Aussitôt que le vent efface toutes mes traces sur le sable,
Il emporte toutes mes peines qui n’appartiennent qu’au passé.
L’année qui vient montre en surface les terres vierges indispensables
Pour que mes flèches que j’empenne visent les buts à dépasser.
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Il n’y aura plus jamais de guerre, plus de famine sur la Terre !
Il n’y aura jamais plus de pleur, plus de souffrance, plus d’intérêt !
Plus jamais de pensées vulgaires, pas plus de religions austères !
Je vais prier avec ampleur pour que l’incroyable soit vrai !
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Adieu mon vieux deux mille seize qui a un peu trop navigué
Dans des eaux assez agitées et trop souvent même assez troubles.
Mais Bonne Année « à la française » car je vous souhaite d’endiguer
Tous vos problèmes à cogiter et réussir dans votre couple.
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Ceux qui sont nés dans l’escalier, juste sur la dernière marche,
Doivent voir la vie autrement que juste un tunnel alangui.
En se penchant sur le palier, ils comprennent mieux comment ça marche
Et ils savent si tendrement vous embrasser dessous le gui.
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En fermant les yeux, la nature revêt ses plus belles couleurs
En inventant de magnifiques pigments que seul le cœur peut voir.
Imaginez une peinture sortant des tubes de douleurs
Qui montrerait de pacifiques lieux impossibles à percevoir.
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Heureux qui, comme l’enfant qui naît éternellement dans ton cœur,
Voit s’ouvrir sa nouvelle année après avoir fait tant de voyages.
Hier encore, il nous taquinait de son enthousiasme vainqueur,
Aujourd’hui je vois émaner tous ses prochains appareillages.
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En attendant le jour de l’an, je reste accroché à ma rive
Pour encore un peu profiter de ces derniers jours de l’année.
Encore que ses jours insolents nous ont menés à la dérive
Et qu’il vaudrait mieux éviter d’en refaire un succédané…
Photo prise dans les forêts environnantes d’Eschenberg.
Au gui l’an neuf, on sort de l’œuf mais pas encore le vingt-neuf.
L’hiver reste prématuré et on est bien dans sa coquille !
Avant d’entamer l’âge neuf, on voudrait faire un effet bœuf
Pour ne pas être trop saturé avant de se mettre sur ses quilles.
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C’est un amant inconsistant qui se dérobe constamment
Entre les forêts et les monts comme s’il jouait les timides.
J’aime l’entrevoir persistant à vouloir flirter instamment
Avec les fées et les démons qui jouent dans les bosquets humides.
Photo prise dans la forêt d’Eschenberg.
Alors qu’on le croyait parti aux antipodes, en vacances,
Le coquin revient embraser brièvement ses sentinelles.
Et l’on voit, toujours répartis, enflammant toutes les essences,
Les rayons qui semblent raser les écorces et les campanelles.
Photo prise dans la forêt d’Eschenberg.
Les beaux sapins, rois des forêts, ont bien donné toute leur sève,
Et, de fil en aiguille, étaient resplendissants pour cette année.
Aujourd’hui les jeunes efflorés vont devoir être bons élèves
Et s’encourager tout l’été pour faire autant que leurs aînés.
Photo prise dans la forêt de Kyburg.
Une nouvelle étoile nait chaque fois que je me marie
Avec une nouvelle année et je n’en suis jamais marri.
C’est comme un chat plein de câlins qui m’accompagne d’amour sincère
Et m’offre un bonheur cristallin qu’attise chaque anniversaire.
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Je compose des châteaux qui sont assez biscornus ;
Mes pierres ne sont ni taillées ni de qualité requise.
Je les mets sur des plateaux de souches plus ou moins tordues
Il m’a fallu batailler mais la méthode est acquise.
Mes petits galets, témoins de mes balades sur les souches de la forêt d’Eschenberg.
C’est une drôle de bébête, mi-chèvre mi-colimaçon,
Qui cherche à nous désorienter et qui méduse ses adversaires.
À sa manière, d’un air bête et à ses étranges façons,
Elle n’est jamais désargentée. Cela dit, bon anniversaire !
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Dans ce monde de douleurs, chacun choisit sa couleur.
Ceux qui n’ont pas de mémoire se parent toujours de noir ;
Ceux qui veulent que ça bouge, bien sûr, choisissent le rouge ;
Ceux qui veulent paraître étranges, se déguisent en orange ;
Ceux qui veulent changer de zone préfèrent s’habiller en jaune ;
Ceux qui sont un peu pervers optent plutôt pour le vert ;
Les miros et les bigleux se travestissent en bleu ;
Ceux qui veulent s’envoler se costument en violet ;
Ceux qui montrent patte blanche, tous les jours ils s’endimanchent.
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Ma belle Sabine, reine des forêts,
Que j’aime ta parure.
Quand, par l’hiver, dindes et gorets
Sont cuisinés au cabaret,
Ma belle Sabine, reine des forêts,
Tu manges la verdure.
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En exprimant les jolis mots que le cœur émet sans contrainte,
Je vois un masque de beauté soulignant les plus beaux contours.
Ainsi disparaissent les maux, ainsi disparaissent les plaintes.
L’âme montre son bon côté et resplendit aux alentours.
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J’aime bien m’asseoir sur la plage en compagnie de mon matou,
Regarder les vagues du temps tout le temps qui m’est nécessaire.
Nous chérissons notre couplage et c’est notre meilleur atout
Pour rendre un peu plus percutant chacun de nos anniversaires.
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Jouer à Colin-Maillard près du bord de la falaise,
Ça fait juste tressauter, c’est un peu superficiel.
J’ai trouvé mieux, mes gaillards, et autrement plus balèze ;
Faire de la corde à sauter au sommet des gratte-ciels.
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À tous les animaux qu’on aime
Dans son cœur et dans son assiette,
Je dis « Joyeux Noël quand même ! »
Tout en mangeant de la raclette.
La loi est dure, mais c’est la loi
Que la vie marie à l’amour.
Drôle de vie enfin, ma foi,
Mais c’est comme ça tous les jours…
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Do Do Do Ré Mi Ré, pour sonner chez l’ami Pierrot,
Do Mi Ré Ré Do, il faut connaître la musique,
Do Do Do Ré Mi Ré, et pas confondre le boléro,
Do Mi Ré Ré Do, avec une veste ibérique.
En revanche, chez Ludwig,
Pas besoin de danser la gigue.
Frappez 4 coups Pom Pom Pom Pom
Puis, attendez son majordome.
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Teilen Sie den gleichen Weihnachten und ihren Geburtstag,
Es macht es klettern ein wenig höher bis zu den Sternen zu erreichen.
Nachdem Er seine Geschenk-Tour unter den Nadeln,
Er kehrt zurück, um dir ein Duett von Glück anzubieten, um deine Segel zu vergrößern.
Partager la même journée, Noël et son anniversaire,
Ça fait monter un peu plus haut jusqu’à atteindre les étoiles.
Après avoir fait sa tournée de cadeaux sous les conifères,
Il revient t’offrir un duo de bonheur pour gonfler tes voiles.
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Profitons-en pour nous aimer et rayonner de cet amour
Comme un arbrisseau décoré de mille bisous dans le cou.
De gros bécots millésimés, une guirlande de mamours
Et, d’un murmure évaporé, dire « je t’aime, un peu, beaucoup… ».
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Tandis que l’hiver nous entoure de son blanc manteau de saison,
Les navigateurs de l’extrême, en vue de passer le Cap Horn,
Voient vents froids et chauds alentour se contredire sans raison
Pour résoudre le théorème du Tropique du Capricorne.
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Il a commencé assez jeune à diriger son grand traîneau,
Se faire accepter par ses rennes et parcourir la Terre entière.
Aujourd’hui, c’est toi qui a le foehn car tu es resté(e) comme un jeunot
Qui va vivre comme roi et reine le jour de son anniversaire.
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Juste une rose pour ce soir, pour rendre hommage à la beauté,
En cette veille de Noël, à toutes les femmes du monde.
Veuillez, je vous prie, recevoir de toute la communauté
Des hommes ce doux rituel et que tout l’amour nous inonde.
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Les petites maisons exposent leurs merveilles,
Dans un beau rituel, pour créer une chaîne.
À la morte saison, si les lumières veillent,
C’est pour fêter Noël jusqu’à l’année prochaine.
Décoration typique des maisons de village en Suisse.
La feuille d’automne, empourprée par la rouille,
Aujourd’hui couronnée du diadème d’hiver,
Espère, monotone, que bientôt déverrouille,
Le printemps bourgeonné, ses plus beaux rameaux verts.
Petites fleurs givrées sur les chemins de la forêt d’Eschenberg.
Voilà que l’hiver nous emballe sa magie en papier de soie
Pour perpétuer les présents à découvrir avec surprise.
Même les cabanes à cent balles offrent un cadeau qui ne déçoit
Jamais la magie du présent dont toujours mon âme est éprise.
Une des nombreuses cabanes à pique-nique de la forêt d’Eschenberg.
Dès l’avant-veille, je sens le fluide de l’énergie distribuée
Sur les natifs du vingt-trois, descendants directs des archanges.
Chrétiens celtiques ou bien druides, tous les pouvoirs attribués
Font pleuvoir la grâce des rois comme la caresse des anges.
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Dans un geste empreint de tendresse, la nature me tend sa main
Comme pour effleurer ma joue, comme pour caresser l’enfant.
Voilà pourquoi mon cœur adresse, parmi les routes et les chemins,
Tout son bonheur pour ces bijoux, cadeaux précieux ébouriffants.
Petites fleurs givrées sur les chemins de la forêt d’Eschenberg.
Tombées du ciel, sur le matin,
Frileusement, pour y briller.
Saint-Gabriel et Saint-Martin,
Pieusement, pour nous, priez.
Petites fleurs givrées sur les chemins de la forêt d’Eschenberg.
En passant par la montagne avec mes petits sabots,
J’ai rencontré des sapins tout, de givre, décorés.
Quand la magie accompagne la tradition des forêts,
La nature est de satin et j’y tire mon chapeau.
Photo prise dans la forêt d’Eschenberg.
Et voilà l’automne amoureuse qui s’abandonne dans les membres
Transis du gel de cet hiver qui l’entoure d’un cœur morose.
Dans la froidure langoureuse de ce jour du vingt-deux décembre
Qui l’honore dans l’univers en lui décochant quelques roses.
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Sur la nature féminine, l’hiver dépose ses bijoux ;
Diamants de givres et de glaces sur ses petites fleurs bouclées.
Précieuses beautés sibyllines que j’embrasserai sur les joues
Lorsque les fées, de ce palace, ouvriront leurs bourgeons sous clef.
Petites fleurs givrées sur les chemins de la forêt d’Eschenberg.
L’amour est comme un vitrail qui transforme la lumière
Et apaise les douleurs dans la fusion de deux cœurs.
L’amour change la grisaille et emporte la poussière
Pour une vie en couleurs, pour une vie de vainqueurs.
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Immobile sentinelle dans son silence tranquille
La louve relève sa garde comme ceux qui se lèvent tôt.
Dans sa pose originelle elle regarde, infantile,
La précieuse sauvegarde de son petit louveteau.
Des loups sculptés à l’entrée du village de Kyburg.
Je dois apprendre à me taire et couper l’esprit bavard
Pour parvenir à capter cette toute petite voix
Qui m’ouvre sur cette terre les chemins anti-cafard
Où mon âme est adaptée et connectée sur sa voie.
Photo d’une de mes petites promenades dans la forêt d’Eschenberg stylisée par Google.
Si l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt,
Les plus beaux coups de pinceaux sont aussi très matinaux.
Ô soleil sois mon gardien, je serai ton louveteau
Pour honorer tes faisceaux sur tous les points cardinaux !
Photo d’une de mes petites promenades dans la forêt d’Eschenberg stylisée par Google.
Aujourd’hui, c’est le solstice où la nuit est la plus longue
Pour y faire de beaux rêves et les idéaliser.
Toi, né(e) dans cet interstice, toi pour qui sonne le gong,
Verse dans ton cœur sans trêve, tous ceux à réaliser.
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Les bottes des grands voyageurs sont connues sur la Terre entière ;
Il y a les bottes de sept lieues et les bottes d’anniversaire
Qui permettent aux déménageurs de traverser plein de frontières.
Ce sont celles que je t’offre au lieu de trucs plus ou moins nécessaires.
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Il était un peu poète, aussi un peu polisson,
Il n’avait jamais connu, hélas, le sein maternel.
Pirouette, cacahuète, il montrait des nichons,
Il était toujours promu au martyre éternel.
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Or, la reine des atlantes repasse toujours me voir
Deux jours avant le solstice pour en préparer la fête.
De sa jolie voix tremblante, elle sait si bien m’émouvoir
Qu’il faut que je me blottisse sous sa poitrine parfaite.
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Dès que nous sommes au lit, chut ! Le spectacle commence !
Quelques miaulements d’ambiance, puis griffes sur le divan.
Quelques courses de folie pour chercher la performance
Et pour troubler la confiance, des morsures en s’esquivant.
Être un chat est un métier qui demande de l’endurance ;
C’est pourquoi dans la journée, il dort de toutes ses forces.
Mais si vous lui omettiez de présenter sa pitance,
Il vous jouerait sa tournée en menaces de divorce.
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Il apporte la grâce du chant du saxophone,
Elle apporte le charme du ballet d’un tutu.
Les deux arts, qui s’embrassent, culminent et plafonnent
Et nous tire les larmes que le cœur perpétue.
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Aujourd’hui est un jour sacré pour libérer les papillons
Qui vont t’ôter tous les chagrins que t’ont laissés tes adversaires.
Ainsi ton cœur, de blanc nacré, aura un bel échantillon
D’une perle, dans son écrin, d’amour pour ton anniversaire.
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Bien souvent pour s’envoler, il faut joindre nos deux forces,
Laisser pousser les racines et attendre que ça prenne.
Après avoir convolé, on quitte sa vieille écorce
Et il n’est pas rarissime qu’on s’élève et qu’on comprenne.
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Chaque année, à la transhumance, je vois revenir les bergers
Qui guident les fleurs de couleurs pour orner les murs des chaumières
Afin d’enfanter les romances, tout l’hiver, elles sont hébergées
Et, du froid, tairont la douleur jusqu’au retour de la lumière.
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Dardant du brouillard son flagelle, je revois souvent ce mirage
Comme un îlot ensorcelé qui disparaît et puis renaît.
Chimère du Mont-Saint-Michel mouillant son ancre à l’amarrage,
Comme si mes sens morcelés tout doucement se méprenaient.
Photo du lac Bled en Slovénie.
Une dernière souche pour finir la semaine,
Pour bien enraciner mes meilleurs souvenirs.
J’en ai l’eau à la bouche de l’odeur qui m’emmène
Aux bonheurs raffinés dans les jours à venir.
Encore une des plus belles souches de la forêt d’Eschenberg.
