Un jour l’esprit disait au cœur : « Je suis une part de ce que j’ai lu, De tous ces livres qui me ressemblent car j’en ai bâti ma raison. » Le cœur répondît, l’air moqueur : « Je trouve cela farfelu ! Car lorsqu’ils sont rangés ensemble, ils s’empoussièrent dans ta maison. »
Dieu aurait mis l’homme sur Terre afin qu’il subisse une épreuve Pour tester son obéissance à refuser la connaissance. Levons le voile du mystère : tout est bidon, j’en ai la preuve ! Pour le résoudre à l’impuissance, Dieu a falsifié la science.
Ainsi tournez, hommes et femmes, envoyez-vous aussi en l’air, Le pragmatisme misérable n’est au progrès que parodie ! Il fallait rejeter l’infâme machination avec colère Et traiter Dieu d’indésirable en lui fermant le paradis.
On a besoin de volontaires pour servir de chair à canon À toutes les bouches à nourrir des hauts gradés de la nation. Arrêtez donc vos commentaires, n’écoutez pas vos compagnons Et préparez-vous à mourir, c’est votre prédestination.
On fera de vous des héros, du moins les meilleurs d’entre vous ; Les autres se débrouilleront pour subsister, pauvre ballots. S’ils ont le moral à zéro, c’est fait exprès, je vous l’avoue, Car jamais ils n’hésiteront, dès lors, à se jeter à l’eau.
À force de télévision, de pizzas et de surgelés, De voyages organisés et de tourisme démesuré, On a obscurcit la vision des spectateurs décervelés Parfaitement galvanisés à croire au bonheur azuré.
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Quand elle vous décoche sa flèche qui vous perce direct au cœur, Ça sent la piqûre d’amour comme un venin inoculé. Puis, vous voyez cette pimbêche tremper sa plume dans la liqueur Qui s’écoule pour vous prescrire qu’ensemble vous devez copuler.
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Soif de vivre ou soif de mourir, chacun son verre et sa liqueur ! Soif de vaincre ou soif de convaincre, chacun voit midi à sa porte ! Ma vie se passe à me nourrir d’amour pour le plaisir du cœur Et le temps ne cesse de feindre tous les mirages qu’il m’apporte.
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Le vêtement, bel entoilage, contient le plus beau des cadeaux Quand il laisse échapper le bras, la jambe, le sein ou la cuisse. Plus beau sera cet emballage, plus beau sera l’Eldorado Lorsqu’un pan vous dévoilera le raccourci vers l’entrecuisse.
Dans les mémoires d’éléphants, s’enroulent tous les souvenirs Dans la spirale évanescente dont on oublie les origines. Mais demain nos petits-enfants, qui ne croient qu’en leur avenir, La trouveront embarrassante quant aux secrets qu’ils s’imaginent.
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Quand Curiosité vint au monde, elle n’y jeta qu’un bref coup d’œil Puis repartit furtivement dans le ventre de sa maman. Finalement, dans la seconde, comme on lui faisait bon accueil, Elle ressortit timidement pour ne rien louper du moment.
La femme est-elle une illusion ou bien crée-t-elle une collusion ? Peut-être bien qu’elle correspond en tout point à ce que l’homme attend ? Quand l’artiste atteint la vision et qu’il l’absorbe à profusion, Il est, et je vous en répond, doté d’un génie éclatant.
Portrait de Sarah Moon – alias Marielle Warin – mannequin et photographe – par Irene Liebler.
Alors la question qui se pose concerne la transposition Qu’une femme ainsi développe sur sa pellicule du cœur. Est-ce une image qui se dépose ou une autre composition ? Est-ce qu’il s’agit de l’enveloppe ou du fond du cœur du vainqueur ?
La femme voit des dimensions qui échappent à son compagnon. Lui, il s’arrête à une image, elle perçoit toute la profondeur. L’un, sensible aux mensurations, l’autre pas seulement au pognon Mais au courage qui se dégage de son esprit de commandeur.
Mais pour voir en tétravision, les deux regards s’interpénètrent Et la femme adresse un message qui renvoie le reflet des âmes. Ainsi l’amour fait provision, au moment où il la pénètre, De ce qui fait l’apprentissage du destin de l’homme et la femme.
La première image qui frappe le cœur de l’homme profondément Lorsqu’il découvre la beauté du féminin qui se dévoile (Tel un Dieu surgit d’une trappe qui brillerait intensément), C’est de se sentir ligoté par ce qui créa les étoiles.
Lorsqu’il perçoit la nudité et les courbes de sa compagne, Il sent un désir magnétique dont il ne pourra s’échapper. Il vaincra sa timidité, il soulèvera les montagnes, Pour découvrir cette pathétique passion qui vient de le happer.
La persistance rétinienne du cœur demeure la plus forte Et l’image de l’être aimé y reste gravée à jamais. Cette femme qu’il a fait sienne et qui lui a ouvert la porte De toute son âme animée, soude leurs chairs amalgamées.
Nous ne ferons plus de bébés, ma femme et moi, c’est ter-minet ! Nous ne ferons plus de câlins, c’est la dure loi des félins ! Et si l’on veut se caresser, le chat s’en viendra paresser Juste entre nos corps frissonnés qu’il se mettra à griffonner.
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Ils ont tous quitté leurs carènes et, ce matin, sont rassemblés Pour l’enterrement d’une sirène à laquelle ils veulent ressembler. Alors les coquillages évoquent leurs souvenirs en partageant, D’une accolade de leurs coques, ses cheveux et sa queue d’argent.
À l’heure où la chaleur culmine et court-circuite ma raison, Le cœur émancipé divague et sonne à grands coups de tambour. Tandis que le ciel s’illumine d’oiseaux et de fleurs de saison, Paraît, dans une nouvelle vague, la femme des feux de l’amour.
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Pour s’envoyer vite fait en l’air, la Tour Eiffel est réputée ! Prenez pour le septième ciel, le Sacré-Cœur via Montparnasse ! Faites l’amour triangulaire, au bordel chez les députés ! À l’Élysée, c’est officiel, vous serez baisés sous la menace.
Aux invalides, les militaires vous ont niqués et culbutés Criant, à l’ordre présidentiel, haro sur les gilets jaunasses. Le feu au cul du presbytère de Notre-Dame a débuté D’un coup de foudre artificiel et, du coup, tout le monde s’embrasse !
Plutôt que cacher sa vertu sous un bouclier de tissu, On pourrait tisser la lumière avec des ombres et des rayures De cœurs d’étoiles éperdus, de trous noirs dont ils sont issus, Fermés par une boutonnière qui s’ouvrirait sur l’embrasure.
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Quand la chaleur devient torride, mes perceptions se liquéfient, Mes couleurs fondent et se mélangent dans ma mémoire évaporée. Mes concrétisations arides se subliment et me stupéfient D’hallucinantes girafes orange et d’oiseaux bleus d’Hyperborée.
Je ne sais pas vous mais à partir de 28° la matière grise fond, les neurones bouillent et les pensées s’évaporent ; c’est la sublimation qui transforme l’état solide directement à l’état gazeux.
Lorsque la lune fut éclipsée, à quoi rêvèrent les souris Croyant au fromage savoureux qu’elle trouveraient au paradis ? Et les poètes complexés qui couraient après leurs houris, Écriront-ils des vers langoureux sans la plume que Pierrot leur tendit ?
Eclipse de lune du 16 Juillet 2019, photo de Mathieu Rivrin – www.mathieurivrin.com
Le vin avec modération, l’amour avec préservatif, Dans notre monde d’aujourd’hui, le cœur s’allie à la raison. Mais comme trop de pondération se révèle trop rébarbatif, Buvez au sexe qui vous séduit jusqu’à l’ivresse à la maison.
J’avais commencé à compter les étoiles des constellations ; J’étais enfant et l’infini demeurait loin de ma portée. Je m’amusais à raconter que j’en ferai la collection Pour qu’une fois celle-ci finie, je puisse m’y téléporter.
Sortir son chien est nécessaire et important pour se connaître Comme une carte de visite permet de rencontrer des gens. J’aime à croire que ces émissaires que je vois passer à ma fenêtre Rendent les hommes parasites et le chien plus intelligent.
Quand l’amour se transforme en haine par le miroir de l’existence, L’échange n’est pas réversible au cours de la bourse du cœur. Ainsi, les amours incertaines qui n’ont aucune persistance Dans des aventures impossibles sont l’apanage des truqueurs.
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Quand la vampire m’avoue qu’elle m’aime, est-ce mon cœur ou bien mon sang Dont elle a tant besoin d’amour qu’elle s’en lèche les babines ? Si elle en pince pour moi-même, dois-je avoir peur en m’enfonçant Profondément au petit jour dans ses petites lèvres sanguines ?
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Entre deux eaux, entre les ondes, je redeviens l’homme-poisson Loin de ces paquebots immondes qui viennent troubler ma boisson. Je n’ai besoin pour subsister que de l’amour de ma sirène Et de la mer pour exister, le cœur en paix, l’âme sereine.
Ça ne sert à rien de pleurer sinon pour resaler la mer ; L’appât du fric insinuera la justification des déchets. Ça ne sert à rien de se leurrer en croyant que l’homme est amer ; Le pragmatisme continuera à de l’amour nous assécher.
Toutes les étoiles appartiennent à celui qui les aperçoit ; La propriété d’exister donne l’univers pour famille. Bien sûr, il faut que j’entretienne ce que de la vie je reçois ; Je n’ai pas besoin d’insister pour que les mots d’amour fourmillent.
Les jolies femmes dénudées, lorsque c’est la première fois, Allument un feu d’artifice et le cœur connaît son sursaut. Et si l’instant est préludé d’un strip-tease qui laisse sans voix, L’émotion vit au bénéfice de la surprise du puceau.
Les femmes qui se déshabillent bouleversent les dimensions ; Le temps s’arrête brusquement et tout l’espace est occupé. Et si, en plus, elles babillent quelques mots tendres sans rétention, C’est Dieu, lui-même, fantasquement qui apparaît en découpé.
Lorsque la femme se rhabille en escamotant à dessein La petite culotte en soie qu’elle vous offre en souvenir, Le feu reprend comme escarbille, la main se glisse sous les seins Et ça repart ! Quoi qu’il en soit, ça fait miroiter l’avenir.
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Les jeunes femmes en bambou, aux jambes comme pousses tendres, Vouent à l’amour cet exotique petit goût qui fond sur la langue. À peine un baiser sur l’embout de leurs lèvres alloue sans attendre Un petit arôme érotique rehaussé d’un parfum de mangue.
Les jeunes femmes qui s’effeuillent, aux jambes infiniment longues, Offrent un plaisir anatomique qui veut ressusciter l’amour. Et tant pis pour le portefeuille si leurs silhouettes oblongues Entraînent frais astronomiques car plus c’est cher, plus c’est glamour !
Les jeunes femmes dont la robe s’entrouvre bien furtivement, Provoquent un désir romantique qui invite à la découverte De leurs dessous qui se dérobent quand la main vient bien vivement Tâter la valeur authentique de leurs virginités offertes.
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Puisque Dieu passe à la retraite tandis que la science domine, L’homme n’a plus peur de construire de hautes tours vers les étoiles. La langue française se maltraite, l’anglais et l’arabe culminent ; À force de s’autodétruire, nos traditions mettront les voiles.
Si nous mesurions notre temps selon les quatre lunaisons, Alors treize mois de vingt-huit jours feraient l’année, à un jour près. Les femmes seraient tout autant réglées sous la combinaison Du cycle sacré de l’amour dont l’homme connaîtrait les apprêts.
Tableau de Alice Haibara. 13 x 28 = 364 ; + 1 = 365.
Berthe aux-grands-pieds eut une fille moins renommée que Charlemagne Qu’on appelait Diane aux-bons-pieds car elle avait les pattes agiles. Nul n’arrivait à sa cheville au tir à l’arc, on en témoigne, Et renversée sur son trépied, elle tirait les pigeons d’argile.
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Lorsque je rêve à l’intérieur de l’absurdité de mes songes, C’est comme si la réalité était entièrement retournée. J’y joue des rôles inférieurs, tout nu ou vêtu de mensonge, Et la moindre éventualité de ma vie y est détournée.
Étonnez-moi pour me séduire, provoquez-moi, soyez direct ! Je fonds lorsque je suis surprise et j’abandonne toute résistance. Je saurais bien vous reconduire si vous cessez d’être correct Mais s’il n’y a pas de méprise, j’embellirai votre existence.
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Plonger dans la béatitude subit la poussée d’Archimède Et effectue une poussée de bas en haut en pleine joie. Adoptez donc cette habitude qui reste le meilleur remède Contre les amours repoussées et remet le cœur en émoi.
Les bleus de l’âme donnent au corps cette trace indéfinissable Qui raconte toute l’histoire de mes désirs inachevés. Faut-il recommencer encore une aventure indispensable ? Peut-être bien qu’il est notoire que mes vœux soient parachevés.
Rouge cerise sur les lèvres, qui apprécient l’embrasement D’un cœur ardent où se consument ses désirs envers son amant, Montre la chaleur de la fièvre qui a vaincu pavoisement Toute résistance et qui assume le choix bientôt d’être maman.
Quand dans les ruelles primaires court sa couleur complémentaire, Que voulez-vous donc qu’il advienne quand le cœur vit comme un larron ? Baiser volé, amours chimères, en couple ou en célibataire Pourvu que les rencontres viennent d’un air joyeux et fanfaron.
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Est-ce que tu m’as vu sur ma branche quand j’me sens sens dessus-dessous ? Est-ce que tu m’as vu dans la terre quand j’fais la tactique de l’autruche ? Quand ça va pas, je me débranche de ce monde qui me dissout Et quand la société m’atterre, j’éclate comme une baudruche.
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Plutôt que leur couper la tête, on devrait leur couper le cœur, À ceux qui n’ont que d’intérêt pour de l’argent dans leurs artères ! Mais si j’accède à ma requête, j’ai peur que la scène m’écœure ; Aussi je suggère d’enterrer à jamais la hache de guerre.
Aux tréfonds du puits de tes yeux, j’ai découvert un autre monde Où s’écoule un fleuve d’amour dans la mer de sérénité. Quand le temps se fait disgracieux, des torrents de larmes l’inondent Mais lorsque viennent les beaux jours, on s’aime pour l’éternité.
Au début mon cœur papillonne et l’amour lui donne des ailes Puis, il descend dans ta pupille à la rencontre de ton âme. Alors mes membres tourbillonnent autour du poisson demoiselle Et je me transforme en anguille pour plaire et pénétrer ma dame.
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De la cime des stalagmites jusqu’à la base des stalactites, La rencontre est inévitable, c’est une question de patience. Le temps de construire les mythes des plus grandes et des plus petites Civilisations équitables dont l’orgueil frise l’inconscience.
Boire un peu trop de thé me saoule et m’apporte autant de malaise Quand je le bois dans la maison de la théière biscornue. C’est comme une musique soul congolaise ou sénégalaise Qui m’ébranlerait la raison vers un territoire inconnu.
Dans vos jardins, regardez bien, vous trouverez la Salamandre Qui se nourrit de la chaleur qui, tout l’été, vient à descendre. Les rayons noirs et blancs pubiens se prolongent dans des méandres Pour donner toute sa valeur à sa robe couleur de cendres.
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Quand je croise une femme sage, je vois sa coiffe s’illuminer De pensées roses et bleu turquoise comme des ailes papillons. Elles ne restent pas toujours en cage et peuvent même culminer Malgré les critiques narquoises des hommes un peu trop tatillons.
Quand elle partait les fesses à l’air, Quand elle partait sur les chemins, À bicyclette, Sa croupe était si populaire Qu’on lui aurait bien mis la main, Avec Francis et Sébastien, À la Paulette.
On la suivait dans la quatrelle, Tout excités par notre belle Et ses bouclettes. Sur les petits chemins de terre On a souvent vécu l’enfer En roulant à tombeau ouvert Derrière Paulette.
Faut dire qu’elle y mettait du cœur C’était la fille du facteur À bicyclette Et depuis qu’elle avait huit ans Elle excitait tous les passants En montrant son joli cul blanc À bicyclette.
Quand on approchait la rivière Elle déposait dans les fougères Sa bicyclette Puis elle quittait ses vêtements Et nous sifflait tous hardiment. Elle nous appelait ses amants « À la triplette ».
Quand le soleil à l’horizon Profilait sur tous les buissons Nos silhouettes On revenait fourbus contents Les couilles bien vides pourtant D’avoir pénétré un instant Dans la Paulette.
Tous, on lui demandait sa main Tous, on était plus qu’un copain De la Paulette. On se disait vivement demain Quand on ira sur les chemins Faire l’amour, faire l’hymen Avec Paulette.
Je dédie cette parodie de la belle chanson écrite par Francis Lai & Pierre Barouh et interprétée par Yves Montand à tous les adolescents qui ont fantasmé sur « À bicyclette ».
Il semblerait que Marianne vive une appréhension au jaune Qui jure avec le bleu-blanc-rouge de ses valeurs de fraternité. Il lui faudrait un fil d’Ariane pour se libérer du cyclone Lorsque le peuple gronde et bouge pour réclamer l’égalité.
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Hier, vous m’avez tellement souhaité tous vos bons vœux d’anniversaire Que j’y consacrerais tout l’été à des remerciements sincères. Alors j’ai choisi Dorothée, ma plus fidèle secrétaire, Pour vous embrasser et m’ôter tout regret de n’avoir pu le faire.
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Les Reflets & Vers de Riboulet ont rougi sous vos commentaires Et même ses Imagerimes ont rosi plus que nécessaire. Son petit cœur est chamboulé comme sous un tremblement de terre Et sa reconnaissance s’exprime en mille galets émissaires.
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Un quart de siècle de jeunesse, un demi de maturité, Les trois quarts pour la connaissance et mon tout durera cent ans. Je perdrais bien mon droit d’aînesse à dissiper l’obscurité Sur la durée de la naissance jusqu’à la mort, cela s’entend.
Que diriez-vous si mon fantasme était d’arborer un pistil Entouré de mâles étamines pour fusionner avec délice ? Plaise à Cérès que cet orgasme soit abordé avec un style Qui laisse la gent féminine frappée au cœur avec des lys.
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Des milliers de fenêtres s’ouvrent, des portes aux passages secrets, Des pans de ma bibliothèque dissimulés dans les grimoires. Ainsi chaque livre découvre, par la connaissance sacrée, Les expériences intrinsèques enregistrées dans mes mémoires.