Tous les matins dès l’aube, quand le soleil se couche, Je vais me promener au fond du lagon bleu. Dans la ville engloutie, je m’installe aux bains-douches Avec une copine, chacun fait ce qu’il pleut…
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Juste en dessous du soleil, accroché à l’arc-en-ciel, Je m’élance des sommets à la conquête de la Terre. La route des quatre vents m’ouvre le chemin essentiel, Sur les ailes de la foi, je suis un homme solitaire.
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Trois couleurs en oriflamme, pour aller à la rescousse, Des flammes dans les cheveux pour amortir les secousses. La baguette sur les seins bien aérodynamiques, Prête à frapper l’ennemi de carreaux hypodermiques. Deux ailes d’or l’emportant bien au-dessus des nuages, Deux ailes d’argent moirées la maintiennent en surface.
Elle a tellement d’ardeur qu’elle en perd toutes ses couleurs, Elle ressemble à un ange accablé de mes douleurs. Lorsque je suis en danger, elle brave les tempêtes, En poussant des cris de guerre avec des grands coups de trompette. Elle a un cœur de guerrière doublé d’un cœur de sorcière, Tous ceux qui l’ont combattue connaissent son âme meurtrière.
Durant l’école de guerre qu’elle a suivie avec Minerve, Elle a acquis les techniques, elle est sortie de sa réserve. Elle a affronté les orques, elle a battu les géants, Elle a chassé l’ennemi et l’a renvoyé au néant. C’est mon ange protecteur, elle soulage mes douleurs, C’est mon ombre bienfaitrice prête à défendre mes couleurs !
Un regard ingénu posé sur ses yeux bleus, Le cœur plein d’aventure et le corps valeureux, Il a quitté sa ferme et franchi l’horizon, Pour vivre enfin sa vie et perdre la raison.
Quand il eut bien vécu et perdu ses pensées, Il pensa à son père qu’il avait offensé. Il revint chancelant en triste condition, Prêt à payer le prix des vaines prétentions.
Quand son père le vit, il l’avait pardonné, Son cœur avait encore et encore à donner. Aujourd’hui c’est la fête dans la ferme enjouée Pour avoir retrouvé cet enfant surdoué.
Mais son frère en colère ne pouvait supporter Qu’on pardonne ainsi sans rançon apportée. Est-ce la jalousie ou la moralité Qui s’exprime ici au nom de la charité ?
Mais le père a permis de s’offrir des plaisirs, Pour le prix du travail, un échange à saisir ! Ce que l’on nomme « mal » n’est rien d’autre qu’un « bien » Employé de travers, pour souffrir Ô combien !
C’était une nuit d’Halloween, je préparais quelques citrouilles, Quand une sorcière en balai fit son entrée dans ma cuisine. Quelle ne fut pas ma panique ! J’avais, j’avoue, un peu la trouille Car elle me dit « viens avec moi, on fait la fête chez ma cousine. J’ai besoin d’un manche à balai ! » J’avais encore quelque frayeur, Mais elle me dit « ce n’est pas grave, on prendra mon aspirateur… »
Là-haut au-dessus des nuages, je me gelais un peu les couilles Quand Mélusine m’invita à visiter sa mécanique. J’aurais bien dû me méfier de son petit air en quenouille, J’aurais bien dû faire attention à son tempérament volcanique. Alors qu’elle me servait un verre d’une sorte de sortilège, Soudain la belle a commencé sur moi un strip-tease sacrilège…
En démultipliant ses mains, et ma chemise de popeline Et mon pantalon en coton ont disparu dans une flamme. Je ne pouvais plus regarder ses beaux yeux couleur d’opaline Car une poitrine insolente voltigeait comme deux oriflammes. Alors elle m’a fait basculer dans un grand lit à baldaquin Et a embouché mon engin dans son petit museau taquin…
En arrivant chez sa cousine après une petite mort subite, Elle m’a fait descendre un cocktail que vraiment je vous déconseille. Mais comm’ j’avais encore envie de jouer de la gigabite, Elle m’a dit « attends donc un peu, l’action de ce jus de groseille !» Elle eut parfaitement raison. Si vous saviez combien c’est bon, Vous en reprendriez avec moi et en boiriez tout un cruchon…
J’en étais assez enivré quand Mélusine et sa cousine M’ont proposé d’aller d’emblée nager tout nu dans la piscine. Alors on s’est déshabillés en poursuivant ces deux coquines Qui sortaient coupes et Champagne du coffre de leur limousine. Plus tard chacun s’est isolé dans les alcôves des cabines Et j’ai repris l’activité que préférait ma Mélusine…
Des flammes dans sa chevelure nous éclairèrent en tamisé Tout en projetant sur les murs nos ombres bien entrelacées. De ses mamelles avantageuses gouttait un liquide anisé Qui me donnait et de l’ardeur et une soif pour l’embrasser. Quant à ce que j’ai découvert bien à l’abri entre ses cuisses, C’était bien plus inestimable qu’un coffre-fort en banque suisse !
Je pris, après la nuit d’amour, un déjeuner gargantuesque ; La belle m’avait épuisé, je n’avais plus rien en réserve. Bien au contraire Mélusine, avec ses airs rocambolesques, Était saturée d’énergie et sa cousine de conserve. Lorsque je lui ai demandé si elle pouvait me ramener, Des flammes ont jailli de ses yeux comme un grand feu de cheminée.
Elle était vraiment folle furieuse comme une mante religieuse ; J’ai réalisé que ma vie ne tenait vraiment qu’à un fil. J’ai accouru dans le garage et trouvé une débroussailleuse Qui démarra au quart de tour pour échapper à son profil. Ce fut une course poursuite à cache-cache dans les nuages. Tant pis si j’en ai le vertige et si je manque de courage…
Quand j’eus fini par repérer la direction de mon quartier, Je vis cette bête furieuse qui piquait sur ma caravelle. Je venais juste d’arriver, ôtant mes pieds des étriers, Quand elle s’est élancée sur moi pour l’ultime étreinte mortelle. « Ciel ! Au revoir tous mes amis et rendez-vous dans l’autre monde ! Et si vous croisez Mélusine, fuyez, c’est une bête immonde ! »
Lorsque le soleil s’est levé on secouait mon oreiller D’une manière si énergique à coup de baguette magique ! Je m’attendais encore à tout, j’étais toujours ensommeillé, Je supposais que Mélusine avait atteint l’instant tragique. Mais foin des sabbats sataniques, ce n’était que la fée Aurore Qui me criait « debout les morts, on nous attend au Labrador ! »
Quand le soleil s’endort sur le bleu de la mer, Il embrase le ciel dans une contagion. Bientôt les vagues d’or déferlent, douces-amères, Sur les rivages atteints par toutes leurs légions.
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Pour quel dieu coloré a-t-on bâti ce temple ? Ceux qui viennent y prier sont-ils multicolores ? Mais s’il est un symbole donné comme un exemple, Alors il est ouvert à tous ceux qui l’adorent !
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Juste à cette frontière entre l’eau et l’espace, Prêt à faire un grand saut, transcendé par l’audace, J’ai ressenti la peur traverser tout mon être. Je n’ai pas hésité à sauter pour renaître.
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Perdus au beau milieu du labyrinthe vert Après avoir connu l’ivresse des primevères Les chasseurs ont trouvé un petit belvédère Mais où donc sont passés leurs précieux dromadaires ?
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À la ferme des Hache, Le lundi on se fâche ! Mardi, chacun sa tâche. Mercredi, ah la vache ! On rase la moustache ! Jeudi, c’est cache-cache. Vendredi on attache Tous les sacs de potache. Samedi sous la bâche Il pleut comm’ qui piss’ vache ! Dimanche, c’est relâche ! On nettoie tout’ les taches.
À la ferme Haché, Tout le monde est fâché ! Mardi on s’est taché, Mercredi, les vachers Ont tout l’herbe arrachée. Jeudi, on s’est caché Vendredi, attachés Les sacs du potacher. Samedi bien bâchés Sous la grêle crachée ! Dimanche, on s’est lâchés ! On s’est amourachés !
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Quand Vénus me regarde de ses seins plantureux, Les épaules écartées et la tête en arrière, Je sais bien que c’est pour un baiser langoureux À sa bouche entrouverte aux amorces fessières !
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J’ai entrepris ma voie sans regard en arrière. J’ai atteint des rivages qui me semblaient de pierre Mais se sont révélés être de la poussière… Mon cœur est un creuset éprouvé des matières !
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Quand mon cœur est à l’orage Je cours sur les nuages Je laisse éclater ma rage Prêt pour le prochain voyage
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Lorsque j’emprunterai l’escalier de Bouddha, La quiétude et la paix dirigeront mes pas. Quand je monte une marche, tout le poids de mon corps S’allège peu à peu de tous ses désaccords.
Ô Bouddha silencieux ! Ton regard bienveillant Montre ta compassion et ton cœur accueillant ! Dans cette élévation mon âme gagnera Le poids du lâcher-prise et mon cœur grandira.
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Qu’auras-tu ramené ce soir dans tes filets ? Auras-tu amassé de quoi nourrir ton père ? Auras-tu récolté des perles pour ta mère ?
Avant que la course du soleil ait défilé J’aurai recueilli mille trésors, mille merveilles Ce soir mon cœur est plein et mon âme s’éveille !
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Ma bourse est un peu vide but my tailor is rich ! On dit que mes poèmes ont des rimes bien riches. Je rêve un peu, beaucoup, l’imagination triche Avec les mots, les vers, mon esprit est en friche.
La mer un dimanche matin dans les calanques de Marseille.
Jouons à demi-mots, Jouons sur les mots-doux, Invitons les gémeaux À faire un peu les fous Mais évitons les maux De tête et les courroux. Sais-tu, petit gémeau, Que c’est moi le plus fou ?
Je danse avec les mots, J’ai Vénus en Gémeaux. Quand mon cœur a ses maux, Je joue pianissimo ; Je les dilue dans l’eau Et joue fortissimo. Nous sommes tous jumeaux Même les animaux :
Quand j’ai lu un chameau, J’en fais un chalumeau… Les mots sont des émaux Que j’accroche aux rameaux Qu’ils soient centésimaux Ou hexadécimaux. Dans mes quadrijumeaux Et mes flux lacrymaux.
J’ai dans le cœur des mots Infinitésimaux.
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Ce n’est pas qu’on manque de souffle dans notre cité de Marseille Mais lorsque le Mistral se lève, ça nous en bouche tous un coin. Sous les rafales, les aiguilles tournent à l’envers sur le clocher Et même la lumière des phares nous est renvoyée dans les yeux.
Sans doute un compositeur fou à eu l’idée de disposer Instruments à vent et tambours vibrant avec les violoncelles. Et si vous passez par les Goudes, vous apprécierez la musique Du Mistral, notre Maestro, pour le plaisir de vos oreilles !
Quelle chance, le mistral souffle encore ! Non, ne partez pas ! Le vent froid qui rend fou va enfin nous dévoiler sa face cachée grâce au compositeur Pierre Sauvageot. Violoncelles harmoniques, tambours vibreurs, … 500 instruments de musique plantés aux Goudes et animés par la force du vent composent une partition de musique à l’air libre. Laissez-vous porter par le vent : www.mp2013.fr/evenements/2013/04/champ-harmonique !
Les voici réunis dans la forêt sacrée, Sous les chênes augustes et les ormes ombragés. Cette nuit sous la Lune, la fête est consacrée À leur rassemblement pour les encourager !
Fées guerrières et chamans, guérisseuses alchimistes, Toutes représentantes d’une longue lignée, Parées de bracelets, de colliers d’améthystes, Sous la voûte étoilée, elles se sont alignées.
Mages communicants et passeurs pédagogues, Issus de traditions pieusement préservées, Riches de connaissances et puissants andragogues, Ils marquent les témoins des secrets conservés.
Enfants initiateurs, piliers et petits maîtres, Ils sont les conducteurs et les réparateurs. Ils ont créé la Terre, leurs âmes l’ont vue naître, Ils sont nos instructeurs et nos préparateurs.
Sous la Lune étoilée, les fées ont dansé nues. Les mages ont fait un cercle de feu incandescent. Les enfants ont couru souhaiter la bienvenue Aux êtres de lumières, ce soir, évanescents.
Parmi toutes les fées, c’est ma jolie Aurore Qui a su me charmer de ses envoûtements. Elle a mis dans mon cœur des fleurs multicolores Qui fleurissent au soleil avec enchantement.
Elle habite un pays d’oiseaux de paradis, Du canard au col vert jusqu’au gai colibri. Planté de hauts cormiers au pays d’Acadie Terre des homards bleus, des cabanes en lambris.
Pour rejoindre ma belle, la distance est cruelle. Traverser l’océan sur les transatlantiques ? Ou franchir en avion, en place individuelle ? Ou prendre un train de rêve en classe romantique ?
Aurore, ta magie est vraiment nécessaire ! Tu vas devoir user de ta baguette d’or. Et exaucer mon vœu pour mon anniversaire Ou me faire planer sur la queue d’un castor.
Nos rêves cette nuit sont des plus érotiques. Tes ailes poudrées d’or en frémissent encore. Ton pays merveilleux est des plus exotiques. Notre union sonnera le plus beau des accords.
Un, deux, trois myosotis jetés sur le chemin, Quatre, cinq, six lâchés là, d’une poignée de main, Sept, huit, neuf des parfums de lys et de jasmin, Dix, onze, douze sentiront encore jusqu’à demain.
J’ai tressé cette nappe de neuf filaments d’or, J’ai jeté par-dessus quelque myosotis, J’ai joué lentement mes doigts sur la mandore, J’ai chanté librement sur mon caillebotis.
Un, deux, trois myosotis tressés dans tes cheveux, Quatre, cinq, six ma main tremble, je suis un peu nerveux, Sept, huit, neuf je t’embrasse et je fais vite un vœu, Dix, onze, douze oui, je t’aime ; je t’en fais mon aveu,
J’ai cousu tous ensemble tous ces myosotis Incrustés de topaze et lapis lazzulis Avec des fleurs de lys et des stéphanotis ; J’en ai paré ta couche ô ma belle Osiris !
Un, deux, trois myosotis, adieu mélancolie ! Quatre, cinq, six fleurs de lys, je t’aime dans ton lit ! Sept, huit, neuf cœurs vaillants, j’éjacule en folie ! Dix, onze, douze ce matin, je suis tout ramolli…
On les croirait figées dans une éternité Les larmes de rochers immobiles et austères Comme si au sorti de la maternité Leur vie s’arrêtait là, au bord du baptistère.
Et petit à petit redeviennent du sable…
Après avoir creusé tant de vallées profondes, Les larmes de rochers, après avoir souffert, Après avoir vécu une vie bien féconde, N’ont pas d’autre horizon que le bord de la mer.
Et bientôt l’érosion les brise dans le sable…
Je n’ose imaginer qu’après toute une vie, Qu’après avoir gravi tous les plus hauts sommets, Les larmes de rochers n’ont plus pour autre envie, De s’ancrer au soleil et finir assommées.
Et lentement la mer les roule dans le sable…
Je connais des cailloux et des pierres qui roulent, Et même des montagnes toujours en mouvement Qui au bout de leur course ne perdent pas la boule, Tiennent le haut du pavé de grès au parlement.
Et finissent émoulus, dévorés par le sable…
Pauvres pierres abîmées, pauvres roches puériles Qui de toute leur vie ont suivi le tracé Sans jamais s’écarter de la route stérile Que leurs ancêtres avaient strictement terrassée.
Et comptent un par un les petits grains de sable…
Les miennes sont encore toujours sur la route, Remontant leurs revers avec un passepoil. Elles ont bien chuté et connu la déroute, Mais elles sont remontées sur le pont des étoiles !
Et c’est moi qui, le soir, joue au marchand de sable…
Des couleurs dans mon cœur comme uniques valeurs Pour échapper au gris, au mal, à la noirceur Projeter sur le monde mille-et-une nuances Chaque jour de ma vie sera comme un dimanche !
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Attention là devant, faites-lui de la place ! C’est Monsieur l’Oiseau Blanc, qui atterrit sans classe ! Il a bu un p’tit blanc, sans y mettre de glace !
On entend dans les champs de bien drôles de chants ! On entend dans les champs comme des bruits de casse
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Viens faire un tour avec moi autour de la Terre ; J’ai déjà préparé ma barque pour Cythère ! Nous partons sur la trace des écrits de Homère. Un voyage incertain mais il te plaira, j’espère !
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Mettons le cap à l’est, allons vers le soleil Au pays des couleurs et des mille merveilles ! J’oublierai la grisaille des mondes en sommeil Et j’ouvrirai mon cœur pour un nouveau réveil !
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Tout le monde s’envole, tout le monde ascensionne Ce jour de Pentecôte que mon cœur affectionne ! Accroche-toi à moi, viens ma belle lionne Par les langues de feu, tu seras ma championne !
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Coucou, la revoilou, c’est la Fée Libertou ! Elle a mis son maillot sous sa robe à froufrou Elle est complètement les sens dessus-dessous Elle flotte dans l’air comme un poisson-chat-loup !
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Que faire à Pentecôte Quand il pleut, quand il flotte ? Moi je ferme les yeux, Je me recueille un peu, J’observe dans mon cœur, Mon refuge intérieur, Et le Soleil y brille Avec de jolies filles !
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Demain c’est dimanche, ma cocotte danse ! Elle emmène avec elle les pages de mes nouvelles… Toutes ces pages blanches qui portent mes louanges Volent à tire d’aile avec les hirondelles !
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Où s’en va le voyageur ? Vers quoi se tourne son cœur ? Reviendra-t-il grand vainqueur De ses voyages en couleur ?
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Pourquoi sonner si fort, ange annonciateur ? Qu’as-tu donc à souffler dans ta trompette d’or ? Est-ce une ode à l’amour, ange appréciateur ? Est-ce un sonnet guerrier, ange conquistador ?
De toutes ces nouvelles que tu as annoncées, Je me demande celles que tu as le plus aimées ? Des nouvelles de joie aisées à prononcer Ou des ravissements faciles à essaimer ?
Mais quand sonne le glas, le messager du cœur Doit être un peu bien triste à partager la peine. Je me souviens de celles où ton regard truqueur Cachait ta compassion avec force de gêne.
Mais pour des cris de joie et de ravissements, Tu revêts des habits chatoyants de lumière ! Tu embouches ta trompe avec empressement Et nous nous préparons à vivre une première !
Quand tu viendras pour moi dans ton plus bel éclat, Chanteras-tu l’amour ? Chanteras-tu la joie ? Celle à qui ce jour-là, je soutiendrai le bras, Sera ma dulcinée et je serai fier de toi !
Côte inhospitalière, tu n’as pas la prestance Des baies de Douarnenez et de celle de Brest ! Mais tu as su garder et de quelque importance, Ce port ancré au sud, exposé à l’ouest !
Tu as su accueillir, en toute modestie, Ces trois barques unies qui voguaient de conserve ; Toutes trois élevées et d’honneur investi ; Responsabilité d’officiers de réserve !
Regardant le soleil qui embrase la faune, Elles songent aux voyages, aux indiens jivaros ; Remontant l’Orénoque jusque sur l’Amazone Pour trouver ses trésors, gagner l’Eldorado !
Alors la baie d’Audierne referme ses deux bras Recouvrant les trois barques de ses ports bigoudens, À l’abri de ses havres, sous la Pointe du Raz, Accostées d’un vieux cidre et de pommes au boudin.
Tout comme des enfants, dans leurs jeunes années, La Niña, la Punta, la Santa-Maria, Ont encore à offrir leurs coques basanées Aux assauts de la mer et vaincre Alméria !
Ma maison a divorcé sur la banquise ; Je l’avais bien placée, je la pensais solide Mais la glace a fondu et déclenché la crise ; Ma moitié s’est fendue et court comme un bolide…
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Elle vole, elle vole, la Fée Farandole Elle court, elle court sur ses jambes d’amour ! Elle est folle, elle est folle, comme son auréole, Elle tourne, elle tourne, et mon cœur se retourne !
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Le soleil qu’on voit flirter le soir sur les sommets Inspire les pécheurs qui jettent leurs filets. Parfois son reflet plonge sous les eaux ridées. On dirait bien qu’ils vont ce soir le capturer…
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Tantôt elle se lace, jamais je ne me lasse. La route qui m’emmène n’est jamais la même. Jamais ne se classe, ni la même place, Toujours me ramène à celle que j’aime.
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Quand la danseuse étoile me déploie tous ses voiles En forme de spirale dans la nuit de l’étoile, Je ne vois que son charme les yeux remplis de larmes, Mon cœur est en alarme pour la fille de Parme !
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Quand la Lune ne tient qu’à un fil, Je décoche une flèche dans le mille ! Quand la Lune s’expose la nuit, Tout le monde s’approche sans bruit. Quand la Lune a son corps d’albâtre, Tout le monde vient voir le théâtre !
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Spirale de gouttes, je suis à l’écoute ! Spirale d’étoile, j’ouvre grand mes voiles ! Spirale étincelle, mon âme chancelle ! Spirale d’amour, mon cœur pour toujours !
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On joue au chat et à la souris ? Tu fais la souris, moi le chat, Je te cherche et toi tu t’enfuis. Tu fais le chat, moi la souris, Tu fais le gourmet, moi le plat !
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Une sinusoïde qui attire mes yeux ! Une courbe érotique qui allume mes feux ! Un rêve chimérique qui m’enivre un peu ! Un attrait angélique qui fera de moi Dieu !
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Quand la danseuse étoile fait une pirouette Que croyez-vous bien qu’il lui passe par la tête ? Pense-t-elle à Pierrot, son ami d’opérette ? Ou bien au prochain rendez-vous à la sauvette ?
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J’aime oser décliner tous ces rouges pour toi En faire une coiffure qui soit de bon aloi Que soit, cette parure, un souvenir de moi Et te rendre sensible juste au bout de mes doigts
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Coucou, mais qui est là ? Devine un peu qui c’est Qui se tient devant toi ? Si tu sais qui le fait Vite il t’embrassera !
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Mignonne, allons voir les bambous du jardin ! Seront-ils aussi verts dans l’air frais du matin ? Leur ombre sera-t-elle favorable à ton teint ? Y pourras-tu ôter ton kimono satin ?
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Sur l’écran de la plage, j’ai mis le projecteur. J’y reflète mon âme, j’y projette mes peurs. C’est là que je visionne de cet œil directeur Toutes mes atmosphères imprégnées de torpeur.
Si parfois je succombe à fuir mes cauchemars Pour chercher un asile, un abri protecteur. Une fois apaisé, je reviens goguenard, Mais le poison reflue vite en mon collecteur.
Jusqu’à ce que j’admette de changer de bobine, Jusqu’à ce que j’excepte toutes mes illusions Ce ne sont pas les autres mais mes propres endorphines Qui coulent dans mes veines et créent la confusion.
Aujourd’hui si je goûte à vivre au jour le jour, C’est parce que j’y puise mon bonheur quotidien. Je projette mon âme et c’est à contre-jour Que j’y trouve la flamme qui suit mon méridien.
Plus rien ne peut m’atteindre et toutes les frayeurs Que projettent les autres n’ont plus de fondement. Je prépare leurs âmes et j’en suis le veilleur Et toutes leurs chimères s’en vont timidement.
C’est là-bas quelque part que j’ai semé mes graines. J’ai confié aux vents mes demandes secrètes. Avant que, tôt ou tard, les remords me gangrènent, J’ai jeté mes bouteilles d’amours indiscrètes.
Sur le front de l’ouest, droit vers le nouveau monde, Mes pensées voleront portées aux quatre vents. Tout autour de la Terre et de la mappemonde, Jusqu’à ce qu’une ultime s’accroche aux vire-vents.
Qui la recueillera ? Quelle belle indigène ? Que sera ce terrain fécondant mes semences ? Belle indienne iroquoise ou belle aborigène ? Quel pays recevra et verra ma romance ?
Quand les vagues déferlent et qu’explose l’écume, Je pense aux filaments qui prolongent la foi. Je ne laisse aucun doute créer l’amertume Et j’écoute les vents souffler tous à la fois.
Quelques fois des réponses ont atteint mes oreilles Mais leurs terres stériles ont desséché mes spores. Je ne voudrais confier à nulle autre pareille Le soin de délivrer mon précieux passeport.
Pour qui souffle le monde au-delà des frontières ? Cette plage aux galets n’est pas la terre entière… Ma vision est tronquée d’une demi-manière Et mon univers n’est qu’une demi-matière.
Vivre entre ces deux mondes, entre ces destinées, Fait battre dans mon cœur en synchronicité Deux êtres Yin et Yang dont mon âme est innée Qui vivent en équilibre en réciprocité.
Rochers bleus érodés sous les assauts des vagues, Vous avez-vous aussi, de l’autre côté du monde, Une sœur et un frère, peut-être à Copenhague, Qui vous sont attachés par des chaînes profondes.
Ma sœur n’est pas d’ici mais vit dans l’outre-monde, Sa conscience m’atteint au royaume des songes, Elle est immatérielle mais son âme est féconde Et me fait discerner vérité et mensonge.
Ô intime compagne, tu es mon diapason, Tu orientes mes pas, tu es mon intuition. Ton sexe immatériel honore mon blason, Toi de l’autre côté, moi en situation.
C’est à ce moment-là quand le ciel devient ambre, Lorsque l’astre descend et étire les ombres, Quand mon cœur est en peine et mes pensées si sombres, Que j’ai besoin de force et de sang dans mes membres.
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