et Messieurs !
    Car la pause de l’autruche est l’acquis syndical
    Que nous ont octroyé, mais à titre officieux,
    Les hommes politiques en avantage fiscal.

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  • Là où va l’éléphant – 3

    Là où va l’éléphant - 3

    Il arrive en tempête en déployant sa trompe
    Plus rien n’arrêtera le nettoyage en cours
    À grand coup de tornade et brandissant la trombe
    Le Léviathan passe, il n’y a aucun recours !

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  • À quoi pensent les chiens

    À quoi pensent les chiens

    Il regarde ses maîtres du haut de son perchoir
    Est-il libre ou esclave ? Mais il ne le sait pas !
    S’il a cassé sa chaîne on va le recevoir
    À grands coups de bâtons, le passer à tabac.

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  • Quand la lune me sourit

    Quand la lune me sourit

    Quand les belles-de-nuit s’ouvrent au crépuscule
    Quand les oiseaux de nuit courent leurs terrains de chasses
    Quand les heures sont bleues et vers la nuit bascule
    La lune me sourit, silencieuse et bouchasse.

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  • Le joueur de pluie

    Le joueur de pluie

    Quand je marche sous la pluie à l’abri du parapluie
    Je cherche toutes les touches pour faire un piano de pluie
    Je traverse sur les bandes et je fais Do Ré La Sol
    Et les gouttes m’éclaboussant rebondissent sur le sol.

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  • En route sur la voie rose

    En route sur la voie rose

    Aujourd’hui j’ai ouvert le ciel
    Les étoiles nous montrent le chemin
    Lâchons le superficiel
    Sur la voie rose, main dans la main.

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  • La fée songeuse (qui en a pris un coup !)

    La fée songeuse (qui en a pris un coup !)

    Ne supportant toujours pas le moindre petit vêtement,
    Elle vit sur une feuille géante de nénuphar.
    Puis, elle a laissé ses rêves la diriger vertement
    Au gré de sa destinée pour effacer son cafard.

    Elle a l’air si impudique, ouvrant son sexe à l’azur !
    Et portant comme un trophée sa poitrine prometteuse !
    Elle n’ose abandonner et d’offrir à la césure,
    Troquer pour queue de poisson ses deux fesses plantureuses !

    Mais la fée reste pantoise et, surtout, reste sans voix
    Et mes rimes maladroites n’ont pas donné de l’effet.
    Je crois que je vais l’aider si vous voguez de convoi
    Alors tous, concentrez-vous, j’en appelle à l’ÉCHO-FÉE !

    L’oracle m’a répondu de manière inattendue !
    Pour recouvrer une voix, il faut l’appel aux racines !
    Toutes ces âmes en réseau dont le fil est si tendu
    Qu’il propage les échos de la sainte médecine.

    Crois-en de toutes tes forces, retrouve dans tes mémoires
    Toutes tes âmes incarnées qui t’ont longtemps précédée.
    Elles sont toutes avec toi, gravées dans tous tes grimoires
    Et te rendent en cri de joie ce dont on t’a dépossédée !

    à suivre