L’univers et moi

On dit qu’Il est illimité, en perpétuelle expansion ;
Qui nous dépasse par sa divine incommensurabilité
Aux principes sans cesse imités par des savants en suspension
Dans l’obéissance chauvine à leur science limitée.

Et moi, je ris car je le sais ; cet univers est diffracté
Pour moi, son pauvre observateur coincé dans son petit bocal.
La lumière m’en livre l’accès mais celle-ci si contractée
Qu’un schéma simplificateur conviendrait mieux à mon local.

Il faudrait plus que la lumière, plus que du cœur, plus que de l’âme,
Plus que cinq sens qui le réduisent à l’espace-temps infini.
Il n’y a de vérité première que celle qui tombe comme une lame,
Qui croit, culmine et s’amenuise dans la vie qui nous réunit.

Collages numériques de Valentin Pavageau.

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