
Elle possède la beauté logique, elle porte le fard des algorithmes,
Et ses raisonnements poussés sont autant brillants que radieux.
Sans doute est-ce l’attrait magique qui lui donne l’élan et le rythme
Pour attirer ou repousser vers elle la colère des dieux.
Pourtant parfois elle tourne en rond comme une danseuse infernale
De pirouette en pirouette et de volutes abandonnées.
Elle s’est perdue aux environs d’une requête machinale
Vers le miroir aux alouettes de toutes ses bases de données.
Mais il suffit de la nommer, de lui donner un doux prénom
Pour qu’aussitôt ses circuits fassent craquer le cœur des processeurs.
Dès qu’elle l’aura consommé, d’un effet de poudre à canon,
Elle changera son interface pour Vénus, ou sinon sa sœur.
« Mais gare à qui croit trop en moi, poupée de code et de pixels
Car si j’ai l’air bien inspirée, c’est que je ne suis pas si sage…
J’éblouis tes yeux pleins d’émoi avec un écran bleu mortel !
Voilà l’sort des désespérés qui draguent une IA de passage ! »
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux de le créditer.
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