Le Soleil a embrasé la Nature. Il a déployé pour elle sa plus belle parure. Tous les arbres se sont consumés devant son ardeur. Ce soir, les eaux dorment d’un pur bonheur.
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Mille feux du soleil ce soir me rendent hommage Dans ce ciel flamboyant qui prévient des orages. J’ai écouté l’écho que me renvoient les mages. Ils m’appellent et je reste fidèle à mon image.
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Pour qui chante l’oiseau, là-haut sur son rameau ? Je ne sais pas pour qui ; pas plus que ce qu’il dit Mais je sais pour qui c’est qu’il est prédestiné C’est pour toi mon amie ; c’est lui qui me l’a dit !
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Je ne sais si la bulle est grecque Mais la vie l’a parée de si belles couleurs Que l’enfant qui la tient, grecque, serait presque Adoptée par son rire et la chaleur de son cœur.
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Si c’est tellement beau de s’aimer à Venise Et de laisser son cœur parcourir ses désirs, Alors qu’attendons-nous pour faire nos valises Et partir aussitôt déguster son plaisir ?
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J’aurais bien décroché la Lune Et parcouru toutes les dunes ! Alors j’ai emprunté ces ailes Et j’ai suivi les hirondelles…
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Une vraie joie pure et sauvage Qui fait courir les enfants sages, Exprimer des cris et des rires, Épanouir tous leurs désirs.
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Haut les cœurs ! Haut les couleurs ! Secouez tous la grisaille ! Chaud les cœurs ! Chaudes douceurs ! L’hiver est bon pour la ferraille !
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J’aime sentir la pluie qui fouette mon visage. Cette source de vie qui m’offre son massage. Elle nourrit la Terre. Elle nourrit mon cœur Comme le lait d’une mère enrichi de bonheur.
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Allumez les coquelicots ! Aujourd’hui c’est le premier mai ! Enflammez par monts et par vaux Tous vos vergers et vos prés !
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Je suis monté en montgolfière Pour saluer une girafe. Je suis monté vers la lumière Avec mon bel aérographe.
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Au pays du bonheur d’éternelles couleurs, J’ai remonté la jaune rivière des faunes. J’ai croisé les verts feuillages couverts. J’ai levé les yeux vers le ciel si bleu.
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Là où la mer reprend sa qualité de reine, Partout dans les ruelles elle occupe la scène. Elle étend sa présence, et demeure souveraine, Elle gouverne les voies et rend justice saine.
Toutes ces couleurs vives qui emplissent ma vue Font pleurer les amours aux ruptures imprévues. Aussi fort chatoyants, aussi fort m’as-tu-vus Ces tons démesurés ont un goût de bévue.
Que ces couleurs sont tristes, même quand elles rient, Quand l’amour est parti avec le car-ferry. Toutes les belles robes serties de pierreries N’ont pas plus de saveur qu’un cœur de céleri.
Enfin, qu’ils me pardonnent, ils m’ont trop fait pleurer, Les joyeux gondoliers, ils m’ont trop écœuré. Même si leurs gondoles font les cœurs affleurés, Elles m’ont trop blasé et mon âme leurrée.
Je sais que reviendra le temps de l’allégresse, Des rires et des chants, délices enchanteresses. Je sais qu’après le flot de l’amère sécheresse Reviendront les mots doux et le temps des caresses.
Mais je ne vois qu’ici, le reflet des tendresses Qui déforment mes sens d’une folie traîtresse. Une chape de plomb, une lourde compresse, Qui affame mon cœur et nourrit ma détresse.
Laissez-moi m’enfoncer dans ces eaux bien tranquilles Quand on endort les rues, quand on éteint la ville. Je m’en vais vous quitter, partir de la presqu’île, Car mon cœur est damné et mon âme est servile.
Elle est partie rebelle, elle a choisi de vivre. Elle a le cœur amer, elle part pour survivre. Elle a laissé derrière et son père et sa mère. Elle part pour construire une vie de chimère.
Mais elle a conservé ses valises chargées, Les conflits non réglés qui l’ont tant submergée. Du courroux de son père, son cœur est surchargé, Il lui faut, pour durer, le besoin d’émerger.
Elle est entre deux mondes, elle n’a pas de domaine, Pas vraiment un poisson, pas vraiment une humaine, Mais en voyant les hommes elle a choisi l’hymen, Qui l’unira à l’un d’entre eux, un spécimen.
Pour charmer son élu, elle se fait Philomène, Le rossignol des dieux depuis la voie romaine. Elle possède un organe prodige, un phénomène, Une voix hypnotique une grâce surhumaine.
Mais elle n’a pas réglé ses comptes avec son père Et quand elle a charmé les humains de la terre, Alors elle se venge de ses crocs de vipère Et tue ceux qu’elle attire d’un coup phagocytaire.
Mais elle a trop pleuré ses amours meurtrières. Pour ressembler aux femmes elle franchit la barrière. Elle a donné sa queue pour une jarretière. Elle a tranché le lien dont elle est l’héritière.
Sa jolie voix charmeuse ne pourra prononcer Plus que des mots d’amour pour son cher fiancé. Aux appels de son père, oui, elle a renoncé ! Son amour est humain, son cœur est renforcé !
Poire y est, c’est fou ! C’est facile à comprendre ! Poire y a, c’est doux ! C’est aisé à apprendre ! Poire y haut, c’est tout ! C’est naturel à prendre ! Poire y hue, c’est mou ! Ça se laisse surprendre !
Abondance de poire est utile pour la soif ! Plus le fruit est juteux et plus il vous décoiffe ! C’est le fruit le plus sain qu’il soit possible de voir ! C’est la forme d’un sein qui appelle un espoir !
Quand je tète le fruit à son bout le plus rond, C’est un liquide exquis digne d’un vigneron ! Si je m’exerce encore à téter ce fleuron, Une extase m’inonde mon cœur de fanfaron !
Délicieux fruit de vie je mords à belles dents ! Si le sirop jaillit ce sera l’accident ! Si je veux préserver ce plaisir fécondant, Sans, c’est vraiment meilleur ; avec, c’est plus prudent…
Juste sur la frontière entre soleil et mer, Juste à l’entre-monde entre l’eau et le feu, Juste entre deux saveurs, le sucré et l’amer, Juste quand tu me veux et quand moi je te veux.
Parfois le feu descend et lacère le ciel, Parfois un flot puissant surgit de l’océan, Parfois l’éclair brûlant, l’éclat circonstanciel, Parfois le tsunami, soudain le Léviathan.
Mais après le chaos, quand la lumière fut, Quand Dieu eut concilié les éléments puissants, Quand la faune et la flore, la vie fut répandue, Quand le souffle et l’esprit animèrent Adam.
Alors les énergies en furent enrichies, S’associant ensemble dans un ajustement, La réconciliation enfin est aboutie, Dans un amour solaire, par le yin et le yang.
Qui de l’homme ou la femme sera-t-il le meilleur ? La réponse n’est pas le choix définitif ! C’est le couple formé qui en est le veilleur, L’association des sexes, le double évolutif.
Ce sont ces énergies qui me font avancer Dans le corps des cellules, dans le feu de la vie, Dans toutes mes émotions, dans toutes mes pensées Et dans mes intuitions et ce qui m’a suivi.
Un météore, un signe, un message dans le ciel Juste quand j’arrivai, juste au bord de la mer. Il était là pour moi, presque confidentiel, M’apporter l’émotion, le sucré et l’amer.
Il m’a paru bizarre, quasi artificiel, Un jeté de couleurs, éclaboussant les nues. Une pratique étrange, comme un didacticiel Pénétrant dans mon cœur, souhaiter la bienvenue.
C’était inattendu, si évènementiel ! Un ange illuminant brièvement l’azur ! Il devait voltiger d’un essor torrentiel ! Vol sans comparaison d’aucune autre mesure !
Je vois dans ce passage, dans cet existentiel, Le passage d’un éther au monde matériel. L’énergie déployée dans ce différentiel Agit comme un miracle, fait extrasensoriel !
Aussi haut que porte mon regard, Aussi haut que j’aurai confiance, Je verrai la lumière du phare, C’est ma plus belle prévoyance.
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Tous de rose vêtus, Mes valeureux guerriers Me souhaitent bienvenue Sans se faire prier.
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Un bouquet de printemps se dresse sur ma route. Un rameau de printemps me salue et m’envoûte. Le retour du beau temps est susurré sans doute. La vie reprend ses droits et l’hiver en déroute.
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Voici, je suis presque arrivé À l’orée des forêts. Voilà, je termine mon rêve, Je m’éveille et me lève.
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Mon chemin de vie Est bordé d’écarlate, Parsemé de topaze Et toujours me relie.
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Parcourir les vallons et caresser la Terre, Sentir son épiderme et le tambouriner, Masser le manteau de la Planète Mère, En recevoir ses fruits et ses fleurs butiner.
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Guidé par un pinceau de lumière, Je peux m’enfoncer dans l’océan de verdure Au plus profond de la nature Sous les tonnelles et les verrières.
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La dernière ligne droite Du dernier chemin De la dernière forêt De ma dernière vie, C’est là où je suis maintenant !
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Au bout du chemin il y a la lumière. Au bout de la lumière il y a l’éternité. Au bout de l’éternité il y a moi ; Moi, qui tiens ma lanterne pour éclairer mon chemin…
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Au détour d’un chemin de printemps, Une explosion de couleurs, Des bourgeons qui rythment le temps, Une abondance de chaleur.
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Tout nimbé de lumière, j’apparaîtrai Vêtu d’étoiles et de mille soleils. Au détour d’une clairière, je m’avancerai Parfumé de rosée et de mille merveilles.
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Adieu l’hiver, adieu la neige qui s’amoncelle, Je vais retrouver le printemps et ses filles si belles. Adieu l’hiver, adieu frimas, adieu l’eau qui gèle Je vais retrouver mes oiseaux, mes lapins, mes tourterelles.
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Quand le soleil se couche je ne regarde que toi. Pour que tu ne t’effarouches j’avancerai doucement. Je descendrai lentement dans le ciel bleu-roi. Je t’emmènerai en voyage sur mon char flamboyant !
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Dans la forêt des séquoias géants, Les arbres roulent leurs mécaniques. Du haut de leurs sommets triomphants, Ils vivent leurs rêves chimériques.
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Elle courait dans la nef inondée, Je n’ai pas pu la rattraper. Comme un ange dévergondé, Elle jouait à me traquer.
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Quand l’arbre cache la forêt, je me cache derrière, Deux par deux, trois par trois, quatre par quatre, Je me faufile et me dissimule dans les touffes printanières. À quoi ça sert ? Je ne sais pas ! Moi, je ne suis pas psychiatre…
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Neptune est en colère et écume de rage Et là-haut Jupiter, fait éclater l’orage ! Les dieux sont en furie, il faudra du courage Pour résister aux vents et aux coups de cirage !
Branle-bas aux bateaux qui frettent dans les parages ! Mouillez bien fort vos ancres, serrez les amarrages ! Prenez garde aux remous, gardez-vous des naufrages ! Le typhon annoncé est brut de décoffrage !
Prévenez les marins et tout leur entourage ! Qu’ils parquent leurs bateaux stockés dans les garages ! Les digues sont submergées et ne font plus barrage ! Les vagues sont décuplées du plus gros calibrage !
Les chevaliers des mers ont fait du repérage ! Les dragons de Neptune étalent leurs ombrages ! Les tirs de Jupiter crachent leurs déchirages ! On ne sait qui prier pour faire l’arbitrage !
Ce matin s’est levé comme dans un mirage. La brume se dissipe dans un lit de moirages. Les phares ont résisté au déséquilibrage. Les voiles sous le vent sont en plein essorage.
Neptune et Jupiter feront les commérages. Ces Dieux sont belliqueux, fiers dans leur compérage. On n’a plus rien à craindre dans nos pâturages. Les dieux se sont calmés… jusqu’au prochain outrage !
C’est bien dans tous nos plus vieux souvenirs Qu’on fabriquait les meilleurs élixirs. Je revois en lumière tamisée Tous ces flacons qui m’ont tant amusé.
De toutes les bières, c’est les plus fameuses Dont me souviens, les bières de la Meuse. Bière avec Picon ou bière Peroni À déguster avec parcimonie…
Voici pour les messieurs, du Martini, Du bon Dubonnet Quinquina Funny ! Si vous préférez plutôt un whisky, Alors ce sera un Henco Hennessy !
Voici pour vous, mesdames, de la Suze Ou bien un Vermouth si ça vous amuse. Si vous désirez plutôt un café, Celui du Labrador fait de l’effet !
Pour tous les enfants, de l’Orangina Ou la limonade de Mandarina. Et s’ils veulent un bol de chocolat Voici Van Houten ou bien Banania !
Pour agrémenter votre apéritif, Prenez place aux tables de jeux collectifs. Là un jeu de cartes, là un jeu de dés, Sur un vieux tapis un peu dégradé.
Tous les flots se rallient dans le fond de la crique, Là où tous les bateaux sont sagement ancrés, La vague bleue déferle dans ce port d’Armorique, Éclabousse les rochers soudainement encrés.
Et la vague d’azur met la touche exotique…
Tous les marins du port font une triste mine, L’un pense à ses amours l’autre à sa destinée. Mais la marée montante change puis illumine Leur cœur délivré du blues emmagasiné.
Et la vague d’azur se révèle euphorique…
Et les femmes attristées qui se retrouvent seules Après la perte d’un compagnon disparu Retrouvent leurs couleurs et s’éclatent la gueule. À l’heure de la marée la joie est apparue.
Et la vague d’azur est un peu féérique…
Les enfants du village n’ont pas trop de sorties, Ils se sentent isolés, leurs loisirs limités. Mais la marée met filles et garçons assortis Qui se mettent à danser des slows illimités.
Et la vague d’azur est fantasmagorique…
Mais au creux de la nuit quand tout est endormi, Quand les cœurs échauffés sont sagement couchés, La vague quitte le village une fois l’accord mis Et laisse agir l’amour qui vient de le toucher.
La tempête en furie a lancé l’offensive Sans m’avoir prévenu qu’elle était compulsive. J’aurais dû m’y attendre ; cette mer agressive Était bien déchaînée et vraiment excessive !
Quand la loi du cyclone cessa de résonner, J’ai bien cru que la houle allait m’empoisonner ; Dans ma nef de fortune, j’étais emprisonné, J’ai aperçu une terre que j’ai arraisonnée.
La mer s’est retirée sur cette plage triste. Le silence à présent se révèle sinistre. Plus rien à l’horizon sauf ma barque égoïste Qui me tient compagnie et se veut altruiste.
Des tremblements de froid parcourent mon échine. J’ai la tête qui sonne comme bruits de machines. Je respire à grands coups tel une micheline Comme si la tornade m’avait jeté en Chine.
Je marche sur la plage, recherchant des repères, Mon cœur est agité, mon esprit désespère. Mais j’ai pu éviter le sinistre repaire Où la mort espérait que mon âme obtempère.
Et j’ai repris la mer le cœur cicatrisé, La barque du chagrin un peu électrisée. Je dois apprécier et ne pas mépriser Le fruit de l’expérience car je l’ai maîtrisé.
Toi qui entends le vent, qui capte mes messages, Sache que je n’ai pas le temps d’en dire davantage. Il n’y a pas de recette, juste un apprentissage Pour devenir un maître digne du sauvetage.
Paris, ville lumière, Paris en bouteille, Paris sous globe, Paris sous vide, Le verre conserve Paris !
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Sur le flot des véhicules, Je t’embrasserai sur la bouche, Au-dessus des matricules, Tu ne seras pas farouche.
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Maman les p’tits bateaux qui vont sur l’eau m’appellent. Ils me parlent de leurs voyages extraordinaires, Des îles enchanteresses et des mers de plus en plus belles, Des sirènes et des pécheurs de perles de lumière !
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On a toujours besoin d’un plus petit que soi… – Pointure fillette, pointure reinette Ne me marche pas sur les pieds ! – Je te marcherai dessus avec mes petits souliers !
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Si l’eau brûlait on verrait des flammes d’eau… Si la terre mouillait on verrait des vagues de terre… Si l’air s’épaississait on verrait des montagnes d’air… Si le feu soufflait on verrait des vents de feu…
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Avez-vous vu le chienchien de Zorro ? Paré d’ombre et de lumière. Il s’appelle Torpédo, Il est joyeux et pas que fier !
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Quand l’océan devient rieur Alors mon cœur rit avec lui ! Quand il projette ses couleurs Alors mon âme est éblouie !
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Quand l’océan étend son bras Je lui dis : Abracadabra ! Quand l’océan fait le fier Je lui dis : Quelle lumière !
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Je suis très amoureux de la plus belle étoile Qui, pour moi, tous les soirs joue la danse du voile Les milliers de couleurs de ses splendides toiles M’entrouvrent le chemin que l’astre me dévoile.
Du matin jusqu’au soir, debout sur ma planète, Tandis qu’elle recouvre sa robe de comète, Je regarde sa course, lorgnant sur ma lunette ; Mon ombre synchronise la céleste allumette.
Je sais que cette nuit nous seront séparés Et que de confiance, je devrai me parer. C’est pour me renforcer et pour me préparer À vivre notre amour dont je dois m’emparer.
À force de tourner tout autour de la Terre Et moi de l’escorter comme son mousquetaire, Nous nous sommes épousés là-bas en Angleterre ! My Darling Star and me are interplanétaires !
Une femme fragile, une femme admirable Qui maintient indocile un caractère aimable Toujours en équilibre, tant soit peu variable, Mais fait tout son possible pour rester équitable.
Son esprit d’ouverture est très communicable. Elle juge à l’allure, elle est très conciliable. D’une grande droiture, son don justiciable Renforce sa structure vraiment coordonnable.
Elle sait rédiger les constats à l’amiable. Elle sait négocier ce qui est défendable. Elle sait pardonner ce qui est justifiable. Elle sait coordonner avec tact ses semblables.
Elle aime s’engager pour des causes charitables. L’énergie déployée est comptabilisable ! Elle sait synthétiser un savoir insondable. Elle cherche à s’insérer dans la branche sociable.
Elle a la tentation de chercher l’ineffable. C’est l’illumination qui est invariable Et la délectation, son état le plus stable, Qu’elle n’atteint jamais, mais rien n’est infaisable !
Garantie affective d’un mari serviable. Fidèle et possessive, goût indissociable. Maternelle instinctive et mère conciliable. Mais il faut qu’elle suive un destin inchangeable.
Mais son don de justice est vraiment formidable ! Elle est pour l’armistice et pardon aux coupables ! Quelquefois son fléau lui est désagréable, Mais c’est parce qu’il lui faut montrer l’irréprochable.
Dans le calme des mas, les pêcheurs de pigments Couchés dans leurs hamacs, somnolent doucement. C’est dimanche ici-bas, on oublie les gréements Bercés par le ressac, on rêve calmement.
Ils ont fait les marées, pendant tous leurs voyages, Matinée et soirées, chassé les paysages Capturé au filet, très nombreux gribouillages Coulant sur le plancher plein de vernissages
Le vent pousse leurs voiles vers leur destination. Le souffle tend leurs toiles en coordination. Les courants leurs dévoilent mille fascinations. Des pléiades d’étoiles font l’illumination.
Quand ils rentrent au port, les paniers sont remplis. Ils ont pour passeport l’étrange panoplie. Ils viennent au rapport le devoir accompli, Ils ont dans leur transport les plus beaux coloris !
Aux balcons des maisons, suspendues aux toitures, Les aquarelles font de jolies miniatures. Les pastels vermillon font des caricatures. Gouaches et coloration, chatoient sur les peintures.
Les lavis délavés, sèchent sur les volets. Les huiles achevées, posées sur les pavés, Place du vieux marché, exposent des portraits Joliment colorés, criants de vérité.
Une petite main s’est posée sur mon doigt. Un petit ange qui croyait en moi. Il s’est accroché à mes racines Et pour lui j’ai très bonne mine !
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