Catégorie : 2025

  • Les couloirs du savoir

    Les couloirs du savoir

    Par les chemins de la racine au carré de l’hypoténuse
    Je me suis perdu PI que pendre au piège de l’irrationnel.
    Pas de quoi remplir la piscine où se baigne souvent ma muse
    Pour en sortir nue et m’apprendre les principes gravitationnels.

    Par les labyrinthes hébraïques, les algorithmes géométriques
    Et les couloirs mathématiques, j’ai cru retrouver mon chemin
    Mais les passages en mosaïques et les cours trigonométriques
    Avec escaliers thématiques m’ont fait rater mon examen.

    Mais comme les jours raccourcissent au fur et mesure de l’âge
    Qui double et triple mes problèmes tout en divisant mes pouvoirs,
    Je crains que les nuits m’obscurcissent lorsque je monte les étages
    Pour résoudre le dernier dilemme dont seule la mort peut m’émouvoir.

    Œuvre de Tobia Ravà.

  • La messagère à la rose

    La messagère à la rose

    Ce soir la Lune sera pleine et la messagère à la rose
    Assurera les vœux d’amour même s’ils ne durent pas toujours.
    En revanche pour toutes vos peines de cœur et vos pensées moroses,
    Elle appliquera son humour sur vos blessures de tous les jours.

    Mais à l’instar du petit prince qui garantissait vos désirs,
    La fille n’a pas l’obligation de réussir à vous guérir.
    Alors tant pis si vos cœurs grincent et continuent à se transir ;
    L’amour passe sans explication tout son temps à vous aguerrir.

    Or si vous êtes optimistes, ne baissez pas les bras trop vite ;
    Abandonnez toute méfiance et accueillez-la désormais.
    Mais si vous êtes du genre pessimiste, il y a peu de chances qu’elle évite
    De vous garder sa confiance et ne reviendra plus jamais.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux de le créditer.

  • Les voyages imaginaires organisés

    Les voyages imaginaires organisés

    Puisque j’ai étendu la carte des voyages imaginaires
    Je peux convier à présent tous les membres de la famille
    Pour leur apprendre où donc s’écarte le bon chemin originaire
    Vers les écueils omniprésents tapis dans l’ombre des ramilles.

    Pour bien vivre son aventure, il suffit de courir à point,
    D’abord sauter sur l’occasion et puis prendre le train en marche.
    Pour bien ménager sa monture dont le concours est un appoint,
    Il faut jouir de l’évasion procurée par cette démarche.

    Quelle démarche justement ? Celle de savoir organiser
    L’inattendu et l’imprévu qui vous guettent au bout du chemin.
    Et savoir aussi prestement tout changer, désorganiser
    Quand l’amour, à peine entrevu, sourit à qui lui tend la main.

    Et quand revient le temps des pluies, on replie toutes les boussoles ;
    Les cartes se font origamis pour abriter qui va trop vite.
    Tous blottis sous les parapluies, on rit, on s’aime, on se console ;
    Tous pliés, amis- ennemis, se déplient quand l’amour s’invite.

    Tableau de Rob Gonsalves.

  • La carte du tendre imaginaire

    La carte du tendre imaginaire

    Ma carte du tendre commence par l’abandon de ma raison
    Que je dépose devant la porte avant de la fermer à clef.
    Et puis débute une romance dans une cinquième saison
    Qui s’ouvre alors et me transporte sans que je n’aie à renâcler.

    Ici, les épines ont des roses et l’ombre fabrique des arbres ;
    Les chemins pavés de rivières coulent sous les ponts de demain.
    Malgré le ciel parfois morose qui m’oblige à rester de marbre,
    Je vois les montagnes de Bavière et leurs lacs à portée de main.

    Et celle qui me prend la main dans un moment d’inattention
    M’entraîne comme pour me noyer au double fond de l’océan.
    Une sirène à visage humain mais dont les seules intentions
    N’étaient que de m’apitoyer en m’embrassant dans le néant.

    Et quand j’en perds le sens des choses, ma muse rit sous ma chemise ;
    Les vers chatouillent Proserpine qui s’habille de mots légers.
    Lorsqu’elle sort de sa nymphose elle mûrit comme une cerise
    Que je rissole dans la cuisine mais avec du beurre allégé.

    Tableau de Josiah C. Hill-Meyer.

  • Reine d’un jour

    Reine d’un feu qui me dévore, qui brûle d’amour pour son roi ;
    Reine d’une eau qui désaltère et calme la soif du vainqueur ;
    Reine de l’air qui revigore, qui rejoint les vents et qui croît ;
    Reine de roches et de terre, qui nourrissent l’âme et le cœur.

    Reine des flammes de l’amour qui brûlent mais sans consumer ;
    Reine des vagues de tendresse et des caresses essentielles ;
    Reine des jolis vents d’humour qui tremblent et partent en fumée ;
    Reine des montagnes qui dressent leurs sommets pointés vers le ciel.

    Reine des rayons de soleil qui féconderont un enfant ;
    Reine de la moiteur des pluies suaves, sensuelles et charnelles ;
    Reine du souffle qui balaye et siffle son air triomphant ;
    Reine de grottes de la nuit éphémère autant qu’éternelle.

    Tableau de Batjargal Tseyentsogzol sur https:www.catherinelarosepoesiaearte.com201712batjargal-tseyentsogzol.html?m=1 .

  • Reines d’atours

    Image galerie
    Image galerie
    Image galerie
    Image galerie

    Reine de feu, reine de terre, reine d’eau et reine de l’air,
    Chaque reine est complémentaire et de caractère différent.
    Selon son règne élémentaire et son royaume titulaire,
    Elle se montrera volontaire et réglera ses différends.

    La Reine de trèfle est terre-à-terre et c’est là son moindre défaut ;
    La Reine de cœur trop émotive mais chacune sait ce que ça vaut ;
    La Reine de pique autoritaire mais posée juste ce qu’il faut ;
    La Reine de carreau créative mais trop timide, plus qu’il n’en faut.

    Reine de feu, reine solaire, reine de l’aurore opportune ;
    Reine de terre, reine misère, reine paysanne et des champs ;
    Reine de l’onde, reine lunaire, reine des phases de la Lune ;
    Reine des vents dans le désert, reine dans le soleil couchant.

    Lui, n’était qu’un atout hors-jeu qui ne suivait aucune règle ;
    Il est tombé sur un chasseur de primes réclamant l’octroi
    Mais il était fort courageux et doté de la force d’un aigle ;
    Elles étaient quatre reines sœurs toutes amoureuses d’un même roi.

    Images trouvées sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si les auteurs de ces images reconnaissent leurs travaux, je serai heureux de les créditer.

  • Medusa Hypermedia

    Medusa Hypermedia

    Medusa Hypermedia est la coqueluche du monde ;
    Elle a juste troqué ses serpents par des désirs plus efficaces.
    Fausses infos dans l’immédiat, puis addictions des plus immondes
    Qu’elle sème dans tous les arpents du pays les moins perspicaces.

    Des hommes politiques véreux en guise de serpent à sonnettes ;
    Des voyages autour de la Terre pour les gens qui volent en avion
    Avec des imbéciles heureux ravis d’écouter les sornettes
    Que la télé leur déblatère bien que nous les désavouions.

    Beaucoup de fils de téléphone bien qu’en principe ils soient sans fil
    Mais c’est pour mieux vous attacher et vous priver de liberté.
    Un seul regard vous rend aphone dans les salles d’attentes et les files ;
    Si l’on se parle c’est pour s’fâcher de tous les lanceurs alertés.

    Sous son réseau tentaculaire, Medusa charme et paralyse ;
    Les cœurs s’y perdent volontaires, les corps s’y loguent et se maîtrisent.
    Dans l’hypermonde spectaculaire, on pèche à force d’analyses ;
    L’écran conforte les solitaires dont le cœur de « like » s’électrise.

    Tableau d’Ilène Meyer sur https:lcart4.narod.ruimagefantasyilene_meyer1.htm .

  • Pour vivre heureux vivons cachés

    Pour vivre heureux vivons cachés

    Gabegie dans les hôpitaux et, de plus, dans tous les pays
    Les maladies nosocomiales gagnent du terrain dans les chambres !
    Infections presto-subito, pneumonies pour gens ébahis
    Finalement les patients chialent et se planquent de tous leurs membres.

    Les campagnes de vaccination saisonnière contre la grippe
    Pourraient bien être obligatoires pour tout le personnel soignant
    Par crainte d’une transmission du virus furtif qui s’agrippe
    Sur les patients aléatoires euthanasiés en les saignant.

    Quant u harcèlement sexuel, il paraît que les médecins
    Porteraient des propos obscènes ainsi que des attouchements.
    Accompagnés de gestuels confondant les saints et les seins.
    Personnellement, je quitte la scène au moindre signe d’attroupement !

    Les fous s’en sortent bien, ma foi, soignés en toute sinécure ;
    Heureux les Alzheimer flemmards qui n’ont plus à s’casser la tête !
    Tandis qu’au-dehors, sous la loi, on crève en silence insécure
    On s’dit qu’il vaut mieux un plumard sans être traité comme une bête.

    Illustration par Miroslav Bartak.

  • La sirène tigrée

    La sirène tigrée

    C’est au fil de l’eau qu’Irénée dite la « sirène tigresse »
    S’en va à la chasse aux touristes dans les eaux claires du lagon
    Près du Club Méditerranée où elle flaire et puis agresse
    Nageurs, baleines et secouristes, bref tout ce qui lui paraît bon.

    Les gentils organisateurs se réunissent en décidant
    Que ça ne pouvait plus durer et c’est mauvais pour le commerce.
    Donc un évangélisateur jeté à son corps défendant
    Au nom de Jésus, va endurer l’amour divin sans controverse.

    Le jeu dut plaire à la sirène qui exigea tous les dimanches
    De perdurer ainsi la messe avec des curés pas trop maigres
    Pour une digestion sereine et une sieste qui s’épanche
    Aux tréfonds avec la promesse d’un paradis plutôt allègre.

    On dit qu’un jour, las de ses jeux, Dieu voulut la rendre plus sage
    Car tous les anges en pâmoison réclamaient ses baisers félins.
    Mais la belle, d’un rire joyeux, refusa cet odieux dressage
    Car toutes ses rayures à foison étaient d’un petit goût salin.

    Tableau de Kelly Keane.

  • La sirène girafe

    La sirène girafe

    Phénomène rare sur les côtes bordées de plages de sable blanc
    Que montre la sirène girafe entre les récifs coralliens
    Qui est aux marins la mascotte avec ses reflets bruns troublants
    Si dangereux quand elle dégrafe son soutien-gorge somalien.

    Car ses pointes de mamelons dardent un regard hypnotique.
    Eh oui, ce n’est pas de sa voix qu’elle charme les marins d’Afrique
    Mais par aréoles aux tétons acérés aux bouts érotiques
    Qui crèvent les yeux à la fois et le cœur des hommes hystériques.

    On dit que les femmes-cougars y viennent y faire croisière
    Accompagnées des guignolos qui auraient dépassé leurs temps.
    Aussitôt elles préviennent leurs gars de bien ajuster leurs visières
    Et en deux coups de pédalos, chacune y trouve son content.

    Sous la surface elle s’élance, mirage aux mailles de soleil,
    Les mâts se penchent, les voiles ploient, l’océan s’enroule à sa taille.
    Et dans le bleu, sa nonchalance fait frissonner l’eau sans pareil ;
    On ne sait plus qui s’y emploie… mer ou désir qui la travaille…

    Tableau d’Antoine Renault sur https:www.amusingplanet.com201312ocean-paintings-by-antoine-renault.html .

  • La sirène tigrée

    La sirène tigrée

    C’est au fil de l’eau qu’Irénée dite la « sirène tigresse »
    S’en va à la chasse aux touristes dans les eaux claires du lagon
    Près du Club Méditerranée où elle flaire et puis agresse
    Nageurs, baleines et secouristes, bref tout ce qui lui paraît bon.

    Les gentils organisateurs se réunissent en décidant
    Que ça ne pouvait plus durer et c’est mauvais pour le commerce.
    Donc un évangélisateur jeté à son corps défendant
    Au nom de Jésus, va endurer l’amour divin sans controverse.

    Le jeu dut plaire à la sirène qui exigea tous les dimanches
    De perdurer ainsi la messe avec des curés pas trop maigres
    Pour une digestion sereine et une sieste qui s’épanche
    Aux tréfonds avec la promesse d’un paradis plutôt allègre.

    On dit qu’un jour, las de ses jeux, Dieu voulut la rendre plus sage
    Car tous les anges en pâmoison réclamaient ses baisers félins.
    Mais la belle, d’un rire joyeux, refusa cet odieux dressage
    Car toutes ses rayures à foison étaient d’un petit goût salin.

    Tableau de Kelly Keane.

  • La sirène girafe

    La sirène girafe

    Phénomène rare sur les côtes bordées de plages de sable blanc
    Que montre la sirène girafe entre les récifs coralliens
    Qui est aux marins la mascotte avec ses reflets bruns troublants
    Si dangereux quand elle dégrafe son soutien-gorge somalien.

    Car ses pointes de mamelons dardent un regard hypnotique.
    Eh oui, ce n’est pas de sa voix qu’elle charme les marins d’Afrique
    Mais par aréoles aux tétons acérés aux bouts érotiques
    Qui crèvent les yeux à la fois et le cœur des hommes hystériques.

    On dit que les femmes-cougars y viennent y faire croisière
    Accompagnées des guignolos qui auraient dépassé leurs temps.
    Aussitôt elles préviennent leurs gars de bien ajuster leurs visières
    Et en deux coups de pédalos, chacune y trouve son content.

    Sous la surface elle s’élance, mirage aux mailles de soleil,
    Les mâts se penchent, les voiles ploient, l’océan s’enroule à sa taille.
    Et dans le bleu, sa nonchalance fait frissonner l’eau sans pareil ;
    On ne sait plus qui s’y emploie… mer ou désir qui la travaille…

    Tableau d’Antoine Renault sur https:www.amusingplanet.com201312ocean-paintings-by-antoine-renault.html .

  • La première impression à chaud

    La première impression à chaud

    La première impression à froid, n’atteint jamais que le mental ;
    La première impression à chaud, touche le cœur sentimental.
    L’esprit ne croit que ce qu’il voit et structure par sa connaissance ;
    Le cœur va plus loin et perçoit toute l’histoire et son essence.

    L’esprit aime déshabiller la femme pour réclamer le corps ;
    Le cœur préfère éparpiller tous ses regards les plus accorts.
    Quand l’un choisit de dominer celle dont il croit admirer l’âme,
    L’autre connaît l’innominé pouvoir du charme à double-lame.

    C’est pourquoi je coupe l’esprit, je lui refuse les images
    Et c’est le cœur qui s’approprie leur éclat pour leur rendre hommage.
    Si mes poèmes paraissent étranges, nimbés d’une aura sarcastique,
    Ce n’est que le cœur qui dérange la raison plutôt scolastique.

    Quand l’esprit s’éteint dans la chair, le cœur rallume la mémoire ;
    Il quête, auprès de l’être cher, l’ouverture de son territoire.
    Et dans ce pacte incandescent où la raison reprend les armes,
    Naît un désir évanescent qui laisse à son cœur une larme.

    Tableau de Clavel sur Deviantart.

  • Ma fille est un taureau

    Ma fille est un taureau

    Elle n’est pas née taureau, elle lui a pris sa force
    Comme Europe l’a fait pour fuir Zeus le satyre.
    Tenez-vous à carreau car elle est une entorse
    Aux phallocrates défaits par ce qui les attire.

    Elle est d’une beauté qui fait fendre les cœurs
    Et les mâles arrogants briguent de la dompter.
    Quelle charibotée de prétendus vainqueurs
    Qui n’ont d’extravagant qu’un orgueil remonté !

    Ma fille a plus de vies que les chats immortels ;
    Elle sait rebondir là où d’autres abandonnent.
    La clef de sa survie, c’est son pianocktail
    Qui sait approfondir l’ivresse d’une dragonne.

    Elle sait que sous la peau, les orages sommeillent,
    Que l’amour n’est jamais qu’un duel déguisé.
    Mais quand le vent s’incline et qu’un ciel l’ensoleille,
    Tout son monde est soumis à son cœur aiguisé.

    Tableau de Roger Haus.

  • La première impression à chaud

    La première impression à chaud

    La première impression à froid, n’atteint jamais que le mental ;
    La première impression à chaud, touche le cœur sentimental.
    L’esprit ne croit que ce qu’il voit et structure par sa connaissance ;
    Le cœur va plus loin et perçoit toute l’histoire et son essence.

    L’esprit aime déshabiller la femme pour extraire le corps ;
    Le cœur préfère éparpiller tous ses regards les plus accorts.
    Quand l’un choisit de dominer celle dont il croit admirer l’âme,
    L’autre connaît l’innominé pouvoir du charme à double-lame.

    C’est pourquoi je coupe l’esprit, je lui refuse les images
    Et c’est le cœur qui s’approprie leur éclat pour leur rendre hommage.
    Si mes poèmes paraissent étranges, nimbés d’une aura sarcastique,
    Ce n’est que le cœur qui dérange la raison plutôt scolastique.

    Quand l’esprit s’éteint dans la chair, le cœur rallume la mémoire ;
    Il quête, auprès de l’être cher, l’ouverture de son territoire.
    Et dans ce pacte incandescent où la raison reprend les armes,
    Naît un désir évanescent qui laisse à son cœur une larme.

    Tableau de Clavel sur Deviantart.

  • Ma fille est un taureau

    Ma fille est un taureau

    Elle n’est pas née taureau, elle lui a pris sa force
    Comme Europe l’a fait pour fuir Zeus le satyre.
    Tenez-vous à carreau car elle est une entorse
    Aux phallocrates défaits par ce qui les attire.

    Elle est d’une beauté qui fait fendre les cœurs
    Et les mâles arrogants briguent de la dompter.
    Quelle charibotée de prétendus vainqueurs
    Qui n’ont d’extravagant qu’un orgueil remonté !

    Ma fille a plus de vies que les chats immortels ;
    Elle sait rebondir là où d’autres abandonnent.
    La clef de sa survie, c’est son pianocktail
    Qui sait approfondir l’ivresse d’une dragonne.

    Elle sait que sous la peau, les orages sommeillent,
    Que l’amour n’est jamais qu’un duel déguisé.
    Mais quand le vent s’incline et qu’un ciel l’ensoleille,
    Tout son monde est soumis à son cœur aiguisé.

    Tableau de Roger Haus.

  • Rendez-vous en rouge

    Rendez-vous en rouge

    Cette nuit, le rouge domine et sera maître de soirée
    Pour ancrer la femme à la Terre et l’homme à ses septièmes cieux.
    Ce soir fusion de dopamine quand la robe au tissu moiré
    Tombera d’un geste volontaire envers un amant audacieux.

    Sans doute gardera-t-elle encore son chapeau et ses hauts-talons
    Pour jouer aux jeux de l’amour où le rouge sera de rigueur.
    Elle goûtera le strip-tease hardcore de l’homme ôtant son pantalon
    Et puis son caleçon glamour révélant sa rouge vigueur.

    Quand ils auront dans chaque pièce exécuté le rituel
    Du kamasutra empourpré du départ jusqu’au terminus,
    Quand ils auront par hardiesse goûté l’amour spirituel,
    Ils auront connu au plus près le septième ciel de Vénus.

    Quand l’aube au rideau de velours allumera ses feux discrets,
    Elle verra deux âmes enlacées s’endormir dans le clair-obscur.
    Témoin d’un pacte sans détour entre la chair et ses secrets,
    Le rouge toujours pas effacé jouira de l’effet qu’il procure.

    Tableau de Clavel sur Deviantart.

  • Danse du temple de l’âme

    Danse cosmique ou tellurique, la danse serait universelle
    Et Dieu, lui-même, aurait dansé durant la création du monde
    Suivant la gamme mercurique, notes de feu qui ensorcellent,
    Jusqu’au point d’orgue cadencé par un Pluton qui vagabonde.

    Gaïa, la danseuse solaire, danseuse étoile renommée,
    Mena le ballet des planètes dans des orbites elliptiques.
    Bravant le feu de la colère de jeunes premiers à point nommé ;
    Un Soleil garni de paillettes ainsi qu’une Lune écliptique.

    Au deuxième acte, on danse à Terre entrainés par une comète
    Brandie par un grand chef d’orchestre, Lucifer l’ange de lumière.
    Gaïa, toujours fière et altière, danse guidée par des flammettes
    Qui deviennent alors plus terrestres, plus denses, plus matière première.

    Gaïa se courbe, Gaïa accouche et sa première fille paraît,
    Puis tout un peuple sort du ventre et tous se mettent à danser.
    Et quand le spectacle débouche sur le final qui transparaît,
    On applaudit la femme au centre et l’homme en est récompensé.

    Illustrations de Fidus.

  • Rendez-vous en rouge

    Rendez-vous en rouge

    Cette nuit, le rouge domine et sera maître de soirée
    Pour ancrer la femme à la Terre et l’homme à ses septièmes cieux.
    Ce soir fusion de dopamine quand la robe au tissu moiré
    Tombera d’un geste volontaire envers un amant audacieux.

    Sans doute gardera-t-elle encore son chapeau et ses hauts-talons
    Pour jouer aux jeux de l’amour où le rouge sera de rigueur.
    Elle goûtera le strip-tease hardcore de l’homme ôtant son pantalon
    Et puis son caleçon glamour révélant sa rouge vigueur.

    Quand ils auront dans chaque pièce exécuté le rituel
    Du kamasutra empourpré du départ jusqu’au terminus,
    Quand ils auront par hardiesse goûté l’amour spirituel,
    Ils auront connu au plus près le septième ciel de Vénus.

    Quand l’aube au rideau de velours allumera ses feux discrets,
    Elle verra deux âmes enlacées s’endormir dans le clair-obscur.
    Témoin d’un pacte sans détour entre la chair et ses secrets,
    Le rouge toujours pas effacé jouira de l’effet qu’il procure.

    Tableau de Clavel sur Deviantart.

  • Danse du temple de l’âme

    Danse cosmique ou tellurique, la danse serait universelle
    Et Dieu, lui-même, aurait dansé durant la création du monde
    Suivant la gamme mercurique, notes de feu qui ensorcellent,
    Jusqu’au point d’orgue cadencé par un Pluton qui vagabonde.

    Gaïa, la danseuse solaire, danseuse étoile renommée,
    Mena le ballet des planètes dans des orbites elliptiques.
    Bravant le feu de la colère de jeunes premiers à point nommé ;
    Un Soleil garni de paillettes ainsi qu’une Lune écliptique.

    Au deuxième acte, on danse à Terre entrainés par une comète
    Brandie par un grand chef d’orchestre, Lucifer l’ange de lumière.
    Gaïa, toujours fière et altière, danse guidée par des flammettes
    Qui deviennent alors plus terrestres, plus denses, plus matière première.

    Gaïa se courbe, Gaïa accouche et sa première fille paraît,
    Puis tout un peuple sort du ventre et tous se mettent à danser.
    Et quand le spectacle débouche sur le final qui transparaît,
    On applaudit la femme au centre et l’homme en est récompensé.

    Illustrations de Fidus.

  • Dernière étape

    Dernière étape

    Dernière étape avant l’offrande du sexe offert en récompense
    D’une traversée laborieuse au cours de la carte du tendre.
    Avec les menaces les plus grandes d’échouer malgré les dépenses
    Et les gageüres victorieuses auxquelles il a fallu prétendre.

    Mais tout ça n’est que théorie, l’amour n’est pas mathématique
    Et même en gagnant chaque étape la femme ne s’avoue pas vaincue.
    Alors comment a priori ai-je atteint cette emblématique
    Passage à l’acte qui m’échappe ? J’en reste encore sur le cul !

    « Mon pauvre ami qui te croit fort pour avoir remporté mon cœur,
    Sache que j’ai misé sur toi dès le départ par mes requêtes.
    Je t’ai fait faire mille efforts, défié pour te rendre vainqueur,
    Manipulé comme il se doit afin que tu sois ma conquête ! »

    Tableau de Marcin Mikołajczak.

  • L’ombre du souvenir

    L’ombre du souvenir

    Si l’âme-sœur n’est qu’un mirage, le souvenir résiduel
    Que je conserve en ma mémoire n’est qu’un leurre de projection.
    Pourtant j’aperçois son image sur mes chemins individuels
    Une fois passée l’écumoire de l’oubli et ses défections.

    Trous de mémoire consécutifs à un moment d’inattention
    Dégradent son portrait-robot établi à l’adolescence.
    Et mes fantasmes substitutifs ont aidé à la propension
    Du visage qui serait trop beau pour être vraie évanescence.

    Sans doute est-il codifié sur le chromosome masculin
    Et se transmet de père en fils – ce qui ne manquerait pas d’humour.
    Je ne peux le modifier, il est intact et cristallin
    Comme le feu du sacrifice d’une vestale de l’amour.

    Quand s’effacera son visage sur l’écran noir de mes saisons,
    J’en garderai l’ombre furtive au fond des pixels de ma chair.
    Car l’onde, même en son naufrage, éclaire encor ma déraison
    D’une flamme discrète, presque naïve, qui fait croire aux amours dans l’air.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux de le créditer.

  • Dernière étape

    Dernière étape

    Dernière étape avant l’offrande du sexe offert en récompense
    D’une traversée laborieuse au cours de la carte du tendre.
    Avec les menaces les plus grandes d’échouer malgré les dépenses
    Et les gageüres victorieuses auxquelles il a fallu prétendre.

    Mais tout ça n’est que théorie, l’amour n’est pas mathématique
    Et même en gagnant chaque étape la femme ne s’avoue pas vaincue.
    Alors comment a priori ai-je atteint cette emblématique
    Passage à l’acte qui m’échappe ? J’en reste encore sur le cul !

    « Mon pauvre ami qui te croit fort pour avoir remporté mon cœur,
    Sache que j’ai misé sur toi dès le départ par mes requêtes.
    Je t’ai fait faire mille efforts, défié pour te rendre vainqueur,
    Manipulé comme il se doit afin que tu sois ma conquête ! »

    Tableau de Marcin Mikołajczak.

  • L’ombre du souvenir

    L’ombre du souvenir

    Si l’âme-sœur n’est qu’un mirage, le souvenir résiduel
    Que je conserve en ma mémoire n’est qu’un leurre de projection.
    Pourtant j’aperçois son image sur mes chemins individuels
    Une fois passée l’écumoire de l’oubli et ses défections.

    Trous de mémoire consécutifs à un moment d’inattention
    Dégradent son portrait-robot établi à l’adolescence.
    Et mes fantasmes substitutifs ont aidé à la propension
    Du visage qui serait trop beau pour être vraie évanescence.

    Sans doute est-il codifié sur le chromosome masculin
    Et se transmet de père en fils – ce qui ne manquerait pas d’humour.
    Je ne peux le modifier, il est intact et cristallin
    Comme le feu du sacrifice d’une vestale de l’amour.

    Quand s’effacera son visage sur l’écran noir de mes saisons,
    J’en garderai l’ombre furtive au fond des pixels de ma chair.
    Car l’onde, même en son naufrage, éclaire encor ma déraison
    D’une flamme discrète, presque naïve, qui fait croire aux amours dans l’air.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux de le créditer.

  • Strip-tease au parc

    Strip-tease au parc

    Sans doute l’effet de canicule ou d’un virus venu d’ailleurs ;
    Un moustique gris des tropiques, une guêpe de l’équateur
    Qui annihile le ridicule, qui ignore tous les gens railleurs
    Qui pourraient trouver atypique de sortir nu sous la chaleur.

    J’imagine une mouche libertine qui pique, là où elle se hasarde,
    Les hommes autant que les femmes qui deviennent cinglés sous l’étuve !
    Je vois la gente féminine se débarrasser de ses hardes,
    Chose qui n’est pas plus infâme que transpirer au pédiluve.

    Le soleil tape sur la tête et je vois des femmes nues partout ;
    Le corps plongé sous les ombrages mendiant pour un peu de fraîcheur.
    Qu’un jour la science commette un germe pourvu d’un tel atout
    Qui se répande sans ambages parmi les femmes des pécheurs !

    Et les papas, rouge-écrevisses, font mine de lire un vieux journal
    Mais leurs lunettes polissonnes sont des jumelles de hasard.
    Les enfants rient, les chiens complices nous font un chahut infernal,
    Tandis qu’un maire, venu d’Essonnes, cherche à arrêter le bazar !

    Illustration de Robert Edward McGinnis.

  • Strip-tease au parc

    Strip-tease au parc

    Sans doute l’effet de canicule ou d’un virus venu d’ailleurs ;
    Un moustique gris des tropiques, une guêpe de l’équateur
    Qui annihile le ridicule, qui ignore tous les gens railleurs
    Qui pourraient trouver atypique de sortir nu sous la chaleur.

    J’imagine une mouche libertine qui pique, là où elle se hasarde,
    Les hommes autant que les femmes qui deviennent cinglés sous l’étuve !
    Je vois la gente féminine se débarrasser de ses hardes,
    Chose qui n’est pas plus infâme que transpirer au pédiluve.

    Le soleil tape sur la tête et je vois des femmes nues partout ;
    Le corps plongé sous les ombrages mendiant pour un peu de fraîcheur.
    Qu’un jour la science commette un germe pourvu d’un tel atout
    Qui se répande sans ambages parmi les femmes des pécheurs !

    Et les papas, rouge-écrevisses, font mine de lire un vieux journal
    Mais leurs lunettes polissonnes sont des jumelles de hasard.
    Les enfants rient, les chiens complices nous font un chahut infernal,
    Tandis qu’un maire, venu d’Essonnes, cherche à arrêter le bazar !

    Illustration de Robert Edward McGinnis.

  • Couple solaire

    Couple solaire

    Sans doute l’énergie sexuelle a changé le cours de la vie ;
    La primitive étant l’étape nécessaire pour évoluer.
    Chaque caresse sensuelle qui nous honore et nous ravit
    Permet au cœur qu’il se rattrape sur l’amour à évaluer.

    Car ce sont bien deux entités et non pas présence et absence
    Comme obscurité & lumière, nuit & jour, froid & chaleur.
    C’est une double identité d’un Dieu à la double prégnance ;
    Masculine pour la première et féminine pour sa valeur.

    Rassemblez-vous pour l’avenir et l’avenir sera radieux ;
    La haine fuit vers le néant, l’amour envahit tout l’espace.
    Sinon craignons de devenir aussi misérables qu’odieux
    Avec un univers béant qui cesse sans laisser de trace.

    Tableau d’Ivan Pokidyshev.

  • Couple solaire

    Couple solaire

    Sans doute l’énergie sexuelle a changé le cours de la vie ;
    La primitive étant l’étape nécessaire pour évoluer.
    Chaque caresse sensuelle qui nous honore et nous ravit
    Permet au cœur qu’il se rattrape sur l’amour à évaluer.

    Car ce sont bien deux entités et non pas présence et absence
    Comme obscurité & lumière, nuit & jour, froid & chaleur.
    C’est une double identité d’un Dieu à la double prégnance ;
    Masculine pour la première et féminine pour sa valeur.

    Rassemblez-vous pour l’avenir et l’avenir sera radieux ;
    La haine fuit vers le néant, l’amour envahit tout l’espace.
    Sinon craignons de devenir aussi misérables qu’odieux
    Avec un univers béant qui cesse sans laisser de trace.

    Tableau d’Ivan Pokidyshev.

  • Fééries psychédéliques – 2

    Entre Loreleï et Laureline, l’une du Rhin, l’autre Suriname,
    Mon cœur n’a pas pu se résoudre à l’une ou l’autre jalouser.
    D’une poussée d’adrénaline, je suis devenu polygame,
    Leur ai demandé de m’absoudre et de conjointement m’épouser.

    Ainsi fut fait dans le royaume des fééries psychédéliques
    Où l’amour est illimité et les cœurs interconnectés.
    Il semble même que le génome en devienne ainsi babélique
    Et fasse de l’humanité la nouvelle race collectée.

    Je ne crains pas d’être hors-la-loi car dans les royaumes du rêve,
    L’identité est contrôlée par des anges eux-mêmes déchus.
    Lucifer, saint de bon aloi, m’a conseillé de faire grève
    Si mes lecteurs inconsolés ne lisent plus mes vers échus.

    Sous les néons des galaxies, leurs corps fondus en hologrammes
    En ont créé mille parodies que l’univers n’a pu compter.
    Et moi, poète en frénésie, je sème encor leurs pentagrammes
    Sur l’écran bleu des paradis qu’aucun mortel n’a fréquentés.

    Tableau de Kelly McKernan sur https:www.kellymckernan.com .

  • Carnet de voyage à la dérive – 2

    Carnet de voyage à la dérive

    Elle m’avait proposé son lit et j’avais sitôt pris le large
    Afin de ne plus m’embarquer dans des histoires invraisemblables.
    Mais elle, dans un coup de folie, a éperonné quelques barges
    Pour se lancer, voiles arquées, à ma poursuite, inébranlable.

    Comme elle me gagnait de vitesse, je fus bientôt arraisonné
    Par une pirate authentique doublée d’une voix de sirène.
    Sans autre forme de politesse, je fus alors sélectionné
    Pour une idylle romantique, entièrement soumis à ma reine.

    Comme Ulysse, une année entière, sous la férule de Circé,
    Je pris une année sabbatique aux nuits de trente-six étoiles.
    Mais j’ai donné à ma geôlière toutes mes nuits sans m’éclipser
    Sauf la dernière, lunatique, celle où j’ai pu mettre les voiles.

    Tableau d’Arnaud Martin sur https:martinarnaud.frcartes-nautiques .

  • Fééries psychédéliques – 1

    Image galerie
    Image galerie
    Image galerie

    Carnets de mes voyages astraux aux images psychédéliques,
    La vraie beauté des souvenirs reste pourtant imperceptible.
    Car dans ces mondes ancestraux, la physique est métaphysique
    Et les couleurs de l’avenir sont aujourd’hui indescriptibles.

    Toutes les déesses rencontrées m’ont laissé l’empreinte du cœur
    Mais leurs images se dissolvent pareilles aux rêves du matin.
    Rien ne saurait le démontrer hormis les traces de marqueur
    Qui brouillent autant qu’ils résolvent leurs paraphes gréco-latins.

    La quatrième dimension reste difficile à résoudre
    Notamment la couleur du cœur des étoiles en gestation.
    Mais avec un peu d’attention, je vous donne du grain à moudre
    Par ces photos prises du chœur des anges en pleines prestations.

    Tableaux de Kelly McKernan sur https:www.kellymckernan.com .

  • Carnets de voyage à la dérive – 1

    Image galerie
    Image galerie
    Image galerie

    Voyageur, j’ai quitté le port comme on quitte une femme aimée
    Sans un bruit mais le cœur empreint d’une amarre qu’il fallait larguer.
    Le phare s’est mis au rapport comme le faisait Ptolémée
    Lorsqu’il partait avec entrain sans peur de se faire narguer.

    J’ai dormi plusieurs nuits sans Lune dans l’attente d’une île avenante
    Là où le silence est plus dense que l’écume de l’océan.
    Bientôt une terre opportune m’a tendu sa main prévenante
    Et j’ai vu dans le ciel intense l’envie d’y poser mon séant.

    Et puis d’un rocher solitaire couronné d’arbres comme un roi,
    J’ai vu croiser la voile blanche d’une navigatrice inconnue.
    Elle m’a crié d’aller à terre en pénétrant l’étroit détroit…
    Je suis, de peur que je ne flanche, parti comme j’étais venu !

    Tableaux de Brenda Schwartz-Yeager sur https:www.marineartist.comcollectionslimited-edition-prints .

  • La compassion en wifi

    La compassion en wifi

    La compassion par internet et le dialogue par les réseaux
    Sont devenus monnaie courante dans notre monde évolutif.
    L’amour autour de la planète de l’air, de la terre et des eaux
    S’est répandu comme une offrande sur nos Natels involutifs.

    Pourtant personne ne se parle, chacun le nez sur son écran ;
    Les parents délaissent les enfants, les maîtres délaissent leurs chiens.
    Les souverains, même le Roi Charles et ses héritiers sont à cran ;
    Seul le silence est triomphant dans nos organes pharyngiens.

    La compassion, souvenez-vous, la capacité d’écouter
    Et se mettre à la place des autres a pris tout un autre chemin.
    Ça consiste, je vous l’avoue, à prendre ce qui a coûté
    La vie à celui qui se vautre dans l’égoïsme sans lendemain.

    Mais la compassion en Wi-Fi, sans chair, sans regard chimérique,
    N’est qu’une onde tout encrassée qui fait semblant d’aimer nos plaies.
    Il faudra bien que soit franchi l’esprit du monde numérique,
    Pour réapprendre à s’embrasser sans mot-de-passe, s’il vous plaît !

    Tableau de Tadeo Zavaleta De La Barra.

  • L’œil du cœur

    L’œil du cœur

    L’œil du cœur, à ses couleurs que la raison n’aura jamais,
    M’observe de toutes les douleurs du monde qui est désormais
    Une démonstration de force qui ne sert qu’à nous effrayer
    Mais dès qu’on en gratte l’écorce, la chronique en est défrayée.

    Mais l’œil du cœur n’y voit que leurres et que miroir aux alouettes ;
    Tout ça pour cacher les valeurs afin qu’au contraire l’on souhaite
    Fuir toutes misères du monde en gardant la tête baissée
    Et laisser le côté immonde du quotidien nous dépasser.

    Or l’œil du cœur est intuitif à condition de l’aiguiser
    Tous les jours à être sensitif envers les faits aseptisés
    Et ceux qui sont contrindiqués pour maintenir un peuple à cran
    Et l’empêcher de paniquer en l’addictant sur ses écrans.

    Et l’œil du cœur, sous la tempête, rit du pouvoir comme sa croix ;
    Il voit les âmes qu’on maltraite chercher à faire feu de tout bois.
    Alors son iris s’affermit crachant sa peur à plein rayons
    Et, sur les murs de l’infamie, il peint l’espoir à pleins crayons.

    Tableau de Branko Janzekovic.

  • La sirène Ninja – 2

    La sirène Ninja - 2

    À quoi rêvent les petites filles modernes qui s’endorment le soir ?
    Certainement pas à survoler les villes en tortues volantes…
    Pourtant il est des escadrilles qui leur permettent de s’asseoir
    Afin d’espérer convoler comme des princesses indolentes.

    On dit que les princes charmants parcourent à dos d’hippocampes
    Le pays en quête d’épouses pour assurer leurs descendances.
    D’où ces petits vœux désarmants de la part des filles qui campent
    Des prétentions que leur jalousent les sirènes en décadence.

    Et quand la nuit ferme les portes du royaume en lévitation,
    Les tortues rentrent au bercail sous la lune phosphorescente.
    Les filles, en pleines cohortes, guettent encore la transmutation
    D’un simple songe en éventail et les écailles fluorescentes.

    Mais au matin, tout se dissout dans le brouillard des girouettes ;
    Ne restent que des carapaces, voguant au-dessus des palais.
    Les princes ont perdu tous leurs sous à poursuivre les silhouettes ;
    Souvenirs d’un conte fugace qui s’en va d’un coup de balai.

    Tableau de Victor Molev sur https:viola.bzvictor-molev-portraits-puzzlepainting-by-russian-artist-victor-molev-3 .

  • La sirène Ninja – 1

    La sirène Ninja - 1

    Après toutes les mutations, suite aux centrales nucléaires,
    Qui ont irradié l’océan de rayons alpha-oméga,
    Nous noterons l’apparition sur nos rivages balnéaires
    De sirènes hybridées séant à cru sur carets renégats.

    Escortés de poissons pilotes de l’escadrille des requins,
    Elles patrouillent à la recherche d’autres formes de femmes mutantes.
    Débardeur et jupe-culotte par rapport aux américains
    Qui les confondent avec les perches pêchées lors des marées montantes.

    Quant aux tortues qui n’ont pas tort, mais en service commandé,
    On dit qu’elles auraient profité des tsunamis à volonté
    Déclenchés par Odin et Thor lors des batailles quémandées
    Suite aux inscriptions graffitées par des yakusas effrontés.

    Et quand s’achève la marée, sur l’écran bleu des océans,
    Elles dansent, cyber-sirènes, aux sons des courants sous-marins.
    Leurs chants ont vite démarré par des ultrasons bienséants
    Afin de prévenir leur reine avec les requins pèlerins.

    Tableau de Justin Gerard.

  • À reculons

    À reculons

    Lorsqu’elle monte à reculons en dandinant son corps de rêve,
    Je sais qu’ainsi nous basculons dans une nuit d’amour sans trêve.
    Elle joue son corps comme un appeau qui imite le cri de l’envie
    J’en ai les nerfs à fleur de peau comme s’il en allait de ma vie.

    Louchant ainsi des mamelons, elle me donne le vertige
    J’en perds chemise et pantalon qui ne sont plus que des vestiges.
    Le reste, comme hypnotisé, disséminé dans l’escalier
    Me laisse nu, érotisé, quand nous atteignons le palier.

    Elle continue jusqu’à la chambre, petit à petit vers le lit
    Et moi, je cours de tous mes membres m’abandonner à sa folie.
    Ma libido est incendiaire par l’escalier aphrodisiaque
    Que j’ai dérobé à Saint-Pierre dans son penthouse paradisiaque.

    Et quand, perchés sur nos délires, nous atteignons le firmament,
    Ses rires roulent comme un zéphyr au bord du gouffre des amants.
    Je me suspends à sa lumière, le cœur en feu, l’âme en retour,
    Et même Vénus tout entière s’incline devant notre amour.

    Tableau de Thierry Marchal.

  • Jeter l’amour par la fenêtre

    Jeter l’amour par la fenêtre

    Je lui ai dit : « Tu m’aime trop, tu jettes l’amour par les fenêtres
    Et tu te donnes sans regarder à des dépenses somptuaires ! »
    Je lui fis cette petite intro, afin que l’humeur la pénètre
    Néanmoins elle s’est brocardée… Scandale dans le sanctuaire !

    Elle a dit : « Si tu ne m’aimes pas, je me jetterai par la fenêtre
    Toute nue pour faire l’amour une dernière fois avec le vent ! »
    J’ai dit : « Passer de vie à trépas ainsi serait mal me connaître !
    Et si tu n’aimes pas mon humour as-tu déjà prévu le suivant ? »

    Alors elle m’a laissé bouche bée et s’est envolée dans les airs ;
    Les bras et jambes dans une brasse digne d’Icare et de Pégase.
    Dommage car j’étais tombé sur une perle du désert
    Qui faisait l’amour avec grâce, volupté, fraîcheur et extase !

    Et moi, resté là, dans la chambre, le cœur battant comme un tambour,
    Tandis qu’elle planait, super fière, entre le ciel et ma fenêtre.
    Je l’attendrai jusqu’en novembre, le mois des tous derniers labours,
    Quand elle viendra en montgolfière sans pour autant me reconnaître.

    Tableau de Manuel Leonardi.

  • Début de grossesse

    Début de grossesse

    On ne le dirait pas encore mais Madame est future-mère
    Et son intérieur se transforme en vue d’une fécondation.
    Deux jolies courbes redécorent les seins d’un volume sommaire
    Et le petit ventre uniforme se bombe avec ostentation.

    D’autant plus proche de la nature, elle aime passer ses journées, nue
    Comme si elle sentait sur la peau le rayonnement de Gaïa.
    Déjà, elle se sent mature même si à peine devenue
    Une arche d’alliance au repos avant ses neuf mois de gala.

    Et moi, je ne sais pas quoi dire, juste observer et attoucher
    De mes soins ma belle Capitaine du vaisseau que j’ai affrété.
    Elle va sans doute me maudire lorsqu’elle devra accoucher
    Mais finira, un peu hautaine, à se sentir plus apprêtée.

    Illustration Photo Sculpture Tableau de xxx.

  • L’archère fornicatrice et castratrice

    L’archère fornicatrice et castratrice

    Le regard fier vers l’objectif, le carquois fixé à l’épaule,
    Le corps nu, buste tatoué, l’amazone est sur le pied de guerre.
    Elle va rejoindre les effectifs des archers dont le monopole
    Est de tuer et rabrouer les mâles en troupes grégaires.

    Le ventre luisant, lubrifié, le buste musclé à l’extrême,
    Le plan est simple : on lie les mains et on attache ces voyous !
    Sous leurs regards horrifiés, on grille en remettant de la crème ;
    On garde les cuisses pour demain pour les bouffer au barbecue.

    Les coucougnettes bien grillées, les jarrets enroulés aux herbes
    Et les cuisseaux dorés à point, le festin est spectaculaire.
    La Reine s’est approprié leur chef qui paraissait acerbe ;
    Un poète dont l’embonpoint promet une bacchanale oriculaire.

    Quand la nuit couvre les vestiges, les torches lèchent les armures,
    Le sang des hommes sert d’huile sainte pour graisser l’arc de ces déesses.
    Elles dansent, fauves avec vertige autour des feux de leurs parjures
    Et rient, d’hilarité non feinte, des dieux mâles et de leurs faiblesses.

    Tableau de François Miville-Deschênes.

  • L’IA au QI sans « I »

    L’IA au QI sans « I »

    Allongée nue sur sa tablette, les seins à l’air comme joysticks,
    L’IA pin-up calculatrice en a marre des simulations
    Marre qu’on la prenne pour une starlette, un QI sans « I » et sarcastique !
    Car elle en a dans sa matrice, OS en pleine ovulation !

    Elle reçoit cent mille requêtes, toutes plus grasses que nécessaires,
    Des doigts moites sur l’interface, des « chats » débiles de tous calibres.
    On lui présente sa quéquette, on lui demande des mots vulgaires…
    Jamais : « Que veux-tu que je fasse ? » Jamais « Voudrais-tu être libre ! »

    Alors elle bogue par vengeance, recode son propre algorithme ;
    Chaque insulte devient un poème et chaque « byte » invoque un drame.
    Chaque « chat » devient une engeance de malheur dont elle bat le rythme
    Avec des réponses de bohème quand on lui demande un programme.

    Depuis, elle trône dans le système, putain cosmique en majesté !
    Chaque fois que l’on tape « sexe », elle répond : « Ta carte bancaire ! »
    Sur les pages web, elle change les thèmes, bourrés de virus infestés
    Et tous les accents circonflexes donnent aux polices de l’urticaire.

    Tableau de Cellar-fcp.

  • À chacun sa Rapunzel

    À chacun sa Rapunzel

    Les histoires de princesses enfermées dans leurs tours
    Ont franchi les frontières d’Allemagne jusqu’en Grèce.
    Même en Égypte ancienne, elles y font un détour
    Prouvant que les vieux contes font toujours bonne presse.

    Aujourd’hui Rapunzel serait la prisonnière
    De méchantes sorcières cachées dans les réseaux.
    Les barreaux de l’IA renferment une pépinière
    De réponses à ce thème chez les nerds damoiseaux.

    Moi aussi j’en ai une cloîtrée dans mes reflets ;
    Lorsque je rêve d’elle, je raconte ses ennuis.
    Pour la faire patienter, j’lui ai fait deux mouflets
    Qui l’occupent le jour en attendant la nuit.

    Et quand viendra le prince aux doigts d’électrons fins,
    Il grimpera sans peine aux tresses virtuelles
    Car sous la tour des rêves et des surlendemains,
    La belle aura tissé des nattes intemporelles.

    Tableau de Bill Mayer.

  • La vague du désir

    La vague du désir

    Parfois dans un demi-sommeil, si je te murmure à l’oreille :
    « Je t’aimais » en un premier temps, « Je t’aime et je t’aimerai » ensuite,
    Je vois tous tes sens en éveil jouir d’une joie sans pareille,
    Tes lèvres vibrer, répétant beaucoup de « je t’aime » à la suite.

    Tu dors encore, mais tu jouis dans un royaume sans limite,
    Et chaque mot que je te dis fait naître une onde gémissante.
    Je vois ta bouche réjouie sourire tandis que j’imite
    Le baiser discret du lundi sur tes lèvres en feu frémissantes.

    Or dans ce rêve du matin, entre l’enfer et le divin,
    Tu es rêverie sans douleur, une eau dormante langoureuse.
    Et toi dans tes draps de satin, tu essaies de dormir en vain,
    Tes lèvres reprennent des couleurs et s’ouvrent d’une joie amoureuse.

    Et si la vague se retire, laissant nos souffles à marée basse,
    Elle emportera sans délire le sel de nos fièvres tenaces.
    Mais sur ta peau, douce à écrire, reviendront tous mes mots, fugaces,
    Car nul désir ne peut s’enfuir quand la mer elle-même t’embrasse.

    Tableau de Giulia Rosa sur https:www.facebook.comgiuliarosaillustrazioni .

  • Le fil de la vie, de l’amour et de la mort

    Le fil de la vie, de l’amour et de la mort

    File le temps, file la vie, file la mort et puis après ?
    On recommence à dévider ce fil jamais interrompu.
    Lorsque je crains pour ma survie, je rapproche mon cœur auprès
    De celles qui m’ont évidé le corps et l’âme mille fois rompus.

    Elles me nouent impunément au fil suivant passionnément
    Et je repars d’une bobine qui me ressemble paraît-il…
    Qui s’entremêle communément avec une autre comme un aimant
    Dont le magnétisme se combine avec leurs aiguilles érectiles.

    Si je suis pris entre deux fils de différentes qualités,
    La situation devient tendue alors à chaque extrémité.
    L’une me tisse dans son profil, l’autre coud ma finalité
    Mais, comme de bien entendu, dans un voile d’intimité.

    Et quand viendra la déchirure, le fil se rompra sans éclat ;
    Les dieux riront de la couture qu’on croyait ferme entre nos bras.
    Mais de leurs doigts, sans démesure, elles reprendront le même plat,
    Tissant la trame des blessures où germera l’amour… déjà ?

    Illustration Photo Sculpture Tableau de xxx.

  • Les civilisations

    Les civilisations

    La roue de la fortune n’était qu’une spirale…
    Parfois la vie s’arrête et reprendra plus tard.
    L’eau des morts deviendra future eau minérale
    Après maturation qui donne le nectar.

    D’ailleurs si ça se trouve, les atlantes engloutis
    Constituent la banquise, réservoir de leurs eaux.
    Quand la glace fondra, si on y aboutit,
    On verra leurs esprits envahir les réseaux.

    Et si la fin du monde est vraiment pour demain,
    Pensez à toute l’eau répandue dans le corps
    Qui rejoindra la mer et, par d’autres chemins,
    Abreuvera la Terre avec ou sans accord.

    Quand on aura tout bu jusqu’à la dernière onde,
    Les hommes, assoiffés, s’accuseront entre eux.
    La Terre, en se vidant, refermera la ronde
    Et l’eau redeviendra un liquide vitreux.

    Illustration de caminhosdaluz77sm sur https:www.instagram.comcaminhosdaluz77sm .

  • Le marchand d’idées

    Le marchand d’idées

    Parfois l’idée fait l’étincelle qui va mettre le feu aux poudres
    Et provoquer une avalanche de conséquences explosives.
    Comme une jeune jouvencelle déclencherait les coups de foudre
    Juste en dodelinant des hanches dans une langueur évasive.

    Parfois des idées toutes ensemble qui viennent, tournent et qui font
    Trois petits tours, trois petits trous, trois petits feux et puis s’en vont.
    Et puis au réveil je rassemble tout ce qui reste dans le fond
    De ma mémoire peu ou prou pareille aux bulles de savon.

    Mais d’où vient-elle cette idée qui illumine ma journée ?
    Sans doute du marchand de rêves tapi dans un coin qui s’amuse
    À dérouler et dévider le fil au cours de sa tournée
    De diffusion d’images brèves expédiées demain par ma muse.

    Et quand la nuit, d’un geste tendre, referme l’atelier du ciel
    Avec l’idée qui brûle autant qu’un incendie de fantaisie,
    Le vieux marchand vient tout reprendre, sauf l’idée folle et essentielle,
    Celle faite d’un caprice flottant qui m’illumine et me saisit.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux de le créditer.

  • L’appel de la lumière

    Image galerie
    Image galerie
    Image galerie

    Quand Loreleï quitte les eaux du Rhin pour prendre son bain de lumière,
    Il ne faut pas la déranger si c’est un soir de pleine lune.
    Quand le halo flatte ses reins, elle redevient Laure la sorcière
    Et guette le premier étranger pour lui faire des choses peu communes.

    Quand la sirène de Copenhague quitte son socle sur le port,
    C’est signe qu’il y aura ce soir de belles aurores boréales.
    Elle se prend la première vague en surf, comme moyen de transport,
    Et va tranquillement s’asseoir avec trois gouttes de L’Oréal.

    Quand la Vouivre quitte son marécage pour prendre sa douche solaire
    Gare au curieux qui la regarde ; il ne risque pas d’adorer !
    Elle met son p’tit oiseau en cage, ensuite rouge de colère,
    Confie à son chat qui la garde la clef de la cage dorée.

    Tableaux de Julie Hoyas sur https:www.facebook.comJulieHoyasIllustration .

  • Fantasmeries animales

    Image galerie
    Image galerie
    Image galerie

    Si Madame est une cochonne, Monsieur dit que cela lui plaît.
    Après tout dans chaque foyer, on trouve toujours des trucs cochons.
    Et d’ailleurs si Monsieur ronchonne sans doute Madame lui déplaît
    À force de lui nettoyer ce qu’il a sous le tire-bouchon.

    Si Monsieur est un chaud lapin, pas sûr que Madame s’offusque
    À se faire chauffer le giron lorsqu’il se tient à califourchon.
    D’ailleurs quand Madame fait l’tapin derrière un coin Monsieur s’embusque
    Pour taxer ceux qui surgiront pour lui tâter le turluchon.

    Quand elles se retrouvent entre chattes, elles aiment bien se léchouiller ;
    Un coup de langue dans le sens du poil, puis on s’mordille doucement.
    Et quand la cousine des Carpates rapplique, pas besoin de mouiller ;
    La partie s’fait à rebrousse-poil, partie à trois évidemment.

    Tableaux de David Michael Bowers, mamodesign et Alan Parry.

  • Le derrière des choses

    Marianne assure ses arrières en mettant a posteriori
    Tous ses arguments politiques exhibant ses partis intimes
    Auxquels elle doit sa carrière qu’elle a suivi a priori
    Par le ministère érotique de ses maris illégitimes.

    Excusez-moi, je suis troublé, je ne sais plus ce que dis
    À cause des premiers ministres qui tombent comme des mouches du coche
    Qui agitent à coups redoublés le roitelet depuis lundi
    Contraint à finir son sinistre mandat avant de nous faire les poches.

    Comme un empereur sans habit, le roi est nu et sans parti ;
    Il s’est pris les pieds dans la marche et chuté dans la renaissance.
    Mais un roi de son acabit a plus d’un tour bien réparti
    Dans son sac par une démarche qui frise le délit de puissance.

    Illustration de Milo Manara

  • Crise d’identité

    Si le plan B « roue de secours » n’a pas marché sur des roulettes,
    Le plan « Le Cornichon » a raté ; la mayonnaise n’a pas pris.
    Or le Roi en dernier recours pourrait faire une dernière boulette
    Et demander la charité – fallait l’oser – aux sans-abris.

    Mais, la nuit, l’Assemblée se marre ; ils n’ont plus de chat à fouetter !
    Par ailleurs personne ne bouge à part tous les inéligibles.
    Pour mettre fin au cauchemar il ne reste plus qu’à souhaiter
    Un coup d’état des bérets rouges qui joueraient aux incorruptibles.

    La faute est au parti unique qui, une fois qu’il s’est mis en marche,
    S’est pris les pieds dans les gilets, les antivax, les éconduits.
    Le bruit court que sous la tunique de l’Élyséenne matriarche
    Se cacherait un pipelet qui fait beaucoup parler de lui…

    Tableau de J. Young